Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1857 01 mars 1857
Description : 1857/03/01 (A3,N3)-1857/03/31. 1857/03/01 (A3,N3)-1857/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577502v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
39 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — MARS 1857. àO
Ces derniers renseignements surtout seront accueillis avec le plus vif
intérêt par tous les ingénieurs.
La fixation des terres dans l'établissement des chemins de fer et de
toutes les voies de communication en général, est un des problèmes les
plus importants, pour ne pas dire le plus important, qui puisse se ren-
contrer dans la pratique.
Combien d'accidents déplorables, d'éboulements, de glissements, de
déplacements, de variations de niveau de toute espèce, eussent été évités
par l'application d'une bonne méthode d'assainissement et de dérivation
des eaux.
Sans aucun doute, le travail de MM. PERDONNET et POLONGEAU con-
tiendra un résumé qui tranchera définitivement toutes ces questions, en
donnant à la fois l'explication des causes de chaque phénomène et les
moyens les plus simples et les plus économiques d'y remédier.
En attendant la suite de ce qui a paru jusqu'à présent, on ne peut
que recommander vivement à tous les ingénieurs de chemins de fer, un
ouvrage qui est le guide indispensable à consulter pour les principales
questions qui les intéressent, et qui n'a son équivalent dans aucun autre
pays, sous le triple rapport de l'ordre et de la clarté des planches, du
choix éclairé et judicieux des documents, et de la beauté graphique de
leur représentation.
STATISTIQUE ET PRIX DE REVIENT.
Statistique technique des chemins de fer.
I. Largeur de la voie. La largeur de la voie de fer, qui est uniforme
en France (lm.44 à lm.45), l'est également dans les autres États de
l'Europe continentale. L'Angleterre est le seul pays qui, aujourd'hui,
fasse encore exception. Son réseau se divise : en voie ordinaire, ayant
lm.44; voie irlandaise, lm.65; voie Brunel, 2m.13.
II. Nombre des stations. On a cherché à connaître quel est, pour
chaque réseau européen, le nombre des stations, et à en déduire l'es-
pacement moyen compris entre deux stations consécutives.
En France, on compte 577 stations correspondant à un espacement
moyen de 7 kilomètres, variant d'une ligne à l'autre de 3 à 10 kilo-
mètres.
En Angleterre, on compte 2,283 stations correspondant à un espace-
ment moyen de 5 kilomètres.
En Belgique, on compte 110 stations correspondant à un espacement
moyen de 5 kilomètres.
En Allemagne, le nombre des stations est de 1,048, correspondant à
un espacement moyen de 8 kilomètres, lequel est respectivement de
7 kilomètres sur le réseau autrichien, de 9 kilomètres sur les États di-
vers de l'Allemagne, et de 10 kilomètres sur le réseau prussien.
III. Véhicules. Les véhicules à voyageurs sont divisés, en France, en
trois classes. Leurs dispositions sont connues. En Angleterre, les voi-
lures de première classe sont de beaucoup inférieures à celles de France ;
celles de deuxième classe peuvent être comparées aux voitures de troi-
sième; enfin, celles de troisième ne sont pas même fermées par des
châssis vitrés. En Allemagne, au contraire, les 20S classes sont généra-
lement équivalentes à nos 1™ de France. On compte quatre classes de
voitures à voyageurs sur quelques chemins : les trois dernières présen-
tent alors à peu près les mêmes dispositions que les trois premières de
France.
IV. Vitesse. La vitesse moyenne des divers trains, en France, varie
ainsi qu'il suit :
Pour les trains express : 72 kilomètres à l'heure sur la ligne du Nord,
et 50 kilomètres sur la ligne de Lyon.
Pour les trains directs : 60 kilomètres sur la ligne du Nord et 41 ki-
lomètres sur la ligue de l'Ouest.
Pour les trains omnibus : 45 kilomètres sur la ligue de l'Est, et 36 ki-
lomètres sur celle de l'Ouest.
Pour les trains mixtes : 35 kilomètres sur la ligne de l'Est et 12 ki-
lomètres sur les lignes de Rhône et Loire.
Trains de marchandises : 12 kilomètres (comme pour les trains
mixtes).
Cette vitesse est augmentée depuis quelque temps, notamment sur la
ligne de Paris à Lyon ; elle approche de 70 kilomètres à l'heure pour
les trains express.
V. Consommation des locomotives. —En réunissant les divers docu-
ments relatifs aux locomotives, on peut établir comme il suit le tra-
vail et la dépense annuels pour l'ensemble des locomotives et pour
une seule, en ayant égard au nombre des locomotives, qui est de 1,122.
Parcours total dans une année, 28,799,423 kilomètres; pour une lo-
comotive, 23,567 kilomètres (2 fois 1/2 le tour de la terre).
Consommation totale de coke, 227,515 tonnes; pour une locomo-
tive, 186 tonnes (environ 5 fois le poids de la machine).
Consommation totale d'eau, 1,727,965 tonnes; pour une locomotive,
1,414 tonnes (environ 40 fois le poids de la machine).
Dépense totale eu combustible, 9,256,500 francs; pour une locomo-
tive, 7,574 francs.
Dépense totale d'entretien, 7,062,920 francs; pour une locomotive,
5,799 francs.
Parallèle entre les vitesses et les prix des transports
sur les chemins de fer, les routes et les voies navigables.
La rapidité du transport des voyageurs et des' marchandises, sur
les voies ferrées, les routes et les rivières, peut être évaluée ainsi
qu'il suit :
De 35 kilomètres (trains ordinaires) à 72 kilomètres (trains express)
par heure, sur les chemins de fer;
De 10 kilomètres à 16 kilomètres à l'heure sur les routes, par les voi-
tures publiques;
De 10 à 20 kilomètres à l'heure sur les rivières, par bateaux à vapeur,
pour la grande vitesse.
Et pour la petite vitesse :
De 15 kilomètres à 30 kilomètres à l'heure sur les chemins de fer;
De 3 kilomètres à 4 kilomètres à l'heure sur les routes, par le
roulage ;
De 2 kilomètres à 8 kilomètres à l'heure sur les voies navigables.
Les tarifs perçus par kilomètre, sont en moyenne :
Sur les chemins de fer, de 6 centimes à 6e.6 par voyageur, et de
7c.6par tonne.
Sur les routes, de 10 centimes à 12 centimes par voyageur, et de
20 centimes par tonne.
Sur les voies navigables, de 3 centimes à 5 centimes par voyageur, et
de 3 centimes à 5 centimes par tonne.
Il est facile de s'expliquer, d'après ces conditions, comment, depuis
le développement des chemins de fer, les routes ont été complètement
abandonnées là où elles suivaient des directions parallèles, et qu'il
n'existe plus de service régulier de messageries et de roulage que sur
les directions qui ne sont pas desservies par ces voies de communi-
cation .
Statistique municipale de la ville de Paris.
Paris occupe une superficie de 3,402 hectares 56 ares 07 centiares,
ou 34,025,607 mètres quarrés, et a 24,890 mètres de tour.
La superficie comprise entre les fortifications est de 25,756 hectares.
La superficie totale du Département de la Seine est de 47,580 hectares.
La longueur des voies publiques de Paris, au nombre de 1,474, est
de 384,663 mètres, qui se décomposent ainsi : 1,168 rues, 303,796 mè-
tres; 27 avenues, 11,190 mètres; 24 boulevards, 15,595 mètres,
44 chemins de ronde, 19,379 mètres; 84 impasses, 4,714 mètres;
91 places ou carrefours, 6,814 mètres; 36 quais, 23,177 mètres.
Toutes ces voies publiques occupent une surface de 5,462,000 mètres,
dont 3,100,000 mètres en pavés, 810,000 en macadam, 1,305,000 en
partie sablée, et 247,000 à l'entretien des particuliers.
Les piétons peuvent circuler sur une étendue de 1,038,000 mètres
de trottoirs; sur ce nombre, la ville en entrelient 964,000.
Les conduites de gaz offrent une longueur totale de 485,009 mètres, et
13,063 poteaux ou consoles portent autant d'appareils pour l'éclairage
public.
L'eau qui se distribue à Paris provient de la Seine, de l'Ourcq,
d'Arcueil, de Grenelle et des sources du Nord ; elle satisfait aux be-
soins publics et privés au moyen de 33 fontaines monumentales,
69 fontaines de puisage, 1,779 bornes-fontaines, 105 bouches d'eau
sous trottoirs , 111 poteaux ou boîtes d'arrosage et 58 bouches d'in-
cendie. On compte, en outre, 13 fontaines marchandes, 157 concessions
à l'État, 3 au département, 223 aux établissements municipaux, et
7,388 aux particuliers.
On compte, à Paris, 163,000 mètres courants de galeries d'égouts,
dont 28,000 mètres de grande section et 135,000 de petite. La longueur
totale des divers canaux souterrains est de 978,000 mètres. Le grand
égout de la rue de Rivoli a 2m.40 de largeur dans oeuvre, et 2m.76 de
hauteur sans la cuvette. Le grand égout de la rive gauche, qui forme
mur de quai et chemin de halage, a 2m.50 de largeur et autant de
hauteur.
La longueur totale des plantations de Paris est de 78,515 mètres,
et leur superficie de 2,760,259 mètres; la longueur des plantations de
la rive droite est de 45,124 mètres; les autres occupent la rive gauche.
Elles comprennent 57,134 arbres, dont 22,642 pour la rive gauche,
29,226 pour la rive droite, 3,826 pour les cimetières, et 1,130 pour les
écoles.
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris. .
Taris. — Imprimé par E. TmmoT et G', 20, ru« Racine.
Ces derniers renseignements surtout seront accueillis avec le plus vif
intérêt par tous les ingénieurs.
La fixation des terres dans l'établissement des chemins de fer et de
toutes les voies de communication en général, est un des problèmes les
plus importants, pour ne pas dire le plus important, qui puisse se ren-
contrer dans la pratique.
Combien d'accidents déplorables, d'éboulements, de glissements, de
déplacements, de variations de niveau de toute espèce, eussent été évités
par l'application d'une bonne méthode d'assainissement et de dérivation
des eaux.
Sans aucun doute, le travail de MM. PERDONNET et POLONGEAU con-
tiendra un résumé qui tranchera définitivement toutes ces questions, en
donnant à la fois l'explication des causes de chaque phénomène et les
moyens les plus simples et les plus économiques d'y remédier.
En attendant la suite de ce qui a paru jusqu'à présent, on ne peut
que recommander vivement à tous les ingénieurs de chemins de fer, un
ouvrage qui est le guide indispensable à consulter pour les principales
questions qui les intéressent, et qui n'a son équivalent dans aucun autre
pays, sous le triple rapport de l'ordre et de la clarté des planches, du
choix éclairé et judicieux des documents, et de la beauté graphique de
leur représentation.
STATISTIQUE ET PRIX DE REVIENT.
Statistique technique des chemins de fer.
I. Largeur de la voie. La largeur de la voie de fer, qui est uniforme
en France (lm.44 à lm.45), l'est également dans les autres États de
l'Europe continentale. L'Angleterre est le seul pays qui, aujourd'hui,
fasse encore exception. Son réseau se divise : en voie ordinaire, ayant
lm.44; voie irlandaise, lm.65; voie Brunel, 2m.13.
II. Nombre des stations. On a cherché à connaître quel est, pour
chaque réseau européen, le nombre des stations, et à en déduire l'es-
pacement moyen compris entre deux stations consécutives.
En France, on compte 577 stations correspondant à un espacement
moyen de 7 kilomètres, variant d'une ligne à l'autre de 3 à 10 kilo-
mètres.
En Angleterre, on compte 2,283 stations correspondant à un espace-
ment moyen de 5 kilomètres.
En Belgique, on compte 110 stations correspondant à un espacement
moyen de 5 kilomètres.
En Allemagne, le nombre des stations est de 1,048, correspondant à
un espacement moyen de 8 kilomètres, lequel est respectivement de
7 kilomètres sur le réseau autrichien, de 9 kilomètres sur les États di-
vers de l'Allemagne, et de 10 kilomètres sur le réseau prussien.
III. Véhicules. Les véhicules à voyageurs sont divisés, en France, en
trois classes. Leurs dispositions sont connues. En Angleterre, les voi-
lures de première classe sont de beaucoup inférieures à celles de France ;
celles de deuxième classe peuvent être comparées aux voitures de troi-
sième; enfin, celles de troisième ne sont pas même fermées par des
châssis vitrés. En Allemagne, au contraire, les 20S classes sont généra-
lement équivalentes à nos 1™ de France. On compte quatre classes de
voitures à voyageurs sur quelques chemins : les trois dernières présen-
tent alors à peu près les mêmes dispositions que les trois premières de
France.
IV. Vitesse. La vitesse moyenne des divers trains, en France, varie
ainsi qu'il suit :
Pour les trains express : 72 kilomètres à l'heure sur la ligne du Nord,
et 50 kilomètres sur la ligne de Lyon.
Pour les trains directs : 60 kilomètres sur la ligne du Nord et 41 ki-
lomètres sur la ligue de l'Ouest.
Pour les trains omnibus : 45 kilomètres sur la ligue de l'Est, et 36 ki-
lomètres sur celle de l'Ouest.
Pour les trains mixtes : 35 kilomètres sur la ligne de l'Est et 12 ki-
lomètres sur les lignes de Rhône et Loire.
Trains de marchandises : 12 kilomètres (comme pour les trains
mixtes).
Cette vitesse est augmentée depuis quelque temps, notamment sur la
ligne de Paris à Lyon ; elle approche de 70 kilomètres à l'heure pour
les trains express.
V. Consommation des locomotives. —En réunissant les divers docu-
ments relatifs aux locomotives, on peut établir comme il suit le tra-
vail et la dépense annuels pour l'ensemble des locomotives et pour
une seule, en ayant égard au nombre des locomotives, qui est de 1,122.
Parcours total dans une année, 28,799,423 kilomètres; pour une lo-
comotive, 23,567 kilomètres (2 fois 1/2 le tour de la terre).
Consommation totale de coke, 227,515 tonnes; pour une locomo-
tive, 186 tonnes (environ 5 fois le poids de la machine).
Consommation totale d'eau, 1,727,965 tonnes; pour une locomotive,
1,414 tonnes (environ 40 fois le poids de la machine).
Dépense totale eu combustible, 9,256,500 francs; pour une locomo-
tive, 7,574 francs.
Dépense totale d'entretien, 7,062,920 francs; pour une locomotive,
5,799 francs.
Parallèle entre les vitesses et les prix des transports
sur les chemins de fer, les routes et les voies navigables.
La rapidité du transport des voyageurs et des' marchandises, sur
les voies ferrées, les routes et les rivières, peut être évaluée ainsi
qu'il suit :
De 35 kilomètres (trains ordinaires) à 72 kilomètres (trains express)
par heure, sur les chemins de fer;
De 10 kilomètres à 16 kilomètres à l'heure sur les routes, par les voi-
tures publiques;
De 10 à 20 kilomètres à l'heure sur les rivières, par bateaux à vapeur,
pour la grande vitesse.
Et pour la petite vitesse :
De 15 kilomètres à 30 kilomètres à l'heure sur les chemins de fer;
De 3 kilomètres à 4 kilomètres à l'heure sur les routes, par le
roulage ;
De 2 kilomètres à 8 kilomètres à l'heure sur les voies navigables.
Les tarifs perçus par kilomètre, sont en moyenne :
Sur les chemins de fer, de 6 centimes à 6e.6 par voyageur, et de
7c.6par tonne.
Sur les routes, de 10 centimes à 12 centimes par voyageur, et de
20 centimes par tonne.
Sur les voies navigables, de 3 centimes à 5 centimes par voyageur, et
de 3 centimes à 5 centimes par tonne.
Il est facile de s'expliquer, d'après ces conditions, comment, depuis
le développement des chemins de fer, les routes ont été complètement
abandonnées là où elles suivaient des directions parallèles, et qu'il
n'existe plus de service régulier de messageries et de roulage que sur
les directions qui ne sont pas desservies par ces voies de communi-
cation .
Statistique municipale de la ville de Paris.
Paris occupe une superficie de 3,402 hectares 56 ares 07 centiares,
ou 34,025,607 mètres quarrés, et a 24,890 mètres de tour.
La superficie comprise entre les fortifications est de 25,756 hectares.
La superficie totale du Département de la Seine est de 47,580 hectares.
La longueur des voies publiques de Paris, au nombre de 1,474, est
de 384,663 mètres, qui se décomposent ainsi : 1,168 rues, 303,796 mè-
tres; 27 avenues, 11,190 mètres; 24 boulevards, 15,595 mètres,
44 chemins de ronde, 19,379 mètres; 84 impasses, 4,714 mètres;
91 places ou carrefours, 6,814 mètres; 36 quais, 23,177 mètres.
Toutes ces voies publiques occupent une surface de 5,462,000 mètres,
dont 3,100,000 mètres en pavés, 810,000 en macadam, 1,305,000 en
partie sablée, et 247,000 à l'entretien des particuliers.
Les piétons peuvent circuler sur une étendue de 1,038,000 mètres
de trottoirs; sur ce nombre, la ville en entrelient 964,000.
Les conduites de gaz offrent une longueur totale de 485,009 mètres, et
13,063 poteaux ou consoles portent autant d'appareils pour l'éclairage
public.
L'eau qui se distribue à Paris provient de la Seine, de l'Ourcq,
d'Arcueil, de Grenelle et des sources du Nord ; elle satisfait aux be-
soins publics et privés au moyen de 33 fontaines monumentales,
69 fontaines de puisage, 1,779 bornes-fontaines, 105 bouches d'eau
sous trottoirs , 111 poteaux ou boîtes d'arrosage et 58 bouches d'in-
cendie. On compte, en outre, 13 fontaines marchandes, 157 concessions
à l'État, 3 au département, 223 aux établissements municipaux, et
7,388 aux particuliers.
On compte, à Paris, 163,000 mètres courants de galeries d'égouts,
dont 28,000 mètres de grande section et 135,000 de petite. La longueur
totale des divers canaux souterrains est de 978,000 mètres. Le grand
égout de la rue de Rivoli a 2m.40 de largeur dans oeuvre, et 2m.76 de
hauteur sans la cuvette. Le grand égout de la rive gauche, qui forme
mur de quai et chemin de halage, a 2m.50 de largeur et autant de
hauteur.
La longueur totale des plantations de Paris est de 78,515 mètres,
et leur superficie de 2,760,259 mètres; la longueur des plantations de
la rive droite est de 45,124 mètres; les autres occupent la rive gauche.
Elles comprennent 57,134 arbres, dont 22,642 pour la rive gauche,
29,226 pour la rive droite, 3,826 pour les cimetières, et 1,130 pour les
écoles.
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11, rue des Beaux-Arts, à Paris. .
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