Presse et revues
28 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1856-07-11
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 11 juillet 1856 11 juillet 1856
Description : 1856/07/11 (A5,N2). 1856/07/11 (A5,N2).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707646v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
T. IX, 11 juillet 1856.
Cinquième année.
COSMOS.
A NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
Dalsauvllisondu7 juin lascience publiait une lettre par la-
quelle M. 0. Terguem, bibliothécaire du dépôt central d’Artillerie,
invitaitM.le baron de Rotschild à fonder à ses frais, à Paris ou
dans ses envions,un nouvel observatoire. Nous citerons quelques
passages delcette «curieuse épitre : « Le nom de Rotschild ac
querra un titre de gloire solide, passera à la postérité, s’il s’at
tache à la science et surtout à celle dont les résultats sont inscrits
sur la voûte du ciel... Avant 89 on trouvait à Paris et dans sa
banlieue des observatoires fondés par de riches propriétaires...
ce noble zèle a disparu. On n’encourage plus que les sciences à
intérêts matériels qui peuvent procurer des bénéfices pécu
niaires. Il dépend de votre volonté, monsieur le baron, que nous
ayons à Paris ou dans les environs un observatoire Rotschild. Rien
déplus facile qu’un tel établissement J’hésite presque à parler des
dépenses qui sont peu considérables ; bien au-dessous de celles
qu’on fait pour certaine ville asiatique (Jérusalem sans doute),
malheureusement pour des résultats dont l’efficacité est très-
douteuse. Les Israélites du moyen âge ont vaillamment contribué
à propager les connaissances astronomiques. Notre communion
vous devra un nouveau bienfait, si vous parvenez à rallumer chez
elle cette généreuse ardeur. Déjà à Berlin, le fils d’un banquier
Israélite, le frère de l’illustre compositeur (Meyer-Beer), a pris
rang parmi nos premiers sélénographes. »
Nous ne pouvons qu’applaudir à cette généreuse initiative, et at
tendre avec quelque impatience le résultat de ce noble défi j eté par
la science à la haute finance. Mais il nous semble que notre sa
vant ami aurait mieux compris sa mission s’il avait sollicité la créa
tion d’un observatoire absolument libre comme l'observatoire de
M. Bishop qu’il cite dans sa lettre ; s’il avait présenté le nouvel
établissement comme une glorieuse rivale et non comme une
quasi-succursale de l’Observatoire impérial. Il ajoute, en effet :
« Le célèbre directeur de l’Observatoire impérial, M. le sénateur
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Cinquième année.
COSMOS.
A NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
Dalsauvllisondu7 juin lascience publiait une lettre par la-
quelle M. 0. Terguem, bibliothécaire du dépôt central d’Artillerie,
invitaitM.le baron de Rotschild à fonder à ses frais, à Paris ou
dans ses envions,un nouvel observatoire. Nous citerons quelques
passages delcette «curieuse épitre : « Le nom de Rotschild ac
querra un titre de gloire solide, passera à la postérité, s’il s’at
tache à la science et surtout à celle dont les résultats sont inscrits
sur la voûte du ciel... Avant 89 on trouvait à Paris et dans sa
banlieue des observatoires fondés par de riches propriétaires...
ce noble zèle a disparu. On n’encourage plus que les sciences à
intérêts matériels qui peuvent procurer des bénéfices pécu
niaires. Il dépend de votre volonté, monsieur le baron, que nous
ayons à Paris ou dans les environs un observatoire Rotschild. Rien
déplus facile qu’un tel établissement J’hésite presque à parler des
dépenses qui sont peu considérables ; bien au-dessous de celles
qu’on fait pour certaine ville asiatique (Jérusalem sans doute),
malheureusement pour des résultats dont l’efficacité est très-
douteuse. Les Israélites du moyen âge ont vaillamment contribué
à propager les connaissances astronomiques. Notre communion
vous devra un nouveau bienfait, si vous parvenez à rallumer chez
elle cette généreuse ardeur. Déjà à Berlin, le fils d’un banquier
Israélite, le frère de l’illustre compositeur (Meyer-Beer), a pris
rang parmi nos premiers sélénographes. »
Nous ne pouvons qu’applaudir à cette généreuse initiative, et at
tendre avec quelque impatience le résultat de ce noble défi j eté par
la science à la haute finance. Mais il nous semble que notre sa
vant ami aurait mieux compris sa mission s’il avait sollicité la créa
tion d’un observatoire absolument libre comme l'observatoire de
M. Bishop qu’il cite dans sa lettre ; s’il avait présenté le nouvel
établissement comme une glorieuse rivale et non comme une
quasi-succursale de l’Observatoire impérial. Il ajoute, en effet :
« Le célèbre directeur de l’Observatoire impérial, M. le sénateur
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