Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-06-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juin 1857 01 juin 1857
Description : 1857/06/01 (A3,N6)-1857/06/30. 1857/06/01 (A3,N6)-1857/06/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577508b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
459
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. —JUIN 185:
70
Construction et profils «lu tunnel de Saint- Cloud.
Chemin de fer de Paris à Versailles (rive droite),
Par M. TONI-FONTENAY, actuellement Ingénieur en chef du chemin de fer
de Saint-Rambert à Grenoble.
PL. 51.
Articles antérieurs relatifs aux tunnels : Annales d'Avril 1855 : tête du tunnel de la
route départementale n° 1, près de Toulouse. — Annales de Décembre 1855 : tunnel
de Hauenstein (Suisse). — Annales de Mars 1856 : mode d'exécution et prix de re-
vient détaillé du tunnel du Mungelbaëchel (Bas-Rhin). — Annales de Janvier 1857 :
tunnels de Vincennes et de Reuilly (Seine).
Le tunnel construit sous le parc de Saint-Cloud est un des exemples
les plus soigneusement exécutés de ce genre de constructions, et c'est
à ce titre que nous en parlons aujourd'hui, pour compléter les rensei-
gnements relatifs à la série des tunnels.
Sa longueur totale est de 504 mètres.
Il est en ligne droite et en rampe de 0m.005.
La tranchée qui le précède, du côté de Paris, a 610 mètres de long,
celle qui le suit, du côté de Ville-d'Avray, a 200 mètres environ.
Le terrain est un banc de marne blanche, depuis la base jusqu'aux
naissances de la voûte, puis vient un banc de marne verte, et des cou-
ches de sable ou de gypse alternées.
Section normale. La largeur aux naissances de la voûte est de 7m.40.
La distance entre les pieds-droits au niveau des rails est de 7m.00.
Le rayon des pieds-droits est de 13m.325.
L'épaisseur à la clef, variable suivant les déblais faits dans le terrain,
est de 0m.90 au minimum, et de ln\35 en moyenne.
Nature des matériaux. La voûte est faite en maçonnerie dans toute
sa longueur.
Une partie des pieds-droits est taillée dans un banc de gypse qui a
environ 2 mètres d'épaisseur.
Dans les parties où le banc n'existe pas, les pieds-droits sont en ma-
çonnerie de moellons.
Puits. Le tunnel a été attaqué par 10 puits rectangulaires, ayant
2m.70 sur lm.84 de diamètre, espacés de 53 mètres en moyenne, et
d'une profondeur moyenne de 24m.70.
Tous ces puits ont été foncés à sec, excepté len° 2, à partir de Paris,
dans lequel une source abondante s'est rencontrée.
On l'épuisait jour et nuit, et le puits était revêtu d'un blindage con-
sistant en 4 cours de poteaux verticaux, faits avec des morceaux de
2 mètres de long, assemblés à trait de Jupiter, et moisés alternativement
à des distances de lm.50 à lm.50.
Tout autour de ce bâti qui forme l'ossature du blindage, et que l'on
allongeait par le bas au fur et à mesure que l'on descendait, étaient
placés des madriers verticaux serrés entre l'extérieur des moises et
les terres.
Chaque puits, avec son treuil, était recouvert par un hangar, afin de
pouvoir travailler en tous temps.
Galeries transversales. Les puits situés tous sur le côté du tunnel et
en dehors des pieds-droits, communiquaient avec la galerie principale
au moyen de galeries transversales de 2 mètres de large sur lm.85 de
haut, et dont lé niveau inférieur était à 3m.40 au-dessus du niveau
des rails.
Ces galeries étaient soutenues au moyen de châssis espacés de lm.50,
formés chacun d'un chapeau ayant 0m.26 d'équarissage, sur 2.m45 de
long, légèrement entaillé à ses extrémités, et de 2 poteaux de
0,n.22 d'équarissage sur lm.85 de long, reposant sur une semelle ou
patin.
Sur les châssis étaient placés des couchis horizontaux qui soutenaient
le ciel de la galerie. On établissait une jonction parfaite entre les cou-
chis et la roche au moyen de cales en bois.
Les galeries transversales sont toujours d'une grande utilité. Non-
seulement elles évitent les accidents qui ont lieu quand les puits sont
placés sur l'axe du chemin de fer, mais, pendant la construction, elles
servent de dépôt pour les outils et les matériaux.
Mode de construction. Le mode de construction du tunnel proprement
dit est figuré par les profils successifs (fig. 2, 3, 4, 5), qui représentent
les divers degrés d'avancement du travail.
La durée totale de la construction y compris les maçonneries, a été
de 15 mois.
Dépense. Le mètre cube de déblai de terre, déposée au bord exté-
rieur des puits, revenait, en moyenne, à 3 fr. 98 c. pendant le jour,
et à 4 fr. 97 c. pendant la nuit.
La moyenne générale déduite de la dépense totale du tunnel, a été
de 4 fr. 44 c. (journées de terrassiers, à 3 fr. ; journées de charretiers,
2 fr. 50 c. ; journées de chevaux, 6 fr.).
Le prix de la maçonnerie de moellon hourdée, à mortier de chaux
hydraulique, a été de 33 fr. environ par mètre cube.
En somme, le prix du mètre courant de tunnel, qui est de 2,180 fr.
se décompose comme il suit :
Résumé des dépenses faites au tunnel de Saint-Cloud.
DÉPENSES
NATURE DES TRAVAUX. PAR MÈTRE
TOTALES. courant
de tunnel.
Terrassements. 236,096r.G3 4G8'.43
Charpente 349,368.96 693.22
Maçonnerie 403,134.24 799.88
Épuisements 39,398.61 78.17
Frais généraux pour matériel, manèges, treuils, han-
gars, bureaux, barrières, outils, éclairage, indemnités,
pourboires, secours aux. blessés, entretien des chemins,
appointements d'employés, etc 70,721.56 140.32
1,098,720.00 2,188.02
Cintre retroussé, en demi-cercle, de 14 mètres «le portée.
Décintrements à la crémaillère horizontale,
Par M. DESPLACES, Ingénieur des Ponts et Chaussées.
PL. 32.
Le cintre représenté par la planche 32 a été employé très-souvent
pour toute espèce de ponts et de viaducs. Il est très-simple, et bien
triangulé.
Nous donnerons prochainement les dessins de cintres en arc de cercle
et en anse de panier de diverses ouvertures.
Le mode de décintrement dont le principe est représenté fig. 4 et 5,
a été employé avec succès par M. .DESPLACES, Ingénieur des Ponts et
Chaussées, à un grand nombre de décintrements de ponts exécutés
sous sa direction.
Il consiste à faire reposer les fermes des cintres sur deux doubles
poutres, entaillées en forme de crémaillère, et dont l'espacement ver-
tical peut varier de 8 à 10 centimètres en faisant glisser la poutre supé-
rieure sur la poutre inférieure, au moyen de coups de maillet.
Pendant toute la durée de la construction, des clefs en bois de chêne
sont intercalées dans les vides que laissent entre elles les dents des
deux poutres, lorsqu'elles sont à leur maximum d'écartement.
Pour bien faire réussir ce mode d'opérer, il est bon, avant la pose,
de frotter avec du savon les surfaces qui doivent glisser les unes sur les
autres, mais cette précaution n'est pas indispensable si-le poids des
voûtes n'est pas trop grand.
Il faut, en tous cas, que l'inclinaison des dents des crémaillères soit
plus grande que Yangle limite du frottement entre les deux surfaces
en contact.
Colonie agricole et ferme-motlèle de Ruysselede
(Belgique.)
(Extrait de VAllgemeine Bauzeilung de FOEIISTER.)
PL. 55-34.
Le but de la colonie agricole de Ruysselede est de former à l'agri-
culture et à la colonisation les nombreux enfants ou jeunes gens que
la loi ou la misère frappent chaque année, et que l'on cherche à ra-
mener au bien et à rendre utiles à la société par une instruction solide
et pratique, et par les habitudes d'un travail journalier.
Entrée et réception du colon. A l'entrée dans l'école, on prend le si-
gnalement du colon, on l'inscrit au registre d'immatriculation, et on
lui donne un numéro.
L'inspecteur général lui fait connaître les règlements auxquels il
aura à se soumettre.
Le médecin, l'aumônier, et les examinateurs de l'établissement con-
statent son état physique, religieux et intellectuel.
Aussitôt après, on lui fait visiter les ateliers, la ferme et les
champs, où on lui assigne une occupation conforme aux préférences
qu'il a témoignées, et aux observations faites par le directeur.
S'il ne s'attache pas avec assez de zèle à la première tâche qu'on
lui a donnée, on le fait changer de travail, sous forme d'essais suc-
cessifs, jusqu'à ce que l'on trouve celui qui lui convient le mieux.
Trousseau. Chaque élève reçoit en même temps :
Lingerie.
3 Chemises en toile.
3 Pantalons d'été.
3 Pantalons d'hiver.
1 Veste.
2 Blouses.
2 Cravates.
2 Mouchoirs.
1 Paire de bretelles.
1 Ceinturon à boucle.
2 Chapeaux de paille.
2 Paires de chaussettes.
1 Paire de souliers.
2 Paires de sabots.
3 Serviettes.
1 Peigne.
2 Brosses.
Literie.
1 Paillasson.
2 Oreillers.
2 Draps.
2 Couvertures.
2 Taies d'oreiller.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. —JUIN 185:
70
Construction et profils «lu tunnel de Saint- Cloud.
Chemin de fer de Paris à Versailles (rive droite),
Par M. TONI-FONTENAY, actuellement Ingénieur en chef du chemin de fer
de Saint-Rambert à Grenoble.
PL. 51.
Articles antérieurs relatifs aux tunnels : Annales d'Avril 1855 : tête du tunnel de la
route départementale n° 1, près de Toulouse. — Annales de Décembre 1855 : tunnel
de Hauenstein (Suisse). — Annales de Mars 1856 : mode d'exécution et prix de re-
vient détaillé du tunnel du Mungelbaëchel (Bas-Rhin). — Annales de Janvier 1857 :
tunnels de Vincennes et de Reuilly (Seine).
Le tunnel construit sous le parc de Saint-Cloud est un des exemples
les plus soigneusement exécutés de ce genre de constructions, et c'est
à ce titre que nous en parlons aujourd'hui, pour compléter les rensei-
gnements relatifs à la série des tunnels.
Sa longueur totale est de 504 mètres.
Il est en ligne droite et en rampe de 0m.005.
La tranchée qui le précède, du côté de Paris, a 610 mètres de long,
celle qui le suit, du côté de Ville-d'Avray, a 200 mètres environ.
Le terrain est un banc de marne blanche, depuis la base jusqu'aux
naissances de la voûte, puis vient un banc de marne verte, et des cou-
ches de sable ou de gypse alternées.
Section normale. La largeur aux naissances de la voûte est de 7m.40.
La distance entre les pieds-droits au niveau des rails est de 7m.00.
Le rayon des pieds-droits est de 13m.325.
L'épaisseur à la clef, variable suivant les déblais faits dans le terrain,
est de 0m.90 au minimum, et de ln\35 en moyenne.
Nature des matériaux. La voûte est faite en maçonnerie dans toute
sa longueur.
Une partie des pieds-droits est taillée dans un banc de gypse qui a
environ 2 mètres d'épaisseur.
Dans les parties où le banc n'existe pas, les pieds-droits sont en ma-
çonnerie de moellons.
Puits. Le tunnel a été attaqué par 10 puits rectangulaires, ayant
2m.70 sur lm.84 de diamètre, espacés de 53 mètres en moyenne, et
d'une profondeur moyenne de 24m.70.
Tous ces puits ont été foncés à sec, excepté len° 2, à partir de Paris,
dans lequel une source abondante s'est rencontrée.
On l'épuisait jour et nuit, et le puits était revêtu d'un blindage con-
sistant en 4 cours de poteaux verticaux, faits avec des morceaux de
2 mètres de long, assemblés à trait de Jupiter, et moisés alternativement
à des distances de lm.50 à lm.50.
Tout autour de ce bâti qui forme l'ossature du blindage, et que l'on
allongeait par le bas au fur et à mesure que l'on descendait, étaient
placés des madriers verticaux serrés entre l'extérieur des moises et
les terres.
Chaque puits, avec son treuil, était recouvert par un hangar, afin de
pouvoir travailler en tous temps.
Galeries transversales. Les puits situés tous sur le côté du tunnel et
en dehors des pieds-droits, communiquaient avec la galerie principale
au moyen de galeries transversales de 2 mètres de large sur lm.85 de
haut, et dont lé niveau inférieur était à 3m.40 au-dessus du niveau
des rails.
Ces galeries étaient soutenues au moyen de châssis espacés de lm.50,
formés chacun d'un chapeau ayant 0m.26 d'équarissage, sur 2.m45 de
long, légèrement entaillé à ses extrémités, et de 2 poteaux de
0,n.22 d'équarissage sur lm.85 de long, reposant sur une semelle ou
patin.
Sur les châssis étaient placés des couchis horizontaux qui soutenaient
le ciel de la galerie. On établissait une jonction parfaite entre les cou-
chis et la roche au moyen de cales en bois.
Les galeries transversales sont toujours d'une grande utilité. Non-
seulement elles évitent les accidents qui ont lieu quand les puits sont
placés sur l'axe du chemin de fer, mais, pendant la construction, elles
servent de dépôt pour les outils et les matériaux.
Mode de construction. Le mode de construction du tunnel proprement
dit est figuré par les profils successifs (fig. 2, 3, 4, 5), qui représentent
les divers degrés d'avancement du travail.
La durée totale de la construction y compris les maçonneries, a été
de 15 mois.
Dépense. Le mètre cube de déblai de terre, déposée au bord exté-
rieur des puits, revenait, en moyenne, à 3 fr. 98 c. pendant le jour,
et à 4 fr. 97 c. pendant la nuit.
La moyenne générale déduite de la dépense totale du tunnel, a été
de 4 fr. 44 c. (journées de terrassiers, à 3 fr. ; journées de charretiers,
2 fr. 50 c. ; journées de chevaux, 6 fr.).
Le prix de la maçonnerie de moellon hourdée, à mortier de chaux
hydraulique, a été de 33 fr. environ par mètre cube.
En somme, le prix du mètre courant de tunnel, qui est de 2,180 fr.
se décompose comme il suit :
Résumé des dépenses faites au tunnel de Saint-Cloud.
DÉPENSES
NATURE DES TRAVAUX. PAR MÈTRE
TOTALES. courant
de tunnel.
Terrassements. 236,096r.G3 4G8'.43
Charpente 349,368.96 693.22
Maçonnerie 403,134.24 799.88
Épuisements 39,398.61 78.17
Frais généraux pour matériel, manèges, treuils, han-
gars, bureaux, barrières, outils, éclairage, indemnités,
pourboires, secours aux. blessés, entretien des chemins,
appointements d'employés, etc 70,721.56 140.32
1,098,720.00 2,188.02
Cintre retroussé, en demi-cercle, de 14 mètres «le portée.
Décintrements à la crémaillère horizontale,
Par M. DESPLACES, Ingénieur des Ponts et Chaussées.
PL. 32.
Le cintre représenté par la planche 32 a été employé très-souvent
pour toute espèce de ponts et de viaducs. Il est très-simple, et bien
triangulé.
Nous donnerons prochainement les dessins de cintres en arc de cercle
et en anse de panier de diverses ouvertures.
Le mode de décintrement dont le principe est représenté fig. 4 et 5,
a été employé avec succès par M. .DESPLACES, Ingénieur des Ponts et
Chaussées, à un grand nombre de décintrements de ponts exécutés
sous sa direction.
Il consiste à faire reposer les fermes des cintres sur deux doubles
poutres, entaillées en forme de crémaillère, et dont l'espacement ver-
tical peut varier de 8 à 10 centimètres en faisant glisser la poutre supé-
rieure sur la poutre inférieure, au moyen de coups de maillet.
Pendant toute la durée de la construction, des clefs en bois de chêne
sont intercalées dans les vides que laissent entre elles les dents des
deux poutres, lorsqu'elles sont à leur maximum d'écartement.
Pour bien faire réussir ce mode d'opérer, il est bon, avant la pose,
de frotter avec du savon les surfaces qui doivent glisser les unes sur les
autres, mais cette précaution n'est pas indispensable si-le poids des
voûtes n'est pas trop grand.
Il faut, en tous cas, que l'inclinaison des dents des crémaillères soit
plus grande que Yangle limite du frottement entre les deux surfaces
en contact.
Colonie agricole et ferme-motlèle de Ruysselede
(Belgique.)
(Extrait de VAllgemeine Bauzeilung de FOEIISTER.)
PL. 55-34.
Le but de la colonie agricole de Ruysselede est de former à l'agri-
culture et à la colonisation les nombreux enfants ou jeunes gens que
la loi ou la misère frappent chaque année, et que l'on cherche à ra-
mener au bien et à rendre utiles à la société par une instruction solide
et pratique, et par les habitudes d'un travail journalier.
Entrée et réception du colon. A l'entrée dans l'école, on prend le si-
gnalement du colon, on l'inscrit au registre d'immatriculation, et on
lui donne un numéro.
L'inspecteur général lui fait connaître les règlements auxquels il
aura à se soumettre.
Le médecin, l'aumônier, et les examinateurs de l'établissement con-
statent son état physique, religieux et intellectuel.
Aussitôt après, on lui fait visiter les ateliers, la ferme et les
champs, où on lui assigne une occupation conforme aux préférences
qu'il a témoignées, et aux observations faites par le directeur.
S'il ne s'attache pas avec assez de zèle à la première tâche qu'on
lui a donnée, on le fait changer de travail, sous forme d'essais suc-
cessifs, jusqu'à ce que l'on trouve celui qui lui convient le mieux.
Trousseau. Chaque élève reçoit en même temps :
Lingerie.
3 Chemises en toile.
3 Pantalons d'été.
3 Pantalons d'hiver.
1 Veste.
2 Blouses.
2 Cravates.
2 Mouchoirs.
1 Paire de bretelles.
1 Ceinturon à boucle.
2 Chapeaux de paille.
2 Paires de chaussettes.
1 Paire de souliers.
2 Paires de sabots.
3 Serviettes.
1 Peigne.
2 Brosses.
Literie.
1 Paillasson.
2 Oreillers.
2 Draps.
2 Couvertures.
2 Taies d'oreiller.
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