Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1867-07-20
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 20 juillet 1867 20 juillet 1867
Description : 1867/07/20 (T6,A16,N3). 1867/07/20 (T6,A16,N3).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143746v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
CAUSERIE.
docteurs. — Miss Elisabeth Black well.
de Boston nous apprend que les médecins de cette
ville viennent d’organiser une ligue contre l’admission des
femmes dans la profession médicale. « Aux écrits dirigés contre
cet envahissement les faits succèdent, écrit la susdite feuille, et
elle ajoute qu’après une longue discussion, la Société de méde
cins du comté de Philadelphie a résolu à l’unanimité que la di
gnité professionnelle s’oppose à ce que les membres de cette
compagnie donnent aucun encouragement aux dames méde
cins et consentent à se trouver en consultation avec aucune
d’elles. »
Ces résolutions intolérantes donnent une assez haute idée dès
progrès que l’institution contre laquelle elles sont dirigées a
faits dans ces derniers temps aux États-Unis. New-York possède
depuis plusieurs années déjà une Académie de médecine entiè
rement composée de dames. Boston a son collège médical fémi
nin : The New-England medical college. Les chaires en sont
occupées par des dames qui toutes ont conquis le grade de doc
teur. C’est une dame qui démontre les opérations obstétricales.
C’est encore une dame qui dirige les travaux anatomiques. Au
Collège est annexé un hôpital pour les femmes et les enfants.
L’Angleterre et la Russie ont suivi l’exemple des États-Unis.
On cite entre autres madame Garetta, obtenant du Collège mé
dical de Londres un diplôme qui lui permet d’exercer la pro
fession médicale. Saint-Pétersbourg comptait il y a trois années
trente jeunes filles qui suivaient les cours de son école de mé
decine.
Ce mouvement qui embrasse aujourd’hui les deux mondes a
été créé par une dame anglaise de naissance (elle est née à Bris
tol) et que l’émigration a faite américaine. Son père, chargé
d’enfants, s’expatriant avec tous les siens, était allé chercher la
fortune aux États-Unis; il y trouva une mort prématurée. L’aînée
des orphelins, miss Elisabeth Blackwell, toute jeune encore, se
trouva être le seul appui de neuf personnes. Elle ne s’en effraya
point. Dès cette époque elle avait formé le dessein d’étudier la
médecine. L’ambition d’élargir le champ de l’activité féminine,
Seizième année. — Deuxième série. — Tome VI. — 20 juillet 1867. 3
CAUSERIE.
docteurs. — Miss Elisabeth Black well.
de Boston nous apprend que les médecins de cette
ville viennent d’organiser une ligue contre l’admission des
femmes dans la profession médicale. « Aux écrits dirigés contre
cet envahissement les faits succèdent, écrit la susdite feuille, et
elle ajoute qu’après une longue discussion, la Société de méde
cins du comté de Philadelphie a résolu à l’unanimité que la di
gnité professionnelle s’oppose à ce que les membres de cette
compagnie donnent aucun encouragement aux dames méde
cins et consentent à se trouver en consultation avec aucune
d’elles. »
Ces résolutions intolérantes donnent une assez haute idée dès
progrès que l’institution contre laquelle elles sont dirigées a
faits dans ces derniers temps aux États-Unis. New-York possède
depuis plusieurs années déjà une Académie de médecine entiè
rement composée de dames. Boston a son collège médical fémi
nin : The New-England medical college. Les chaires en sont
occupées par des dames qui toutes ont conquis le grade de doc
teur. C’est une dame qui démontre les opérations obstétricales.
C’est encore une dame qui dirige les travaux anatomiques. Au
Collège est annexé un hôpital pour les femmes et les enfants.
L’Angleterre et la Russie ont suivi l’exemple des États-Unis.
On cite entre autres madame Garetta, obtenant du Collège mé
dical de Londres un diplôme qui lui permet d’exercer la pro
fession médicale. Saint-Pétersbourg comptait il y a trois années
trente jeunes filles qui suivaient les cours de son école de mé
decine.
Ce mouvement qui embrasse aujourd’hui les deux mondes a
été créé par une dame anglaise de naissance (elle est née à Bris
tol) et que l’émigration a faite américaine. Son père, chargé
d’enfants, s’expatriant avec tous les siens, était allé chercher la
fortune aux États-Unis; il y trouva une mort prématurée. L’aînée
des orphelins, miss Elisabeth Blackwell, toute jeune encore, se
trouva être le seul appui de neuf personnes. Elle ne s’en effraya
point. Dès cette époque elle avait formé le dessein d’étudier la
médecine. L’ambition d’élargir le champ de l’activité féminine,
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