Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1858 01 juillet 1858
Description : 1858/07/01 (A4,N7)-1858/07/31. 1858/07/01 (A4,N7)-1858/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665777m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
87'
NOUVELLES, ANNALES DE LA CONSTRUCTION, —JUILLET 1858.
88
considéràhlement les frais en cas d'accidents ou d'obstruction, tandis
que 'lorsqu'il existe des regards bien repérés, il est très-facile de se
rendre compte des accidents qui peuvent survenir et de reconnaître
sans longues recherches les parties qui nécessitent des réparations.
"Les regards se construisent de deux manières : la première con-
siste à les établir au moyen de deux ou trois gros tuyaux à emboîte-
ment que l'on superpose sur une tuile ou mieux une pierre plate, et
qu'on recouvre ensuite également d'une pierre plate. Les tuyaux qui
y aboutissent doivent être solidement fixés et entourés d'un enroche-
ment en maçonnerie ou tout au moins soigneusement glaises.
Le tuyau de décharge doit être placé à quelques centimètres en
contre-bas du dessous du tuyau d'amenée et faire saiEie de quelques
centimètres sur la paroi intérieure du regard.
Le plus souvent on construit ces regards en pierres sèches, et nos chefs
d'àtelièrs les établissent avec la plus grande facilité. On leur donne
6rdinairement-0m.5Q de diamètre intérieur, et l'on prend pour la consol-
idation des tuyaux les mêmes soins que pour les regards construits
avec des cylindres en poterie.
Le fond du regard doit toujours être établi à O"^ en contre-bas
du dessous du tuyau évacuateur.
Bouches de décharge. — Les points où les drains débouchent doivent
'être garais de petites grilles en fonte, en fer^ ou même en fil de fer.
Ces petites constructions exigent quelques soins ; il est urgent que la
grille soit mobile, et que cependant on ne puisse pas l'enlever sans
détruire une partie de la maçonnerie.
Nous nous servons, pour la construction des bouches de décharge, de
grilles en fonte. La principale partie de la construction se compose
d'une pierre servant de seuil, de deux autres pierres dans lesquelles
est pratiquée une rainure formant coulisse ; ces deux montants sont de
0m.08 centimètres plus élevés que la grille, qui peut conséquemment
être élevée de 0m.08 centimètres, et permettre le passage de.l'eau; le
tout est surmonté d'une dalle qui sert de chapeau et empêche d'enlever
la grillé. Il est urgent de poser le seuil sur une bonne fondation et de
garnir convenablement les montants; il est également très-urgent
d'entourer les trois derniers tuyaux d'une bonne couche de glaise,
afin de les rendre complètement étanches, et d'empêcher les infillra-
JUons, qui, à la longue, finiraient par détruire les bouches.
ED. VIANNE,
Directeur de la C'e Gle du Drainage économique,
11, Tue des Beaux-Arts.
ÎDe l'utilité du drainage dans les jardins et les vergers.
' Npus empruntons à de la Quintinie le passage suivant:
« Constamment, et personne ne l'ignore, les grands défauts de la
terre des jardins, consistent, comme j'ai dit cy-dessus, ou en trop d'hu-
midité,-la quelle d'ordinaire est accompagnée du froid et de la grande
pesanteur, ou en trop de sécheresse,. qui est aussi régulièrement
accompagnée d'une excessive légèreté,. et d'une grande disposition
à être brûlante. »
De cette réflexion n'arrivons-nous pas à montrer l'utilité du drai-.
nage dans les jardins et vergers en terres fortes et humides? Car, tout
le monde le sait, le drainage, en ôtant l'humidité, constante,, détruit en
même temps l'excès d'humidité et la dureté du sol par les grandes
chaleurs; il rend perméable en tout temps à l'air la couche arable où
-vivent les racines des arbres.
L'élat de perméabilité dans lequel on entretient la terre à laquelle on
a confié des arbres, par le moyen des binages et sarclages après les
labours indispensables, est à ces végétaux ce que le bon pansage et les
soins empressés sont aux animaux :. la moitié de la vie. Ce travail est
aussi utile que,, l'engrais, et souvent lui supplée quand le sol est natu-
rellement riche.
Sans le drainage, les jeunes arbres plantés dans un terrain où tout
l'hiver les eaux ont constamment séjourné, émettent difficilement de
nouvelles racines, elles vieilles pourrissent vite; l'arbre languit, se
couvre de mousse et dépérit bientôt, après avoir occupé en pure perte
le terrain et le temps du jardinier, et trompé son attente.
Moyen le plus simple de drainer un jardin.
Dans les terrains dont le sous-sol est pierreux, et du moins, où la
pierre ou les cailloux sont assez communs, en cultivant on doit extraire
la pierre, la réunir en tas ; et quand on en a une assez grande quantité,
on fait dans les allées une fosse atteignant le sous-sol et plus bas s'il
est possible, sur 50 centimètres de largeur : on y jette pêle-mêle les
pierres dont on peut disposer, sur une épaisseur de 50 centimètres,
toujours en commençant par la partie la plus basse du jardin, où une
autre tranchée transversale ainsi établie doit recevoir les eaux que lui
déverseront, des parties supérieures, les tranchées des allées qui s'em-
branchent sur elle, et que l'on continue d'année en année, si mieux on
n'aime de suite compléter ce système d'irrigation, d'assainissement
peu dispendieux, offrant une double utilité, celle de placer sans frais
les pierres qu'il faudrait transporter au loin et d'augmenter d'autant
dans les carrés la terre végétale. Nous avons pu nous assurer par
plusieurs exemples de l'avantage qu'on peut tirer de cette opération.
ED. VIANNE.
jVote sur un nouvel engrais animal,
Par M. le marquis CHARLES DE BRYAS,
La Société Impériale et centrale d'agriculture vient de recevoir de
M. le marquis CH. DE BRYAS une communication intéressante au point
de vue de la fabrication des engrais, et des ressources que peuvent of-
frir sous ce rapport les substances animales, si riches en principes ferti-
lisants; et qui ne sont pas peut-être suffisamment appréciées dans nos
campagnes. Nous résumerons brièvement les principaux points de la
communication de M. DE BRYAS.
Dans une propriété située à Florent (Belgique), et appartenant à cet
agronome, le fermier, pour augmenter la force du purin contenu dans
une fosse de 2,000 hectolitres, qui communique à. une autre fosse de
500 hectolitres, eut l'idée de faire jeter dans le premier de ces réser-'
voirs une dizaine de chevaux, de boeufs et autres animaux morts, aux-
quels on ajouta quelques milliers de tourteaux. La dépense totale s'éleva
à 600 francs environ. Une dame-jeanne d'acide sulfurique et 400 kilo-
grammes de sulfate de fer furent ensuite jetés dans la fosse. Le mélange
produisit un engrais d'une telle puissance, qu'avec 300 hectolitres on
put fumer 1 hectare, et que l'on obtint une récolte extraordinaire en
racines sur des terres qui n'avaient pas été fumées depuis trois ans.
Les bénéfices obtenus ainsi peuvent être évalués de huit à neuf pour
un; C'est-à-dire qu'au lieu de fumer 1 hectare, on a pu, avec la même
quantité de purin, en fumer neuf, et l'abondance et la belle qualité
des. récoltes a surpassé celles obtenues à l'aide du meilleur engrais pro-
venant de la bassé-cour. Une circonstance à noter, c'est que la fermen-
tation avait tellement décomposé toutes les substancesanimales, qu'en
vidant les fosses, on n'en a retrouvé aucune trace : les os, la peaU, les
parties velues et même la corne des chevaux et des boeufs étaient en-
tièrement consumés et formaient une matière solide qu'on peut placer
au premier rang parmi les engrais les plus riches.
Division de la France en la régions agricoles.
En vertu d'un arrêté du Ministre de l'agriculture, la France sera di-
visée, à dater du 1er janvier 1860, en douze régions agricoles, au lieu'
de neuf qui existent actuellement.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
Essai sur la construction des ponts et viaducs eu
maçonnerie, par EDMOND ROY, ancien élève de l'école des Arts-et-
Métiers d'Angers. Ih-8° de 62 pages avec 2 tableaux synoptiques et
5 planches lithographiées. — Chez Lacroix-Comon, éditeur à Paris. —
Prix: Air.
L'art de la construction des ponts en pierre a toujours été, et est
encore autant du domaine de la pratique que de celui de la théorie.
Dans le but d'éviter à ceux qui s'occupent de l'établissement d'ou-
vrages de ce genre des calculs longs et difficiles, et de résumer en peu
de mots les résultats généraux de toutes les expériences faites, M. ROY
a rédigé une instruction pratique qui n'exige que la connaissance des
éléments de l'arithmétique et de la géométrie pour arriver prompte-
ment à déterminer les dimensions des aqueducs, ponts, viaducs et murs
de soutènement.
Comme vérification et contrôle, l'auteur a groupé dans deux tableaux
synoptiques intéressants, les dimensions d'un grand nombre d'aque-
ducs, ponts et viaducs; exécutés, et il a mis en regard les dimensions
données par ses formules, qui concordent toujours, à peu de chose
près, avec les résultats consacrés par l'expérience.
C. A.- OPPERMANN, Ingénieur des Ponts et Chaussées,
DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris.—Imprimé par E. TKDNOT et C'", 26, rne Racine.
NOUVELLES, ANNALES DE LA CONSTRUCTION, —JUILLET 1858.
88
considéràhlement les frais en cas d'accidents ou d'obstruction, tandis
que 'lorsqu'il existe des regards bien repérés, il est très-facile de se
rendre compte des accidents qui peuvent survenir et de reconnaître
sans longues recherches les parties qui nécessitent des réparations.
"Les regards se construisent de deux manières : la première con-
siste à les établir au moyen de deux ou trois gros tuyaux à emboîte-
ment que l'on superpose sur une tuile ou mieux une pierre plate, et
qu'on recouvre ensuite également d'une pierre plate. Les tuyaux qui
y aboutissent doivent être solidement fixés et entourés d'un enroche-
ment en maçonnerie ou tout au moins soigneusement glaises.
Le tuyau de décharge doit être placé à quelques centimètres en
contre-bas du dessous du tuyau d'amenée et faire saiEie de quelques
centimètres sur la paroi intérieure du regard.
Le plus souvent on construit ces regards en pierres sèches, et nos chefs
d'àtelièrs les établissent avec la plus grande facilité. On leur donne
6rdinairement-0m.5Q de diamètre intérieur, et l'on prend pour la consol-
idation des tuyaux les mêmes soins que pour les regards construits
avec des cylindres en poterie.
Le fond du regard doit toujours être établi à O"^ en contre-bas
du dessous du tuyau évacuateur.
Bouches de décharge. — Les points où les drains débouchent doivent
'être garais de petites grilles en fonte, en fer^ ou même en fil de fer.
Ces petites constructions exigent quelques soins ; il est urgent que la
grille soit mobile, et que cependant on ne puisse pas l'enlever sans
détruire une partie de la maçonnerie.
Nous nous servons, pour la construction des bouches de décharge, de
grilles en fonte. La principale partie de la construction se compose
d'une pierre servant de seuil, de deux autres pierres dans lesquelles
est pratiquée une rainure formant coulisse ; ces deux montants sont de
0m.08 centimètres plus élevés que la grille, qui peut conséquemment
être élevée de 0m.08 centimètres, et permettre le passage de.l'eau; le
tout est surmonté d'une dalle qui sert de chapeau et empêche d'enlever
la grillé. Il est urgent de poser le seuil sur une bonne fondation et de
garnir convenablement les montants; il est également très-urgent
d'entourer les trois derniers tuyaux d'une bonne couche de glaise,
afin de les rendre complètement étanches, et d'empêcher les infillra-
JUons, qui, à la longue, finiraient par détruire les bouches.
ED. VIANNE,
Directeur de la C'e Gle du Drainage économique,
11, Tue des Beaux-Arts.
ÎDe l'utilité du drainage dans les jardins et les vergers.
' Npus empruntons à de la Quintinie le passage suivant:
« Constamment, et personne ne l'ignore, les grands défauts de la
terre des jardins, consistent, comme j'ai dit cy-dessus, ou en trop d'hu-
midité,-la quelle d'ordinaire est accompagnée du froid et de la grande
pesanteur, ou en trop de sécheresse,. qui est aussi régulièrement
accompagnée d'une excessive légèreté,. et d'une grande disposition
à être brûlante. »
De cette réflexion n'arrivons-nous pas à montrer l'utilité du drai-.
nage dans les jardins et vergers en terres fortes et humides? Car, tout
le monde le sait, le drainage, en ôtant l'humidité, constante,, détruit en
même temps l'excès d'humidité et la dureté du sol par les grandes
chaleurs; il rend perméable en tout temps à l'air la couche arable où
-vivent les racines des arbres.
L'élat de perméabilité dans lequel on entretient la terre à laquelle on
a confié des arbres, par le moyen des binages et sarclages après les
labours indispensables, est à ces végétaux ce que le bon pansage et les
soins empressés sont aux animaux :. la moitié de la vie. Ce travail est
aussi utile que,, l'engrais, et souvent lui supplée quand le sol est natu-
rellement riche.
Sans le drainage, les jeunes arbres plantés dans un terrain où tout
l'hiver les eaux ont constamment séjourné, émettent difficilement de
nouvelles racines, elles vieilles pourrissent vite; l'arbre languit, se
couvre de mousse et dépérit bientôt, après avoir occupé en pure perte
le terrain et le temps du jardinier, et trompé son attente.
Moyen le plus simple de drainer un jardin.
Dans les terrains dont le sous-sol est pierreux, et du moins, où la
pierre ou les cailloux sont assez communs, en cultivant on doit extraire
la pierre, la réunir en tas ; et quand on en a une assez grande quantité,
on fait dans les allées une fosse atteignant le sous-sol et plus bas s'il
est possible, sur 50 centimètres de largeur : on y jette pêle-mêle les
pierres dont on peut disposer, sur une épaisseur de 50 centimètres,
toujours en commençant par la partie la plus basse du jardin, où une
autre tranchée transversale ainsi établie doit recevoir les eaux que lui
déverseront, des parties supérieures, les tranchées des allées qui s'em-
branchent sur elle, et que l'on continue d'année en année, si mieux on
n'aime de suite compléter ce système d'irrigation, d'assainissement
peu dispendieux, offrant une double utilité, celle de placer sans frais
les pierres qu'il faudrait transporter au loin et d'augmenter d'autant
dans les carrés la terre végétale. Nous avons pu nous assurer par
plusieurs exemples de l'avantage qu'on peut tirer de cette opération.
ED. VIANNE.
jVote sur un nouvel engrais animal,
Par M. le marquis CHARLES DE BRYAS,
La Société Impériale et centrale d'agriculture vient de recevoir de
M. le marquis CH. DE BRYAS une communication intéressante au point
de vue de la fabrication des engrais, et des ressources que peuvent of-
frir sous ce rapport les substances animales, si riches en principes ferti-
lisants; et qui ne sont pas peut-être suffisamment appréciées dans nos
campagnes. Nous résumerons brièvement les principaux points de la
communication de M. DE BRYAS.
Dans une propriété située à Florent (Belgique), et appartenant à cet
agronome, le fermier, pour augmenter la force du purin contenu dans
une fosse de 2,000 hectolitres, qui communique à. une autre fosse de
500 hectolitres, eut l'idée de faire jeter dans le premier de ces réser-'
voirs une dizaine de chevaux, de boeufs et autres animaux morts, aux-
quels on ajouta quelques milliers de tourteaux. La dépense totale s'éleva
à 600 francs environ. Une dame-jeanne d'acide sulfurique et 400 kilo-
grammes de sulfate de fer furent ensuite jetés dans la fosse. Le mélange
produisit un engrais d'une telle puissance, qu'avec 300 hectolitres on
put fumer 1 hectare, et que l'on obtint une récolte extraordinaire en
racines sur des terres qui n'avaient pas été fumées depuis trois ans.
Les bénéfices obtenus ainsi peuvent être évalués de huit à neuf pour
un; C'est-à-dire qu'au lieu de fumer 1 hectare, on a pu, avec la même
quantité de purin, en fumer neuf, et l'abondance et la belle qualité
des. récoltes a surpassé celles obtenues à l'aide du meilleur engrais pro-
venant de la bassé-cour. Une circonstance à noter, c'est que la fermen-
tation avait tellement décomposé toutes les substancesanimales, qu'en
vidant les fosses, on n'en a retrouvé aucune trace : les os, la peaU, les
parties velues et même la corne des chevaux et des boeufs étaient en-
tièrement consumés et formaient une matière solide qu'on peut placer
au premier rang parmi les engrais les plus riches.
Division de la France en la régions agricoles.
En vertu d'un arrêté du Ministre de l'agriculture, la France sera di-
visée, à dater du 1er janvier 1860, en douze régions agricoles, au lieu'
de neuf qui existent actuellement.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
Essai sur la construction des ponts et viaducs eu
maçonnerie, par EDMOND ROY, ancien élève de l'école des Arts-et-
Métiers d'Angers. Ih-8° de 62 pages avec 2 tableaux synoptiques et
5 planches lithographiées. — Chez Lacroix-Comon, éditeur à Paris. —
Prix: Air.
L'art de la construction des ponts en pierre a toujours été, et est
encore autant du domaine de la pratique que de celui de la théorie.
Dans le but d'éviter à ceux qui s'occupent de l'établissement d'ou-
vrages de ce genre des calculs longs et difficiles, et de résumer en peu
de mots les résultats généraux de toutes les expériences faites, M. ROY
a rédigé une instruction pratique qui n'exige que la connaissance des
éléments de l'arithmétique et de la géométrie pour arriver prompte-
ment à déterminer les dimensions des aqueducs, ponts, viaducs et murs
de soutènement.
Comme vérification et contrôle, l'auteur a groupé dans deux tableaux
synoptiques intéressants, les dimensions d'un grand nombre d'aque-
ducs, ponts et viaducs; exécutés, et il a mis en regard les dimensions
données par ses formules, qui concordent toujours, à peu de chose
près, avec les résultats consacrés par l'expérience.
C. A.- OPPERMANN, Ingénieur des Ponts et Chaussées,
DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris.—Imprimé par E. TKDNOT et C'", 26, rne Racine.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.47%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.47%.
- Collections numériques similaires Corpus : Art de l'ingénieur Corpus : Art de l'ingénieur /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp15"Cosmos (1852) /ark:/12148/bd6t51143731d.highres Archives des découvertes et des inventions nouvelles faites dans les sciences, les arts et les manufactures, tant en France que dans les pays étrangers pendant l'année ... : avec l'indication succincte des principaux produits de l'industrie française ; la liste des brevets d'invention, de perfectionnement et d'importation, accordés par le gouvernement pendant la même année, et des notices sur les prix proposés ou décernés par différentes sociétés savantes, françaises et étrangères, pour l'encouragement des sciences et des arts /ark:/12148/bd6t53887780b.highresThématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"
- Auteurs similaires Oppermann Charles Alfred Oppermann Charles Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Oppermann Charles Alfred" or dc.contributor adj "Oppermann Charles Alfred")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5665777m/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5665777m/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5665777m/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5665777m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5665777m
Facebook
Twitter