Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1858-05-07
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 07 mai 1858 07 mai 1858
Description : 1858/05/07 (T12,A7,N18). 1858/05/07 (T12,A7,N18).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143503d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2022
COSMOS.
477
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
0 1,
/On lisait dans le Moniteur du 29 avril :
'S« Une reunion a eu lieu hier au Ministère des affaires étrangères,
dans le but dexaminer une proposition faite dans l’intérêt du
docteur Morse, citoyen des États-Unis d’Amérique, à qui l’on doit
le procédéde communication télégraphique qui a reçu son nom.
La découverte des principes sur lesquels repose ce procédé n’ap
partient pas sans doute à M. Morse, mais il a le premier fait pas
ser cette découverte du domaine spéculatif de la science dans
celui de l’application matérielle.
C’est grâce à des travaux et à des études dont l’honneur
lui revient incontestablement, que la communication élec
trique , qui n’était pour ainsi dire avant lui qu’une simple
affirmation de la science, est devenue une réalité et l’une des
plus utiles acquisitions que notre époque ait faites et qu’elle
doive léguer à l’avenir. L’importance du service que M. Morse a
rendu à tout le monde, gouvernements et particuliers, a été
constatée par l’admiration universelle que l’application de ce
procédé a excitée, et par l’usage que l’on s’est empressé d’en
faire sur l’un et l’autre continent. Dans presque tous les États où
la télégraphie électrique est employée, c’est son appareil que l’on
voit fonctionner.
M. Morse, ne pouvant cependant obtenir en Europe, comme aux
États-Unis, un brevet pour son invention, s’est trouvé, par ce fait,
privé des bénéfices qu’il aurait dû retirer de son exploitation et
qui l’eussent bien légitimement récompensé de ses travaux et de
ses sacrifices pécuniaires. Il y aurait injustice, ce semble, à ce
que tous les pays qui profitent aujourd’hui de l’application de ses
procédés ne tinssent pas dès lors compte de cette situation, en
accordant directement à M. Morse une rémunération collective ;
dans cette conviction, il s’est cru autorisé à faire appel à leur
équité. Le gouvernement de l’Empereur, ayant pensé qu’une
semblable demande avait droit à un accueil sympathique, n’a
pas hésité à l’appuyer auprès des autres gouvernements, qui,
ainsi que lui, font usage du procédé Morse.
Cette démarche a été accueillie dans le même sentiment où elle
avait été faite. En Autriche, en Belgique, dans les Pays-Bas, dans
le Piémont, en Bussie, dans les États du Saint-Siège, en Suède,
en Toscane et en Turquie, cet appareil est employé comme en
Septième année. — T. XII, 7 mai 1858. 18
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
0 1,
/On lisait dans le Moniteur du 29 avril :
'S« Une reunion a eu lieu hier au Ministère des affaires étrangères,
dans le but dexaminer une proposition faite dans l’intérêt du
docteur Morse, citoyen des États-Unis d’Amérique, à qui l’on doit
le procédéde communication télégraphique qui a reçu son nom.
La découverte des principes sur lesquels repose ce procédé n’ap
partient pas sans doute à M. Morse, mais il a le premier fait pas
ser cette découverte du domaine spéculatif de la science dans
celui de l’application matérielle.
C’est grâce à des travaux et à des études dont l’honneur
lui revient incontestablement, que la communication élec
trique , qui n’était pour ainsi dire avant lui qu’une simple
affirmation de la science, est devenue une réalité et l’une des
plus utiles acquisitions que notre époque ait faites et qu’elle
doive léguer à l’avenir. L’importance du service que M. Morse a
rendu à tout le monde, gouvernements et particuliers, a été
constatée par l’admiration universelle que l’application de ce
procédé a excitée, et par l’usage que l’on s’est empressé d’en
faire sur l’un et l’autre continent. Dans presque tous les États où
la télégraphie électrique est employée, c’est son appareil que l’on
voit fonctionner.
M. Morse, ne pouvant cependant obtenir en Europe, comme aux
États-Unis, un brevet pour son invention, s’est trouvé, par ce fait,
privé des bénéfices qu’il aurait dû retirer de son exploitation et
qui l’eussent bien légitimement récompensé de ses travaux et de
ses sacrifices pécuniaires. Il y aurait injustice, ce semble, à ce
que tous les pays qui profitent aujourd’hui de l’application de ses
procédés ne tinssent pas dès lors compte de cette situation, en
accordant directement à M. Morse une rémunération collective ;
dans cette conviction, il s’est cru autorisé à faire appel à leur
équité. Le gouvernement de l’Empereur, ayant pensé qu’une
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pas hésité à l’appuyer auprès des autres gouvernements, qui,
ainsi que lui, font usage du procédé Morse.
Cette démarche a été accueillie dans le même sentiment où elle
avait été faite. En Autriche, en Belgique, dans les Pays-Bas, dans
le Piémont, en Bussie, dans les États du Saint-Siège, en Suède,
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