ALBUM DE STATISTIQUE GRAPHIQUE
DE 18920).
NOTICE.
Le présent album est le treizième depuis l’origine de cette publication en 1879. Il comprend 2 4 planches,
dont 9 de fondation.
Le mécanisme de ces dernières planches étant de longue date connu des lecteurs de l'album (2, cette notice
insistera particulièrement sur les planches spéciales, qui paraissent pour la première fois dans la série, et
qui, à ce titre, peuvent réclamer quelques commentaires.
I. — Chemins de fer.
A. — Résultats généraux d’exploitation.
Les planches de fondation consacrées aux chemins de fer se rapportent toutes à 1890. Le présent album
est le second qui soit parvenu à réaliser ce gain d’un an pour l’actualité des renseignements statistiques.
Cette année 1890 succède à celle de l’Exposition universelle, si fructueuse pour toutes les entreprises de
transport, comme l’a clairement démontré l’avant-dernier album. Néanmoins, il ne faut pas exagérer l’in
fluence des expositions sur le trafic des chemins de fer, dont l’allure est surtout déterminée par le mouvement
général des affaires et dépend de leur état de crise ou de prospérité.
Cette observation est confirmée par les planches 1, 2, 3 et 5, consacrées aux résultats de l’exploitation des
chemins de fer d’intérêt général en 1890. Le total des recettes brutes et nettes de cette année est presque
identique à celui de 1889 (1,188,629,104 francs de recettes brutes en 1890 contre 1,144,438,130 francs
en 1889). Les recettes kilométriques brutes ont, il est vrai, fléchi, par rapport à 1889, de 34,770 francs à
34,208 francs, soit de 562 francs ou de 1.5 p. 100; mais elles sont supérieures de 1,701 francs ou de plus de
5 p. 100 à celles de 1888, bien que le réseau exploité se soit, de 1888 à 1890, accru de 1,157 kilomètres,
généralement peu productifs.
Si l’on décompose le mouvement de 1889 et de 1890 en ses deux éléments principaux, on constate que,
d’une année à l’autre, le nombre des voyageurs kilométriques est tombé de 8,627,871,321 à 7,947,089,177,
diminuant ainsi de 680,782,144 ou de près de 8 p. 100, tandis que le nombre de tonnes kilométriques s’est
élevé de 11,062,369,941 à 11,867,726,114, ce qui représente une plus-value de 815,355,173, ou de
7.4 p- 100. Non seulement la progression du tonnage des marchandises a continué, mais elle présente même
une certaine accélération, puisqu’elle n’avait été que de 6 p. 100 entre 1888 et 1889.
( Comme les années précédentes, l’Album relié de Statistique graphique est mis en vente dans les librairies : Chaix, rue Bergère, 20,
et Dunod, quai des Augustins, 49.
(22 Voir sur l’ensemble de cette publication depuis l’origine la Notice qui lui est consacrée dans la collection des Notices sur les objets
exposés par le Ministère des Travaux publics à l'Exposition universelle de 1889.
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