Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1854-09-08
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 08 septembre 1854 08 septembre 1854
Description : 1854/09/08 (A3,N10). 1854/09/08 (A3,N10).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707819k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
T. v. 8 SEPTEVBRE 1854,.
TROISIÈME ANNÉE.
essai heureux de la transmission électrique du temps ; qu’un régula ¬
teur de l’Observatoire avait marqué son heure, sa minute ,sa seconde,
sur un cadran installé au sein de la direction des télégraphes. Après
quelques jours d’une marche parfaitement régulière, l’administra
tion, nous ne savons pour quelle raison, interrompit tout à coup sa
communication électrique avec l’Observatoire. Cette rupture étonna
et attrista M. Le Verrier, auquel ce premier succès avait fait con
cevoir de grandes et légitimes espérances d’une extension prochaine
de ce mode incomparable de transmission et de régularisation du
temps. Heureusement l’interruption n’a pas été longue. La direction
des télégraphes s’était réellement très-bien trouvée des indications
de temps qui lui arrivaient de l’Observatoire; elle a demandé ins-
tamment qu’on les lui rendit, et désormais l’expédition des dépêches
sera imprimée en minutes et secondes de l’Observatoire impérial.
Nous savons même de source certaine qu’une commission officielle
discute en ce moment un vaste plan d’ensemble pour la transmis
sion du temps, non-seulement aux principaux établissements de la
capitale, mais aux principales villes de l’empire. Quand M. Le Ver
rier aura ainsi fait accepter le temps qu’il reçoit, lui, du ciel, il
obtiendra sans peine que les.mêmes fils lui, rapportent en échange
des observations météorologiques simultanées, et l’un de nos vœu x
les plus ardents sera accompli; la France aura repris son rang.
— Il est si rare de voir réussir une invention, fût-elle éminem
ment bonne, utile, nous dirons même nécessaire et appelée par
les vœux les plus ardents, que nous trouvons un plaisir extrême à
annoncer le triomphe accompli d’une des premières industries que
le Cosmos ait décrite, figurée et recommandée. Nous voulons parler
du système de panification de M. Rolland, comprenant 1° son pétrin
mécanique à l’aide duquel la main d’un jeune homme transforme en
moins de vingt minutes ou un quart-d’heure, un gros sac de farine
en une pâte parfaitement homogène, parfaitement levée, divisée,
aérée; 2° son four à air chaud et à plate-forme tournante, dont il
10
TROISIÈME ANNÉE.
essai heureux de la transmission électrique du temps ; qu’un régula ¬
teur de l’Observatoire avait marqué son heure, sa minute ,sa seconde,
sur un cadran installé au sein de la direction des télégraphes. Après
quelques jours d’une marche parfaitement régulière, l’administra
tion, nous ne savons pour quelle raison, interrompit tout à coup sa
communication électrique avec l’Observatoire. Cette rupture étonna
et attrista M. Le Verrier, auquel ce premier succès avait fait con
cevoir de grandes et légitimes espérances d’une extension prochaine
de ce mode incomparable de transmission et de régularisation du
temps. Heureusement l’interruption n’a pas été longue. La direction
des télégraphes s’était réellement très-bien trouvée des indications
de temps qui lui arrivaient de l’Observatoire; elle a demandé ins-
tamment qu’on les lui rendit, et désormais l’expédition des dépêches
sera imprimée en minutes et secondes de l’Observatoire impérial.
Nous savons même de source certaine qu’une commission officielle
discute en ce moment un vaste plan d’ensemble pour la transmis
sion du temps, non-seulement aux principaux établissements de la
capitale, mais aux principales villes de l’empire. Quand M. Le Ver
rier aura ainsi fait accepter le temps qu’il reçoit, lui, du ciel, il
obtiendra sans peine que les.mêmes fils lui, rapportent en échange
des observations météorologiques simultanées, et l’un de nos vœu x
les plus ardents sera accompli; la France aura repris son rang.
— Il est si rare de voir réussir une invention, fût-elle éminem
ment bonne, utile, nous dirons même nécessaire et appelée par
les vœux les plus ardents, que nous trouvons un plaisir extrême à
annoncer le triomphe accompli d’une des premières industries que
le Cosmos ait décrite, figurée et recommandée. Nous voulons parler
du système de panification de M. Rolland, comprenant 1° son pétrin
mécanique à l’aide duquel la main d’un jeune homme transforme en
moins de vingt minutes ou un quart-d’heure, un gros sac de farine
en une pâte parfaitement homogène, parfaitement levée, divisée,
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