Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1862-03-07
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 07 mars 1862 07 mars 1862
Description : 1862/03/07 (T20,A11,N10). 1862/03/07 (T20,A11,N10).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511437018
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
293
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Isthme de Suez ; travaux. — Des nouvelles de l’isthme, du
22 janvier, sont parvenues à Marseille : les travaux se poursuivent
avec activité, bien que les machines dont on s’est servi jusqu’à
ce jour fussent reconnues insuffisantes. A la fin de janvier, l’on
comptait achever le canal qui mène l’eau du Nil au milieu des
déserts de l’isthme jusqu’à la ville de Rimsab, qui forme le point
central du canal de Suez. Ce canal, dont 90 kilomètres sont ter
minés, va permettre de livrer à la culture toutes ses rives, qui
sont du sable aujourd’hui; d’un autre côté, la rigole maritime
porte maintenant les flots de la mer jusqu’à El-Ferdane, à vingt
lieues du port Saïd. Il en résulte que, pour établir la communi
cation avec la mer Rouge, il n’y a plus que 70 kilomètres à percer,
et encore, sur ces 70 kilomètres, il y en a 40 dans les lacs où il y
a très-peu à faire. Il est vrai que dans les 30 kilomètres restant,
il y a le seuil d'Elguirts, pour la traversée duquel on aura à
creuser 8 kilomètres de tranchées de 20 à 30 mètres de haut. Ce
percement forcera la compagnie à employer des machines et
des engins plus puissants que ceux qu’elle emploie. Saïd-Pacha,
qui protège ouvertement le canal, surtout depuis que le représen
tant d’Angleterre paraît avoir renoncé à son opposition systéma
tique, donnera une armée d’ouvriers égyptiens et arabes pour
enlever le seuil. Il y en a 28 000 en ce moment; le mois prochain,
l’on espère en obtenir 40 000 à 50 000. Avec une pareille armée
de travailleurs, le percement ne peut qu’avancer rapidement.
Isthme de Suez. Inauguration du canal d’eau douce. ( Extrait
d’une lettre de M. A. Rolland.) — « M. de Lesseps, l’infatigable
directeur de la Compagnie, a voulu réunir, dans un immense
banquet, les principaux employés et ouvriers qui ont pris part à
cette voie bienfaisante que S. A. le vice-roi d’Égypte a voulu ap
peler canal Azizié, en l’honneur du sultan Abdul-Aziz. Une im-
mense salle de deux cents couverts a été improvisée ; des ma
driers, des nattes, des banderoles, des drapeaux égyptiens, tout
ce que nous avons pu trouver sous la main, nous a servi pour
Onzième année. — T. XX. — 7 mars 1862, 10
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Isthme de Suez ; travaux. — Des nouvelles de l’isthme, du
22 janvier, sont parvenues à Marseille : les travaux se poursuivent
avec activité, bien que les machines dont on s’est servi jusqu’à
ce jour fussent reconnues insuffisantes. A la fin de janvier, l’on
comptait achever le canal qui mène l’eau du Nil au milieu des
déserts de l’isthme jusqu’à la ville de Rimsab, qui forme le point
central du canal de Suez. Ce canal, dont 90 kilomètres sont ter
minés, va permettre de livrer à la culture toutes ses rives, qui
sont du sable aujourd’hui; d’un autre côté, la rigole maritime
porte maintenant les flots de la mer jusqu’à El-Ferdane, à vingt
lieues du port Saïd. Il en résulte que, pour établir la communi
cation avec la mer Rouge, il n’y a plus que 70 kilomètres à percer,
et encore, sur ces 70 kilomètres, il y en a 40 dans les lacs où il y
a très-peu à faire. Il est vrai que dans les 30 kilomètres restant,
il y a le seuil d'Elguirts, pour la traversée duquel on aura à
creuser 8 kilomètres de tranchées de 20 à 30 mètres de haut. Ce
percement forcera la compagnie à employer des machines et
des engins plus puissants que ceux qu’elle emploie. Saïd-Pacha,
qui protège ouvertement le canal, surtout depuis que le représen
tant d’Angleterre paraît avoir renoncé à son opposition systéma
tique, donnera une armée d’ouvriers égyptiens et arabes pour
enlever le seuil. Il y en a 28 000 en ce moment; le mois prochain,
l’on espère en obtenir 40 000 à 50 000. Avec une pareille armée
de travailleurs, le percement ne peut qu’avancer rapidement.
Isthme de Suez. Inauguration du canal d’eau douce. ( Extrait
d’une lettre de M. A. Rolland.) — « M. de Lesseps, l’infatigable
directeur de la Compagnie, a voulu réunir, dans un immense
banquet, les principaux employés et ouvriers qui ont pris part à
cette voie bienfaisante que S. A. le vice-roi d’Égypte a voulu ap
peler canal Azizié, en l’honneur du sultan Abdul-Aziz. Une im-
mense salle de deux cents couverts a été improvisée ; des ma
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