Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-02-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 février 1857 01 février 1857
Description : 1857/02/01 (A3,N2)-1857/02/28. 1857/02/01 (A3,N2)-1857/02/28.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577501f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
19
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. - FÉVRIER 1857.
20
tion de Périgueux à Coutras ; les trains de ballast parcourent, d'une
extrémité à l'autre, la voie en communication avec Bordeaux. L'époque
de l'ouverture de la ligne est subordonnée à la construction de la gare
provisoire de Périgueux, dont l'emplacement est en ce moment même
livré aux ouvriers terrassiers.
Ligne de Lyon à Genève. On travaille activement sur les chantiers de
Tenay, Rossillon et Virieu-le-Grand.
Sur un autre point, tout annonce que, dès la fin de février, on pourra
se rendre de Bourg à Pont-de-Veyle. On doit ajouter que le pont de la
Saône, à Mâcon, sera terminé dans les premiers jours de mai au plus
tard. A cette époque, la ligne sera raccordée avec le chemin de fer de
Paris à Lyon, et exploitée sans interruption de Mâcon et de Lyon jus-
qu'à Scyssel.
On peut donc espérer que, dans les limites imposées par le cahier
des charges, la ligne de Lyon à Genève sera mise en exploitation sur
toute l'étendue de son parcours.
M. DE CAVOUR va, dit-on, présenter, à l'ouverture des chambres pié-
montaises, le projet de percement du mont Cenis. Ce percement serait
fait aux frais du gouvernement, qui céderait ensuite le tout à la compa-
gnie Victor-Emmanuel à un prix qui serait déterminé à l'avance.
Chemins de fer des Etats-Sardes.
Victor-Emmanuel. L'enquête relative au percement du mont Cenis
se poursuit avec activité et semble toucher à son terme. En attendant
la loi qui doit être présentée aux chambres Sardes de 1857, les Annales
de la chambre royale d'agriculture et de commerce de Savoie ont publié
un mémoire de M. MORTILLET, qui avait reçu de cette institution la mis-
sion d'étudier la géologie des montagnes situées entre Modane et Bar-
donèche.
L'objet de cette étude était de constater la nature des roches que doit
traverser le tunnel des Alpes, au point de vue de la facilité du per-
cement.
Les conclusions du rapport sont très-favorables, et elles ont reçu, le
17 et le 18 de ce mois, l'adhésion de deux ingénieurs Sardes, jouissant
d'une grande considération, MM. RANCO et GRATTONI, ainsi que celle
de M. Ange SISMONDA, directeur du musée minéralogique et membre
de l'académie de Turin.
Les considérations présentées sont presque également applicables au
tunnel inférieur et au tunnel supérieur qui ont été étudiés par les ingé-
nieurs de l'État et par ceux de la compagnie Victor-Emmanuel.
CSacsnins de fer Suisses.
Les membres Suisses du conseil d'administration de la Compagnie du
chemin de fer deLausanne-Fribourg-Berne, réunis aux délégués français
du même conseil, ont siégé à Lausanne les 2 et 3 de ce mois. Les statuts
et le cahier des charges sont définitivement arrêtés ; l'acte authentique
des statuts sera incessamment dressé à Fribourg et les documents con-
stitutifs de la compagnie seront publiés. On s'est occupé, en outre, de
diverses mesures d'organisation d'administration, des pouvoirs et des
attributions du comité Suisse, ainsi que des administrateurs délégués.
Ces mesures seront soumises à la sanction du conseil d'administration.
Le tracé de Fribourg à Oron sera très-prochainement soumis au
conseil d'Etat et à l'approbation du conseil fédéral.
Il a été déféré au voeu du conseil communal et de la population de
Romont, de transporter la gare du nord-ouest au sud-ouest de cette
ville.
— Soleure. —Dans une dizaine de jours, le pont en fer àjclaire voie,
qui traversera l'Emme, sera posé sur ses piles. Par là, la section de So-
leure à Ilerzogenbuchsee sera à peu près terminée.
— Lucerne. — Le grand conseil a accordé au chemin de fer de Lu-
cerne à la frontière du canton, dans la direction de Zurich, un nouveau
délai jusqu'au 25 mai 1857 pour le commencement des travaux de ter-
rassement et les moyeus suffisants pour l'exécution de la ligne. Quant
à la caution, elle doit être définitivement déposée pour le 31 décembre
1857.
— Dans sa séance du 3 décembre 1856, le grand conseil du canton
du Tessin a accordé la concession de deux nouvelles lignes de chemins
de fer pour 99 ans ;
L'une, de la frontière des États-Sardes, près Brissago, pour aboutira
celle des Grisons, sur le Lukmanier, accordée à la banque du crédit
mobilier de Saint-Gall;
L'autre, appelée ligne méridionale, des frontières Lombardes, près
Chiasso, à Belinzone, sur le chemin de Lukmanier, accordée à une so-
ciété Tessino-Lombarde.
La compagnie Tessino-Lombarde ne sera tenue de commencer ses
travaux que lorsque le chemin du Lukmanier sera assuré.
L'expropriation des terrains se fera sur la base des lois fédérales.
L'introduction du matériel nécessaire à la construction et à l'exploi-
tation des lignes sera exemptée des taxes et impôts du canton pendant
la durée de la' concession.
Si, par suite des travaux, on arrivait à la découverte de richesses
métallurgiques quelconques, la compagnie aurait le droit de les exploi-
ter, à la condition de payer à l'État 10 p. 100 sur les profits nets.
NOTES ET DOCUMENTS.
Pont provisoire de Saint-ÏSernaain-des-S'ossés
sur l'Allier, à 60 mètres en aval du viaduc entraîné par la crue de 1856.
PL. 9, 10.
Les ravages causés par les inondations, et les dangers permanents
que crée leur retour pour les travaux d'art en lit de rivière, donne un
triste intérêt d'actualité à la question des ponts provisoires que l'on peut
avoir à établir d'un moment à l'autre.
Le pont provisoire de Saint-Germain des Fossés comprend 32 travées
en charpentes de 10m.00 d'ouverture conformes aux dessins représentés
pi. 9 et 10. Chaque palée se compose de quatre pieux, dont deux cor-
respondent à l'écartement des rails; les deux pieux extrêmes recepés
à 1 mètre au-dessous de l'étiage servent à contre-buter les pieux du mi-
lieu et à soutenir les accotements, ta voie de fer repose sur les palées
par l'intermédiaire de poutres de 0m.40 d'équarrissage renforcées par
un système de sous-poutres et de contre-fiches ; une charpente disposée
de la même manière, mais en pièces de moindre équarrissage, supporte
les accotements et les parapets; le tablier qui reçoit le ballast et la voie
est formé d'un platelage de 0ra.08.
L'ensemble est entretoisé horizontalement par une série de croix de
Saint-André, dont chaque groupe rend solidaires deux palées.
L'évaluation du prix du pont, indépendamment des abords et non
compris les enrochements qui défendent les pieds des palées, se monte
à 120,000 fr., y compris une somme à valoir de 1,152 fr. Les enroche-
ments pour les palées et les abords sont comptés à raison de 19,000 fr.
Total général, 139,000 fr.
C'est environ 4,300 fr. par travée de 10 mètres, et environ 430 fr.
par mètre.
Tuiles économiques
de MM. MULLER, FERRY et BONNEFOND.
PL. 11, 12.
Beaucoup d'efforts ont été faits dans ces derniers temps pour le per-
fectionnement des couvertures en tuiles, et plusieurs fabricants sont ar-
rivés, sous le triple rapport de la bonne fabrication, de la légèreté et
de l'économie, à des résultats très-heureux.
Nous avons réuni en parallèle, dans les planches 11 et 12, les des-
sins des différents modèles adoptés par MM. MULLER, FERRY et BONNE-
FOND , et qui offrent chacun des avantages particuliers.
Les tuiles MULLER (pi. 11. — Médaille de lre classe à l'Exposition
universelle) se distinguent par leur grande légèreté, par le fini parfait
de leurs formes, et par une grande variété de dispositions diverses, à
la demande du consommateur. Il ne faut que 15 tuiles par mètre carré.
Chacune pesant 2k.50, le poids total du mètre n'est que de 37k.50, au
lieu de 72 kilogrammes que pèsent les tuiles ordinaires.
Leur prix est de 3 fr. par mètre carré pris à l'établissement.
Les tuiles émaillées coûtent 6f.00
Les tuiles cornières, la pièce 0f.50
Les tuiles de rive, id lf.00
Çfesiaîtières et arêtiers, id 0f.60
Les tuiles garnitures, id 0£.50
Les tuiles ruellées, id 0£.50
L'inclinaison minima des toits que comportent les tuiles MULLER, sans
infiltrations, est de 0m.33 pour 1 mètre (-).
Les tuiles FERRY (pi. 12. — Médaille de 2e classe à l'Exposition uni-
verselle ), se distinguent, comme les tuiles MULLER, par une excellente
fabrication, par l'imperméabilité sous une faille inclinaison, et par un
aspect très-agréable, surtout dans les parties mansardées.
Quoique pesant 57k.60 par mètre carré de 36 tuiles, à raison de
lk.600 la tuile, le prix total du mètre n'est que de lf.80, parce que
chaque tuile n'est comptée qu'au prix minime de 5 centimes.
C'est une économie très-grande , et que l'on ne peut même s'expli-
quer que par la proximité et le bas prix des matières premières, par la
réduction de la main-d'oeuvre et des frais de cuisson, au moyen de ma-
chines à mouler spéciales et de fours perfectionnés.
Les tuiles BONNEFOND (2f.52 le mètre) se rapprochent plutôt des tuiles
MULLER que des tuiles FERRY.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. - FÉVRIER 1857.
20
tion de Périgueux à Coutras ; les trains de ballast parcourent, d'une
extrémité à l'autre, la voie en communication avec Bordeaux. L'époque
de l'ouverture de la ligne est subordonnée à la construction de la gare
provisoire de Périgueux, dont l'emplacement est en ce moment même
livré aux ouvriers terrassiers.
Ligne de Lyon à Genève. On travaille activement sur les chantiers de
Tenay, Rossillon et Virieu-le-Grand.
Sur un autre point, tout annonce que, dès la fin de février, on pourra
se rendre de Bourg à Pont-de-Veyle. On doit ajouter que le pont de la
Saône, à Mâcon, sera terminé dans les premiers jours de mai au plus
tard. A cette époque, la ligne sera raccordée avec le chemin de fer de
Paris à Lyon, et exploitée sans interruption de Mâcon et de Lyon jus-
qu'à Scyssel.
On peut donc espérer que, dans les limites imposées par le cahier
des charges, la ligne de Lyon à Genève sera mise en exploitation sur
toute l'étendue de son parcours.
M. DE CAVOUR va, dit-on, présenter, à l'ouverture des chambres pié-
montaises, le projet de percement du mont Cenis. Ce percement serait
fait aux frais du gouvernement, qui céderait ensuite le tout à la compa-
gnie Victor-Emmanuel à un prix qui serait déterminé à l'avance.
Chemins de fer des Etats-Sardes.
Victor-Emmanuel. L'enquête relative au percement du mont Cenis
se poursuit avec activité et semble toucher à son terme. En attendant
la loi qui doit être présentée aux chambres Sardes de 1857, les Annales
de la chambre royale d'agriculture et de commerce de Savoie ont publié
un mémoire de M. MORTILLET, qui avait reçu de cette institution la mis-
sion d'étudier la géologie des montagnes situées entre Modane et Bar-
donèche.
L'objet de cette étude était de constater la nature des roches que doit
traverser le tunnel des Alpes, au point de vue de la facilité du per-
cement.
Les conclusions du rapport sont très-favorables, et elles ont reçu, le
17 et le 18 de ce mois, l'adhésion de deux ingénieurs Sardes, jouissant
d'une grande considération, MM. RANCO et GRATTONI, ainsi que celle
de M. Ange SISMONDA, directeur du musée minéralogique et membre
de l'académie de Turin.
Les considérations présentées sont presque également applicables au
tunnel inférieur et au tunnel supérieur qui ont été étudiés par les ingé-
nieurs de l'État et par ceux de la compagnie Victor-Emmanuel.
CSacsnins de fer Suisses.
Les membres Suisses du conseil d'administration de la Compagnie du
chemin de fer deLausanne-Fribourg-Berne, réunis aux délégués français
du même conseil, ont siégé à Lausanne les 2 et 3 de ce mois. Les statuts
et le cahier des charges sont définitivement arrêtés ; l'acte authentique
des statuts sera incessamment dressé à Fribourg et les documents con-
stitutifs de la compagnie seront publiés. On s'est occupé, en outre, de
diverses mesures d'organisation d'administration, des pouvoirs et des
attributions du comité Suisse, ainsi que des administrateurs délégués.
Ces mesures seront soumises à la sanction du conseil d'administration.
Le tracé de Fribourg à Oron sera très-prochainement soumis au
conseil d'Etat et à l'approbation du conseil fédéral.
Il a été déféré au voeu du conseil communal et de la population de
Romont, de transporter la gare du nord-ouest au sud-ouest de cette
ville.
— Soleure. —Dans une dizaine de jours, le pont en fer àjclaire voie,
qui traversera l'Emme, sera posé sur ses piles. Par là, la section de So-
leure à Ilerzogenbuchsee sera à peu près terminée.
— Lucerne. — Le grand conseil a accordé au chemin de fer de Lu-
cerne à la frontière du canton, dans la direction de Zurich, un nouveau
délai jusqu'au 25 mai 1857 pour le commencement des travaux de ter-
rassement et les moyeus suffisants pour l'exécution de la ligne. Quant
à la caution, elle doit être définitivement déposée pour le 31 décembre
1857.
— Dans sa séance du 3 décembre 1856, le grand conseil du canton
du Tessin a accordé la concession de deux nouvelles lignes de chemins
de fer pour 99 ans ;
L'une, de la frontière des États-Sardes, près Brissago, pour aboutira
celle des Grisons, sur le Lukmanier, accordée à la banque du crédit
mobilier de Saint-Gall;
L'autre, appelée ligne méridionale, des frontières Lombardes, près
Chiasso, à Belinzone, sur le chemin de Lukmanier, accordée à une so-
ciété Tessino-Lombarde.
La compagnie Tessino-Lombarde ne sera tenue de commencer ses
travaux que lorsque le chemin du Lukmanier sera assuré.
L'expropriation des terrains se fera sur la base des lois fédérales.
L'introduction du matériel nécessaire à la construction et à l'exploi-
tation des lignes sera exemptée des taxes et impôts du canton pendant
la durée de la' concession.
Si, par suite des travaux, on arrivait à la découverte de richesses
métallurgiques quelconques, la compagnie aurait le droit de les exploi-
ter, à la condition de payer à l'État 10 p. 100 sur les profits nets.
NOTES ET DOCUMENTS.
Pont provisoire de Saint-ÏSernaain-des-S'ossés
sur l'Allier, à 60 mètres en aval du viaduc entraîné par la crue de 1856.
PL. 9, 10.
Les ravages causés par les inondations, et les dangers permanents
que crée leur retour pour les travaux d'art en lit de rivière, donne un
triste intérêt d'actualité à la question des ponts provisoires que l'on peut
avoir à établir d'un moment à l'autre.
Le pont provisoire de Saint-Germain des Fossés comprend 32 travées
en charpentes de 10m.00 d'ouverture conformes aux dessins représentés
pi. 9 et 10. Chaque palée se compose de quatre pieux, dont deux cor-
respondent à l'écartement des rails; les deux pieux extrêmes recepés
à 1 mètre au-dessous de l'étiage servent à contre-buter les pieux du mi-
lieu et à soutenir les accotements, ta voie de fer repose sur les palées
par l'intermédiaire de poutres de 0m.40 d'équarrissage renforcées par
un système de sous-poutres et de contre-fiches ; une charpente disposée
de la même manière, mais en pièces de moindre équarrissage, supporte
les accotements et les parapets; le tablier qui reçoit le ballast et la voie
est formé d'un platelage de 0ra.08.
L'ensemble est entretoisé horizontalement par une série de croix de
Saint-André, dont chaque groupe rend solidaires deux palées.
L'évaluation du prix du pont, indépendamment des abords et non
compris les enrochements qui défendent les pieds des palées, se monte
à 120,000 fr., y compris une somme à valoir de 1,152 fr. Les enroche-
ments pour les palées et les abords sont comptés à raison de 19,000 fr.
Total général, 139,000 fr.
C'est environ 4,300 fr. par travée de 10 mètres, et environ 430 fr.
par mètre.
Tuiles économiques
de MM. MULLER, FERRY et BONNEFOND.
PL. 11, 12.
Beaucoup d'efforts ont été faits dans ces derniers temps pour le per-
fectionnement des couvertures en tuiles, et plusieurs fabricants sont ar-
rivés, sous le triple rapport de la bonne fabrication, de la légèreté et
de l'économie, à des résultats très-heureux.
Nous avons réuni en parallèle, dans les planches 11 et 12, les des-
sins des différents modèles adoptés par MM. MULLER, FERRY et BONNE-
FOND , et qui offrent chacun des avantages particuliers.
Les tuiles MULLER (pi. 11. — Médaille de lre classe à l'Exposition
universelle) se distinguent par leur grande légèreté, par le fini parfait
de leurs formes, et par une grande variété de dispositions diverses, à
la demande du consommateur. Il ne faut que 15 tuiles par mètre carré.
Chacune pesant 2k.50, le poids total du mètre n'est que de 37k.50, au
lieu de 72 kilogrammes que pèsent les tuiles ordinaires.
Leur prix est de 3 fr. par mètre carré pris à l'établissement.
Les tuiles émaillées coûtent 6f.00
Les tuiles cornières, la pièce 0f.50
Les tuiles de rive, id lf.00
Çfesiaîtières et arêtiers, id 0f.60
Les tuiles garnitures, id 0£.50
Les tuiles ruellées, id 0£.50
L'inclinaison minima des toits que comportent les tuiles MULLER, sans
infiltrations, est de 0m.33 pour 1 mètre (-).
Les tuiles FERRY (pi. 12. — Médaille de 2e classe à l'Exposition uni-
verselle ), se distinguent, comme les tuiles MULLER, par une excellente
fabrication, par l'imperméabilité sous une faille inclinaison, et par un
aspect très-agréable, surtout dans les parties mansardées.
Quoique pesant 57k.60 par mètre carré de 36 tuiles, à raison de
lk.600 la tuile, le prix total du mètre n'est que de lf.80, parce que
chaque tuile n'est comptée qu'au prix minime de 5 centimes.
C'est une économie très-grande , et que l'on ne peut même s'expli-
quer que par la proximité et le bas prix des matières premières, par la
réduction de la main-d'oeuvre et des frais de cuisson, au moyen de ma-
chines à mouler spéciales et de fours perfectionnés.
Les tuiles BONNEFOND (2f.52 le mètre) se rapprochent plutôt des tuiles
MULLER que des tuiles FERRY.
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