Presse et revues
29 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1860-12-07
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 07 décembre 1860 07 décembre 1860
Description : 1860/12/07 (T17,A9,N23). 1860/12/07 (T17,A9,N23).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143662m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
A , 5 COSMOS. 657
/ c ' A ,? A . ' ;
(“ Uns *
W LNOUVELLES DE LA SEMAINE.
MPE/
Association générale des médecins de France. — L’Association
générale des médecins’de France, fondée et présidée par M. Rayer,
a tenu les 28 et 29 octobre dernier sa dernière séance annuelle.
Ce n’est plus une œuvre qui marche à l’accomplissement de son
but, c’est une œuvre achevée, c’est un but atteint, c’est une
grande institution constituée et presque consolidée. Dans un dis
cours unanimement et chaleureusement applaudi, M. le Président
a montré combien l’idée d’association générale a progressé dans
les esprits. Nous sommes heureux de reproduire quelques passa
ges de sa paternelle allocution.
« C’est pour mettre en commun le travail de l’intelligence et
pour diriger les efforts épars que les Académies ont été instituées
et qu’elles subsistent. Mais est-ce là tout pour l’homme, et sur
tout pour l’homme mûri par l’âge et les épreuves de la vie? En
dehors de ce noble et précieux exercice de la pensée, n’est-il pas
un domaine où les sentiments ont seuls droit de faire entendre la
voix ? L’association n’offre-t-elle pas au cœur un emploi de fa
cultés, qui autrement dormiraient? Et ne doit-on pas la consi
dérer comme une heureuse extension de ces affections de fa
milles qui font notre bonheur en nous consacrant au bonheur des
nôtres? Là dans l’association, nous ressentons quelque chose de
cette salutaire disposition de l’âme ; et le plus précieux des résul
tats est obtenu quand il arrive que vouloir faire du bien à autrui
nous fasse tant de bien à nous-mêmes. L’Association générale, par
une influence indirecte , soutiendra l’instruction médicale. C’est
cette haute et sûre position intellectuelle qui nous permet de com
battre le charlatanisme, ce triste et honteux parasite de la méde
cine, sans crainte qu’on attribue cette conduite aux seuls intérêts
professionnels. Sans doute ces intérêts sont dignes de toute solli
citude , et notre Association a pour cause et pour but le légitime
souci qu’ils inspirent. Mais telle est la liaison avec l’intérêt public,
que de deux parties, la société et le corps médical, c’est en dé
finitive la société à qui il importe le plus que nous soyons vigi
lants. Que sont, d’un côté, les pertes pécuniaires, quand, de l’au
tre, sont les perles irréparables de la santé et de la vie? Et au
point de vue général, qu’est notre chagrin de nous voir méconnus
Neuvième année. — T. XVII. — 7 décembre 1863.
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W LNOUVELLES DE LA SEMAINE.
MPE/
Association générale des médecins de France. — L’Association
générale des médecins’de France, fondée et présidée par M. Rayer,
a tenu les 28 et 29 octobre dernier sa dernière séance annuelle.
Ce n’est plus une œuvre qui marche à l’accomplissement de son
but, c’est une œuvre achevée, c’est un but atteint, c’est une
grande institution constituée et presque consolidée. Dans un dis
cours unanimement et chaleureusement applaudi, M. le Président
a montré combien l’idée d’association générale a progressé dans
les esprits. Nous sommes heureux de reproduire quelques passa
ges de sa paternelle allocution.
« C’est pour mettre en commun le travail de l’intelligence et
pour diriger les efforts épars que les Académies ont été instituées
et qu’elles subsistent. Mais est-ce là tout pour l’homme, et sur
tout pour l’homme mûri par l’âge et les épreuves de la vie? En
dehors de ce noble et précieux exercice de la pensée, n’est-il pas
un domaine où les sentiments ont seuls droit de faire entendre la
voix ? L’association n’offre-t-elle pas au cœur un emploi de fa
cultés, qui autrement dormiraient? Et ne doit-on pas la consi
dérer comme une heureuse extension de ces affections de fa
milles qui font notre bonheur en nous consacrant au bonheur des
nôtres? Là dans l’association, nous ressentons quelque chose de
cette salutaire disposition de l’âme ; et le plus précieux des résul
tats est obtenu quand il arrive que vouloir faire du bien à autrui
nous fasse tant de bien à nous-mêmes. L’Association générale, par
une influence indirecte , soutiendra l’instruction médicale. C’est
cette haute et sûre position intellectuelle qui nous permet de com
battre le charlatanisme, ce triste et honteux parasite de la méde
cine, sans crainte qu’on attribue cette conduite aux seuls intérêts
professionnels. Sans doute ces intérêts sont dignes de toute solli
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que de deux parties, la société et le corps médical, c’est en dé
finitive la société à qui il importe le plus que nous soyons vigi
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