Professeur du cours des ponts en maçonnerie de 1922 à 1932.
Diplômé de l’École polytechnique en 1884, il est également docteur en sciences mathématiques.
Ingénieur des ponts et chaussées, il occupe son premier poste en résidence à Nantes où il est attaché au service de la navigation. En résidence à Rochefort, il réalise les travaux hydrauliques du port et du 4e arrondissement maritime en 1890. Il est ensuite chargé du service ordinaire et hydraulique des arrondissements de Montélimar et de Nyons en 1891. En 1896, il est affecté à Mostaganem (Algérie) au service ordinaire, maritime et hydraulique, puis à Valence (Drôme) où il est chargé du service ordinaire et hydraulique, service spécial du Rhône et du contrôle de la construction des chemins de fer Paris-Lyon-Méditérranée (P.L.M).
En 1906, il est détaché auprès de la ville de Lyon en tant que directeur du service municipal de la Voirie. Alors que la ville de Lyon entreprend sous son impulsion de vastes travaux urbains (création des abattoirs de la Mouche, hôpital de la Grange-Blanche), André Auric est détaché en 1909 par arrêté du ministre des Travaux Publics, sur les instances pressantes des ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères, pour occuper les fonctions de directeur des services de la voirie de Constantinople. En 1907, il est envoyé en mission en Allemagne pour suivre le congrès international d’hygiène de Berlin. Il écrira de nombreux articles dans les Annales des ponts et chaussées sur des sujets divers (tramways, calculs de voûte en maçonnerie, etc.). Il est nommé chevalier du Mérite agricole en 1900 et chevalier de la Légion d’honneur en 1903.