Presse et revues
24 pages
Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1852-10-17
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 17 octobre 1852 17 octobre 1852
Description : 1852/10/17 (A0,N25). 1852/10/17 (A0,N25).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5707718w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/08/2022
COSMOS.
pd
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
(1, ' y
La question de l’adoption du temps moyen de Greenwich par les
villes d’Exeter, de Plymouth, de Devonport et de Bristol avait soulevé
deux difficultés. On se demandait d’abord si les tables des marées ne
deviendraient pas d’un emploi pénible, et s’il n’en résulterait pas de
graves inconvénients; puis, en second lieu, ce que ce serait alors que le
temps légal. L’astronome royal, M. Airy, a levé sans peine la première
difficulté en faisant remarquer qu’il suffirait dans la réimpression des
tables des marées de tenir compte de la différence des temps anciens et
nouveaux. D’un autre côté, un des juges les plus éminents de l’Angle
terre, a émis l’opinion que le temps légal étant le temps adopté dans le
lieu dont il s’agit, ilne voyait aucun inconvénient à la substitution d’un
temps à un autre. La grande réforme s’opérera donc , tout le fait es
pérer.
—La méthode de régler le temps pour une contrée entière, parle choix
d’un méridien déterminé et la transmission de l’heure par les télégra
phes électriques, est envoie d’exécution en Allemagne. Le docteur Erb,
professeur d’astronomie à l’université d’Heidelberg, a obtenu de la com
mune de Bamberg, la concession d’un terrain, dans le but d’y élever
une haute tour, sur laquelle il installera une horloge électrique. Ce pro
jet a reçu l’autorisation du gouvernement de Bavière, et les travaux
commenceront bientôt. La ville de Bamberg est le lieu le plus convena
ble pour le point de départ du temps régulateur : elle est située
presque au centre de l’Allemagne; elle est liée par la ligne de Leipzig
avec les chemins de fer du nord et de l’est; la ligne d’Augsbourg la
met en communication avec Stutgard, Munich, et le lac de Constance ;
enfin la ligne de Francfort la relie à toutes les villes du Rhin depuis
Basic jusqu’à Dusseldorf. Elle a aussi l’immense avantage d’être à
proximité des grandes voies par eau de l’Europe centrale, située qu’elle
est sur le Ludwigs canal, entre le Danube et le Rhin, la mer du Nord et
l’Euxin.
— La correspondance delà Gazette de Savoie parlait, il y a quelque
temps, d’un vaste projet de télégraphie électrique. La ligne de Londres
à Paris et Lyon atteindrait, par Chambéry et Turin, Gênes sur la Mé
diterranée; 1c gouvernement sarde relierait Gènes avec laSpezia; la
compagnie sous-marine alors prolongerait le fil sous la mer jusqu’à
Bastia à travers la petite île de Gorgona; puis de Bastia à Cagliari en
Sicile. Le fil sous-marin qui unira la Sicile aux côtes d’Afrique peut
17 octobre 1852. 25
pd
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
(1, ' y
La question de l’adoption du temps moyen de Greenwich par les
villes d’Exeter, de Plymouth, de Devonport et de Bristol avait soulevé
deux difficultés. On se demandait d’abord si les tables des marées ne
deviendraient pas d’un emploi pénible, et s’il n’en résulterait pas de
graves inconvénients; puis, en second lieu, ce que ce serait alors que le
temps légal. L’astronome royal, M. Airy, a levé sans peine la première
difficulté en faisant remarquer qu’il suffirait dans la réimpression des
tables des marées de tenir compte de la différence des temps anciens et
nouveaux. D’un autre côté, un des juges les plus éminents de l’Angle
terre, a émis l’opinion que le temps légal étant le temps adopté dans le
lieu dont il s’agit, ilne voyait aucun inconvénient à la substitution d’un
temps à un autre. La grande réforme s’opérera donc , tout le fait es
pérer.
—La méthode de régler le temps pour une contrée entière, parle choix
d’un méridien déterminé et la transmission de l’heure par les télégra
phes électriques, est envoie d’exécution en Allemagne. Le docteur Erb,
professeur d’astronomie à l’université d’Heidelberg, a obtenu de la com
mune de Bamberg, la concession d’un terrain, dans le but d’y élever
une haute tour, sur laquelle il installera une horloge électrique. Ce pro
jet a reçu l’autorisation du gouvernement de Bavière, et les travaux
commenceront bientôt. La ville de Bamberg est le lieu le plus convena
ble pour le point de départ du temps régulateur : elle est située
presque au centre de l’Allemagne; elle est liée par la ligne de Leipzig
avec les chemins de fer du nord et de l’est; la ligne d’Augsbourg la
met en communication avec Stutgard, Munich, et le lac de Constance ;
enfin la ligne de Francfort la relie à toutes les villes du Rhin depuis
Basic jusqu’à Dusseldorf. Elle a aussi l’immense avantage d’être à
proximité des grandes voies par eau de l’Europe centrale, située qu’elle
est sur le Ludwigs canal, entre le Danube et le Rhin, la mer du Nord et
l’Euxin.
— La correspondance delà Gazette de Savoie parlait, il y a quelque
temps, d’un vaste projet de télégraphie électrique. La ligne de Londres
à Paris et Lyon atteindrait, par Chambéry et Turin, Gênes sur la Mé
diterranée; 1c gouvernement sarde relierait Gènes avec laSpezia; la
compagnie sous-marine alors prolongerait le fil sous la mer jusqu’à
Bastia à travers la petite île de Gorgona; puis de Bastia à Cagliari en
Sicile. Le fil sous-marin qui unira la Sicile aux côtes d’Afrique peut
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