Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1860-10-05
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 05 octobre 1860 05 octobre 1860
Description : 1860/10/05 (T17,A9,N14). 1860/10/05 (T17,A9,N14).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143653n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
397
météorologiques.
DE LA SEMAINE.
umé par un orage. —• Mercredi, 19 septembre, à
Villereversure (Ain), la foudre est tombée sur une grange, où
toute une famille conduisait les travaux d’une machine à battre,
et en un instant toute la grange a été en feu. Une jeune fille s’est
tout à coup affaissée et est demeurée sans connaissance ; elle
portait sur la partie droite du front une plaie noirâtre de la
largeur d’une pièce de deux francs ; la brûlure s’étendait le long
du côté et du bras droit jusqu’à l’extrémité des doigts de la
main dont la peau était calcinée.
Ouragan à Paris. — Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25, de
11 heures 1/2 à 3 heures du matin, une véritable tempête s’est
déchaînée sur Paris, après une pluie abondante qui n’avait pas
discontinué depuis dimanche. Lèvent soufflait avec une violence
incroyable , et que l’expression souffler en foudre peut seule
rendre. C’était une série de rafales distinctes et successives qui,
en passant sur Paris, faisaient entendre un grondement pareil à
celui du tonnerre. Il est vraiment difficile de comprendre com
ment un fluide aussi peu dense que le vent peut être animé d’une
vitesse aussi impétueuse. A Saint-Mandé, l’ouragan a déraciné
un grand nombre d’arbres et enlevé les ardoises des toits d’une
vingtaine de maisons. Aux Tuileries une dizaine d’arbres du
massif méridional ont été aussi abattus; dans le faubourg Saint-
Antoine une haute cheminée en briques a été renversée avec
un fracas épouvantable. Une tempête toute semblable, due peut-
être à la même commotion atmosphérique, avait éclaté à Lyon le
dimanche ; le vent soufflait du sud.
Mauvais temps et éclipses. — M. Paolo Bouvir, Ingénieur des
mines, écrit dePalma à M. Le Verrier : « Le mois de juillet est
vraiment extraordinaire à cause de la basse température dont
nous jouissons, entièrement anormale en comparaison des an
nées communes, c’est surtout depuis l’éclipse qu’on observe
un dérangement marqué dans le temps ! » Au jour de l’éclipse,
quelques instants avant l’émersion totale, M. Bouvir et plusieurs
officiers du génie ont observé une lumière tremblotante d’un
saississant effet.
Neuvième année. — T. XVII. — 5 octobre 1860.
14
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météorologiques.
DE LA SEMAINE.
umé par un orage. —• Mercredi, 19 septembre, à
Villereversure (Ain), la foudre est tombée sur une grange, où
toute une famille conduisait les travaux d’une machine à battre,
et en un instant toute la grange a été en feu. Une jeune fille s’est
tout à coup affaissée et est demeurée sans connaissance ; elle
portait sur la partie droite du front une plaie noirâtre de la
largeur d’une pièce de deux francs ; la brûlure s’étendait le long
du côté et du bras droit jusqu’à l’extrémité des doigts de la
main dont la peau était calcinée.
Ouragan à Paris. — Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25, de
11 heures 1/2 à 3 heures du matin, une véritable tempête s’est
déchaînée sur Paris, après une pluie abondante qui n’avait pas
discontinué depuis dimanche. Lèvent soufflait avec une violence
incroyable , et que l’expression souffler en foudre peut seule
rendre. C’était une série de rafales distinctes et successives qui,
en passant sur Paris, faisaient entendre un grondement pareil à
celui du tonnerre. Il est vraiment difficile de comprendre com
ment un fluide aussi peu dense que le vent peut être animé d’une
vitesse aussi impétueuse. A Saint-Mandé, l’ouragan a déraciné
un grand nombre d’arbres et enlevé les ardoises des toits d’une
vingtaine de maisons. Aux Tuileries une dizaine d’arbres du
massif méridional ont été aussi abattus; dans le faubourg Saint-
Antoine une haute cheminée en briques a été renversée avec
un fracas épouvantable. Une tempête toute semblable, due peut-
être à la même commotion atmosphérique, avait éclaté à Lyon le
dimanche ; le vent soufflait du sud.
Mauvais temps et éclipses. — M. Paolo Bouvir, Ingénieur des
mines, écrit dePalma à M. Le Verrier : « Le mois de juillet est
vraiment extraordinaire à cause de la basse température dont
nous jouissons, entièrement anormale en comparaison des an
nées communes, c’est surtout depuis l’éclipse qu’on observe
un dérangement marqué dans le temps ! » Au jour de l’éclipse,
quelques instants avant l’émersion totale, M. Bouvir et plusieurs
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