Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1867-10-12
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 12 octobre 1867 12 octobre 1867
Description : 1867/10/12 (A16,SER1). 1867/10/12 (A16,SER1).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t57337216
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
COSMOS DU12 OCTOBRE 1867.
1
LA DIRECTION DE L’ÉCOLE CENTRALE
Sous ce titre a paru, dans YOpznion Nationale, l’article suivant que
nous recommandons à l’attention de nos lecteurs.
La perte si vivement sentie deM. A. Perdonnet laisse vacante la place de
directeur de l’Ecole centrale. Ce n’est pas sans une certaine inquiétude
que les élèves de cette école attendent le résultat des décisions minis
térielles.
Depuis, en effet, que l’Ecole centrale appartient à l’Etat, c’est-à-dire de
puis cinq ans environ, de nombreuses modifications, de nature à altérer
l’esprit de l’Ecole, ont été apportées à son enseignement.
Lorsqu’il a fallu remplacer les professeurs aimés qui, depuis sa fonda
tion, avaient consacré tous leurs efforts à maintenir le niveau des études,
et avaient eu l’insigne bonheur de fournira toutes les branches de l’indus
trie et des sciences, les hommes les plus distingués, la faveur ministérielle
a paru s’attacher de préférence à des ingénieurs d’un mérite incontestable
assurément, mais qui appartenaient aux Ecoles rivales des ponts et chaus-
seeset des mines.
Cette mesure a été généralement regrettée.
L’Ecole centrale ne doit pas être une succursale destinée a servir de dé
versoir, en quelque sorte, aux Ecoles polytechnique ou d’application. Elle
a été fondée principalement pour doter Vindustrie française d’hommes
éminents, capables de la maintenir au rang élevé qu’elle occupe aujour
d’hui.
C’est sous l’empire de cette idée que M. Perdonnet ouvrit, à l’Ecole cen
trale, le premier cours de chemin de fer qui ait été fait en France, en
même temps que Péclet fondait l’enseignement delà physique industrielle,
et que les autres professeurs s’ingéniaient à simplifier les méthodes d’en
seignement des mathématiques, pour les rendre plus facilement applicables
aux problèmes si divers que l’ingénieur rencontre sans cesse dans sa car
rière.
C’est à cet esprit d’initiative, aux efforts incessants de ses professeurs
pour se mettre au courant des découvertes scientifiques et industrielles les
plus récentes, que l’Ecole centrale doit son succès et sa prospérité jusqu’à
ce jour croissante...
La plupart des grands établissements industriels français qui ont obtenu
cette année, à l’Exposition universelle, des médailles d’honneur, sont diri
gés par des anciens élèves de l’Ecole centrale : Il nous suffira de citer le
Creuzot, Saint-Gobain, Baccarat, les établissements Farco, le Gavrian,
Voruz, etc.
Plusieurs de ces élèves sont arrivés, grâce à leur capacité et à leurs per
sévérants efforts, aux positions les plus élevées dans les chemins de fer,
moins toutefois en France, où ils avaient à redouter la concurrence des
ingénieurs de l’État, qu’à l’étranger (1).
(1) Pour plus amples renseignements, consulter V Annuaire publié par les soins
de V Association amicale des anciens élèves de l'Ecole centrale, récemment recon
nue d’utilité publique.
Seizième année. — Troisième série. — Tome I.— 2 e livraison, 12 octobre 1867.
1
LA DIRECTION DE L’ÉCOLE CENTRALE
Sous ce titre a paru, dans YOpznion Nationale, l’article suivant que
nous recommandons à l’attention de nos lecteurs.
La perte si vivement sentie deM. A. Perdonnet laisse vacante la place de
directeur de l’Ecole centrale. Ce n’est pas sans une certaine inquiétude
que les élèves de cette école attendent le résultat des décisions minis
térielles.
Depuis, en effet, que l’Ecole centrale appartient à l’Etat, c’est-à-dire de
puis cinq ans environ, de nombreuses modifications, de nature à altérer
l’esprit de l’Ecole, ont été apportées à son enseignement.
Lorsqu’il a fallu remplacer les professeurs aimés qui, depuis sa fonda
tion, avaient consacré tous leurs efforts à maintenir le niveau des études,
et avaient eu l’insigne bonheur de fournira toutes les branches de l’indus
trie et des sciences, les hommes les plus distingués, la faveur ministérielle
a paru s’attacher de préférence à des ingénieurs d’un mérite incontestable
assurément, mais qui appartenaient aux Ecoles rivales des ponts et chaus-
seeset des mines.
Cette mesure a été généralement regrettée.
L’Ecole centrale ne doit pas être une succursale destinée a servir de dé
versoir, en quelque sorte, aux Ecoles polytechnique ou d’application. Elle
a été fondée principalement pour doter Vindustrie française d’hommes
éminents, capables de la maintenir au rang élevé qu’elle occupe aujour
d’hui.
C’est sous l’empire de cette idée que M. Perdonnet ouvrit, à l’Ecole cen
trale, le premier cours de chemin de fer qui ait été fait en France, en
même temps que Péclet fondait l’enseignement delà physique industrielle,
et que les autres professeurs s’ingéniaient à simplifier les méthodes d’en
seignement des mathématiques, pour les rendre plus facilement applicables
aux problèmes si divers que l’ingénieur rencontre sans cesse dans sa car
rière.
C’est à cet esprit d’initiative, aux efforts incessants de ses professeurs
pour se mettre au courant des découvertes scientifiques et industrielles les
plus récentes, que l’Ecole centrale doit son succès et sa prospérité jusqu’à
ce jour croissante...
La plupart des grands établissements industriels français qui ont obtenu
cette année, à l’Exposition universelle, des médailles d’honneur, sont diri
gés par des anciens élèves de l’Ecole centrale : Il nous suffira de citer le
Creuzot, Saint-Gobain, Baccarat, les établissements Farco, le Gavrian,
Voruz, etc.
Plusieurs de ces élèves sont arrivés, grâce à leur capacité et à leurs per
sévérants efforts, aux positions les plus élevées dans les chemins de fer,
moins toutefois en France, où ils avaient à redouter la concurrence des
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