Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1853-09-02
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 02 septembre 1853 02 septembre 1853
Description : 1853/09/02 (A0,N12). 1853/09/02 (A0,N12).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707792c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
NOUVELLES DIVERSES.
— M. Petit, directeur de l’Observatoire de Toulouse, vient de
publier la note suivante sur la comète qui est visible depuis plu
sieurs jours :
« La brillante comète qui préoccupait hier si vivement, à Tou
louse et dans les environs, l’attention publique, était déjà connue
des astronomes depuis le 10 juin 1853, époque où elle fut vue pour
la première fois, à Gœttingue, par M. Klinkerfues. Cet astre, au
moment actuel, se rapproche avec rapidité du soleil et de la terre ;
il .passera à son périhélie le 2 septembre prochain , mais il ne se
trouvera le plus près possible de notre planète que le 8 septembre.
« Sa distance au soleil était hier, 25 août, égale à 14 600 000
lieues; elle sera seulement à 11 440 000 lieues , le 2 septembre,
vers sept heures du matin ; et le 8 septembre elle repassera par la
valeur de 14 600 000 lieues qu’elle avait hier. Quant aux distances
à la terre, elles sont exprimées par le nombre 45 600 000 lieues, le
15 août ; 36 600 000 le 25; 28 600 000 lieues le 1 er septembre;
27 000 0 0 0 le 5 septembre , jour du plus grand rapprochement ;
puis 30 000 000 le 9 septembre, etc., etc.
« La vitesse est telle que la comète devra , du 25 août à midi au
2 septembre à 7 heures du matin , parcourir 12 millions de lieues,
ou à peu près 1 555 000 lieues par jour. Du 1 er au 2 septembre ,
cette vitesse atteindra même le chiffre de 1 678 000 lieues en
24 heures, ou de 19 lieues et demie par seconde. Le volume est
énorme, car la queue avait hier encore environ trois millions de lieues
de longueur. Et pourtant les chiffres précédents,’ quoique très-con
sidérables , sont loin d’indiquer les plus grandes valeurs que puis
sent atteindre les vitesses ou les volumes des comètes. La queue de
la comète de 1680, par exemple, avait une longueur de 41 millions
de lieues; sa vitesse au périhélie fut de 11 750 000 lieues en
24 heures, ou de 136 lieues par seconde ; enfin sa distance périhélie,
T. III. 2 SEPTEMBRE 1853. 12
— M. Petit, directeur de l’Observatoire de Toulouse, vient de
publier la note suivante sur la comète qui est visible depuis plu
sieurs jours :
« La brillante comète qui préoccupait hier si vivement, à Tou
louse et dans les environs, l’attention publique, était déjà connue
des astronomes depuis le 10 juin 1853, époque où elle fut vue pour
la première fois, à Gœttingue, par M. Klinkerfues. Cet astre, au
moment actuel, se rapproche avec rapidité du soleil et de la terre ;
il .passera à son périhélie le 2 septembre prochain , mais il ne se
trouvera le plus près possible de notre planète que le 8 septembre.
« Sa distance au soleil était hier, 25 août, égale à 14 600 000
lieues; elle sera seulement à 11 440 000 lieues , le 2 septembre,
vers sept heures du matin ; et le 8 septembre elle repassera par la
valeur de 14 600 000 lieues qu’elle avait hier. Quant aux distances
à la terre, elles sont exprimées par le nombre 45 600 000 lieues, le
15 août ; 36 600 000 le 25; 28 600 000 lieues le 1 er septembre;
27 000 0 0 0 le 5 septembre , jour du plus grand rapprochement ;
puis 30 000 000 le 9 septembre, etc., etc.
« La vitesse est telle que la comète devra , du 25 août à midi au
2 septembre à 7 heures du matin , parcourir 12 millions de lieues,
ou à peu près 1 555 000 lieues par jour. Du 1 er au 2 septembre ,
cette vitesse atteindra même le chiffre de 1 678 000 lieues en
24 heures, ou de 19 lieues et demie par seconde. Le volume est
énorme, car la queue avait hier encore environ trois millions de lieues
de longueur. Et pourtant les chiffres précédents,’ quoique très-con
sidérables , sont loin d’indiquer les plus grandes valeurs que puis
sent atteindre les vitesses ou les volumes des comètes. La queue de
la comète de 1680, par exemple, avait une longueur de 41 millions
de lieues; sa vitesse au périhélie fut de 11 750 000 lieues en
24 heures, ou de 136 lieues par seconde ; enfin sa distance périhélie,
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