Presse et revues
28 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A5,N14). 1856/10/10 (A5,N14).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707658z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
T. IX, 10 octobre 1856.
Cinquième année.
COSMOS.
AGEE, NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
/Nous avons assisté lundi soir aux essais de lumière électrique
queMM.Lacassagne et Thiers, de Lyon, viennent d’organiser rue
ode Chateaubriand, n° 10, anciens terrains Beaujon. Deux de leurs
(nouveaux appareils seulement, l’appareil égalisateur du courant
et A appareil régulateur de la lumière électrique ou lampe élec-
trique, fonctionnaient ce soir-là; mais ces messieurs ont bien
voulu nous promettre de nous montrer bientôt en exercice d’abord
la pile sèche dont nous avons déjà parlé dans le Cosmos, et qui,
en même temps qu’elle excite le courant, fait naître dans les auges
de l’aluminium par la décomposition de l’alumine ou de la cryo-
lite; puis l’appareil diviseur du courant qui partage un courant
d’intensité donnée en un nombre quelconque de courants d’inten
sités constantes, de manière à faire produire à la fois au courant
primitif unique un nombre quelconque de jets de lumière élec
trique.
Nous ne pouvons rien dire encore de ces derniers appareils,
nous ne pouvons pas même affirmer d’une manière positive que
lesprogrès considérables qu’ils sont appelés à réaliser existentréel-
lement; mais nous pouvons, dès aujourd’hui, applaudir aux ex
cellents résultats obtenus avec l’égalisateur du courant et le ré
gulateur de la lumière électrique. Ils ont parfaitement fonctionné,
et c’est pour nous un fait démontré que la lampe électrique de
MM. Lacassagne et Thiers éclairera aussi longtemps que la pile de
Bunsen dont ils se servent fournira un courant d’intensité suffi
sante; de sorte que, s’ils opéraient avec une pile semblable à la
pile hongroise que M. Marçais fait exécuter, dont on peut renou
veler les liquides excitateurs sans interrompre son action, la
nouvelle lampe électrique éclairerait pendant dix ou douze heu
res sans changer les charbons, ce qui suffit à tous les besoins de
l’économie domestique et de l’industrie.
Le principe sur lequel repose le mécanisme de la lampe lyon
naise est tout à fait nouveau, et elle diffère substantiellement des
appareils du même genre déjà construits par MM. Léon Foucault,
14
Cinquième année.
COSMOS.
AGEE, NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
/Nous avons assisté lundi soir aux essais de lumière électrique
queMM.Lacassagne et Thiers, de Lyon, viennent d’organiser rue
ode Chateaubriand, n° 10, anciens terrains Beaujon. Deux de leurs
(nouveaux appareils seulement, l’appareil égalisateur du courant
et A appareil régulateur de la lumière électrique ou lampe élec-
trique, fonctionnaient ce soir-là; mais ces messieurs ont bien
voulu nous promettre de nous montrer bientôt en exercice d’abord
la pile sèche dont nous avons déjà parlé dans le Cosmos, et qui,
en même temps qu’elle excite le courant, fait naître dans les auges
de l’aluminium par la décomposition de l’alumine ou de la cryo-
lite; puis l’appareil diviseur du courant qui partage un courant
d’intensité donnée en un nombre quelconque de courants d’inten
sités constantes, de manière à faire produire à la fois au courant
primitif unique un nombre quelconque de jets de lumière élec
trique.
Nous ne pouvons rien dire encore de ces derniers appareils,
nous ne pouvons pas même affirmer d’une manière positive que
lesprogrès considérables qu’ils sont appelés à réaliser existentréel-
lement; mais nous pouvons, dès aujourd’hui, applaudir aux ex
cellents résultats obtenus avec l’égalisateur du courant et le ré
gulateur de la lumière électrique. Ils ont parfaitement fonctionné,
et c’est pour nous un fait démontré que la lampe électrique de
MM. Lacassagne et Thiers éclairera aussi longtemps que la pile de
Bunsen dont ils se servent fournira un courant d’intensité suffi
sante; de sorte que, s’ils opéraient avec une pile semblable à la
pile hongroise que M. Marçais fait exécuter, dont on peut renou
veler les liquides excitateurs sans interrompre son action, la
nouvelle lampe électrique éclairerait pendant dix ou douze heu
res sans changer les charbons, ce qui suffit à tous les besoins de
l’économie domestique et de l’industrie.
Le principe sur lequel repose le mécanisme de la lampe lyon
naise est tout à fait nouveau, et elle diffère substantiellement des
appareils du même genre déjà construits par MM. Léon Foucault,
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