Titre : Annales des arts et manufactures, ou Mémoires technologiques sur les découvertes modernes concernant les arts, les manufactures, l'agriculture et le commerce / par R. O'Reilly,...
Auteur : O'Reilly, R. (17..-180.?). Auteur du texte
Auteur : Barbier-Vémars, Joseph-Nicolas (1775-1853). Auteur du texte
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, PER 1970
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/06/2015
Soi(fflets à cylindres pour les forges. 119 et quoique l’eau passe par-dessous la roue, les cammes sont placées sur l’axe de la roue même ; nous indiquerons le défaut de cette construction. Dans le cas dont nous parlons l’eau n’est pas suffisamment élevée pour passer par-dessus , et son niveau est trop variable pour pouvoir constamment atteindre à une certaine hauteur contre la roue. Lorsqu’une chute d’eau se prête à l’un ou à l’autre de ces arrangemens , il convient d’y adapter la roue à auges, comme dépensant une moindre quan tité d’eau, et rendant tout mouvement inter médiaire inutile, et la machine n’en est que plus simple dans sa construction. Mais lorsque la disposition d’une chute d’eau exige qu’on emploie une roue à aubes, et que l’eau pas sant par-dessous peut agir non-seulement de son poids, mais aussi de la puissance que donne sa vitesse, les circonstances ne sont plus les mêmes ; il faut profiter de l’un et de l’autre. Voilà la première différence entre les ma chines ordinaires de ce genre et celle que nous expliquons. Il est d’usage, comme nous l’avons déjà re marqué, de placer les cammes sur l’axe même de la roue hydraulique, quoique l’eau soit obligée par la nature de la chute dépasser par-
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