Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1857 01 juillet 1857
Description : 1857/07/01 (A3,N7)-1857/07/31. 1857/07/01 (A3,N7)-1857/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577510d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.
JUILLET 1857.
86
pagnie pour cette expérience. Des rampes de 7 1/2 millimètres, et des
courbes de 25 mètres de rayon ont été franchies et parcourues avec la
plus grande facilité, à une vitesse de 4.0 kilomètres à l'heure.
Agrandissement des embarcadères des chemins de fer.
Les administrations de chemins de fer ont fait exécuter dans ces der-
nières années de nombreux agrandissements dans les embarcadères et
. les gares des marchandises des différentes lignes. C'est ainsi que les
bâtiments récemment élevés sur celle d'Orléans forment en quelque
sorte une gare continue entre le boulevard de l'Hôpital et les ateliers
situés sur le territoire d'Ivry.
Une extension non moins considérable va être donnée aux ateliers
et à la gare des marchandises du chemin de fer du Nord, sur la com-
mune de la Chapelle-Saint-Denis. La surface de terrain expropriée, il
y a quelques semaines, pour l'exécution de ces travaux importants,
est de 7 hectares 10 ares, et la somme à payer par l'administration
de cette ligne a été de 1,976,150 francs. Les travaux de terrassement
et de construction sont aujourd'hui, commencés.
Chemin de fer du Nord.
Renouvellement des voies principales.
La Compagnie avait pensé ne pouvoir achever qu'en 1856 le re-
nouvellement de ses voies principales. Le but, les conditions et le
mode d'exécution de ce travail avaient été exposés à l'assemblée gé-
nérale du 30 avril 1853. Il avait donné lieu à l'ouverture d'un crédit
de 12,800,000 francs, et devait être accompli dans l'espaee de cinq
années.
Ce délai a été abrégé de vingt mois, puisque l'on a pu, dès le 1er oc-
tobre dernier, annoncer au -gouvernement que le renouvellement des
voies principales était terminé.
La dépense se décompose comme suit :
1° Acquisition de matériaux neufs, tels que rails, coussinets, tra-
verses, etc., ci ; . . . 20,235,902 fr. 66 c.
2° Main-d'oeuvre, transports et fournitures faites
par les magasins de la Compagnie 2,321,806 80
3° Renouvellement du ballast . 1,892,557 54
Ensemble 24,450,268 (K)
Mais il reste entre les mains de la Compagnie une quantité considé-
rable de matériaux devenus disponibles, qui peuvent être employés sur
les lignes en exploitation pour voies de garages, ou sur les lignes en
construction pour voies de terrassements, et diminuer d'autant les
acquisitions à faire ; ils peuvent également être vendus, et diminuer,
du montant de leur prix, le chiffre de la dépense ci-dessus. Des ventes
déjà réalisées à de bonnes conditions, ont produit une recette de
2,297,663 fr. 47 c.
Le prix total de ces matériaux, dont l'inventaire a été fait avec soin,
est évalué à 11,970,268 francs, ce qui ramène la dépense du renou-
vellement à 12,480,000 francs, c'est-à-dire à 320,000 francs au-dessous
du crédit ouvert, en sorte qu'il y a une marge suffisante pour le cas où
une baisse de prix ne permettrait pas de tirer des matériaux qui restent
à vendre, tout ce qu'on en attend.
Les ressources affectées à cette importante opération comprennent :
1° Les réserves de l'amortissement, tel qu'il avait été constitué avant
la prolongation de notre concession, soit. ..... 4,600,000 fr. »
2° Cinq annuités de 360,000 francs, qui se pré-
lèvent sur les produits de l'exploitation, et dont la
quatrième figure dans les comptes de 1856, soit. . . 1,800,000 »
Ce qui forme un total de 6,400,000 »
dont la Compagnie se trouve libérée sans charge d'intérêt ni d'amor-
tissement pour l'avenir.
Reste la somme de 6 millions environ à porter au compte de premier
établissement, selon ce qui avait été prévu.
Ainsi, en moins de temps qu'on ne l'avait espéré, et sans atteindre
la limite des dépenses qui avaient été jugées nécessaires, la Compagnie
a été mise en possession, sur la ligne principale, de voies neuves con-
struites avec les perfectionnements les plus récents, et d'une solidité
qui suffira aisément, même avec une réduction dans les frais d'entre-
tien, à tous les accroissements de trafic sur lesquels on peut compter.
Travaux sur les lignes en exploitation.
Des bâtiments définitifs ont été entrepris pour remplacer les stations
provisoires d'Albert et de Bergue; une nouvelle halle à marchandises a
été construite à Boulogne-sur-Mer; des locaux ont été agrandis dans
un certain nombre de gares et de stations, pour répondre aux besoins
du service des voyageurs et du service des marchandises; les nécessités
de la surveillance ont exigé la construction de nouvelles maisons de
garde ; les ateliers et les remises à locomotives de Tergnier et de Saint-
Martin ont été commencés et portés à un degré d'exécution assez
avancé; on a acheté des terrains et fait les premiers travaux pour la
nouvelle extension que les ateliers de la Chapelle doivent recevoir en
vue des développements du matériel roulant; des déblais ont été effec-
tués entre Paris et la Chapelle, afin d'élargir l'espace destiné à recevoir
des voies sur ce parcours ; enfin une gare spéciale a été établie à la Cha-
pelle pour les charbons; elle comprend 24,928 mètres de superficie, sur
lesquels il y a 18,742 mètres de pavage et 2400 mètres courants de voie
ferrée. Cette gare offre au commerce des facilités qu'il était habitué à
trouver au bout des autres voies de transport ; elle forme le complé-
ment indispensable des mesures déjà prises pour assurer au chemin
de fer du Nord la part qui lui revient naturellement dans le transport
des houilles.
Embranchements en construction. — Ligne de Saint-Quentin
à Erquelines.
Cette ligne, exploitée depuis près de dix-huit mois, est complètement
terminée en ce qui concerne les terrassements, ouvrages d'art, voies
et ballast; pour une partie des installations des stations, on attend
encore la décision approbative de l'administration supérieure. Les bâ-
timents affectés au service des voyageurs resteront encore quelques
années à l'état provisoire ; mais il y a lieu d'espérer que, dans le cou-
rant de 1857, on aura achevé la construction définitive de toutes les
remises et halles à marchandises.
Ligne de Tergnier à Reims.
Cette ligne doit être livrée à la circulation le 13 août de la pré-
sente année ; il a été convenu avec l'administration que, provisoire-
ment, il ne sera posé qu'une seule voie sur les 52 kilomètres qui sé-
parent Laon de Reims. Les derniers terrassements, les derniers travaux
d'art, les uns et les autres de peu d'importance, seront bientôt achevés.
Huit carrières de ballast sont en exploitation, et près d'un tiers du
sable nécessaire est déjà en place ; la pose des voies suit de proche
en proche, et l'approvisionnement des matériaux ne laisse rien à dé-
sirer. Tout donne l'assurance que les délais fixés pour l'ouverture ne
seront pas dépassés.
Ligne de Busigny à Somain.
On doit terminer cette ligne pour le mois de juin 1859, en ne po-
sant également qu'une voie sur 40 kilomètres environ entre Busigny
et Lourches.
De longues discussions avec le génie militaire et avec le contrôle
avaient retardé l'approbation des projets. Il y a dix mois à peine qu'on
a pu mettre à l'entreprise la plus grande partie du travail. Heureuse-
ment, les entrepreneurs exécutent avec toute l'activité désirable, et il
paraît certain que, là aussi, on arrivera dans les délais fixés.
La portion entre Lourches et Somain va être terminée sous peu de
jours. Le raccordement avec le chemin de fer d'Anzin est d'ailleurs
établi depuis quelques mois. On est donc en -mesure de se relier, dès à
présent, aux grands centres houillers et industriels de Douchy et de
Lourches, d'Anzin et de Denain.
Ligne de Paris à Creil.
Le décret de concession a fixé l'ouverture de cette ligne au mois
d'août 1858. Il paraît être dans les intentions de l'autorité de pro-
roger le délai d'environ dix mois. Dans ces conditions, on aura ample-
ment terminé en temps utile.
Les projets sont d'ailleurs approuvés pour la ligne entière.
On n'a pu encore accomplir, pour tous les terrains, les formalités
d'expropriation; mais, à très-peu d'exception près, on a pu prendre pos-
session préalable et s'installer partout.
Cette ligne est, de toutes celles du réseau du Nord, la plus chargée
en terrassements et en ouvrages d'art. Les chantiers sont organisés par-
tout avec un développement suffisant pour en garantir l'achèvement au
printemps de 1859.
Ligne de Noyelles à Saint-Valéry.
L'administration supérieure, en approuvant, le 3.août 1856, le pro-
jet présenté pour ce chemin, avait prescrit d'ajourner l'exécution des
deux derniers kilomètres jusqu'après les enquêtes relatives à la station
de Saint-Valéry. Les travaux ont donc été restreints aux quatre pre-
miers kilomètres, comprenant environ 2500 mètres de longueur à la
mer, c'est-à-dire dans la baie de Somme, dont 1300 mètres sur es-
tacade.
Les deux premiers kilomètres sont aujourd'hui terminés; les travaux
de l'estacade, qui ont marché assez lentement par suite de la difficulté
de se procurer des pieux de 10 mètres de longueur, convenablement
préparés, sont aujourd'hui en bonne voie.
On vient de recevoir l'approbation de la portion du tracé voisine de
Saint-Valéry, et l'on va entreprendre sous peu de jours les deux der-
niers kilomètres.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.
JUILLET 1857.
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pagnie pour cette expérience. Des rampes de 7 1/2 millimètres, et des
courbes de 25 mètres de rayon ont été franchies et parcourues avec la
plus grande facilité, à une vitesse de 4.0 kilomètres à l'heure.
Agrandissement des embarcadères des chemins de fer.
Les administrations de chemins de fer ont fait exécuter dans ces der-
nières années de nombreux agrandissements dans les embarcadères et
. les gares des marchandises des différentes lignes. C'est ainsi que les
bâtiments récemment élevés sur celle d'Orléans forment en quelque
sorte une gare continue entre le boulevard de l'Hôpital et les ateliers
situés sur le territoire d'Ivry.
Une extension non moins considérable va être donnée aux ateliers
et à la gare des marchandises du chemin de fer du Nord, sur la com-
mune de la Chapelle-Saint-Denis. La surface de terrain expropriée, il
y a quelques semaines, pour l'exécution de ces travaux importants,
est de 7 hectares 10 ares, et la somme à payer par l'administration
de cette ligne a été de 1,976,150 francs. Les travaux de terrassement
et de construction sont aujourd'hui, commencés.
Chemin de fer du Nord.
Renouvellement des voies principales.
La Compagnie avait pensé ne pouvoir achever qu'en 1856 le re-
nouvellement de ses voies principales. Le but, les conditions et le
mode d'exécution de ce travail avaient été exposés à l'assemblée gé-
nérale du 30 avril 1853. Il avait donné lieu à l'ouverture d'un crédit
de 12,800,000 francs, et devait être accompli dans l'espaee de cinq
années.
Ce délai a été abrégé de vingt mois, puisque l'on a pu, dès le 1er oc-
tobre dernier, annoncer au -gouvernement que le renouvellement des
voies principales était terminé.
La dépense se décompose comme suit :
1° Acquisition de matériaux neufs, tels que rails, coussinets, tra-
verses, etc., ci ; . . . 20,235,902 fr. 66 c.
2° Main-d'oeuvre, transports et fournitures faites
par les magasins de la Compagnie 2,321,806 80
3° Renouvellement du ballast . 1,892,557 54
Ensemble 24,450,268 (K)
Mais il reste entre les mains de la Compagnie une quantité considé-
rable de matériaux devenus disponibles, qui peuvent être employés sur
les lignes en exploitation pour voies de garages, ou sur les lignes en
construction pour voies de terrassements, et diminuer d'autant les
acquisitions à faire ; ils peuvent également être vendus, et diminuer,
du montant de leur prix, le chiffre de la dépense ci-dessus. Des ventes
déjà réalisées à de bonnes conditions, ont produit une recette de
2,297,663 fr. 47 c.
Le prix total de ces matériaux, dont l'inventaire a été fait avec soin,
est évalué à 11,970,268 francs, ce qui ramène la dépense du renou-
vellement à 12,480,000 francs, c'est-à-dire à 320,000 francs au-dessous
du crédit ouvert, en sorte qu'il y a une marge suffisante pour le cas où
une baisse de prix ne permettrait pas de tirer des matériaux qui restent
à vendre, tout ce qu'on en attend.
Les ressources affectées à cette importante opération comprennent :
1° Les réserves de l'amortissement, tel qu'il avait été constitué avant
la prolongation de notre concession, soit. ..... 4,600,000 fr. »
2° Cinq annuités de 360,000 francs, qui se pré-
lèvent sur les produits de l'exploitation, et dont la
quatrième figure dans les comptes de 1856, soit. . . 1,800,000 »
Ce qui forme un total de 6,400,000 »
dont la Compagnie se trouve libérée sans charge d'intérêt ni d'amor-
tissement pour l'avenir.
Reste la somme de 6 millions environ à porter au compte de premier
établissement, selon ce qui avait été prévu.
Ainsi, en moins de temps qu'on ne l'avait espéré, et sans atteindre
la limite des dépenses qui avaient été jugées nécessaires, la Compagnie
a été mise en possession, sur la ligne principale, de voies neuves con-
struites avec les perfectionnements les plus récents, et d'une solidité
qui suffira aisément, même avec une réduction dans les frais d'entre-
tien, à tous les accroissements de trafic sur lesquels on peut compter.
Travaux sur les lignes en exploitation.
Des bâtiments définitifs ont été entrepris pour remplacer les stations
provisoires d'Albert et de Bergue; une nouvelle halle à marchandises a
été construite à Boulogne-sur-Mer; des locaux ont été agrandis dans
un certain nombre de gares et de stations, pour répondre aux besoins
du service des voyageurs et du service des marchandises; les nécessités
de la surveillance ont exigé la construction de nouvelles maisons de
garde ; les ateliers et les remises à locomotives de Tergnier et de Saint-
Martin ont été commencés et portés à un degré d'exécution assez
avancé; on a acheté des terrains et fait les premiers travaux pour la
nouvelle extension que les ateliers de la Chapelle doivent recevoir en
vue des développements du matériel roulant; des déblais ont été effec-
tués entre Paris et la Chapelle, afin d'élargir l'espace destiné à recevoir
des voies sur ce parcours ; enfin une gare spéciale a été établie à la Cha-
pelle pour les charbons; elle comprend 24,928 mètres de superficie, sur
lesquels il y a 18,742 mètres de pavage et 2400 mètres courants de voie
ferrée. Cette gare offre au commerce des facilités qu'il était habitué à
trouver au bout des autres voies de transport ; elle forme le complé-
ment indispensable des mesures déjà prises pour assurer au chemin
de fer du Nord la part qui lui revient naturellement dans le transport
des houilles.
Embranchements en construction. — Ligne de Saint-Quentin
à Erquelines.
Cette ligne, exploitée depuis près de dix-huit mois, est complètement
terminée en ce qui concerne les terrassements, ouvrages d'art, voies
et ballast; pour une partie des installations des stations, on attend
encore la décision approbative de l'administration supérieure. Les bâ-
timents affectés au service des voyageurs resteront encore quelques
années à l'état provisoire ; mais il y a lieu d'espérer que, dans le cou-
rant de 1857, on aura achevé la construction définitive de toutes les
remises et halles à marchandises.
Ligne de Tergnier à Reims.
Cette ligne doit être livrée à la circulation le 13 août de la pré-
sente année ; il a été convenu avec l'administration que, provisoire-
ment, il ne sera posé qu'une seule voie sur les 52 kilomètres qui sé-
parent Laon de Reims. Les derniers terrassements, les derniers travaux
d'art, les uns et les autres de peu d'importance, seront bientôt achevés.
Huit carrières de ballast sont en exploitation, et près d'un tiers du
sable nécessaire est déjà en place ; la pose des voies suit de proche
en proche, et l'approvisionnement des matériaux ne laisse rien à dé-
sirer. Tout donne l'assurance que les délais fixés pour l'ouverture ne
seront pas dépassés.
Ligne de Busigny à Somain.
On doit terminer cette ligne pour le mois de juin 1859, en ne po-
sant également qu'une voie sur 40 kilomètres environ entre Busigny
et Lourches.
De longues discussions avec le génie militaire et avec le contrôle
avaient retardé l'approbation des projets. Il y a dix mois à peine qu'on
a pu mettre à l'entreprise la plus grande partie du travail. Heureuse-
ment, les entrepreneurs exécutent avec toute l'activité désirable, et il
paraît certain que, là aussi, on arrivera dans les délais fixés.
La portion entre Lourches et Somain va être terminée sous peu de
jours. Le raccordement avec le chemin de fer d'Anzin est d'ailleurs
établi depuis quelques mois. On est donc en -mesure de se relier, dès à
présent, aux grands centres houillers et industriels de Douchy et de
Lourches, d'Anzin et de Denain.
Ligne de Paris à Creil.
Le décret de concession a fixé l'ouverture de cette ligne au mois
d'août 1858. Il paraît être dans les intentions de l'autorité de pro-
roger le délai d'environ dix mois. Dans ces conditions, on aura ample-
ment terminé en temps utile.
Les projets sont d'ailleurs approuvés pour la ligne entière.
On n'a pu encore accomplir, pour tous les terrains, les formalités
d'expropriation; mais, à très-peu d'exception près, on a pu prendre pos-
session préalable et s'installer partout.
Cette ligne est, de toutes celles du réseau du Nord, la plus chargée
en terrassements et en ouvrages d'art. Les chantiers sont organisés par-
tout avec un développement suffisant pour en garantir l'achèvement au
printemps de 1859.
Ligne de Noyelles à Saint-Valéry.
L'administration supérieure, en approuvant, le 3.août 1856, le pro-
jet présenté pour ce chemin, avait prescrit d'ajourner l'exécution des
deux derniers kilomètres jusqu'après les enquêtes relatives à la station
de Saint-Valéry. Les travaux ont donc été restreints aux quatre pre-
miers kilomètres, comprenant environ 2500 mètres de longueur à la
mer, c'est-à-dire dans la baie de Somme, dont 1300 mètres sur es-
tacade.
Les deux premiers kilomètres sont aujourd'hui terminés; les travaux
de l'estacade, qui ont marché assez lentement par suite de la difficulté
de se procurer des pieux de 10 mètres de longueur, convenablement
préparés, sont aujourd'hui en bonne voie.
On vient de recevoir l'approbation de la portion du tracé voisine de
Saint-Valéry, et l'on va entreprendre sous peu de jours les deux der-
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