Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1862-03-21
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 21 mars 1862 21 mars 1862
Description : 1862/03/21 (T20,A11,N12). 1862/03/21 (T20,A11,N12).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511437033
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
349
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Le compagnon de Sirius. — Une circulaire de M. Peters nous
apprend la grande nouvelle que M. Clark, de Cambridge (États-
Unis), a vu avec un 18 pouces le compagnon de la plus brillante
des étoiles fixes. Cette découverte a été confirmée par M. Bond.
La distance observée est de 10 secondes. L’on sait que M. Peters
avait soupçonné depuis longtemps, après Bessel, l’existence d’un
compagnon que l’on croyait obscur, parce qu’il était impossible
de l’apercevoir (Cosmos, XIX, p. 175). M. Peters avait été con
duit à cette idée par les perturbations périodiques des ascen
sions droites de Sirius.
— La Société des amis des sciences a tenu le jeudi 13 mai sa
séance publique annuelle avec une très-grande solennité dans la
salle, comble, des distributions des prix du grand concours de la
Sorbonne, Le programme annonçait que le maréchal Vaillant,
président de la société, ouvrirait la séance par un discours, mais
l'illustre maréchal s’est borné à remercier la société de l’hon
neur qu’elle lui a fait en l’appelant à la présider, à la féliciter de
son extension et de ses succès, et il a donné immédiatement la
parole à M. Boudet, secrétaire général de celte grande et belle
œuvre de bienfaisance, pour lire son rapport annuel sur l’état de
la société, ses revenus, les infortunes qu’elle a adoptées, etc.
Nous avons admiré, et tout le monde a admiré comme nous la
délicatesse avec laquelle M. Boudet a su caresser, l’expression
n’est nullement exagérée, les misères qu’il se voyait forcé de pro
duire au grand jour. Nous citerons aujourd’hui de ce rapport le
passage relatif à notre excellent ami, M. Goldschmidt :
« Il me reste à vous entretenir d’un savant né dans une ville
libre de l’Allemagne, qui par un sentiment de juste gratitude
pour la généreuse hospitalité de la France, va lui faire honneur
de ses travaux et de son nom en l’adoptant pour sa patrie. De
puis dix ans le nombre des planètes connues s'est considérable-
nient augmenté; un infatigable observateur en a signalé quatorze
à lui seul, et ses découvertes sont d’autant plus remarquables
que, voué d’abord au culte des beaux-arts et peintre estimé, il
Onzième année, — T. XX. — 21 mars 1862, 12
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Le compagnon de Sirius. — Une circulaire de M. Peters nous
apprend la grande nouvelle que M. Clark, de Cambridge (États-
Unis), a vu avec un 18 pouces le compagnon de la plus brillante
des étoiles fixes. Cette découverte a été confirmée par M. Bond.
La distance observée est de 10 secondes. L’on sait que M. Peters
avait soupçonné depuis longtemps, après Bessel, l’existence d’un
compagnon que l’on croyait obscur, parce qu’il était impossible
de l’apercevoir (Cosmos, XIX, p. 175). M. Peters avait été con
duit à cette idée par les perturbations périodiques des ascen
sions droites de Sirius.
— La Société des amis des sciences a tenu le jeudi 13 mai sa
séance publique annuelle avec une très-grande solennité dans la
salle, comble, des distributions des prix du grand concours de la
Sorbonne, Le programme annonçait que le maréchal Vaillant,
président de la société, ouvrirait la séance par un discours, mais
l'illustre maréchal s’est borné à remercier la société de l’hon
neur qu’elle lui a fait en l’appelant à la présider, à la féliciter de
son extension et de ses succès, et il a donné immédiatement la
parole à M. Boudet, secrétaire général de celte grande et belle
œuvre de bienfaisance, pour lire son rapport annuel sur l’état de
la société, ses revenus, les infortunes qu’elle a adoptées, etc.
Nous avons admiré, et tout le monde a admiré comme nous la
délicatesse avec laquelle M. Boudet a su caresser, l’expression
n’est nullement exagérée, les misères qu’il se voyait forcé de pro
duire au grand jour. Nous citerons aujourd’hui de ce rapport le
passage relatif à notre excellent ami, M. Goldschmidt :
« Il me reste à vous entretenir d’un savant né dans une ville
libre de l’Allemagne, qui par un sentiment de juste gratitude
pour la généreuse hospitalité de la France, va lui faire honneur
de ses travaux et de son nom en l’adoptant pour sa patrie. De
puis dix ans le nombre des planètes connues s'est considérable-
nient augmenté; un infatigable observateur en a signalé quatorze
à lui seul, et ses découvertes sont d’autant plus remarquables
que, voué d’abord au culte des beaux-arts et peintre estimé, il
Onzième année, — T. XX. — 21 mars 1862, 12
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