Presse et revues
24 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1853-04-17
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 17 avril 1853 17 avril 1853
Description : 1853/04/17 (A1,N21). 1853/04/17 (A1,N21).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707744d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
COSMOS.
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Aro g
28. fia.
hleb V 2) NOUVELLES DE LA SEMAINE.
' ,91 x 50
227
Nous lisons dans la Revue de l'instruction publique la note sui
vante, que notre affection et notre reconnaissance pour notre illustre
maître, M. Cauchy, nous font un devoir de reproduire.
« La chaire qu’occupait naguère à la Sorbonne, d’une manière si
brillante, si honorable pour l’Université, le doyen de nos professeurs
d’analyse mathématique, cette chaire qui attirait de tous les points du
monde civilisé des élèves avides de nouveautés mathématiques, était
fermée depuis longtemps par suite de l’impossibilité où se trouvait
son titulaire de satisfaire au décret de serment ; et par respect pour
une si grande renommée, pour un dévouement si complet à la science,
le pouvoir, d’accord avec l’opinion publique, ajournait de jour en
jour la nomination du successeur à donnera ce savant.
» Mais les mesures générales prises dans ces derniers temps pour ré
gulariser l’enseignement supérieur, pour lui rendre le caractère que
lui assignent les règlements, et qu’il avait perdu, ont forcé le pouvoir
à prendre une mesure provisoire. Il fallait, conformément aux pro
messes des programmes, assurer aux aspirants à la licence des leçons
d’astronomie mathématique, et, sans remplacer M. Cauchy, on a in-
vité un de ses collègues à l’Académie, l’un de ceux qui lui ont témoi
gné en tout temps le plus de respect et d’égards, de le remplacer
pendant le second semestre de l’année courante.
«Quelques mots dits par M. Faye avant d’entrer en matière ne nous
permettent pas de voir les choses sous un autre point de vue Ces
mots, venus du cœur, ont été compris de même par l’auditoire dont
ils ont assuré la sympathie au jeune professeur, et que lui a conquise
définitivement la manière claire et brillante avec laquelle il expose la
belle théorie des parallaxes, enrichie de quelques aperçus nouveaux.
» Si notre mémoire nous est fidèle, voici les paroles que M. Faye a
prononcées à son début.
« Je viens, messieurs, vous parler d’astronomie à la place de notre
grand géomètre, M. Cauchy, qui se tient à l’écart pour obéir à des
scrupules tout personnels que nous n’avons pas à apprécier. Espérons.
T. IL 17 AVRIL 1853. 21
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Nous lisons dans la Revue de l'instruction publique la note sui
vante, que notre affection et notre reconnaissance pour notre illustre
maître, M. Cauchy, nous font un devoir de reproduire.
« La chaire qu’occupait naguère à la Sorbonne, d’une manière si
brillante, si honorable pour l’Université, le doyen de nos professeurs
d’analyse mathématique, cette chaire qui attirait de tous les points du
monde civilisé des élèves avides de nouveautés mathématiques, était
fermée depuis longtemps par suite de l’impossibilité où se trouvait
son titulaire de satisfaire au décret de serment ; et par respect pour
une si grande renommée, pour un dévouement si complet à la science,
le pouvoir, d’accord avec l’opinion publique, ajournait de jour en
jour la nomination du successeur à donnera ce savant.
» Mais les mesures générales prises dans ces derniers temps pour ré
gulariser l’enseignement supérieur, pour lui rendre le caractère que
lui assignent les règlements, et qu’il avait perdu, ont forcé le pouvoir
à prendre une mesure provisoire. Il fallait, conformément aux pro
messes des programmes, assurer aux aspirants à la licence des leçons
d’astronomie mathématique, et, sans remplacer M. Cauchy, on a in-
vité un de ses collègues à l’Académie, l’un de ceux qui lui ont témoi
gné en tout temps le plus de respect et d’égards, de le remplacer
pendant le second semestre de l’année courante.
«Quelques mots dits par M. Faye avant d’entrer en matière ne nous
permettent pas de voir les choses sous un autre point de vue Ces
mots, venus du cœur, ont été compris de même par l’auditoire dont
ils ont assuré la sympathie au jeune professeur, et que lui a conquise
définitivement la manière claire et brillante avec laquelle il expose la
belle théorie des parallaxes, enrichie de quelques aperçus nouveaux.
» Si notre mémoire nous est fidèle, voici les paroles que M. Faye a
prononcées à son début.
« Je viens, messieurs, vous parler d’astronomie à la place de notre
grand géomètre, M. Cauchy, qui se tient à l’écart pour obéir à des
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