Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-08-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 août 1857 01 août 1857
Description : 1857/08/01 (A3,N8)-1857/08/31. 1857/08/01 (A3,N8)-1857/08/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577511t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
83
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— AOUT 1857.
94
section présente 84 mètres quarrés de surface, sur 3m.75 de largeur
moyenne, ce qui donne une composante horizontale de 7,728 kilo-
grammes appliquée à 11 mètres de la semelle de fondation.
La résultante de l'effort du vent et du poids de la tour coupera la
base à 0m.70 seulement de l'axe de l'édifice, qui resterait ainsi fixe sur
cette base, même s'il n'était pas solidement amarré et ancré dans la
maçonnerie.
Détails de construction.
Nous nous sommes proposé pour but, dans les dispositions de détail
des différentes parties de la tour, de pouvoir suivre l'eau depuis sa
sortie de terre jusqu'à sa rentrée dans le tuyau de distribution, et de
faire toute espèce de réparations sans démonter les parties essentielles.
Ainsi, le tube central est entouré par un tube enveloppe présentant
une série d'ouvertures longitudinales à hauteur d'appui, au travers
desquelles on pourra facilement mater des fuites de peu d'impor-
tance.
Les accidents plus graves qui pourraient avoir pour conséquence le
remplacement d'un tronçon de tuyau peuvent également être réparés,
parce que le tube enveloppe est formé de portions de quart de cy-
lindre boulonnées avec joints à gradins, suivant l'hélice de l'escalier.
En démontant deux ou trois panneaux on pourra remplacer des por-
tées du tube ascensionnel, et c'est pour ce motif que l'on a projeté un
tube-enveloppe au lieu de faire porter directement les marches de l'es-
calier sur le tube central.
Les tuyaux de descente sont accessibles également sur toute leur lon-
gueur, et le tuyau collecteur circulaire forme-la base du socle des co-
lonnes.
Enfin, pour se réserver la possibilité de nettoyer directement le puits
artésien qui pourrait s'engorger à la longue par des dépôts de sable, des
éboulements ou des incrustations, on a eu soin de dévier l'axe du tube
ascensionnel à une distance de 11 mètres de l'axe du puits, et alors, en
ouvrant un regard disposé immédiatement au-dessus de ce dernier, on
pourra y replonger à un moment donné les instruments de forage, et
y faire toutes les réparations nécessaires, sans démolir la colonne et
sans interrompre trop longtemps le service de distribution.
J. DARCEL,
Ingénieur des Ponts et Chaussées.
NOTE SUR LA
Possibilité de rencontrer plusieurs nappes d'eau
jaillissantes, sous la craie,
à différentes profondeurs, dans le bassin de Paris..
Par M. WALFERDIN.
« On sait que les travaux exécutés à Passy, par l'ingénieur M. KIND,
ont pour but d'atteindre la nappe d'eau qui jaillit à Grenelle de la pro-
fondeur de 550 mètres au-dessous de la surface du sol, et qui s'élève-
rait ainsi à une hauteur suffisante pour alimenter le bois de Boulogne.
» J'examine, dans le mémoire dont je présente un extrait à l'Acadé-
mie, les chances qu'on aurait de rencontrer d'autres nappes d'eau jail-
lissante, si de nouveaux forages étaient portés à de plus grandes pro-
fondeurs dans le bassin de Paris, jusqu'à celle de 1000 mètres, par
exemple, ainsi que l'a proposé M. ÉLIE DE BEAUMONT.
B La conformité des terrains traversés à Passy et à Grenelle ne lais-
sait aucun doute. Mais si, à un autre point de vue, on compare les
terrains qui, dans la direction de Paris à la mer, ont été reconnus vers
les extrémités Nord-Ouest et Sud-Ouest du bassin parisien, avec l'exten-
sion qu'ont dû prendre en épaisseur ceux qui n'ont point encore été at-
teints à Paris, on arrive à des résultats non moins probables, quant à la
possibilité de rencontrer, au-dessous de la nappe de Grenelle, d'autres
sources jaillissantes, dont l'utilité dépasserait même celle que l'on tire
aujourd'hui du jaillissement de Grenelle.
» En effet, dans les sondages qu'il a pratiqués à Elbeuf, M. MULOT a
trouvé que la craie et ses marnes ont 134 mètres de puissance, tandis
que les argiles inférieures n'ont guère que 7 mètres, et que ces dernières
fournissent trois nappes jaillissantes. A Tours, l'épaisseur de la craie et
de ses marnes n'est que de 100 mètres, et les sables et argiles infé-
rieurs, qui ont également 100 mètres d'épaisseur, donnent huit nappes
artésiennes.
» A Grenelle, au contraire, la craie blanche et marneuse dépasse
450 mètres, et les sables et argiles, qui recouvrent immédiatement la
nappe jaillissante, en ont 47. On voit donc que Paris occupe le centre
d'un bassin où la craie a une très-grande puissance, et que son épais-
seur est, au moins, de trois à quatre fois plus considérable qu'à Elbeuf
et à Tours.
» Si l'on admet, comme cela se confirme déjà, que les sables et ar-
giles inférieurs ont acquis, sous le sol parisien, un développement pro-
portionnel à celui de la craie, on voit que ce n'est plus, comme à El-
beuf et à Tours, à la profondeur de 7 mètres, puisqu'elle a été
dépassée de beaucoup, ni même à celle de 100 mètres, qu'il faut s'at-
tendre à trouver de nouvelles nappes d'eau, mais à celle de 250 à
350 mètres. Ce nombre, ajouté aux 548 mètres traversés à Grenelle,
porterait donc à 700 ou 800 mètres la profondeur d'où jailliraient les
eaux qui correspondent aux dernières nappes d'Elbeuf et de Tours,
» D'un autre côté, si l'on considère que la couche aquifère atteinte à
Grenelle n'est que la première des nappes de Tours et d'Elbeuf, où elle
est la moins abondante, il y a lieu d'espérer aussi que les autres nappes
produiraient un rendement plus considérable qu'à Elbeuf et à Tours.
M. MULOT a déjà spécialement insisté sur ce point fondamental.
» Mais une autre considération a plus d'importance encore ; il ré-
sulte de l'ensemble de mes observations, dont les plus récentes, faites
au delà de 800 mètres de profondeur, seront prochainement soumises
à l'Académie, que l'eau qui jaillirait de cette dernière profondeur n'au-
rait pas moins de 37 degrés centigrades. Elle arriverait donc à la surface
du sol avec une température égale à celle du corps humain, et offri-
rait, pour les besoins de la ville de Paris, et surtout pour la classe pau-
vre, des applications économiques d'une utilité incontestable.
» Plusieurs expériences thermométriques essayées à Passy, lorsqu'on
a atteint différentes profondeurs, ne m'ont point encore permis d'ob-
tenir des résultats assez précis pour être communiqués à l'Académie. On
conçoit facilement que le système de percussion si habilement exécuté
par M. KIND, et que le choc répété d'un trépan de 1800 kilogrammes
battant, au fond du trou de sonde, vingt-deux coups par minute, don-
nent lieu à un accroissement de température considérable ; ce ne sera
que pendant l'opération du tubage, qui va être commencée prochaine-
ment, que je pourrai procéder à des expériences qui soient à l'abri de
cette cause d'erreur, et de celles dont on n'a pas toujours tenu compte
dans les observations de température à de grandes profondeurs.
WALFERDIN,
Membre de l'Académie des Sciences.
Iflaison de campagne économique avec tourelle,
Exécutée par M. BROUTY, Architecte.
PL. 45\
La planche 45 représente l'élévation générale et les plans d'une
maison de campagne très-économique et très-bien distribuée, exécutée
par M. BROUTY, l'habile architecte des nouveaux bâtiments du quai de
l'École et de la place Saint-Germain-l'Auxerrois.
La planche donne tous les détails du prix de revient total qui n'est
que de 23,000 fr.
M. BROUTY a su concilier une grande simplicité de plan avec un
aspect très-agréablement accidenté par la saillie des pièces princi-
pales sur la façade, par la cage polygonale de l'escalier, et par la tou-
relle, qui résout de la manière la plus satisfaisante le problème du rejet
des lieux d'aisances en dehors des pièces et des escaliers, avec une
ventilation aussi complète que possible, puisqu'elle a lieu sur toutes les
faces, et une dépense aussi faible que possible pour la fosse qui est cir-
culaire, et qui présente ainsi le maximum de capacité avec le minimum
de développement de parois.
Incessamment nous publierons d'autres maisons de campagne, chalets
Suisses ou constructions en brique et en maçonnerie, ne coûtant pas
plus de 8 à 10,000 fr. avec rez-de-chaussée, premier étage, mansardes,
caves, et trois travées de façade ornée.
Poutres et planchers économiques
en bois méplat, nervé et cambré.
Exécutés par M. LAGOUT, Ingénieur des Ponts et Chaussées au chemin de fer du Midi-
PL. 46.
Nous avons déjà parlé (Annales de la Construction de Juin 1857) de
l'ingénieuse application faite par M. LAGOUT, des bois de rebut des
scieries au renforcement des poutres principales ou des solives des plan-
chers.
La base de cette application est, comme on sait, ce fait que le bois
résiste moins à la compression qu'à l'extension, et que, par suite, la
section normale d'une pièce en bois destinée à résister à la flexion
transversale serait un T debout, présentant plus de masse dans la par-
tie comprimée que dans la partie distendue.
Les nervures en dosses de rebut sont fixées au haut des poutres avec
des clous espacés de 0m,15. Eu égard à la forme particulière des dosses,
on en fixe, sur chaque pièce principale, quatre, opposées deux à deux et
séparées par une cale en bois dur qui sert en même temps à donner du
cintre à la pièce.
Mais l'armure par deux pièces non interrompues paraît préférable.
Il est encore avantageux d'employer, pour armer les poutres, des bois
équarris d'une valeur inférieure.
Le madrier ainsi armé devient une poutre nervée et cambrée dont la
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— AOUT 1857.
94
section présente 84 mètres quarrés de surface, sur 3m.75 de largeur
moyenne, ce qui donne une composante horizontale de 7,728 kilo-
grammes appliquée à 11 mètres de la semelle de fondation.
La résultante de l'effort du vent et du poids de la tour coupera la
base à 0m.70 seulement de l'axe de l'édifice, qui resterait ainsi fixe sur
cette base, même s'il n'était pas solidement amarré et ancré dans la
maçonnerie.
Détails de construction.
Nous nous sommes proposé pour but, dans les dispositions de détail
des différentes parties de la tour, de pouvoir suivre l'eau depuis sa
sortie de terre jusqu'à sa rentrée dans le tuyau de distribution, et de
faire toute espèce de réparations sans démonter les parties essentielles.
Ainsi, le tube central est entouré par un tube enveloppe présentant
une série d'ouvertures longitudinales à hauteur d'appui, au travers
desquelles on pourra facilement mater des fuites de peu d'impor-
tance.
Les accidents plus graves qui pourraient avoir pour conséquence le
remplacement d'un tronçon de tuyau peuvent également être réparés,
parce que le tube enveloppe est formé de portions de quart de cy-
lindre boulonnées avec joints à gradins, suivant l'hélice de l'escalier.
En démontant deux ou trois panneaux on pourra remplacer des por-
tées du tube ascensionnel, et c'est pour ce motif que l'on a projeté un
tube-enveloppe au lieu de faire porter directement les marches de l'es-
calier sur le tube central.
Les tuyaux de descente sont accessibles également sur toute leur lon-
gueur, et le tuyau collecteur circulaire forme-la base du socle des co-
lonnes.
Enfin, pour se réserver la possibilité de nettoyer directement le puits
artésien qui pourrait s'engorger à la longue par des dépôts de sable, des
éboulements ou des incrustations, on a eu soin de dévier l'axe du tube
ascensionnel à une distance de 11 mètres de l'axe du puits, et alors, en
ouvrant un regard disposé immédiatement au-dessus de ce dernier, on
pourra y replonger à un moment donné les instruments de forage, et
y faire toutes les réparations nécessaires, sans démolir la colonne et
sans interrompre trop longtemps le service de distribution.
J. DARCEL,
Ingénieur des Ponts et Chaussées.
NOTE SUR LA
Possibilité de rencontrer plusieurs nappes d'eau
jaillissantes, sous la craie,
à différentes profondeurs, dans le bassin de Paris..
Par M. WALFERDIN.
« On sait que les travaux exécutés à Passy, par l'ingénieur M. KIND,
ont pour but d'atteindre la nappe d'eau qui jaillit à Grenelle de la pro-
fondeur de 550 mètres au-dessous de la surface du sol, et qui s'élève-
rait ainsi à une hauteur suffisante pour alimenter le bois de Boulogne.
» J'examine, dans le mémoire dont je présente un extrait à l'Acadé-
mie, les chances qu'on aurait de rencontrer d'autres nappes d'eau jail-
lissante, si de nouveaux forages étaient portés à de plus grandes pro-
fondeurs dans le bassin de Paris, jusqu'à celle de 1000 mètres, par
exemple, ainsi que l'a proposé M. ÉLIE DE BEAUMONT.
B La conformité des terrains traversés à Passy et à Grenelle ne lais-
sait aucun doute. Mais si, à un autre point de vue, on compare les
terrains qui, dans la direction de Paris à la mer, ont été reconnus vers
les extrémités Nord-Ouest et Sud-Ouest du bassin parisien, avec l'exten-
sion qu'ont dû prendre en épaisseur ceux qui n'ont point encore été at-
teints à Paris, on arrive à des résultats non moins probables, quant à la
possibilité de rencontrer, au-dessous de la nappe de Grenelle, d'autres
sources jaillissantes, dont l'utilité dépasserait même celle que l'on tire
aujourd'hui du jaillissement de Grenelle.
» En effet, dans les sondages qu'il a pratiqués à Elbeuf, M. MULOT a
trouvé que la craie et ses marnes ont 134 mètres de puissance, tandis
que les argiles inférieures n'ont guère que 7 mètres, et que ces dernières
fournissent trois nappes jaillissantes. A Tours, l'épaisseur de la craie et
de ses marnes n'est que de 100 mètres, et les sables et argiles infé-
rieurs, qui ont également 100 mètres d'épaisseur, donnent huit nappes
artésiennes.
» A Grenelle, au contraire, la craie blanche et marneuse dépasse
450 mètres, et les sables et argiles, qui recouvrent immédiatement la
nappe jaillissante, en ont 47. On voit donc que Paris occupe le centre
d'un bassin où la craie a une très-grande puissance, et que son épais-
seur est, au moins, de trois à quatre fois plus considérable qu'à Elbeuf
et à Tours.
» Si l'on admet, comme cela se confirme déjà, que les sables et ar-
giles inférieurs ont acquis, sous le sol parisien, un développement pro-
portionnel à celui de la craie, on voit que ce n'est plus, comme à El-
beuf et à Tours, à la profondeur de 7 mètres, puisqu'elle a été
dépassée de beaucoup, ni même à celle de 100 mètres, qu'il faut s'at-
tendre à trouver de nouvelles nappes d'eau, mais à celle de 250 à
350 mètres. Ce nombre, ajouté aux 548 mètres traversés à Grenelle,
porterait donc à 700 ou 800 mètres la profondeur d'où jailliraient les
eaux qui correspondent aux dernières nappes d'Elbeuf et de Tours,
» D'un autre côté, si l'on considère que la couche aquifère atteinte à
Grenelle n'est que la première des nappes de Tours et d'Elbeuf, où elle
est la moins abondante, il y a lieu d'espérer aussi que les autres nappes
produiraient un rendement plus considérable qu'à Elbeuf et à Tours.
M. MULOT a déjà spécialement insisté sur ce point fondamental.
» Mais une autre considération a plus d'importance encore ; il ré-
sulte de l'ensemble de mes observations, dont les plus récentes, faites
au delà de 800 mètres de profondeur, seront prochainement soumises
à l'Académie, que l'eau qui jaillirait de cette dernière profondeur n'au-
rait pas moins de 37 degrés centigrades. Elle arriverait donc à la surface
du sol avec une température égale à celle du corps humain, et offri-
rait, pour les besoins de la ville de Paris, et surtout pour la classe pau-
vre, des applications économiques d'une utilité incontestable.
» Plusieurs expériences thermométriques essayées à Passy, lorsqu'on
a atteint différentes profondeurs, ne m'ont point encore permis d'ob-
tenir des résultats assez précis pour être communiqués à l'Académie. On
conçoit facilement que le système de percussion si habilement exécuté
par M. KIND, et que le choc répété d'un trépan de 1800 kilogrammes
battant, au fond du trou de sonde, vingt-deux coups par minute, don-
nent lieu à un accroissement de température considérable ; ce ne sera
que pendant l'opération du tubage, qui va être commencée prochaine-
ment, que je pourrai procéder à des expériences qui soient à l'abri de
cette cause d'erreur, et de celles dont on n'a pas toujours tenu compte
dans les observations de température à de grandes profondeurs.
WALFERDIN,
Membre de l'Académie des Sciences.
Iflaison de campagne économique avec tourelle,
Exécutée par M. BROUTY, Architecte.
PL. 45\
La planche 45 représente l'élévation générale et les plans d'une
maison de campagne très-économique et très-bien distribuée, exécutée
par M. BROUTY, l'habile architecte des nouveaux bâtiments du quai de
l'École et de la place Saint-Germain-l'Auxerrois.
La planche donne tous les détails du prix de revient total qui n'est
que de 23,000 fr.
M. BROUTY a su concilier une grande simplicité de plan avec un
aspect très-agréablement accidenté par la saillie des pièces princi-
pales sur la façade, par la cage polygonale de l'escalier, et par la tou-
relle, qui résout de la manière la plus satisfaisante le problème du rejet
des lieux d'aisances en dehors des pièces et des escaliers, avec une
ventilation aussi complète que possible, puisqu'elle a lieu sur toutes les
faces, et une dépense aussi faible que possible pour la fosse qui est cir-
culaire, et qui présente ainsi le maximum de capacité avec le minimum
de développement de parois.
Incessamment nous publierons d'autres maisons de campagne, chalets
Suisses ou constructions en brique et en maçonnerie, ne coûtant pas
plus de 8 à 10,000 fr. avec rez-de-chaussée, premier étage, mansardes,
caves, et trois travées de façade ornée.
Poutres et planchers économiques
en bois méplat, nervé et cambré.
Exécutés par M. LAGOUT, Ingénieur des Ponts et Chaussées au chemin de fer du Midi-
PL. 46.
Nous avons déjà parlé (Annales de la Construction de Juin 1857) de
l'ingénieuse application faite par M. LAGOUT, des bois de rebut des
scieries au renforcement des poutres principales ou des solives des plan-
chers.
La base de cette application est, comme on sait, ce fait que le bois
résiste moins à la compression qu'à l'extension, et que, par suite, la
section normale d'une pièce en bois destinée à résister à la flexion
transversale serait un T debout, présentant plus de masse dans la par-
tie comprimée que dans la partie distendue.
Les nervures en dosses de rebut sont fixées au haut des poutres avec
des clous espacés de 0m,15. Eu égard à la forme particulière des dosses,
on en fixe, sur chaque pièce principale, quatre, opposées deux à deux et
séparées par une cale en bois dur qui sert en même temps à donner du
cintre à la pièce.
Mais l'armure par deux pièces non interrompues paraît préférable.
Il est encore avantageux d'employer, pour armer les poutres, des bois
équarris d'une valeur inférieure.
Le madrier ainsi armé devient une poutre nervée et cambrée dont la
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