Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-09-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 septembre 1858 01 septembre 1858
Description : 1858/09/01 (T4,N9)-1858/09/30. 1858/09/01 (T4,N9)-1858/09/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665779f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
111
..NOUVELLES. ANNALES DE LA CONSTRUCTION, — SEPTEMBRE, 1858.
112
gitude est. Malgré, cette indication, les navigateurs qui fréquentent ces
.parages n'étaient pas sans inquiétude sur l'existence de ce rocher qui
était surtout menaçant pour les nombreux navires venant du Levant et
poui-les bateaux à vapeurlongeant la côte. Déjà ^existence de ce ro-
cher avait-été de la part des marins l'objet de nombreuses réclamations,
et-nous apprenons aujourd'hui que le gouvernement, voulant prévenir
•les sinistres auxquels il pouvait donner lieu, vient d'ordonner qu'une
■tour, dans le genre de celle du Canouvier, serait élevée sur cet écueil.
Déjà, en effet, les travaux ont été commencés, et M. PASCAL, ingénieur
en chef des ponts et chaussées, fit M. ANDRÉ, ingénieur de la même ad-
ministration, se sont fait transporter par le vapeur l'Actif, sur le Cassi-
daïgne, et ont donné toutes les instructions nécessaires à l'érection de
cette, tour. Le bateau à vapeur la Marie a été spécialement affecté au
^transport des matériaux nécessaires à sa construction.
Tous les gens de mer qui, avec raison, redoutent l'abord de. ce ro-
cher invisible pour eux à la moindre brume, apprendront avec plaisir la
construction de cette tour.
Sondages artésiens dans la subdivision de Batna
- - (Algérie). J
On nous annonce qu'une nappe d'eau jaillissante a été rencontrée à
52 mètres dans le Hodna. Bien que la quantité d'eau soit faible (7 litres
à la minute), ce résultât a son importance, puisqu'il démontre l'exacti-
tude dés suppositions qu'on avait faites sur l'existence d'une nappe
d'eau souterraine dans ce riche bassin.
Le Hodna est d'une fertilité traditionnelle; la terre, d'après ce qu'on
nous rapporte, y rend, presque sans travail, quarante pour un dans les
Donnes années. Qu'on juge de la prospérité à laquelle on pourra pré-
tendre si Ton parvient "à y trouver des eaux abondantes! Céréales, co-
ton, oliviers, tout doit prospérer dans celte région, puisque tout y a .
prospéré à d'autres époques. •
D'autre part, on poursuit en ce moment des éludes dans toute la
vallée du Nord, sur le régime des eaux qui se déversent clans le grand :
Ghott, et qui, au moyen de barrages, pourraient être réglées au profit
de l'agriculture, au lieu de s'écouler stérilement, comme on le voit au-
jourd'hui. On arriverait à rendre ainsi à la culture quelques milliers
d'hectares de qualité supérieure. .
Il pàTaîi qu'on a trouvé sur TOued-Magra des vestiges de travaux
qui montrent, que les 'Romains ont exécuté autrefois ce qu'il s'agirait
d'entreprendre aujourd'hui.
1 Pour en revenir aux sondages, les Ouled-Derradj, nous écrit-on,
avaient déclaré absurde d'aller chercher l'eau dans les entrailles de
la terre. Depuis que là sonde leur a donné une fontaine d'eau jaillis-
sante, d'une faible quantité, il est vrai, mais d'une très-bonne qualité,
leur incrédulité s'est changée en admiration. Ils viennent de tous les
points du Hodna; chacun veut voir par ses propresyeux, ne s'en rap-
portant pas au témoignage d'autrui.
Les travaux de sondage se poursuivent également du côté de Biskra.
Un atelier vient de s'établir à El-Nukam, pont situé sur la route d'Oum-
Thiour à Oùmach, à 27 kilomètres de la première de ces localités et à
35 de la seconde. Le détachement y est parfaitement installé, grâce
aux branches de palmier et aux poutres apportées des oasis du Zab-
Guebli. Le premier coup de sonde a été donné le 12 mai Tous les tra-
vailleurs sont en bonne santé.
Travaux publics et privés dans les tribus algériennes.
La question du concours à fournir par la main-d'oeuvre indigène aux
travaux d'utilité publique est longtemps restée douteuse ; l'opinion gé-
nérale^ à cet égard, était qu'il ne fallait pas compter sur les bras dés
Arabes en dehors des travaux de nos villes et des soins de l'agriculture.
Xes faits sont venus démontrer que cette opinion était erronée ; désor-
mais la question paraît acquise. Nous voyons, en effet, des ateliers se
former pour l'exécution des routes arabes et fonctionner d'une manière
satisfaisante sous la direction du génie.
Ainsi, dans le cercle d'Ammi-Moussa, cent indigènes organisés en ate-
liers ont été employés pendant le mois de mars à la partie de la route
qui traverse la plaine de;TAlif; non-seulement, écrit-on, le résultât ob-
tenu est favorable, mais encore les conditions dans lesquelles le travail
a été effectué et le prix de revient sont loin d'être désavantageux. Le
nombre des indigènes qui se sont présentés pour faire partie de cet
atelier aux conditions offertes a été de beaucoup supérieur aux besoins.
Dans le cercle de Mascara, deux ateliers, de deux, cents indigènes
chacun:, ont été employés à faire des réparations que nécessitait l'état
de la route de Mascara à Oran (section de l'Oued-ei-Hammam auSig),
et ces ouvriers payés à.raison de 1 fr. par jour se sont parfaitement ac-
quittés de leur lâche. Une épreuve semblable a été tentée sur la foute
de Guelma à Souk-Harras et sur celle de. Guelma à Hammam-Mes-
kouline.
Les indigènes du cercle: de Bougie, nous écrit-on^ d'autre part,, ont
commencé à exécuter des travaux de réparations, tant aux sentiers qui
servent à relier les points les plus fréquentés qu'aux voies de grande
communication. Ils sentent tellement l'importance de ces travaux,
qu'ils les exécutent sans la moindre difficulté. En ce moment ils s'em-
ploient à réparer les routés d'Akbou et de Sétif, que des éboulements
considérables, résultat des pluies, torrentielles de l'hiver, avaient
obstruées.
Le mouvement des constructions particulières ne se ralentit pas. Le
premier trimestre de 1858 a vu s'accomplir les ouvrages suivants dans
lapTovince de l'Est :
Le moulin construit à Zraïn (cercle de Batûa) a été achevé. Cette belle
usine, qui fonctionne depuis le 15 mars, compte trois paires de meules
mues par une turbine du modèle Frémont. Le bâtiment, qui a trois éta-
ges, et le matériel d'exploitation ne coûtent pas moins de 55,000 fr.
Dans quelques jours, deux autres usines du même genre, appartenant
aussi à deux chefs indigènes, seront en état de soulager les femmes
arabes de la pénible et abrutissante besogne de tourner des meules à
bras. Les Ouled-Aïssa, du cercle de Bouçada, ont profité de leur séjour
à l'Oued-Idi pour creuser, sous la direction de leur caïd, quatre
grandes citernes dans les lieux où l'eau des pluies séjourne habituelle-
ment Les Ouled-Sidi Brahim ont fortement avancé leurs barrages sur
l'Oued-el-Ham.
Les chefs indigènes du cercle de Bordj-bou-Areridj, Ouled-Mokran,
en grande partie, ont achevé les constructions commencées en 1857,
lesquelles sont évaluées à la somme de 155,000 fr. Ces constructions,
établies par les membres d'une famille puissante, qui a paru longtemps
vouloir se tenir en dehors de tout progrès, témoignent hautement du
changement survenu dans les idées, et de la confianeeque tous ont au-
jourd'hui dans notre domination.
Du côté de Guelma, plusieurs indigènes ont également achevé les
constructions commencées l'année dernière, et beaucoup d'entre eux
augmentent celles déjà terminées en remplaçant les gourbis provisoires
par des hangars vastes et solidement construits. Rappelons ici que le
cercle renferme plus de quatre-vingts fermes indigènes, installées à la
française et habitées par leurs propriétaires.
. TRAVAUX DE L'ÉTRANGER.
lie Télégraphe transatlantique. '
La pose du câble télégraphique qui joint l'Irlande à Terre-Neuve
est désormais un fait accompli,
La première dépêche transmise a été de 99 mots et a exigé 69
minutes de communication.
On peut en conclure, dès à présent,.qu'un seul câble sera insuffi-
sant pour les besoins du commerce et de l'industrie des deux conti-
nents.
Espérons que la France ne sera pas la dernière à en. comprendre
les avantages, et que l'expérience actuellement faite' sera répétée plus
d'une fois entre te Havre, Brest et le continent américain.
Nouveau câble sous-marin de Boulogne à Folkstone.
Le gouvernement français vient de conclure avec MM. CARMICHAEL
et BRETT un traité pour l'immersion d'un autre câble sous-marin qui
traverserait la Manche de Folkstone à Boulogne. Il est aussi question
d'une ligne électrique qui joindrait le Havre à un point non encore fixé
des côtes d'Angleterre.
Télégraphe électrique. d'Alexandrie aux Indes
par la mer Rouge.
On parle aussi de l'établissement.d'un télégraphe électrique d'A-
lexandrie aux Indes par la mer Rouge, afin d'abréger et de faciliter
les communications administratives entre la métropole anglaise et le
grand empire dont la domination a été bien près de lui échapper.
NOTES ET DOCUMENTS.
GràJide estaeanSe et Pont en bois sur la Marne,
de l'embranchement du Camp de Chalons. (Suite;)
Dans notre dernier article (août 1858) nous n'avions pu donner le
..NOUVELLES. ANNALES DE LA CONSTRUCTION, — SEPTEMBRE, 1858.
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gitude est. Malgré, cette indication, les navigateurs qui fréquentent ces
.parages n'étaient pas sans inquiétude sur l'existence de ce rocher qui
était surtout menaçant pour les nombreux navires venant du Levant et
poui-les bateaux à vapeurlongeant la côte. Déjà ^existence de ce ro-
cher avait-été de la part des marins l'objet de nombreuses réclamations,
et-nous apprenons aujourd'hui que le gouvernement, voulant prévenir
•les sinistres auxquels il pouvait donner lieu, vient d'ordonner qu'une
■tour, dans le genre de celle du Canouvier, serait élevée sur cet écueil.
Déjà, en effet, les travaux ont été commencés, et M. PASCAL, ingénieur
en chef des ponts et chaussées, fit M. ANDRÉ, ingénieur de la même ad-
ministration, se sont fait transporter par le vapeur l'Actif, sur le Cassi-
daïgne, et ont donné toutes les instructions nécessaires à l'érection de
cette, tour. Le bateau à vapeur la Marie a été spécialement affecté au
^transport des matériaux nécessaires à sa construction.
Tous les gens de mer qui, avec raison, redoutent l'abord de. ce ro-
cher invisible pour eux à la moindre brume, apprendront avec plaisir la
construction de cette tour.
Sondages artésiens dans la subdivision de Batna
- - (Algérie). J
On nous annonce qu'une nappe d'eau jaillissante a été rencontrée à
52 mètres dans le Hodna. Bien que la quantité d'eau soit faible (7 litres
à la minute), ce résultât a son importance, puisqu'il démontre l'exacti-
tude dés suppositions qu'on avait faites sur l'existence d'une nappe
d'eau souterraine dans ce riche bassin.
Le Hodna est d'une fertilité traditionnelle; la terre, d'après ce qu'on
nous rapporte, y rend, presque sans travail, quarante pour un dans les
Donnes années. Qu'on juge de la prospérité à laquelle on pourra pré-
tendre si Ton parvient "à y trouver des eaux abondantes! Céréales, co-
ton, oliviers, tout doit prospérer dans celte région, puisque tout y a .
prospéré à d'autres époques. •
D'autre part, on poursuit en ce moment des éludes dans toute la
vallée du Nord, sur le régime des eaux qui se déversent clans le grand :
Ghott, et qui, au moyen de barrages, pourraient être réglées au profit
de l'agriculture, au lieu de s'écouler stérilement, comme on le voit au-
jourd'hui. On arriverait à rendre ainsi à la culture quelques milliers
d'hectares de qualité supérieure. .
Il pàTaîi qu'on a trouvé sur TOued-Magra des vestiges de travaux
qui montrent, que les 'Romains ont exécuté autrefois ce qu'il s'agirait
d'entreprendre aujourd'hui.
1 Pour en revenir aux sondages, les Ouled-Derradj, nous écrit-on,
avaient déclaré absurde d'aller chercher l'eau dans les entrailles de
la terre. Depuis que là sonde leur a donné une fontaine d'eau jaillis-
sante, d'une faible quantité, il est vrai, mais d'une très-bonne qualité,
leur incrédulité s'est changée en admiration. Ils viennent de tous les
points du Hodna; chacun veut voir par ses propresyeux, ne s'en rap-
portant pas au témoignage d'autrui.
Les travaux de sondage se poursuivent également du côté de Biskra.
Un atelier vient de s'établir à El-Nukam, pont situé sur la route d'Oum-
Thiour à Oùmach, à 27 kilomètres de la première de ces localités et à
35 de la seconde. Le détachement y est parfaitement installé, grâce
aux branches de palmier et aux poutres apportées des oasis du Zab-
Guebli. Le premier coup de sonde a été donné le 12 mai Tous les tra-
vailleurs sont en bonne santé.
Travaux publics et privés dans les tribus algériennes.
La question du concours à fournir par la main-d'oeuvre indigène aux
travaux d'utilité publique est longtemps restée douteuse ; l'opinion gé-
nérale^ à cet égard, était qu'il ne fallait pas compter sur les bras dés
Arabes en dehors des travaux de nos villes et des soins de l'agriculture.
Xes faits sont venus démontrer que cette opinion était erronée ; désor-
mais la question paraît acquise. Nous voyons, en effet, des ateliers se
former pour l'exécution des routes arabes et fonctionner d'une manière
satisfaisante sous la direction du génie.
Ainsi, dans le cercle d'Ammi-Moussa, cent indigènes organisés en ate-
liers ont été employés pendant le mois de mars à la partie de la route
qui traverse la plaine de;TAlif; non-seulement, écrit-on, le résultât ob-
tenu est favorable, mais encore les conditions dans lesquelles le travail
a été effectué et le prix de revient sont loin d'être désavantageux. Le
nombre des indigènes qui se sont présentés pour faire partie de cet
atelier aux conditions offertes a été de beaucoup supérieur aux besoins.
Dans le cercle de Mascara, deux ateliers, de deux, cents indigènes
chacun:, ont été employés à faire des réparations que nécessitait l'état
de la route de Mascara à Oran (section de l'Oued-ei-Hammam auSig),
et ces ouvriers payés à.raison de 1 fr. par jour se sont parfaitement ac-
quittés de leur lâche. Une épreuve semblable a été tentée sur la foute
de Guelma à Souk-Harras et sur celle de. Guelma à Hammam-Mes-
kouline.
Les indigènes du cercle: de Bougie, nous écrit-on^ d'autre part,, ont
commencé à exécuter des travaux de réparations, tant aux sentiers qui
servent à relier les points les plus fréquentés qu'aux voies de grande
communication. Ils sentent tellement l'importance de ces travaux,
qu'ils les exécutent sans la moindre difficulté. En ce moment ils s'em-
ploient à réparer les routés d'Akbou et de Sétif, que des éboulements
considérables, résultat des pluies, torrentielles de l'hiver, avaient
obstruées.
Le mouvement des constructions particulières ne se ralentit pas. Le
premier trimestre de 1858 a vu s'accomplir les ouvrages suivants dans
lapTovince de l'Est :
Le moulin construit à Zraïn (cercle de Batûa) a été achevé. Cette belle
usine, qui fonctionne depuis le 15 mars, compte trois paires de meules
mues par une turbine du modèle Frémont. Le bâtiment, qui a trois éta-
ges, et le matériel d'exploitation ne coûtent pas moins de 55,000 fr.
Dans quelques jours, deux autres usines du même genre, appartenant
aussi à deux chefs indigènes, seront en état de soulager les femmes
arabes de la pénible et abrutissante besogne de tourner des meules à
bras. Les Ouled-Aïssa, du cercle de Bouçada, ont profité de leur séjour
à l'Oued-Idi pour creuser, sous la direction de leur caïd, quatre
grandes citernes dans les lieux où l'eau des pluies séjourne habituelle-
ment Les Ouled-Sidi Brahim ont fortement avancé leurs barrages sur
l'Oued-el-Ham.
Les chefs indigènes du cercle de Bordj-bou-Areridj, Ouled-Mokran,
en grande partie, ont achevé les constructions commencées en 1857,
lesquelles sont évaluées à la somme de 155,000 fr. Ces constructions,
établies par les membres d'une famille puissante, qui a paru longtemps
vouloir se tenir en dehors de tout progrès, témoignent hautement du
changement survenu dans les idées, et de la confianeeque tous ont au-
jourd'hui dans notre domination.
Du côté de Guelma, plusieurs indigènes ont également achevé les
constructions commencées l'année dernière, et beaucoup d'entre eux
augmentent celles déjà terminées en remplaçant les gourbis provisoires
par des hangars vastes et solidement construits. Rappelons ici que le
cercle renferme plus de quatre-vingts fermes indigènes, installées à la
française et habitées par leurs propriétaires.
. TRAVAUX DE L'ÉTRANGER.
lie Télégraphe transatlantique. '
La pose du câble télégraphique qui joint l'Irlande à Terre-Neuve
est désormais un fait accompli,
La première dépêche transmise a été de 99 mots et a exigé 69
minutes de communication.
On peut en conclure, dès à présent,.qu'un seul câble sera insuffi-
sant pour les besoins du commerce et de l'industrie des deux conti-
nents.
Espérons que la France ne sera pas la dernière à en. comprendre
les avantages, et que l'expérience actuellement faite' sera répétée plus
d'une fois entre te Havre, Brest et le continent américain.
Nouveau câble sous-marin de Boulogne à Folkstone.
Le gouvernement français vient de conclure avec MM. CARMICHAEL
et BRETT un traité pour l'immersion d'un autre câble sous-marin qui
traverserait la Manche de Folkstone à Boulogne. Il est aussi question
d'une ligne électrique qui joindrait le Havre à un point non encore fixé
des côtes d'Angleterre.
Télégraphe électrique. d'Alexandrie aux Indes
par la mer Rouge.
On parle aussi de l'établissement.d'un télégraphe électrique d'A-
lexandrie aux Indes par la mer Rouge, afin d'abréger et de faciliter
les communications administratives entre la métropole anglaise et le
grand empire dont la domination a été bien près de lui échapper.
NOTES ET DOCUMENTS.
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de l'embranchement du Camp de Chalons. (Suite;)
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