Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1858 01 mars 1858
Description : 1858/03/01 (T4,N3)-1858/03/31. 1858/03/01 (T4,N3)-1858/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665766t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
37 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION; —MAMvl858. 3S
Us sont établis de 200 mètres en 200 mètres dans la traversée des I
vallées à franchir. Leur but est.de rompre les charges et d'empêcher,
les coups de bélier qui; auraient lieu dans de trop longues conduites
d'une seule pièce. Ce système né coûte que 1/2 du prix des systèmes
à grands aqueducs.
26 Donner à chaque suterasi, pouf tenir compte de la perte de charge
due au frottement, une hauteur moindre de 0m.76 que le niveau du
suterasi précédent (règle empirique ancienne).
3° Donner aux conduites souterraines en général une section totale
double de la somme des sections à desservir (règle empirique datant
de l'empire grec). , ' '[
4° Employer néanmoins dés aqueducs dànsiës points oui il faut mé-
nager lespertes de chargest^queduc;çdurbe de Pyrgos; long aquedtic,
aqueduc Se justiniéti, aqueduc de VàlMs, aqueduc de bschebéd-schi-
KiOÏ,etC.): ..-;...■,'..- ::j .....,:^: K.,:.,.- . ..', ,v.v :;..:•.:.;..;
5° Employer flë'nonïbfeùx réservoirs; de distriBùtion (takzim) très-
sbùveht en marbre; étages en divers points; et entourés d'orifices par
lesquels des quantités d'èaux fixées découlent {Egrv-Râpu, Bàsàrî,
Sérail, Përa, Sùlurnàhïeh, etc:)ï- --'•'■
6°.- Multiplier dans toutes les f lies ; sûr toutes les placés ; près de
toutes les mosquées et cimetières, les riches fontaines en marbre, en
mosaïques -, àarabesqûes-etinscriptiohs à fond-d'or fet dé pierres rares.
Parmi les plus belles fontaines de Constantinople on peut citer plusieurs
Sibil-Kaus des rues, la fontaine de là môSquêè^amte-^opAïe, au pont
de la Corner* Or;; celle de la place du Sérail', Cette dernière est la plus
célèbre ie toutes. Elle aétéconstruitepar l'ordre du sultan Achmet III,
litote sur la quantité d'eau nécessaire pour l'irrigation
d'unneetare,,
Par M. MAITROT DE VARENNES, Ingénieur en chef des Pontset Chaussées.
La solution de cette question est des plus délicates, et.le cube d'eau
dont il s'agit varie à la fois suivant la nature du sol, suivant le genre
de'végétation à produire et suivant le climat du pays où l'on se trouve.
Voici un tableau extrait du Traité d'irrigation de l'ingénieur italien
Raphaël Pareto ; qui rapporte les quantités d'eau nécessaires dans diffé-
rentes localités, et suivant divers auteurs,pour l'irrigation d'un hectare,
généralement en prairies.
"'"■'• ~ ÉCOULEMENT
LOCALITÉS. par seconde
et par hectare.
(Epinal (Mosell»), irrigation de M. Dutac. ................. i..: 100.00
j Les Vosges (M. Perrin, arpenteur). ...... . . ... . . . . 65.00
(Belgique, prairies (M. Keclhoff,Ingénieur); .... ; ... -.- .-. 30.00
Auvergne; Latour, près deTauve • ■ 2.00
Bouches-du-Rhôhe, près d'Arles (Montluisant j Ingénieur en chef ;■ j g6
des Ponts et Chaussées).. ....................
Auvergne; Mont-Dore. •,.. . . . .... . ,-.- . . . . . . . ...-. ... ; 1.25
Canaux dérivés de la Tech et de la Thet(Ponts et Chaussées) . . Ï.'OO
Bduches-du-Bhône,près d'Arles (M. Pëyrèt-Lullier)....... . i.00
Piémont, province d'Yvrée. . . . . -.-. . . .- 1.00
Lombardie, Milan. . . > . .". ... s -. > .;..., .. . . . i ;.- > .s-. 1.00
Provence, canal d'Aix. 0.83
Piémont, province deMortara; -.'■•••; ;--.;.. ;...:..*;;. ;: 0.80
Piémont, prairies près Turin. ,...........,,.....,., O.Sp .
Lombardie, Pavie.. . . .... ;'-.-. . . . ... . . '.". .... .V Ô;75
■Hàùtés-Alpés et Isère (M; Fàvraûd); : . . -. . '. . ; ; . --; ... i .'îi-'. 0:68
Grenoble, canal du Drap.,... .,,;.,.., .... . ;.. ..... .,, .,.....,- . 0.65
Canaux dérivés de la Tech (Lôngeon, Ingénieur dès Ponts et; o'g0
Chaussées).. .".....'-.-: -v ■■; '.-V; •;''•; .-.'";.',. ï . . i -.... '."'. '■;■"' -%■■••
Haute-Garonne (M. Mescur de Lasplanes). . 0.58
Arcachon (projet dés Ponts et Chaussées) 0.50
Piémont, prairies près Serbatojo 0.36
i Pyrénéës-Orièntâlës et Espagne; ...;.;;...... . . . ;- 0.25
) Nadault de Bulïon (Appendicedu troisième volume de son Traité n „t
) d'irrigation). . . ; .;. ........ ;*.....;.;..;. . .: u"' 0
(Pyrénées-Orientales (Jaubert de Passa). ............. 0.169
Les conclusions à tirer de ce tableau sont les suivantes :
En négligeant les trois premiers et les trois derniers chiffres, "qui
constituent les plus forts, écarts ,-on voit que la plupart des auteurs ad-
mettent là quantité d'un litre par secondé et par hectare j donnant par
année une hauteur d'ëau dé S^'O sur la surface dû terrain à irriguer.
L'administration des Ponts et Chaussées, dans ses instructions^
adopte la quantité d'un litre par seconde, et nous la croyons parfai-
tement établie pour les besoins moyens de nos terres et de nos climats.
La commission de 1838 (Haute-Garonne) se serait bornée à couvrir,
tous les huit jours, lesol d'une nappe de 0m.0281, ce qui aurait donné
par seconde et par hectare O'.iOG.
Dans les jardins des environs de Toulouse, où l'arrosage est établi
dans des conditions assez normales, une noria manoeuvrée par un che-
val suffit largement pour une campagne d'un hectare environ. Chaque
moitié, durant les sécheresses, se trouve arrosée de deux jours l'un,
le soir, pendant une durée de quatre heures environ. En cherchântla
quantité ainsi déversée sur ce jardin, on a tout au plus une couché
d'eau de 0mJ18 par arrosage i et même ce chiffre est tin maximum qui
est rarement atteint. En l'admettant ôh a, par quarante-huit heures;
180 mètres pour un hectare, c'est-à-dire 0\87 par seconde.
Toutes choses égales d'ailleurs, la quantité d'eau nécessaire pour les
irrigations peut être réduite vers la mi-septembre, alors que les jours
sont moins longs, la chaleur moins forte et lés rosées plus fréquentes.
• . - F. MAITROT DE VARENNE.
moyen de calculer d'avancé le volume d'une source,
Par M. l'abbéPARAMELLE.
Dans certains cas on a un grand intérêt à connaître; au moins ap-
proximativement, le minimum d'eau que pourra produire une source à
découvrir dans unterfain donné.
Afin d'acquérir sur ce sujet les notions les plus positives possible, je
me suis attaché pendant longtemps à observer les quantités d'eau que
produisaient les plateaux situés sur des montagnes ou collines isolées où
il m'a été facile de cuber l'eau de chaque source, et de mesurer la sur-
face du bassin qui la produisait.
Voici le résultat général de ces observations :
Dans ceux de ces plateaux qui sont recouverts d'une couche de détri-
tus de 2 à 7ou 8 mètres d'épaisseur, reposant sur une couche de
glaise ou de roche imperméable convenablement inclinée, j'ai trouvé
que chaque surface'd'environ cinq hectaresprodûù, dans les temps de
sécheresse ordinaire une source d'environ un centimètre dé diamètre dé-
bitant environ" quatre litres d'eau par minute.
A partir de cette quantité, qui est le produit ordinaire des terrains
les plus favorables aux sources, on trouve, suivant les localités, des
terrains qui, à raison de leur porosité, disposition ou compacité, pro-
duisent dès quantités d'eàu qui varient depuis un centimètre par 5 hec-
tares jusqu'à zéro; car il y a des terrains si compactes et si imperméa-
bles à l'eau, que ni 20 , ni 100 hectares d'étendue, ne produisent la
moindre source à leur base.
Toute la question est d'apprécier à vue l'espèce du terrain à laquelle
on a affaire.
Après neuf ans d'études théoriques et d'observations sur les sources,
pendant les vingt-cinq années suivantes que j'ai employées à indiquer,
à peu près tous les jours, des sources dé toutes sortes dé volumes, je
déclarais, par un écrit qui restait entre les mains du propriétaire, la
quantité d'eau que chacune d'elles devait produire, et, dans la très-
grande majorité dés cas, on â trouvé la quantité d'eâû annoncée; il
n'est arrivé que trés-ràremerit qu'on en ait trouvé une quantité notable
en plus ou en moins.
Abbé PARAMELLE.
STATISTIQUE ET PRIX DE REVIENT.
Prix dés acquisitions de terrains
du chemin de fer de l'Ouest.
La surface totale des terrains acquis pour l'étabiïssement du chemin
de fer de l'Ouest s'élève à 459 hectares, entre la Loupe et le dépar-
tement de la Mayenne.
Après l'achèvement des travaux, 14 hectares recouverts par des cava-
liers de dépôt, ou ayant servi comme chambres d'emprunt, ont été rendus
à l'administration des domaines.
Restent kk5 hectares pour l'emplacement définitif de la voie et de sa
dépendance utile.
Ces 445 hectares, correspondant à une longueur totale de 132 kilo-
mètres, représentent une largeur moyenne de 33^.71 pouf le chemin de
fer proprement dit et pour toutes les gares, stations, etc.
La dépense totale, pour ces acquisitions dé terrains et pbùr iësihÛëïh-
nités accessoires, s'est élevée à 3,094,100f.55.
Ce chiffre se répartit comme il suit entre lés trois parties dû cjiemin :
lre partie. De la Loupe à la limite de l'Orne et
delaSarlhe. ......... ..... ...:... ■ ... . . .; 890,021f.16 cent.
2e partie. De cette limite au Mans. . ....... . l,296,659f.86 ,
3e partie. Du Mans à la limite de la Màyërinë. 907,509'.53
Total, 3,094,100'.55 cent.
Ce qui ramène le prix moyen de l'hectare, tout compris, pour les
132 kilomètres, à 6,953f.03, soit environ sept mille francs.
Us sont établis de 200 mètres en 200 mètres dans la traversée des I
vallées à franchir. Leur but est.de rompre les charges et d'empêcher,
les coups de bélier qui; auraient lieu dans de trop longues conduites
d'une seule pièce. Ce système né coûte que 1/2 du prix des systèmes
à grands aqueducs.
26 Donner à chaque suterasi, pouf tenir compte de la perte de charge
due au frottement, une hauteur moindre de 0m.76 que le niveau du
suterasi précédent (règle empirique ancienne).
3° Donner aux conduites souterraines en général une section totale
double de la somme des sections à desservir (règle empirique datant
de l'empire grec). , ' '[
4° Employer néanmoins dés aqueducs dànsiës points oui il faut mé-
nager lespertes de chargest^queduc;çdurbe de Pyrgos; long aquedtic,
aqueduc Se justiniéti, aqueduc de VàlMs, aqueduc de bschebéd-schi-
KiOÏ,etC.): ..-;...■,'..- ::j .....,:^: K.,:.,.- . ..', ,v.v :;..:•.:.;..;
5° Employer flë'nonïbfeùx réservoirs; de distriBùtion (takzim) très-
sbùveht en marbre; étages en divers points; et entourés d'orifices par
lesquels des quantités d'èaux fixées découlent {Egrv-Râpu, Bàsàrî,
Sérail, Përa, Sùlurnàhïeh, etc:)ï- --'•'■
6°.- Multiplier dans toutes les f lies ; sûr toutes les placés ; près de
toutes les mosquées et cimetières, les riches fontaines en marbre, en
mosaïques -, àarabesqûes-etinscriptiohs à fond-d'or fet dé pierres rares.
Parmi les plus belles fontaines de Constantinople on peut citer plusieurs
Sibil-Kaus des rues, la fontaine de là môSquêè^amte-^opAïe, au pont
de la Corner* Or;; celle de la place du Sérail', Cette dernière est la plus
célèbre ie toutes. Elle aétéconstruitepar l'ordre du sultan Achmet III,
litote sur la quantité d'eau nécessaire pour l'irrigation
d'unneetare,,
Par M. MAITROT DE VARENNES, Ingénieur en chef des Pontset Chaussées.
La solution de cette question est des plus délicates, et.le cube d'eau
dont il s'agit varie à la fois suivant la nature du sol, suivant le genre
de'végétation à produire et suivant le climat du pays où l'on se trouve.
Voici un tableau extrait du Traité d'irrigation de l'ingénieur italien
Raphaël Pareto ; qui rapporte les quantités d'eau nécessaires dans diffé-
rentes localités, et suivant divers auteurs,pour l'irrigation d'un hectare,
généralement en prairies.
"'"■'• ~ ÉCOULEMENT
LOCALITÉS. par seconde
et par hectare.
(Epinal (Mosell»), irrigation de M. Dutac. ................. i..: 100.00
j Les Vosges (M. Perrin, arpenteur). ...... . . ... . . . . 65.00
(Belgique, prairies (M. Keclhoff,Ingénieur); .... ; ... -.- .-. 30.00
Auvergne; Latour, près deTauve • ■ 2.00
Bouches-du-Rhôhe, près d'Arles (Montluisant j Ingénieur en chef ;■ j g6
des Ponts et Chaussées).. ....................
Auvergne; Mont-Dore. •,.. . . . .... . ,-.- . . . . . . . ...-. ... ; 1.25
Canaux dérivés de la Tech et de la Thet(Ponts et Chaussées) . . Ï.'OO
Bduches-du-Bhône,près d'Arles (M. Pëyrèt-Lullier)....... . i.00
Piémont, province d'Yvrée. . . . . -.-. . . .- 1.00
Lombardie, Milan. . . > . .". ... s -. > .;..., .. . . . i ;.- > .s-. 1.00
Provence, canal d'Aix. 0.83
Piémont, province deMortara; -.'■•••; ;--.;.. ;...:..*;;. ;: 0.80
Piémont, prairies près Turin. ,...........,,.....,., O.Sp .
Lombardie, Pavie.. . . .... ;'-.-. . . . ... . . '.". .... .V Ô;75
■Hàùtés-Alpés et Isère (M; Fàvraûd); : . . -. . '. . ; ; . --; ... i .'îi-'. 0:68
Grenoble, canal du Drap.,... .,,;.,.., .... . ;.. ..... .,, .,.....,- . 0.65
Canaux dérivés de la Tech (Lôngeon, Ingénieur dès Ponts et; o'g0
Chaussées).. .".....'-.-: -v ■■; '.-V; •;''•; .-.'";.',. ï . . i -.... '."'. '■;■"' -%■■••
Haute-Garonne (M. Mescur de Lasplanes). . 0.58
Arcachon (projet dés Ponts et Chaussées) 0.50
Piémont, prairies près Serbatojo 0.36
i Pyrénéës-Orièntâlës et Espagne; ...;.;;...... . . . ;- 0.25
) Nadault de Bulïon (Appendicedu troisième volume de son Traité n „t
) d'irrigation). . . ; .;. ........ ;*.....;.;..;. . .: u"' 0
(Pyrénées-Orientales (Jaubert de Passa). ............. 0.169
Les conclusions à tirer de ce tableau sont les suivantes :
En négligeant les trois premiers et les trois derniers chiffres, "qui
constituent les plus forts, écarts ,-on voit que la plupart des auteurs ad-
mettent là quantité d'un litre par secondé et par hectare j donnant par
année une hauteur d'ëau dé S^'O sur la surface dû terrain à irriguer.
L'administration des Ponts et Chaussées, dans ses instructions^
adopte la quantité d'un litre par seconde, et nous la croyons parfai-
tement établie pour les besoins moyens de nos terres et de nos climats.
La commission de 1838 (Haute-Garonne) se serait bornée à couvrir,
tous les huit jours, lesol d'une nappe de 0m.0281, ce qui aurait donné
par seconde et par hectare O'.iOG.
Dans les jardins des environs de Toulouse, où l'arrosage est établi
dans des conditions assez normales, une noria manoeuvrée par un che-
val suffit largement pour une campagne d'un hectare environ. Chaque
moitié, durant les sécheresses, se trouve arrosée de deux jours l'un,
le soir, pendant une durée de quatre heures environ. En cherchântla
quantité ainsi déversée sur ce jardin, on a tout au plus une couché
d'eau de 0mJ18 par arrosage i et même ce chiffre est tin maximum qui
est rarement atteint. En l'admettant ôh a, par quarante-huit heures;
180 mètres pour un hectare, c'est-à-dire 0\87 par seconde.
Toutes choses égales d'ailleurs, la quantité d'eau nécessaire pour les
irrigations peut être réduite vers la mi-septembre, alors que les jours
sont moins longs, la chaleur moins forte et lés rosées plus fréquentes.
• . - F. MAITROT DE VARENNE.
moyen de calculer d'avancé le volume d'une source,
Par M. l'abbéPARAMELLE.
Dans certains cas on a un grand intérêt à connaître; au moins ap-
proximativement, le minimum d'eau que pourra produire une source à
découvrir dans unterfain donné.
Afin d'acquérir sur ce sujet les notions les plus positives possible, je
me suis attaché pendant longtemps à observer les quantités d'eau que
produisaient les plateaux situés sur des montagnes ou collines isolées où
il m'a été facile de cuber l'eau de chaque source, et de mesurer la sur-
face du bassin qui la produisait.
Voici le résultat général de ces observations :
Dans ceux de ces plateaux qui sont recouverts d'une couche de détri-
tus de 2 à 7ou 8 mètres d'épaisseur, reposant sur une couche de
glaise ou de roche imperméable convenablement inclinée, j'ai trouvé
que chaque surface'd'environ cinq hectaresprodûù, dans les temps de
sécheresse ordinaire une source d'environ un centimètre dé diamètre dé-
bitant environ" quatre litres d'eau par minute.
A partir de cette quantité, qui est le produit ordinaire des terrains
les plus favorables aux sources, on trouve, suivant les localités, des
terrains qui, à raison de leur porosité, disposition ou compacité, pro-
duisent dès quantités d'eàu qui varient depuis un centimètre par 5 hec-
tares jusqu'à zéro; car il y a des terrains si compactes et si imperméa-
bles à l'eau, que ni 20 , ni 100 hectares d'étendue, ne produisent la
moindre source à leur base.
Toute la question est d'apprécier à vue l'espèce du terrain à laquelle
on a affaire.
Après neuf ans d'études théoriques et d'observations sur les sources,
pendant les vingt-cinq années suivantes que j'ai employées à indiquer,
à peu près tous les jours, des sources dé toutes sortes dé volumes, je
déclarais, par un écrit qui restait entre les mains du propriétaire, la
quantité d'eau que chacune d'elles devait produire, et, dans la très-
grande majorité dés cas, on â trouvé la quantité d'eâû annoncée; il
n'est arrivé que trés-ràremerit qu'on en ait trouvé une quantité notable
en plus ou en moins.
Abbé PARAMELLE.
STATISTIQUE ET PRIX DE REVIENT.
Prix dés acquisitions de terrains
du chemin de fer de l'Ouest.
La surface totale des terrains acquis pour l'étabiïssement du chemin
de fer de l'Ouest s'élève à 459 hectares, entre la Loupe et le dépar-
tement de la Mayenne.
Après l'achèvement des travaux, 14 hectares recouverts par des cava-
liers de dépôt, ou ayant servi comme chambres d'emprunt, ont été rendus
à l'administration des domaines.
Restent kk5 hectares pour l'emplacement définitif de la voie et de sa
dépendance utile.
Ces 445 hectares, correspondant à une longueur totale de 132 kilo-
mètres, représentent une largeur moyenne de 33^.71 pouf le chemin de
fer proprement dit et pour toutes les gares, stations, etc.
La dépense totale, pour ces acquisitions dé terrains et pbùr iësihÛëïh-
nités accessoires, s'est élevée à 3,094,100f.55.
Ce chiffre se répartit comme il suit entre lés trois parties dû cjiemin :
lre partie. De la Loupe à la limite de l'Orne et
delaSarlhe. ......... ..... ...:... ■ ... . . .; 890,021f.16 cent.
2e partie. De cette limite au Mans. . ....... . l,296,659f.86 ,
3e partie. Du Mans à la limite de la Màyërinë. 907,509'.53
Total, 3,094,100'.55 cent.
Ce qui ramène le prix moyen de l'hectare, tout compris, pour les
132 kilomètres, à 6,953f.03, soit environ sept mille francs.
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