Presse et revues
24 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1852-12-05
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 05 décembre 1852 05 décembre 1852
Description : 1852/12/05 (A0,N2). 1852/12/05 (A0,N2).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t57077253
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
La quatrième et dernière des ascensions aérostatiques entreprises par
lecomité de l’association britannique, a eu lieu le 10 novembre, toujours
au jardin du Vauxhall. La nacelle du ballon le Nassau était occupée
parM. Green, l'aéronaute, et M. Welsh, l'observateur. Le ciel était
couvert de nuages sombres, le vent soufflait très-lentement du nord-
est et entraînait les nuées inférieures. Le ballon partit à 2 heures
21 minutes après midi et s’avança avec lenteur dans la direction sud-
ouest jusqu’à ce qu’il eut atteint une hauteur de 2,000 pieds; il ren
contra alors des courants qui l’emportèrent avec une très-grande
vitesse versle sud-est d’abord, puis dans la direction est-sud-est. 11 con
tinua à monter jusqu’à 3 heures 15 minutes, et atteignit une hauteur
de 23,000 pieds au-dessus du niveau des mers. La température du
jardin, au moment du départ, était de 10 degrés centigrades; à la
plus grande élévation, le thermomètre descendit à 23 degrés au-des
sous de zéro. L’abaissement de température avait donc été de 33 de
grés. A cette hauteur, MM. Green et Welsh éprouvèrent une très-
grande difficulté à respirer, et les mouvements qu’ils étaient obligés
de faire pour continuer leurs opérations leur causaient une grande
fatigue. Pendant le temps qu’ils avaient mis à monter, l’atmosphère
inférieure s’était assez éclaircie pour qu’ils s’aperçussent que le bal
lon avançait rapidement vers le canal britannique ou de la Manche.
Comme il n’avait pas assez de lest pour pouvoir entreprendre pru
demment la traversée et aborder au continent, M. Green se détermina
à opérer précipitamment sa descente, au risque de briser les instru
ments; il fallait, avant tout, se défendre de tomber dans la mer. Il
ouvrit donc la soupape, manœuvre très-rare quand il s’agit de des
cendre; le gaz s’échappa abondamment et le ballon s’abaissa rapide
ment. Lorsqu’il se vit assez près delà terre, il jeta tout ce qui restait de
lest; il fit remonter en mêmetempsle filet du ballon, de tellesorte que 1
partie vide de l’enveloppe en soie put descendre et former une sorte de
parachute. La nacelle heurta violemment la ter.e, et le choc amena,
T. II. — 5 décembre 1852. 2
lecomité de l’association britannique, a eu lieu le 10 novembre, toujours
au jardin du Vauxhall. La nacelle du ballon le Nassau était occupée
parM. Green, l'aéronaute, et M. Welsh, l'observateur. Le ciel était
couvert de nuages sombres, le vent soufflait très-lentement du nord-
est et entraînait les nuées inférieures. Le ballon partit à 2 heures
21 minutes après midi et s’avança avec lenteur dans la direction sud-
ouest jusqu’à ce qu’il eut atteint une hauteur de 2,000 pieds; il ren
contra alors des courants qui l’emportèrent avec une très-grande
vitesse versle sud-est d’abord, puis dans la direction est-sud-est. 11 con
tinua à monter jusqu’à 3 heures 15 minutes, et atteignit une hauteur
de 23,000 pieds au-dessus du niveau des mers. La température du
jardin, au moment du départ, était de 10 degrés centigrades; à la
plus grande élévation, le thermomètre descendit à 23 degrés au-des
sous de zéro. L’abaissement de température avait donc été de 33 de
grés. A cette hauteur, MM. Green et Welsh éprouvèrent une très-
grande difficulté à respirer, et les mouvements qu’ils étaient obligés
de faire pour continuer leurs opérations leur causaient une grande
fatigue. Pendant le temps qu’ils avaient mis à monter, l’atmosphère
inférieure s’était assez éclaircie pour qu’ils s’aperçussent que le bal
lon avançait rapidement vers le canal britannique ou de la Manche.
Comme il n’avait pas assez de lest pour pouvoir entreprendre pru
demment la traversée et aborder au continent, M. Green se détermina
à opérer précipitamment sa descente, au risque de briser les instru
ments; il fallait, avant tout, se défendre de tomber dans la mer. Il
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cendre; le gaz s’échappa abondamment et le ballon s’abaissa rapide
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