Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-08-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 août 1857 01 août 1857
Description : 1857/08/01 (A3,N8)-1857/08/31. 1857/08/01 (A3,N8)-1857/08/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577511t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
101 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — AOUT 1857. 1Q2
des magnifiques façades de la résidence d'Heidelberg, l'auteur a fait
de son ouvrage un éloquent plaidoyer eh faveur du style de la Renais-
sance, qui est le véritable style français, et qui se rapproche, plus que
tout autre, du style moderne.
Parmi les plus belles planches qui ont paru déjà , nous citerons en
«première ligne :
Une admirable élévation perspective de la façade du pavillon de
Frédéric le Sage.
Une élévation géométrale du premier et du deuxième étage du
même pavillon.
Une élévation géométrale du rez-de-chaussée.
Une charmante planche de détails.
Une représentation, à l'effet, des principales statues qui décorent le
pavillon, etc.
Nous recommandons très-vivement à tous les architectes, à tous les
hommes de goût, l'excellent ouvrage de M. PFNOR.
On y trouvera plus d'un motif élégant et utile pour la décoration ou
l'ordonnance générale des façades modernes.
REVUE TECHNOLOGIQUE.
Chaux hydrauliques d'Echoisy (Charente).
On vient de donner une extension nouvelle à l'exploitation des car-
rières de liais bleu d'Échoisy (Charente).
Les couches supérieures de cette formation sont employées à la fabri-
cation d'une chaux hydraulique qui, éteinte et réduite en poudre, est
d'une prise rapide et d'une grande énergie, ce qui permet de l'em-
ployer en remplacement de certains ciments, pour les travaux pressés,
et d'obtenir ainsi une notable économie. ,
Les chaux d'Échoisy ont été expérimentées par MM. MICHELOT,
ROUSSELLE et PUGNET, Ingénieurs des Ponts et Chaussées, aux travaux
du barrage écluse de Marly, à l'égout des boulevards de Sébastopol et
au pont de Noyan (Seine-et-Marne).
Elle a également été employée par M. VUIGNIER, Ingénieur en chef,
directeur des chemins de fer de l'Est, aux travaux du canal Saint-Martin.
Enfin, on s'en est servi pour les travaux des chemins de fer du Midi,
d'Orléans et du grand Central. On en a fait l'essai pour les travaux à la
mer du fort Boyard, au port de Rochefort, et on l'a appliquée avec
succès à la construction du gazomètre de Passy.
Historique. La chaux d'Échoisy a été découverte par M. DUPONT,
Conducteur des Ponts et Chaussées.
Propriétés. Elle est bleu foncé et pèse 1,360 kil. par mètre cube.
Sa composition chimique est la suivante, d'après MM. Henry DEVILLE
et P. MicnELOT :
Carbonate de chaux 80.30
Carbonate de magnésie 2.60
Carbonate de fer 0.58
Argile (silice, alumine, protoxyde de fer). . . 14.60
Soude et potasse 0.12
Pyrite de fer 0.80
Eau, et matière bitumineuse 1.00
"100.00
L'argile de cette pierre à chaux s'attaque partiellement par l'acide
chlorhydrique; elle est quelquefois mélangée de sable.
Fabrication. La cuisson de la chaux d'Echoisy a lieu dans des fours
continus, avec des charbons anglais qui reviennent au prix de 5 fr. les
100 kil.
Le mètre cube, cuit, et en fragments, pèse 800k
Il renferme en moyenne 0.06 d'incuits 0. 06
Son foisonnement par le gâchage est de 0. 25
Le mètre cube bluté pèse environ 550
Pour la chaux blutée, pesant 663 kil. la contraction par
le gâchage est de 0. 20
L'augmentation de poids est de 0. 42
Emploi. La prise a lieu en 6 à 12 heures. La chaux peut être employée
à l'air ou sous l'eau. Pour les constructions sous l'eau, on mélange
1 partie de chaux avec 2 { à 3 parties de sable.
A l'air il suffit de 1 partie de chaux pour 3 { à 4 de sable.
Le sable s'ajoute à la chaux réduite en pâte et mélangée de \ à f d'eau.
Le mortier que l'on forme ainsi acquiert, au bout de quelque temps,
une dureté comparable à celle de la pierre. Au bout de 6 heures il peut
porter l'aiguille de Vicat.
M. CHARVIN, conducteur des travaux hydrauliques au port de Ro-
chefort, a constaté qu'un morLier formé de 2 de chaux et 3 de sable, im-
mergé pendant 18 mois dans l'eau douce, présentait une résistance à la
traction, qui était de 4k.90 par centimètre quarré.
La chaux d'Échoisy se livre au commence en sacs de 50 à 55 kilo-
grammes. Il faut 10 sacs pour faire un mètre cube.
Le prix d'un sac étant de 3r.50, le prix du mètre cube, rendu à
pied d'oeuvre dans Paris, est de 35 fr. environ.
On avait d'abord espéré pouvoir employer les bancs inférieurs des
mêmes carrières pour remplacer économiquement les ciments de Vassy
et de Pouilly, mais il a été reconnu qu'ils produisaient une chaux limite
qui prend, à la vérité très-vite et très-énergiquement, mais qui se délite
ensuite, et ne résiste pas aux mêmes actions que les ciments proprement
dits.
STATISTIQUE ET PRIX DE REVIENT.
Dépense approximative et durée de la construction des tunnels.
^A CANAL, C, | g gJ gf g jy ^J g-| g
lll on g «S 5 1° alft U ||'|' NATURE DU TERRAIN. OBSERVATIONS.
I*S TUNNELS. »S RAILWAT) R I ^„ -t„ gg'S ^ «||
o
m. m. c. m. c. m. ans. m. fr.
KOIKIEU -1822 C. Saint-Quentin. 42000 4 60 0 22 78 7 » 70 » Craie tendre et dure, eau
RIVE DE OIER. . . . 4770 c. Givors. 806 1 60 35 3 » 430 » Poudingue, grès, houille
TORCY 1787 c. Centre. 4276 2 60 30 2 » 430 » Gros blocs de grès
HERCASTLE 4770 C Grand-Trunk. 2600 2 70 69 7 » » » Roc, grès, houille, sable, etc
SODSSEÏ 4826 C Bourgogne. 3524 2 60 137 7 » 230 » Marne schisteuse, peu d'eau Percé à l'aide de 20 puits espacés de 40
a 400 mètres.
TERRE-NOIRE 4826 R. Lyon à Saint- 4500 3 30 84 3 » 799 » Schiste et grès houillers
Etienne.
CHARLEROY 1828 C Charleroy. 4288 4 30 0 70 36 4 » 1,240 » Glaise, sable bouillant, eau La voûte a un peu cédé à la pression.
CUMPTIEH (1) 4835 R. Louvain. 925 4 30 0 46 29 2 » 850» Sable bouillant et argile, eau. .. . Le tunnel s'est écroulé le 24 janv. 1845,
sur 30 m. de longueur, à 480 m. de son
origine.
HERCASTLE 1825 C. Grand-Trunk. 2630 4 20 0 45 57 4 2 990 » . Roc, sable, grès houillers, ele
SAPPERTON 4783 C.ThamesetSevern 3830 4 50 75 6 » » » Roc généralement très-dur
ELISWORTH 1798 C. de Grande-Jonc- 2820 4 80 48 7 » 430 »
tion.
BRAINE-LE-COMTE R. Belge. 644 5 00 » » » 1,200 » Construits dans un sol difficile et revêtu
de maçonnerie de brique, même au radier.
SAINT-AIGNAN. . . . 4822 C Ardennes. 262 6 » 0 50 45 » » 4,070 » Calcaire bleu coquillier
PODLLT 4824 C.Bourgogne. 3330 6 20 0 65 50 8 » 2,000 » Marnes schisteuses, calcaire à gry- Etabli à l'aide de 32 puits placés à droite
phées, peu d'eau et à gauche de l'aie.
(1) Le tunnel de Cumptieh, construit pour une seule voie, fut commencé en août 1835 et terminé deux
ans plus tard. L'épaisseur de la Tonte et des pieds-droits est de 46 centimètres, celle du radier, de
25 centimètres. La maçonnerie a été faite en trois rouleaux : le premier d'une brique en boutisse , les
deux autres chacun d'une demi-brique. La galerie traverse tin sol difficile, composé de sable bouillant et
de glaise. Lorsque le chemin de fer fut livré à la circulation, le besoin d'une deuxième voie se fit sen-
tir, et il fut décidé que, pour lui donner passage, on construirait un nouveau tunnel parallèle au pre-
mier, mais ayant une ouverture plus grande, tes deux tunnels devaient être séparés par un pied-droit
commun de tu\50 d'épaisseur. Le deuxième souterrain fut commencé le 22 juillet 1842 / et le 21 jan-
vier 1845, époque à laquelle les travaux n'étaient point terminés, les deux tunnels s'écroulèrent sur
30 mètres de longueur à 180 mètres de leur origine. La hauteur des terres au point de l'écroulement
*e trouvait de 10 à 12 mètres au-dessus de l'extrados de la clef. Cet événement, qui força de suspendre
le service du raihvay et qui aurait pu faire de nombreuses victimes s'il était survenu au moment du
passage d'un train, produisit une grande sensation dans le pays. Une enquête fut ordonnée par le gou-
vernement belge pour connaître les motifs du sinistre.
La commission d'enquête parlementaire attribue l'éboulement aux causes suivantes :
lo Emploi de chaux non hydraulique ;
2" Emploi de mortier dépourvu de ciinsnt (brique pilée) ;
3° Construction de la voûte et des pieds-droits par rouleaux séparés ;
4° Construction du second souterrain à 1°'.B0 de l'autre;
5° Construction dn second souterrain avec des dimensions différentes ;
6° Construction du second souterrain sans interruption de service dans le premier ;
7" Construction de la voûte du V tunnel sur une grandelonguenr et indépendamment despieds-droili.
des magnifiques façades de la résidence d'Heidelberg, l'auteur a fait
de son ouvrage un éloquent plaidoyer eh faveur du style de la Renais-
sance, qui est le véritable style français, et qui se rapproche, plus que
tout autre, du style moderne.
Parmi les plus belles planches qui ont paru déjà , nous citerons en
«première ligne :
Une admirable élévation perspective de la façade du pavillon de
Frédéric le Sage.
Une élévation géométrale du premier et du deuxième étage du
même pavillon.
Une élévation géométrale du rez-de-chaussée.
Une charmante planche de détails.
Une représentation, à l'effet, des principales statues qui décorent le
pavillon, etc.
Nous recommandons très-vivement à tous les architectes, à tous les
hommes de goût, l'excellent ouvrage de M. PFNOR.
On y trouvera plus d'un motif élégant et utile pour la décoration ou
l'ordonnance générale des façades modernes.
REVUE TECHNOLOGIQUE.
Chaux hydrauliques d'Echoisy (Charente).
On vient de donner une extension nouvelle à l'exploitation des car-
rières de liais bleu d'Échoisy (Charente).
Les couches supérieures de cette formation sont employées à la fabri-
cation d'une chaux hydraulique qui, éteinte et réduite en poudre, est
d'une prise rapide et d'une grande énergie, ce qui permet de l'em-
ployer en remplacement de certains ciments, pour les travaux pressés,
et d'obtenir ainsi une notable économie. ,
Les chaux d'Échoisy ont été expérimentées par MM. MICHELOT,
ROUSSELLE et PUGNET, Ingénieurs des Ponts et Chaussées, aux travaux
du barrage écluse de Marly, à l'égout des boulevards de Sébastopol et
au pont de Noyan (Seine-et-Marne).
Elle a également été employée par M. VUIGNIER, Ingénieur en chef,
directeur des chemins de fer de l'Est, aux travaux du canal Saint-Martin.
Enfin, on s'en est servi pour les travaux des chemins de fer du Midi,
d'Orléans et du grand Central. On en a fait l'essai pour les travaux à la
mer du fort Boyard, au port de Rochefort, et on l'a appliquée avec
succès à la construction du gazomètre de Passy.
Historique. La chaux d'Échoisy a été découverte par M. DUPONT,
Conducteur des Ponts et Chaussées.
Propriétés. Elle est bleu foncé et pèse 1,360 kil. par mètre cube.
Sa composition chimique est la suivante, d'après MM. Henry DEVILLE
et P. MicnELOT :
Carbonate de chaux 80.30
Carbonate de magnésie 2.60
Carbonate de fer 0.58
Argile (silice, alumine, protoxyde de fer). . . 14.60
Soude et potasse 0.12
Pyrite de fer 0.80
Eau, et matière bitumineuse 1.00
"100.00
L'argile de cette pierre à chaux s'attaque partiellement par l'acide
chlorhydrique; elle est quelquefois mélangée de sable.
Fabrication. La cuisson de la chaux d'Echoisy a lieu dans des fours
continus, avec des charbons anglais qui reviennent au prix de 5 fr. les
100 kil.
Le mètre cube, cuit, et en fragments, pèse 800k
Il renferme en moyenne 0.06 d'incuits 0. 06
Son foisonnement par le gâchage est de 0. 25
Le mètre cube bluté pèse environ 550
Pour la chaux blutée, pesant 663 kil. la contraction par
le gâchage est de 0. 20
L'augmentation de poids est de 0. 42
Emploi. La prise a lieu en 6 à 12 heures. La chaux peut être employée
à l'air ou sous l'eau. Pour les constructions sous l'eau, on mélange
1 partie de chaux avec 2 { à 3 parties de sable.
A l'air il suffit de 1 partie de chaux pour 3 { à 4 de sable.
Le sable s'ajoute à la chaux réduite en pâte et mélangée de \ à f d'eau.
Le mortier que l'on forme ainsi acquiert, au bout de quelque temps,
une dureté comparable à celle de la pierre. Au bout de 6 heures il peut
porter l'aiguille de Vicat.
M. CHARVIN, conducteur des travaux hydrauliques au port de Ro-
chefort, a constaté qu'un morLier formé de 2 de chaux et 3 de sable, im-
mergé pendant 18 mois dans l'eau douce, présentait une résistance à la
traction, qui était de 4k.90 par centimètre quarré.
La chaux d'Échoisy se livre au commence en sacs de 50 à 55 kilo-
grammes. Il faut 10 sacs pour faire un mètre cube.
Le prix d'un sac étant de 3r.50, le prix du mètre cube, rendu à
pied d'oeuvre dans Paris, est de 35 fr. environ.
On avait d'abord espéré pouvoir employer les bancs inférieurs des
mêmes carrières pour remplacer économiquement les ciments de Vassy
et de Pouilly, mais il a été reconnu qu'ils produisaient une chaux limite
qui prend, à la vérité très-vite et très-énergiquement, mais qui se délite
ensuite, et ne résiste pas aux mêmes actions que les ciments proprement
dits.
STATISTIQUE ET PRIX DE REVIENT.
Dépense approximative et durée de la construction des tunnels.
^A CANAL, C, | g gJ gf g jy ^J g-| g
lll on g «S 5 1° alft U ||'|' NATURE DU TERRAIN. OBSERVATIONS.
I*S TUNNELS. »S RAILWAT) R I ^„ -t„ gg'S ^ «||
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m. m. c. m. c. m. ans. m. fr.
KOIKIEU -1822 C. Saint-Quentin. 42000 4 60 0 22 78 7 » 70 » Craie tendre et dure, eau
RIVE DE OIER. . . . 4770 c. Givors. 806 1 60 35 3 » 430 » Poudingue, grès, houille
TORCY 1787 c. Centre. 4276 2 60 30 2 » 430 » Gros blocs de grès
HERCASTLE 4770 C Grand-Trunk. 2600 2 70 69 7 » » » Roc, grès, houille, sable, etc
SODSSEÏ 4826 C Bourgogne. 3524 2 60 137 7 » 230 » Marne schisteuse, peu d'eau Percé à l'aide de 20 puits espacés de 40
a 400 mètres.
TERRE-NOIRE 4826 R. Lyon à Saint- 4500 3 30 84 3 » 799 » Schiste et grès houillers
Etienne.
CHARLEROY 1828 C Charleroy. 4288 4 30 0 70 36 4 » 1,240 » Glaise, sable bouillant, eau La voûte a un peu cédé à la pression.
CUMPTIEH (1) 4835 R. Louvain. 925 4 30 0 46 29 2 » 850» Sable bouillant et argile, eau. .. . Le tunnel s'est écroulé le 24 janv. 1845,
sur 30 m. de longueur, à 480 m. de son
origine.
HERCASTLE 1825 C. Grand-Trunk. 2630 4 20 0 45 57 4 2 990 » . Roc, sable, grès houillers, ele
SAPPERTON 4783 C.ThamesetSevern 3830 4 50 75 6 » » » Roc généralement très-dur
ELISWORTH 1798 C. de Grande-Jonc- 2820 4 80 48 7 » 430 »
tion.
BRAINE-LE-COMTE R. Belge. 644 5 00 » » » 1,200 » Construits dans un sol difficile et revêtu
de maçonnerie de brique, même au radier.
SAINT-AIGNAN. . . . 4822 C Ardennes. 262 6 » 0 50 45 » » 4,070 » Calcaire bleu coquillier
PODLLT 4824 C.Bourgogne. 3330 6 20 0 65 50 8 » 2,000 » Marnes schisteuses, calcaire à gry- Etabli à l'aide de 32 puits placés à droite
phées, peu d'eau et à gauche de l'aie.
(1) Le tunnel de Cumptieh, construit pour une seule voie, fut commencé en août 1835 et terminé deux
ans plus tard. L'épaisseur de la Tonte et des pieds-droits est de 46 centimètres, celle du radier, de
25 centimètres. La maçonnerie a été faite en trois rouleaux : le premier d'une brique en boutisse , les
deux autres chacun d'une demi-brique. La galerie traverse tin sol difficile, composé de sable bouillant et
de glaise. Lorsque le chemin de fer fut livré à la circulation, le besoin d'une deuxième voie se fit sen-
tir, et il fut décidé que, pour lui donner passage, on construirait un nouveau tunnel parallèle au pre-
mier, mais ayant une ouverture plus grande, tes deux tunnels devaient être séparés par un pied-droit
commun de tu\50 d'épaisseur. Le deuxième souterrain fut commencé le 22 juillet 1842 / et le 21 jan-
vier 1845, époque à laquelle les travaux n'étaient point terminés, les deux tunnels s'écroulèrent sur
30 mètres de longueur à 180 mètres de leur origine. La hauteur des terres au point de l'écroulement
*e trouvait de 10 à 12 mètres au-dessus de l'extrados de la clef. Cet événement, qui força de suspendre
le service du raihvay et qui aurait pu faire de nombreuses victimes s'il était survenu au moment du
passage d'un train, produisit une grande sensation dans le pays. Une enquête fut ordonnée par le gou-
vernement belge pour connaître les motifs du sinistre.
La commission d'enquête parlementaire attribue l'éboulement aux causes suivantes :
lo Emploi de chaux non hydraulique ;
2" Emploi de mortier dépourvu de ciinsnt (brique pilée) ;
3° Construction de la voûte et des pieds-droits par rouleaux séparés ;
4° Construction du second souterrain à 1°'.B0 de l'autre;
5° Construction dn second souterrain avec des dimensions différentes ;
6° Construction du second souterrain sans interruption de service dans le premier ;
7" Construction de la voûte du V tunnel sur une grandelonguenr et indépendamment despieds-droili.
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