Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-06-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juin 1858 01 juin 1858
Description : 1858/06/01 (T4,N6)-1858/06/30. 1858/06/01 (T4,N6)-1858/06/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657766
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
71
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — JUIN 1853.
72
viennent s'appuyer contre les culées. Le débouché libre du pont-
viaduc est par conséquent de 90 mètres linéaires environ mesurés nor-
malement.
Les arches de décharge sont en maçonnerie. — Elles sont construites
suivant l'appareil dit hélicoïdal.—Les voûtes sont en moellons smillés ;
les coussinets, les voussoirs des têtes et les arêtes de pieds-droits sont en
pierre de taille. — Les autres maçonneries, construites en moellons
ordinaires, sont parementées à joints incertains. — L'épaisseur des
voûtes (section parallèle aux têtes) a été déterminée comme pour la
section d'un pont droit.
Ce fait est conforme aux conclusions du mémoire sur les ponts biais
inséré dans lé premier semestre des Annales des ponts exhaussées de
1856, par M. CH. LEBLANC.
Fondations. — Les piles et les culées des arches de décharge ont été
fondées, pour la rive droite, sur un banc de marne de lias, et pour la
rive gauche sur un banc de calcaire à gryphées-arquées, qui est venu
de ce côté recouvrir les marnes du lias.
Les piles et les culées en maçonnerie du pont principal ont été fon-
dées sur la Marne.
Toutes ces fondations ont été faites au moyen de massifs de béton
immergés dans des encaissements en pieux et palplanches jointifs, après
dragage préalable.
Les maçonneries inférieures ont été faites en batardeaux et par épui-
sement à l'aide de pompes Letestu, mues par une petite machine à va-
peur locomobile (1).
Piles.'— Les piles en lit de rivière sont terminées à l'amont et à l'aval
par des avant et arrière-becs, dont les sections sont des secteurs cir-
culaires tangents entre eux et aux faces latérales des piles.
Des libages ont été enfoncés perpendiculairement dans le béton avant
sa prise, de manière à déborder son arrasement supérieur de la moitié
de leur hauteur environ, afin de relier ce béton avec les maçonneries
ordinaires des piles.
Les parements des avant et arrière-becs et leurs couronnements, les
arêtes des pieds-droits des tympans et des culées, ainsi que les plinthes,,
sont en maçonnerie de pierre de taille.
Il en est de même des sommiers destinés à recevoir les plaques
de retombée des arcs en tôle qui supportent les voies. —Ces pierres
ont 0m.65 de hauteur ; l'inclinaison de leur face latérale mesurée
normalement est de 0m.23. — Leur arête extérieure et supérieure
affleure l'aplomb vertical de la face des piles et culées ; les arêtes su-
périeures de deux sommiers opposés dans une pile sont distantes nor-
malement de 2U,.40. Sous les sommiers ont été posées plusieurs assises
de libages destinés à répartir la pression des arcs sur l'ensemble des
maçonneries.
Travées métalliques. — Les travées métalliques se composent essen-
tiellement de quatre fermes courbes-posées sous les rails des voies, et
de deux poutres de rive rectilignes.
La corde des fermes courbes à l'intrados est de 22m.826; la flèche
. de 2m.20 ; à l'extrados la corde a 23m.32 et la flèche 2m.05.—Les faces
terminales des fermes sont engendrées par des rayons du cercle d'in-
trados, se déplaçant parallèlement à eux-mêmes dans des plans nor-
maux à l'axe de la voie ferrée, ' >
La section de chaque ferme présente toujours la forme connue d'un
double T à embases égales.et de 0m.30 chacune de large sur 0m.016
d'épaisseur. — Des cornières de 0m.09 de côté sur 0m.012 d'épaisseur
•relient aux embases la partie verticale de l'arc qui varie en hauteur de
«telle sorte que l'ensemble de la ferme présente au sommet une hauteur
.totale de 0m.50, et aux retombées de 0m.70. Les arcs sont reliés'entre
eux par deux entretoises présentant la forme de T et par un fer-croix
correspondant au milieu de la distance des entretoises précédentes et
de la hauteur de la ferme en arc. — Ces trois liens sont assemblés sur
les nervures rivées aux arcs, au nombre de cinq, dont chacune cor-
respond à un système semblable d'entretoises. De deux en deux les
entretoises sont reliées par un fer-croix formant contrevent, et triangu-
lant tout le système. — Des fers-croix de force variable avec leur lon-
gueur, triangulés de manière à empêcher toute déformation, constituent
les tympans des fermés curvilignes et les relient avec un longeron hori-
zontal qui les arrase à leur partie supérieure.
Ce longeron se compose d'une paroi verticale de 0m.21 de hauteur,
10 millimètres d'épaisseur. Les pièces verticales des tympans de deux
fermes courbes voisines sont reliées l'une à l'autre par un fer à T ren-
: (1) M. PERREAU pense aussi à faire substituer l'usage de la machine locomobile à
celui des chevaux, pour le langage des .-wagons à l'anglaise, lorsque ce lançage doit se
faire sur des terrains détrempés par les eaux, dans lesquels les chevaux enfoncent,
perdent leurs forces et succombent fréquemment, épuisés par des efforts qui restent
souvent sans résultats. Les terrains très-argileux après les pluies, soit en déblai, soit
en remblai, tuent chaque année un nombre considérable de chevaux aux entrepre-
neurs, de travaux, publics. L'usage de la machine à vapeur locomobile ferait disparaître
-cette cause importante de dépenses.
versé qui s'assemble par-des embrasses triangulaires sur les bras de
croix perpendiculaires au plan d'élévation, de manière à former diago-
nale du rectangle formé par les deux pièces verticales, l'entretoise infé-
rieure et les pièces de pont.
Les poutres de rive ont une hauteur totale de l™^. Leur partie in-
férieure, qui correspond aux longerons, aux voûtes, à leur chape et au
ballast, est pleine sur une hauteur de 0m.65. La partie supérieure, d'une
hauteur 0m.88, forme garde-corps ; elle est établie en treillis et se ter-
mine à la partie supérieure par une embase de 0m.265 de largeur sur
0m.008 d'épaisseur; garnie de cornières de 0B.06 de côté et de même
épaisseur que l'embase. Ces cornières moisént à la partie supérieure
les croisillons treillages qui à leur partie inférieure viennent se réunir
entre un fer à double T ainsi posé -H et un longeron sans nervure rivés
au haut de la partie pleine de la poutre. — Cette partie se prolonge
d'ailleurs sur une assise en pierre de taille des piles, tandis que la partie
en treillis se replie quatre fois à angles droits sur les avant-becs et vient
s'assembler à ses angles sur des pilastres en fonte.
Les arcs retombent sur des plaques en fonte carrées de 0m.80 de
saillie et de rebords d'une saillie double destinés à maintenir les arcs.
Tablier. — Le tablier consiste en voûtes de briques transversales de
0m.936 de corde, reposant sur des entretoises en fer double T, distantes
dé lm.036 d'axe en axe. Les longerons, à leur partie supérieure, pénè-
trent dans les voûtes en briques d'une quantité variable avec l'ordonnée -
de la voûte par rapport à la ligne de base des longerons, mais qui n'est
jamais moindre que 0m.08. Ils viennent se relier avec lès pièces de pont
qui leur sont perpendiculaires, et qui présentent en section normale la
forme d'un fer à double T de 0m.18 de hauteur, 0m.10 d'embases et
0oe.009 d'épaisseur.
Les pièces de pont reçoivent, au moyen de coussinets en pierre, les
retombées des voûtes enbriques; celles-ci ont 0m.ll d'épaisseur, 0m.13
à 0m.14 deflèche et 0m.936 de corde à l'intrados. Elles sont recouvertes
d'une chape en asphalte de 0m.03 d'épaisseur et munies de gargouilles
en tôle destinées à donner passage aux eaux qui traverseraient le bal-
last. — Celui-ci recouvre le tout sur une épaisseur de 0m.ûl au sommet
des voûtes, de 0m.47 aux retombées. — Les traverses, les rails et les
coussinets y sont disposés comme à l'ordinaire.
Les pièces de pont qui se relient aux longerons au-dessus des fermes
courbes viennent aussi se relier aux poutres de rive à leur partie infé-
rieure. — Celles-ci sont distantes des fermes courbes de telle sorte que
de l'aplomb vertical de leur cornière intérieure jusqu'à l'axe du rail
externe la distance soit de 1OE.38, laissant par conséquent, ainsi que
l'exige le cahier des charges de la Compagnie, entre le rail et la poutre
qui forme garde-corps un trottoir complètement libre sur lm.35 de
largeur.
Les fers travaillent à moins de 6 kilogrammes par mètre quarré de sec-
tion en supposant, indépendamment du poids de l'ouvrage, une sur-
charge de 3,300 kilogrammes par mètre courant de voie. — Les calculs
ont été faits en se* servant des formules de M. BRESSE, au moyen d'une
modification introduite par M. PERREAU, et qui permet d'appliquer à
des arcs de section variable les tables construites par M. BRESSE pour
les arcs de section constante seulement.
Dépense. — La dépense de l'ensemble du viaduc se répartit comme
il suit : '
1° Fondations, comprenant fouilles, dragages, épuisements, bois pour
pieux et palplanches et leur battage, enrochements etbéton 109.831'.48
2° Maçonnerie au-dessus de l'eau (pierre de taille, libages, moellons
souillés et remplissages en maçonnerie Ordinaire) 52,273 .46
3° Maçonnerie de briques .' 2,486 .64
4° Chapes.des voûtes en maçonnerie. 960 .00
5° Rois et fers pour cintres et arches en maçonnerie. . 1,948 .20
6- Tôles du tablier. 137,134 .96
7°iFontes des plaques' de retombée, etc. 5,404 .00
8°lApparells de levage '. 10,136 .00
Ensemble ^.-^--32Q,n5r.74
Somme à valoir. .• .>< ..-, >, ■'.' 4 ,§24 .26
Total /..:%>: :/.?|2p5ôs/&p
Charleville, le 14 février 1858. /,'^; ^;.J'''S^..-''-jl\
CASIMIR ZAKiRZEwsKî^û-'i; }~\
Ingénieur civil, ancien élèveJdt i'iÉçofeiirnpéfAâoe
des Ponts et Cliimssées^f'^^. ~J
attaché au chemin de fer\tes^Ar'dhhn&Sy'*
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris, — Imprimé par E. THIJNOT et G", nio Racine, 26.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — JUIN 1853.
72
viennent s'appuyer contre les culées. Le débouché libre du pont-
viaduc est par conséquent de 90 mètres linéaires environ mesurés nor-
malement.
Les arches de décharge sont en maçonnerie. — Elles sont construites
suivant l'appareil dit hélicoïdal.—Les voûtes sont en moellons smillés ;
les coussinets, les voussoirs des têtes et les arêtes de pieds-droits sont en
pierre de taille. — Les autres maçonneries, construites en moellons
ordinaires, sont parementées à joints incertains. — L'épaisseur des
voûtes (section parallèle aux têtes) a été déterminée comme pour la
section d'un pont droit.
Ce fait est conforme aux conclusions du mémoire sur les ponts biais
inséré dans lé premier semestre des Annales des ponts exhaussées de
1856, par M. CH. LEBLANC.
Fondations. — Les piles et les culées des arches de décharge ont été
fondées, pour la rive droite, sur un banc de marne de lias, et pour la
rive gauche sur un banc de calcaire à gryphées-arquées, qui est venu
de ce côté recouvrir les marnes du lias.
Les piles et les culées en maçonnerie du pont principal ont été fon-
dées sur la Marne.
Toutes ces fondations ont été faites au moyen de massifs de béton
immergés dans des encaissements en pieux et palplanches jointifs, après
dragage préalable.
Les maçonneries inférieures ont été faites en batardeaux et par épui-
sement à l'aide de pompes Letestu, mues par une petite machine à va-
peur locomobile (1).
Piles.'— Les piles en lit de rivière sont terminées à l'amont et à l'aval
par des avant et arrière-becs, dont les sections sont des secteurs cir-
culaires tangents entre eux et aux faces latérales des piles.
Des libages ont été enfoncés perpendiculairement dans le béton avant
sa prise, de manière à déborder son arrasement supérieur de la moitié
de leur hauteur environ, afin de relier ce béton avec les maçonneries
ordinaires des piles.
Les parements des avant et arrière-becs et leurs couronnements, les
arêtes des pieds-droits des tympans et des culées, ainsi que les plinthes,,
sont en maçonnerie de pierre de taille.
Il en est de même des sommiers destinés à recevoir les plaques
de retombée des arcs en tôle qui supportent les voies. —Ces pierres
ont 0m.65 de hauteur ; l'inclinaison de leur face latérale mesurée
normalement est de 0m.23. — Leur arête extérieure et supérieure
affleure l'aplomb vertical de la face des piles et culées ; les arêtes su-
périeures de deux sommiers opposés dans une pile sont distantes nor-
malement de 2U,.40. Sous les sommiers ont été posées plusieurs assises
de libages destinés à répartir la pression des arcs sur l'ensemble des
maçonneries.
Travées métalliques. — Les travées métalliques se composent essen-
tiellement de quatre fermes courbes-posées sous les rails des voies, et
de deux poutres de rive rectilignes.
La corde des fermes courbes à l'intrados est de 22m.826; la flèche
. de 2m.20 ; à l'extrados la corde a 23m.32 et la flèche 2m.05.—Les faces
terminales des fermes sont engendrées par des rayons du cercle d'in-
trados, se déplaçant parallèlement à eux-mêmes dans des plans nor-
maux à l'axe de la voie ferrée, ' >
La section de chaque ferme présente toujours la forme connue d'un
double T à embases égales.et de 0m.30 chacune de large sur 0m.016
d'épaisseur. — Des cornières de 0m.09 de côté sur 0m.012 d'épaisseur
•relient aux embases la partie verticale de l'arc qui varie en hauteur de
«telle sorte que l'ensemble de la ferme présente au sommet une hauteur
.totale de 0m.50, et aux retombées de 0m.70. Les arcs sont reliés'entre
eux par deux entretoises présentant la forme de T et par un fer-croix
correspondant au milieu de la distance des entretoises précédentes et
de la hauteur de la ferme en arc. — Ces trois liens sont assemblés sur
les nervures rivées aux arcs, au nombre de cinq, dont chacune cor-
respond à un système semblable d'entretoises. De deux en deux les
entretoises sont reliées par un fer-croix formant contrevent, et triangu-
lant tout le système. — Des fers-croix de force variable avec leur lon-
gueur, triangulés de manière à empêcher toute déformation, constituent
les tympans des fermés curvilignes et les relient avec un longeron hori-
zontal qui les arrase à leur partie supérieure.
Ce longeron se compose d'une paroi verticale de 0m.21 de hauteur,
10 millimètres d'épaisseur. Les pièces verticales des tympans de deux
fermes courbes voisines sont reliées l'une à l'autre par un fer à T ren-
: (1) M. PERREAU pense aussi à faire substituer l'usage de la machine locomobile à
celui des chevaux, pour le langage des .-wagons à l'anglaise, lorsque ce lançage doit se
faire sur des terrains détrempés par les eaux, dans lesquels les chevaux enfoncent,
perdent leurs forces et succombent fréquemment, épuisés par des efforts qui restent
souvent sans résultats. Les terrains très-argileux après les pluies, soit en déblai, soit
en remblai, tuent chaque année un nombre considérable de chevaux aux entrepre-
neurs, de travaux, publics. L'usage de la machine à vapeur locomobile ferait disparaître
-cette cause importante de dépenses.
versé qui s'assemble par-des embrasses triangulaires sur les bras de
croix perpendiculaires au plan d'élévation, de manière à former diago-
nale du rectangle formé par les deux pièces verticales, l'entretoise infé-
rieure et les pièces de pont.
Les poutres de rive ont une hauteur totale de l™^. Leur partie in-
férieure, qui correspond aux longerons, aux voûtes, à leur chape et au
ballast, est pleine sur une hauteur de 0m.65. La partie supérieure, d'une
hauteur 0m.88, forme garde-corps ; elle est établie en treillis et se ter-
mine à la partie supérieure par une embase de 0m.265 de largeur sur
0m.008 d'épaisseur; garnie de cornières de 0B.06 de côté et de même
épaisseur que l'embase. Ces cornières moisént à la partie supérieure
les croisillons treillages qui à leur partie inférieure viennent se réunir
entre un fer à double T ainsi posé -H et un longeron sans nervure rivés
au haut de la partie pleine de la poutre. — Cette partie se prolonge
d'ailleurs sur une assise en pierre de taille des piles, tandis que la partie
en treillis se replie quatre fois à angles droits sur les avant-becs et vient
s'assembler à ses angles sur des pilastres en fonte.
Les arcs retombent sur des plaques en fonte carrées de 0m.80 de
saillie et de rebords d'une saillie double destinés à maintenir les arcs.
Tablier. — Le tablier consiste en voûtes de briques transversales de
0m.936 de corde, reposant sur des entretoises en fer double T, distantes
dé lm.036 d'axe en axe. Les longerons, à leur partie supérieure, pénè-
trent dans les voûtes en briques d'une quantité variable avec l'ordonnée -
de la voûte par rapport à la ligne de base des longerons, mais qui n'est
jamais moindre que 0m.08. Ils viennent se relier avec lès pièces de pont
qui leur sont perpendiculaires, et qui présentent en section normale la
forme d'un fer à double T de 0m.18 de hauteur, 0m.10 d'embases et
0oe.009 d'épaisseur.
Les pièces de pont reçoivent, au moyen de coussinets en pierre, les
retombées des voûtes enbriques; celles-ci ont 0m.ll d'épaisseur, 0m.13
à 0m.14 deflèche et 0m.936 de corde à l'intrados. Elles sont recouvertes
d'une chape en asphalte de 0m.03 d'épaisseur et munies de gargouilles
en tôle destinées à donner passage aux eaux qui traverseraient le bal-
last. — Celui-ci recouvre le tout sur une épaisseur de 0m.ûl au sommet
des voûtes, de 0m.47 aux retombées. — Les traverses, les rails et les
coussinets y sont disposés comme à l'ordinaire.
Les pièces de pont qui se relient aux longerons au-dessus des fermes
courbes viennent aussi se relier aux poutres de rive à leur partie infé-
rieure. — Celles-ci sont distantes des fermes courbes de telle sorte que
de l'aplomb vertical de leur cornière intérieure jusqu'à l'axe du rail
externe la distance soit de 1OE.38, laissant par conséquent, ainsi que
l'exige le cahier des charges de la Compagnie, entre le rail et la poutre
qui forme garde-corps un trottoir complètement libre sur lm.35 de
largeur.
Les fers travaillent à moins de 6 kilogrammes par mètre quarré de sec-
tion en supposant, indépendamment du poids de l'ouvrage, une sur-
charge de 3,300 kilogrammes par mètre courant de voie. — Les calculs
ont été faits en se* servant des formules de M. BRESSE, au moyen d'une
modification introduite par M. PERREAU, et qui permet d'appliquer à
des arcs de section variable les tables construites par M. BRESSE pour
les arcs de section constante seulement.
Dépense. — La dépense de l'ensemble du viaduc se répartit comme
il suit : '
1° Fondations, comprenant fouilles, dragages, épuisements, bois pour
pieux et palplanches et leur battage, enrochements etbéton 109.831'.48
2° Maçonnerie au-dessus de l'eau (pierre de taille, libages, moellons
souillés et remplissages en maçonnerie Ordinaire) 52,273 .46
3° Maçonnerie de briques .' 2,486 .64
4° Chapes.des voûtes en maçonnerie. 960 .00
5° Rois et fers pour cintres et arches en maçonnerie. . 1,948 .20
6- Tôles du tablier. 137,134 .96
7°iFontes des plaques' de retombée, etc. 5,404 .00
8°lApparells de levage '. 10,136 .00
Ensemble ^.-^--32Q,n5r.74
Somme à valoir. .• .>< ..-, >, ■'.' 4 ,§24 .26
Total /..:%>: :/.?|2p5ôs/&p
Charleville, le 14 février 1858. /,'^; ^;.J'''S^..-''-jl\
CASIMIR ZAKiRZEwsKî^û-'i; }~\
Ingénieur civil, ancien élèveJdt i'iÉçofeiirnpéfAâoe
des Ponts et Cliimssées^f'^^. ~J
attaché au chemin de fer\tes^Ar'dhhn&Sy'*
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris, — Imprimé par E. THIJNOT et G", nio Racine, 26.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.69%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.69%.
- Collections numériques similaires Corpus : Art de l'ingénieur Corpus : Art de l'ingénieur /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp15"Cosmos (1852) /ark:/12148/bd6t51143731d.highres Archives des découvertes et des inventions nouvelles faites dans les sciences, les arts et les manufactures, tant en France que dans les pays étrangers pendant l'année ... : avec l'indication succincte des principaux produits de l'industrie française ; la liste des brevets d'invention, de perfectionnement et d'importation, accordés par le gouvernement pendant la même année, et des notices sur les prix proposés ou décernés par différentes sociétés savantes, françaises et étrangères, pour l'encouragement des sciences et des arts /ark:/12148/bd6t53887780b.highresThématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"
- Auteurs similaires Oppermann Charles Alfred Oppermann Charles Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Oppermann Charles Alfred" or dc.contributor adj "Oppermann Charles Alfred")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k56657766/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k56657766/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k56657766/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k56657766
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k56657766
Facebook
Twitter