Titre : Annales des arts et manufactures, ou Mémoires technologiques sur les découvertes modernes concernant les arts, les manufactures, l'agriculture et le commerce / par R. O'Reilly,...
Auteur : O'Reilly, R. (17..-180.?). Auteur du texte
Auteur : Barbier-Vémars, Joseph-Nicolas (1775-1853). Auteur du texte
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, PER 1970
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/06/2015
Fonte de fer pour les tuyaux. 231 2° Les soufflures , les cavités qui se for ment dans l’épaisseur des objets que l’on coule. Quant aux substances qui attaquent la fonte, on sait que l’eau qui coule dans l'intérieur des conduits et les émanations qui ont lieu, soit dans les égoûts, soit dans les terrains où les fontes sont placées , tendent à les corroder en oxydant leurs surfaces, conséquemment à diminuer l’épaisseur du métal (1) et à altérer sa résistance. Il est donc nécessaire que la fonte que l’on emploiera ait une cohérence suffisante pour résister aux efforts, et qu’elle soit en outre très-peu oxydable. D’après ces considérations, nous diviserons nos observations en quatre parties, et nous examinerons : i° Quelles espèces de fontes sont les plus résistantes et les moins oxydables ? 2° Si les fontes de seconde fusion sont plus
(1) La couche d’oxyde ou de carbonate de fer qui se forme, a bien une épaisseur plus grande que le métal qui l’a produite; mais ce composé est friable. On entend ici par épaisseur du métal, l’épaisseur qui n’a pas encore subi d’altération.
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