Presse et revues
28 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1857-05-01
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 01 mai 1857 01 mai 1857
Description : 1857/05/01 (A6,N17). 1857/05/01 (A6,N17).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t57076867
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
T. X, 1 er mai 1857.
Sixième année.
COSMOS.
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
X0lB/)s
M. John Watkins Brett a été admis à l’honneur de faire, dans
une des' grandes séances du soir de Royal-Institution, séance pré-
sidée-par Sa Grâce le duc de Northumberland, une lecture sur la
part que son frère et lui ont prise à l’établissement des télégra-
phesÆousvmarins. Ce fut en 1845 que les deux frères Brett, alors
complètement inconnus, après s’être convaincus, dans un humble
échange de pensées, de la possibilité de la télégraphie sous-ma
rine, proposèrent au gouvernement anglais d’unir électriquement
l’Amérique à l’Europe, et l’Angleterre à ses colonies les plus loin
taines : ils s’engageaient, comme expérience d’essai, à mettre Du
blin castle à Dublin, en communication instantanée avec Dow-
NING Street à Londres, si on leur faisait l’avance de 20 000 livres
sterling, 500 000 francs. Ils ignoraient complètement que dès 1840
M. Wheatstone avait formulé et dessiné un projet parfaitement
étudié de télégraphe sous-marin entre Douvres et Calais; et si
M. John Brett avait eu connaissance de ce projet, il n’aurait pas
poursuivi avec autant d’ardeur une idée qu’il croyait sienne, le
télégraphe sous-marin n’existerait peut-être pas encore. Nous ne
le suivrons pas dans le récit, trop connu de nos lecteurs, de la
pose des fils sous-marins entre le cap Grinez et la station du che
min de fer de Douvres, première opération suivie de succès, mais
d’un succès momentané; entre South-Foreland, près Douvres, et
Sangate , près Dieppe, ligne sous-marine actuelle, qui unit la
France à l’Angleterre; entre South-Foreland, près Douvres, et
Middle-Kirk, près Ostende, ligne qui relie l’Angleterre à la Bel
gique; entre le port de la Spezzia et la Corse; entre la Corse et la
Sardaigne. Nous ne rappellerons pas comment un écart de route
dont le bâtiment à vapeur le Tartare ne put pas se défendre, fit
échouer l’établissement du câble sous-marin entre le cap Sparti-
vento en Sardaigne et l’île de Galita ou Bone, sur la côte d’A
frique; mais nous emprunterons à la lecture deM. Brett quelques
détails intéressants relatifs au câble gigantesque qui va bientôt, à
travers l’Atlantique, unir l’ancien et le nouveau monde. Il n’a
17
Sixième année.
COSMOS.
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
X0lB/)s
M. John Watkins Brett a été admis à l’honneur de faire, dans
une des' grandes séances du soir de Royal-Institution, séance pré-
sidée-par Sa Grâce le duc de Northumberland, une lecture sur la
part que son frère et lui ont prise à l’établissement des télégra-
phesÆousvmarins. Ce fut en 1845 que les deux frères Brett, alors
complètement inconnus, après s’être convaincus, dans un humble
échange de pensées, de la possibilité de la télégraphie sous-ma
rine, proposèrent au gouvernement anglais d’unir électriquement
l’Amérique à l’Europe, et l’Angleterre à ses colonies les plus loin
taines : ils s’engageaient, comme expérience d’essai, à mettre Du
blin castle à Dublin, en communication instantanée avec Dow-
NING Street à Londres, si on leur faisait l’avance de 20 000 livres
sterling, 500 000 francs. Ils ignoraient complètement que dès 1840
M. Wheatstone avait formulé et dessiné un projet parfaitement
étudié de télégraphe sous-marin entre Douvres et Calais; et si
M. John Brett avait eu connaissance de ce projet, il n’aurait pas
poursuivi avec autant d’ardeur une idée qu’il croyait sienne, le
télégraphe sous-marin n’existerait peut-être pas encore. Nous ne
le suivrons pas dans le récit, trop connu de nos lecteurs, de la
pose des fils sous-marins entre le cap Grinez et la station du che
min de fer de Douvres, première opération suivie de succès, mais
d’un succès momentané; entre South-Foreland, près Douvres, et
Sangate , près Dieppe, ligne sous-marine actuelle, qui unit la
France à l’Angleterre; entre South-Foreland, près Douvres, et
Middle-Kirk, près Ostende, ligne qui relie l’Angleterre à la Bel
gique; entre le port de la Spezzia et la Corse; entre la Corse et la
Sardaigne. Nous ne rappellerons pas comment un écart de route
dont le bâtiment à vapeur le Tartare ne put pas se défendre, fit
échouer l’établissement du câble sous-marin entre le cap Sparti-
vento en Sardaigne et l’île de Galita ou Bone, sur la côte d’A
frique; mais nous emprunterons à la lecture deM. Brett quelques
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