ALBUM DE STATISTIQUE GRAPHIQUE DE 1894.
VII
Dans d’autres parties, les bandes se rétrécissent, en continuant d'exprimer fidèlement le caractère et les res
sources de la contrée par la frécpience et la nature des trains qui la desservent. Ces trains deviennent de plus
en plus rares et de moins en moins distincts, à mesure qu’on descend l’échelle de l’importance des lignes,
comme dans la série animale où les organes se raréfient avec les fonctions : les express disparaissent, puis
les omnibus; enfin, sur certaines lignes de montagnes (Livron à Die, Saint-Auban à Digne), il ne reste plus
par jour que 3 à 5 trains mixtes dans les deux sens, transportant en même temps les marchandises et les
voyageurs.
Matériel roulant. — Pour former et remorquer ces trains, de quel matériel disposent les Compagnies? C’est
à cette question que répond la planche 7. Elle donne par Compagnie le détail des 9,747 locomotives, des
28,917 voitures à voyageurs et des 263,069 wagons à marchandises, qui constituaient ce matériel en 1892.
Les locomotives représentent une force véritablement formidable de 3,873,846 chevaux-vapeur, qui donne,
par machine, une moyenne de 390, ainsi décomposée suivant le type et la nature du service :
• FORCE MOYENNE.
Locomotives à roues libres 260
Locomotives à deux essieux couplés 435
Locomotives à trois essieux et plus 415
Locomotives à tenders et de gare 258
390
En regard de ces puissants outils, on a placé sur la même planche le trafic auquel ils sont affectés et qui,
pour l'ensemble du réseau, correspond au transport de 268 millions de voyageurs, en moyenne à 32 kilo
mètres, et de 96 millions de tonnes, en moyenne à 126 kilomètres. Tel est le travail considérable auquel doit
pourvoir ce matériel, qui comprend 8 voitures pour 100,000 voyageurs, et 275 wagons pour 100,000 tonnes.
Mais ces proportions varient par Compagnie, suivant la nature et l’importance du trafic, la longueur du par
cours moyen de la tonne et du voyageur. C’est ainsi que, pour 100,000 tonnes, le réseau de l’Etat
emploie 500 wagons, tandis que celui du Nord n’en emploie que 220; le Midi, de son côté, pour 100,000 voya
geurs, a besoin de 14 voitures, alors que la compagnie de l’Ouest, avec son énorme fréquentation de ban
lieue, se contente d’en avoir 6.
En moyenne, chaque locomotive correspond à 29 véhicules de toute sorte; mais ce chiffre descend à 1 9
pour l’Ouest et s’élève à 34 pour le Nord.
G. — Dépenses de premier établissement et situation financière des Compagnies.
Dépenses de premier établissement. — Les deux séries des planches précédentes, 1 à 7, ont défini les résultats
économiques des chemins de fer et les moyens matériels mis en œuvre pour les obtenir. Les planches suivantes,
8 à 1 2 , mettent en regard de ce rendement et de cet outillage l’effort financier qu’a coûté la création de notre
réseau d’intérêt général.
La planche 8, la première de cette troisième série, est consacrée à figurer les dépenses de premier établis
sement au i er janvier 1892.
L’Album de 1884 contenait déjà une planche semblable dont les données se rapportaient au 1 er janvier 1 883.
Mais il a paru nécessaire d’en donner, après neuf ans, une nouvelle édition. En effet, dans cet intervalle de
temps, le prix des anciennes lignes s’est accru par suite des compléments quelles ont reçus au jour le jour et,
d’autre part, le réseau en exploitation, qui n'avait au 1er janvier 1883 que 26,289 kilomètres, mesurait, au
1 er janvier 1892, une longueur de 34,398 kilomètres, soit un allongement de 8,169 kilomètres de lignes
secondaires, dont le prix de revient a été généralement inférieur à la moyenne des grandes lignes.
VII
Dans d’autres parties, les bandes se rétrécissent, en continuant d'exprimer fidèlement le caractère et les res
sources de la contrée par la frécpience et la nature des trains qui la desservent. Ces trains deviennent de plus
en plus rares et de moins en moins distincts, à mesure qu’on descend l’échelle de l’importance des lignes,
comme dans la série animale où les organes se raréfient avec les fonctions : les express disparaissent, puis
les omnibus; enfin, sur certaines lignes de montagnes (Livron à Die, Saint-Auban à Digne), il ne reste plus
par jour que 3 à 5 trains mixtes dans les deux sens, transportant en même temps les marchandises et les
voyageurs.
Matériel roulant. — Pour former et remorquer ces trains, de quel matériel disposent les Compagnies? C’est
à cette question que répond la planche 7. Elle donne par Compagnie le détail des 9,747 locomotives, des
28,917 voitures à voyageurs et des 263,069 wagons à marchandises, qui constituaient ce matériel en 1892.
Les locomotives représentent une force véritablement formidable de 3,873,846 chevaux-vapeur, qui donne,
par machine, une moyenne de 390, ainsi décomposée suivant le type et la nature du service :
• FORCE MOYENNE.
Locomotives à roues libres 260
Locomotives à deux essieux couplés 435
Locomotives à trois essieux et plus 415
Locomotives à tenders et de gare 258
390
En regard de ces puissants outils, on a placé sur la même planche le trafic auquel ils sont affectés et qui,
pour l'ensemble du réseau, correspond au transport de 268 millions de voyageurs, en moyenne à 32 kilo
mètres, et de 96 millions de tonnes, en moyenne à 126 kilomètres. Tel est le travail considérable auquel doit
pourvoir ce matériel, qui comprend 8 voitures pour 100,000 voyageurs, et 275 wagons pour 100,000 tonnes.
Mais ces proportions varient par Compagnie, suivant la nature et l’importance du trafic, la longueur du par
cours moyen de la tonne et du voyageur. C’est ainsi que, pour 100,000 tonnes, le réseau de l’Etat
emploie 500 wagons, tandis que celui du Nord n’en emploie que 220; le Midi, de son côté, pour 100,000 voya
geurs, a besoin de 14 voitures, alors que la compagnie de l’Ouest, avec son énorme fréquentation de ban
lieue, se contente d’en avoir 6.
En moyenne, chaque locomotive correspond à 29 véhicules de toute sorte; mais ce chiffre descend à 1 9
pour l’Ouest et s’élève à 34 pour le Nord.
G. — Dépenses de premier établissement et situation financière des Compagnies.
Dépenses de premier établissement. — Les deux séries des planches précédentes, 1 à 7, ont défini les résultats
économiques des chemins de fer et les moyens matériels mis en œuvre pour les obtenir. Les planches suivantes,
8 à 1 2 , mettent en regard de ce rendement et de cet outillage l’effort financier qu’a coûté la création de notre
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La planche 8, la première de cette troisième série, est consacrée à figurer les dépenses de premier établis
sement au i er janvier 1892.
L’Album de 1884 contenait déjà une planche semblable dont les données se rapportaient au 1 er janvier 1 883.
Mais il a paru nécessaire d’en donner, après neuf ans, une nouvelle édition. En effet, dans cet intervalle de
temps, le prix des anciennes lignes s’est accru par suite des compléments quelles ont reçus au jour le jour et,
d’autre part, le réseau en exploitation, qui n'avait au 1er janvier 1883 que 26,289 kilomètres, mesurait, au
1 er janvier 1892, une longueur de 34,398 kilomètres, soit un allongement de 8,169 kilomètres de lignes
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