Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1857 01 mars 1857
Description : 1857/03/01 (A3,N3)-1857/03/31. 1857/03/01 (A3,N3)-1857/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577502v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
35 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — MARS 1857. 36
piles en cinq piles, il existe une pile-culée qui a 2 mètres d'épaisseur de
plus que les autres.
Les voûtes des deux étages inférieurs offrent cette particularité,
qu'elles peuvent fournir aux piétons un passage continu d'un bout à
l'autre du viaduc sous la voie de fer, toutes les piles ayant été percées,
au-dessus de ces voûtes, d'ouvertures à plein-cintre de 5 mètres de hau-
teur sur 2m.50 de largeur.
Le viaduc, dont les fondations ont été descendues jusqu'à 7 mètres
en contre-bas du niveau du sol, est établi de manière que la pression ne
dépasse pas 10 kilogrammes par centimètre quarrédes surfaces de base.
Il est en ligne droite et suit la pente générale du chemin, qui est de
6 millimètres par mètre dans cette région.
Cet important ouvrage est d'une extrême simplicité qui n'exclut pas
l'élégance ; il représente un cube total de 60,000 mètres de maçonnerie,
il est construit principalement en petits matériaux provenantde la lo-
calité. La pierre de taille n'y figure qu'aux archivoltes des voûtes et aux
plinthes du couronnement; les arêtes mêmes des piles sont en moellons.
La foute y sera employée seulement pour former les garde-corps de la
voie.
Un nombre considérable d'ouvriers, qui s'est élevé par moments jus-
qu'à 2,000, ont été employés à ce travail, sans compter le secours
d'une grande quantité de chevaux et de six machines à vapeur. Les
fondations du viaduc n'ayant été qu'entamées en 1855, on peut dire
qu'une seule campagne a suffi à son édification.
Dépense. La dépense de l'ensemble du viaduc peut être évaluée à
3,200,000 fr., à part les faux frais qui sont résultés de la rapidité excep-
tionnelle du travail.
Comme la surface totale, vides et pleins compris, est de 19,870 mètres
quarrés, le prix, par mètre quarré, est de 160 fr. environ.
La rapidité extraordinaire avec laquelle les travaux ont dû être con-
duits pour réaliser un tel monument en une seule campagne explique,
et au delà, l'élévation relative de ce chiffre. Si l'achèvement du viaduc
de Chaumont peut contribuera ouvrir la ligne un an plus tôt, la dépense
faite pour le terminer aussi rapidement sera plus que compensée par
l'avancement de l'époque d'entrée en jouissance des bénéfices de l'ex-
ploitation.
Viaduc iSe Kogent.
Sur la Marne (Seine-et-Marne. — Chemin de fer de Paris à Mulhouse). v
Ingénieurs de la C'\ MM. VUIGNER, COLLET-MEYGRET, PLUYETTE;
Ingénieurs du contrôle, MM. LEFORT, DUCROT.
PL. 15 ET 16.
Description générale. La longueur totale du viaduc de Nogent est de
830 mètres. Sa hauteur maxima est de 31 mètres.
Il est composé de 4 grandes arches en plein cintre de 50 mètres
d'ouverture chacune, et de 30 arcades de 15 mètres d'ouverture, dont
25 du côté de Paris, sur la rive droite de la Marne, et 5 du côté de
Mulhouse, sur la rive gauche.
Les 15 premières arcades sont en courbe de 1,000 mètres de rayon.
Fondations. Les 3 piles des arches de 50 mètres sont fondées sur une
couche de gravier située à 9 mètres en contre-bas de l'éliage de la
Marne.
Deux de ces piles ont été fondées au moyen d'une enceinte en pal-
pianches. Celle du milieu l'a été à l'aide d'un batardeau en tôle, dans
1 intérieur duquel on a dragué, coulé le bélon, épuisé les eaux et ma-
çonné la base de la pile à la chaux hydraulique.
Batardeau en tôle. Ce batardeau était formé de 3 zones horizontales,
hermétiquement rivées l'une au-dessus de l'aulre. La première, d'une
hauteur de 3 mètres, correspond à la partie de la pile qui est bétonnée.
Elle a 10 mètres de largeur et 21m.75 de longueur. Les angles sont rem-
placés par 2 quarts de cylindre de 5 mètres de rayon, et les parements
en sont inclinés de ^ vers l'intérieur.
L'épaisseur des tôles de cette première zone est de 0m. 0045.
La deuxième partie a 3m.50 de hauteur et 0m.004 d'épaisseur. Elle
est formée de plusieurs panneaux, dont les cornières rivées renforcent
la caisse.
La troisième partie a 2'".50 de hauteur et 0m.0035 d'épaisseur. Elle
est formée également de plusieurs panneaux. Ils sont assemblés par des
boulons.
La caisse entière pèse 69,000 kilogrammes.
Cette enceinte métallique a été portée sur place au moyen de bateaux
et descendue à l'aide de treuils, jusqu'à ce qu'elle se soit légèrement
enfoncée dans le gravier.
En draguant dans l'intérieur, on obtint le degré d'enfoncement voulu
pour mettre la base de la fondation à l'abri des affouillements.
Puis on coula le bélon et l'on fit les épuisements par les méthodes les
plus expéditives.
Lorsque la maçonnerie des premières assises fut terminée et amenée
au-dessus du niveau de l'eau extérieure, on n'eut plus qu'à enlever la
zone supérieure du batardeau, ce qui se fit en enlevant les boulons, que
l'on remplaçait de suite par des bouchons.
Ce mode de fondation facilite beaucoup les épuisements, et il est
bien plus expéditif que celui dans lequel on emploie des enceintes ou
palplanches.
Mais il est aussi beaucoup plus coûteux, puisque le batardeau seul, à
raison de 150 fr. les 100 kilos de tôle en oeuvre, a été évalué à
90,000 fr.
Quoi qu'il en soit, on ne peut qu'applaudir à l'introduction, en France,
d'un mode de fondation indiqué depuis longtemps à la pratique par les
célèbres travaux des ponts de Rochester et et de Saltash, et par les ap-
plications faites plusieurs fois avec succès, de cuvelages en fonte com-
posés d'anneaux successifs boulonnés les uns sur les autres, au fonçage
de puits de mine, dans des terrains vaseux et semi-fluides.
Cintres. Les cintres des grandes arches comportaient un cube de
1,450 mètres de bois.
Le décintrement s'est opéré , comme pour les petites arches ou ar-
cades, au moyen d'une roulette fixée au cintre, descendant sur le plan
incliné d'un plateau à surface hélicoïdale, reposant sur 3 rouleaux.
Le plateau se manoeuvrait au moyen d'un levier.
Le mouvement vertical de la roulette était le dixième du mouvement
horizontal du plateau.
On a pu, par ce moyen, faire descendre ou remonter le cintre à vo-
lonté.
Chacun des grands cintres reposait sur 49 appareils de ce genre. Ils
avaient à supporter environ 5,800,000 kilogrammes.
Dépense. La dépense totale du viaduc de Nogent peut être évaluée à
5,400,000 fr.
La surface totale, vide et pleins compris, étant de 19,440 mètres
quarrés, cela met le prix du mètre quarré à 277 fr.
"Viaduc du Goelschthal.
PL. 15, 16 ET 18.
Historique. — Le viaduc du Goelschthal est situé sur le chemin de fer
saxo-bavarois, de Leipzig à Hof.
Il a été construit en régie, du 7 novembre 1846 au 15 juin 1851.
L'ingénieur en chef de la ligne était M. le major du génie VVILCKE ,
et l'ingénieur ordinaire M. Tosr.
Description générale. — Ce viaduc, qui comprend 4 rangs d'arcades
superposées, est remarquable par ses proportions que n'a atteintes jus-
qu'à présent aucun des ouvrages destinés au passage d'une route ou
d'un chemin fer. Sa hauteur est à peine inférieure à celle des aqueducs
de Roquefavour et de Lisbonne.
Ses dimensions principales sont les suivantes :
Longueur totale ' . . 579m.25
Hauteur maxima au-dessus de la Goeltsch. . 80m.34
Hauteur maxima au-dessusdes fondations. . 92ra.04
Largeur entre parapets 7m.94
Les planches indiquent les dimensions et dispositions de détail des
principales parties de ce remarquable ouvrage.
Grandes arches. —Les grandes arches centrales, de 30m.875 d'ouver-
ture à l'étage supérieur, et de 28m.608 à l'étage inférieur, avec lm.17
d'épaisseur à la clef, ne sont pas des pleins cintres, mais des anses de
panier surhaussées à 3 cintres. Les rayons inférieurs sont égaux à
l'ouverture.
Les dimensions exactes des rayons sont d'ailleurs les suivantes, pour
l'arche supérieure :
Ouverture et grand rayon 30m.875
Petit rayon 14m. 15
Surhaussement du cintre 6m. 24
. Flèche totale. 20m. 39
Les petites arcades n'ont que 14m.06, 7m.96 et 2m.83 d'ouverture.
Piles et culées. —Les piles ordinaires sont construites en briques dans
leur partie supérieure, à partir du 1er étage, et leur partie inférieure
est en maçonnerie de schiste.
Leur épaisseur est de 2m.63 dans la partie construite en briques. Le
parement a un fruit de 1/24.
Distribution des matériaux.—La masse de la construction est en bri-
ques , il y en a 26 millions environ employées aux piliers, aux tympans,
et aux voûtes des 1er 2e et 3e rang d'arcades. Dans les petites voûtes,
les naissances seules sont en granit des carrières de Hof. La grande
voûte de 28m.60 est en briques. Les naissances, la clef et les joints de
rupture sont en granit.
La voûte de 30m.875 est entièrement en granit.
Il n'y a nulle part de chaînes en pierre de taille parallèles à l'axe du
pont. Elles ont même été complètement proscrites.
Pressions supportées. — Le poids spécifique du granit employé est de
2,500k. par mètre cube. Celui de la brique est de 1,800K
piles en cinq piles, il existe une pile-culée qui a 2 mètres d'épaisseur de
plus que les autres.
Les voûtes des deux étages inférieurs offrent cette particularité,
qu'elles peuvent fournir aux piétons un passage continu d'un bout à
l'autre du viaduc sous la voie de fer, toutes les piles ayant été percées,
au-dessus de ces voûtes, d'ouvertures à plein-cintre de 5 mètres de hau-
teur sur 2m.50 de largeur.
Le viaduc, dont les fondations ont été descendues jusqu'à 7 mètres
en contre-bas du niveau du sol, est établi de manière que la pression ne
dépasse pas 10 kilogrammes par centimètre quarrédes surfaces de base.
Il est en ligne droite et suit la pente générale du chemin, qui est de
6 millimètres par mètre dans cette région.
Cet important ouvrage est d'une extrême simplicité qui n'exclut pas
l'élégance ; il représente un cube total de 60,000 mètres de maçonnerie,
il est construit principalement en petits matériaux provenantde la lo-
calité. La pierre de taille n'y figure qu'aux archivoltes des voûtes et aux
plinthes du couronnement; les arêtes mêmes des piles sont en moellons.
La foute y sera employée seulement pour former les garde-corps de la
voie.
Un nombre considérable d'ouvriers, qui s'est élevé par moments jus-
qu'à 2,000, ont été employés à ce travail, sans compter le secours
d'une grande quantité de chevaux et de six machines à vapeur. Les
fondations du viaduc n'ayant été qu'entamées en 1855, on peut dire
qu'une seule campagne a suffi à son édification.
Dépense. La dépense de l'ensemble du viaduc peut être évaluée à
3,200,000 fr., à part les faux frais qui sont résultés de la rapidité excep-
tionnelle du travail.
Comme la surface totale, vides et pleins compris, est de 19,870 mètres
quarrés, le prix, par mètre quarré, est de 160 fr. environ.
La rapidité extraordinaire avec laquelle les travaux ont dû être con-
duits pour réaliser un tel monument en une seule campagne explique,
et au delà, l'élévation relative de ce chiffre. Si l'achèvement du viaduc
de Chaumont peut contribuera ouvrir la ligne un an plus tôt, la dépense
faite pour le terminer aussi rapidement sera plus que compensée par
l'avancement de l'époque d'entrée en jouissance des bénéfices de l'ex-
ploitation.
Viaduc iSe Kogent.
Sur la Marne (Seine-et-Marne. — Chemin de fer de Paris à Mulhouse). v
Ingénieurs de la C'\ MM. VUIGNER, COLLET-MEYGRET, PLUYETTE;
Ingénieurs du contrôle, MM. LEFORT, DUCROT.
PL. 15 ET 16.
Description générale. La longueur totale du viaduc de Nogent est de
830 mètres. Sa hauteur maxima est de 31 mètres.
Il est composé de 4 grandes arches en plein cintre de 50 mètres
d'ouverture chacune, et de 30 arcades de 15 mètres d'ouverture, dont
25 du côté de Paris, sur la rive droite de la Marne, et 5 du côté de
Mulhouse, sur la rive gauche.
Les 15 premières arcades sont en courbe de 1,000 mètres de rayon.
Fondations. Les 3 piles des arches de 50 mètres sont fondées sur une
couche de gravier située à 9 mètres en contre-bas de l'éliage de la
Marne.
Deux de ces piles ont été fondées au moyen d'une enceinte en pal-
pianches. Celle du milieu l'a été à l'aide d'un batardeau en tôle, dans
1 intérieur duquel on a dragué, coulé le bélon, épuisé les eaux et ma-
çonné la base de la pile à la chaux hydraulique.
Batardeau en tôle. Ce batardeau était formé de 3 zones horizontales,
hermétiquement rivées l'une au-dessus de l'aulre. La première, d'une
hauteur de 3 mètres, correspond à la partie de la pile qui est bétonnée.
Elle a 10 mètres de largeur et 21m.75 de longueur. Les angles sont rem-
placés par 2 quarts de cylindre de 5 mètres de rayon, et les parements
en sont inclinés de ^ vers l'intérieur.
L'épaisseur des tôles de cette première zone est de 0m. 0045.
La deuxième partie a 3m.50 de hauteur et 0m.004 d'épaisseur. Elle
est formée de plusieurs panneaux, dont les cornières rivées renforcent
la caisse.
La troisième partie a 2'".50 de hauteur et 0m.0035 d'épaisseur. Elle
est formée également de plusieurs panneaux. Ils sont assemblés par des
boulons.
La caisse entière pèse 69,000 kilogrammes.
Cette enceinte métallique a été portée sur place au moyen de bateaux
et descendue à l'aide de treuils, jusqu'à ce qu'elle se soit légèrement
enfoncée dans le gravier.
En draguant dans l'intérieur, on obtint le degré d'enfoncement voulu
pour mettre la base de la fondation à l'abri des affouillements.
Puis on coula le bélon et l'on fit les épuisements par les méthodes les
plus expéditives.
Lorsque la maçonnerie des premières assises fut terminée et amenée
au-dessus du niveau de l'eau extérieure, on n'eut plus qu'à enlever la
zone supérieure du batardeau, ce qui se fit en enlevant les boulons, que
l'on remplaçait de suite par des bouchons.
Ce mode de fondation facilite beaucoup les épuisements, et il est
bien plus expéditif que celui dans lequel on emploie des enceintes ou
palplanches.
Mais il est aussi beaucoup plus coûteux, puisque le batardeau seul, à
raison de 150 fr. les 100 kilos de tôle en oeuvre, a été évalué à
90,000 fr.
Quoi qu'il en soit, on ne peut qu'applaudir à l'introduction, en France,
d'un mode de fondation indiqué depuis longtemps à la pratique par les
célèbres travaux des ponts de Rochester et et de Saltash, et par les ap-
plications faites plusieurs fois avec succès, de cuvelages en fonte com-
posés d'anneaux successifs boulonnés les uns sur les autres, au fonçage
de puits de mine, dans des terrains vaseux et semi-fluides.
Cintres. Les cintres des grandes arches comportaient un cube de
1,450 mètres de bois.
Le décintrement s'est opéré , comme pour les petites arches ou ar-
cades, au moyen d'une roulette fixée au cintre, descendant sur le plan
incliné d'un plateau à surface hélicoïdale, reposant sur 3 rouleaux.
Le plateau se manoeuvrait au moyen d'un levier.
Le mouvement vertical de la roulette était le dixième du mouvement
horizontal du plateau.
On a pu, par ce moyen, faire descendre ou remonter le cintre à vo-
lonté.
Chacun des grands cintres reposait sur 49 appareils de ce genre. Ils
avaient à supporter environ 5,800,000 kilogrammes.
Dépense. La dépense totale du viaduc de Nogent peut être évaluée à
5,400,000 fr.
La surface totale, vide et pleins compris, étant de 19,440 mètres
quarrés, cela met le prix du mètre quarré à 277 fr.
"Viaduc du Goelschthal.
PL. 15, 16 ET 18.
Historique. — Le viaduc du Goelschthal est situé sur le chemin de fer
saxo-bavarois, de Leipzig à Hof.
Il a été construit en régie, du 7 novembre 1846 au 15 juin 1851.
L'ingénieur en chef de la ligne était M. le major du génie VVILCKE ,
et l'ingénieur ordinaire M. Tosr.
Description générale. — Ce viaduc, qui comprend 4 rangs d'arcades
superposées, est remarquable par ses proportions que n'a atteintes jus-
qu'à présent aucun des ouvrages destinés au passage d'une route ou
d'un chemin fer. Sa hauteur est à peine inférieure à celle des aqueducs
de Roquefavour et de Lisbonne.
Ses dimensions principales sont les suivantes :
Longueur totale ' . . 579m.25
Hauteur maxima au-dessus de la Goeltsch. . 80m.34
Hauteur maxima au-dessusdes fondations. . 92ra.04
Largeur entre parapets 7m.94
Les planches indiquent les dimensions et dispositions de détail des
principales parties de ce remarquable ouvrage.
Grandes arches. —Les grandes arches centrales, de 30m.875 d'ouver-
ture à l'étage supérieur, et de 28m.608 à l'étage inférieur, avec lm.17
d'épaisseur à la clef, ne sont pas des pleins cintres, mais des anses de
panier surhaussées à 3 cintres. Les rayons inférieurs sont égaux à
l'ouverture.
Les dimensions exactes des rayons sont d'ailleurs les suivantes, pour
l'arche supérieure :
Ouverture et grand rayon 30m.875
Petit rayon 14m. 15
Surhaussement du cintre 6m. 24
. Flèche totale. 20m. 39
Les petites arcades n'ont que 14m.06, 7m.96 et 2m.83 d'ouverture.
Piles et culées. —Les piles ordinaires sont construites en briques dans
leur partie supérieure, à partir du 1er étage, et leur partie inférieure
est en maçonnerie de schiste.
Leur épaisseur est de 2m.63 dans la partie construite en briques. Le
parement a un fruit de 1/24.
Distribution des matériaux.—La masse de la construction est en bri-
ques , il y en a 26 millions environ employées aux piliers, aux tympans,
et aux voûtes des 1er 2e et 3e rang d'arcades. Dans les petites voûtes,
les naissances seules sont en granit des carrières de Hof. La grande
voûte de 28m.60 est en briques. Les naissances, la clef et les joints de
rupture sont en granit.
La voûte de 30m.875 est entièrement en granit.
Il n'y a nulle part de chaînes en pierre de taille parallèles à l'axe du
pont. Elles ont même été complètement proscrites.
Pressions supportées. — Le poids spécifique du granit employé est de
2,500k. par mètre cube. Celui de la brique est de 1,800K
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