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A~Mt~ préface do ~M ~< Confessions
~'OK Londres en to:5 par 7't< /'<)f<«M<- ~f~
et qui ne figure pas dans la traduction
française parue en )Q28 auF~MM.
Un intermédiairiste pourrait-il m'indi-
quer si la « nouvelle préface a fait l'ob-
jet d'une étude ou d'une analyse dans
une publication française ?
On sait d'autre part que le manuscrit
intégral du De ~c/«M<~ a été déposé au
British Museum par Robert Ross, exécu-
teur testamentaire de Wilde, et ne devait
être publie qu'en to6o. 11 ne fut connu
que par le procès intenté par lord Dou-
glas à Arthur Ransone. Sait-on quelles
raisons donna Ross pour justifier la non.
publication du manuscrit et son verse-
ment aux archives royales? P. L.
La vérité sur Etienne Dotet.
L'auteur d'un livre récent intitulé La Sa-
~M. Georges Champenois, a publié derniè-
rement dans un journal du matin un ar-
ticle intitulé 6/M martyr du ~<"< Mw-
mun, dans lequel il s'attache à démontrer
qu'Ettenne Uolet n'a pas été un martyr
de la libre pensée, comme on le dit géné-
ralement, mais un homosexuel et un
assassin. Il aurait été condamné au der-
nier supplice pour avoir, le }t décembre
t~, égorgé à Lyon un jeune peintre du
nom de Guillot Compaing, qu'il avait
attiré dans son logis.
Cette question a déjà été posée, sous
une forme plus générale, dans le numéro
du to mai t88~ de l'/H<~m-a<~ (XXIl,
a6t), sans qu'une réponse y ait jamais
été faite.
Désireux d'éclaircir ce problème, ie
demande si la condamnation au supplice
du feu prononcée contre Etienne Dotet a
été motivée par !e crime dont il était
accusé ou bien par les blasphèmes sédi-
tieux et la mise en vente de livres prohi.
bés qui lui était également reprochés, ou
encore par tous ces griefs à ta fol;.
Du CLOS DES ÏROËNES.
Mme de ThioMB, dite « madame
Gustave », favorite du comte de
Provence. Les historiens n'attribuent
au comte de Provence plus tard Louis XV!
que deux favorites, la comtesse de Batbt
avant la Révotutton et pendant l'émigra-
tion, puis, à partir de t8a:, la comtesse
du Cayla. D'après les curieux M~motMt
de Mme de Camptstre, il en serait dttfé-
remment cette autobiographiste rap-
porte que, sous l'Empire, elle eut l'occa-
sion de se rencontrer avec une personne
mystérieuse, qui se faisait appeler « ma-
dame Gustave et qui pratiquait l'espion-
nage pour le compte des princes émigrés
à Londres, où elle se rendait de temps
à autre pour tes voir. Etie aurait con-
fié à Mme de Campestre qu'elle se nom-
mait, en réalité, Mme de Thiman, et
était l'épouse d'un capitaine qui sous
Louis XVI, avait appartenu au régiment
de Monsieur, depuis régiment de Pro-
vence.
Elle ajoutait que Monsieur avait eu des
bontés pour elle et que dès avant t'émi-
gration, ellc avait été remplacée par Mme
de Balbi dans les bonnes grâces du prince,
qui lui avait néanmoins conservé sa con-
fiance et l'employait à recueillir pour lui
des renseignements sur l'esprit public en
prane« et à porter des plis secrets aux
atfidés royalistes qui conspiraient contre
Napoléon.
D.tns son ouvrage sur la comtesse de
Baibi (Paris,Emile Paul,taoo,!n-8<' jésus),
notre regretté confrère le vicomte de
Reiset ne fait aucune allusion à cette pre-
mière favorite du comte de Provence et
prétend que, lorsque celui ci distingua
Mme de Balbi, « ses bonnes fortunes
n'avaient été jusque-tà que de banales
aventures dont la durée n'avait guère ex-
cédé une heure ou un jour~ (p. na). Quel.
ques pages plus loin, le même auteur
rapporte que la comtesse de Balbi,qui était
fort obligeante, employait très tréquem-
ment son crédit auprès du prince pour
faire obtenir aux gens auxquels elie s'in-
téressait. les faveurs qu'ils sollicitaient,
et, à cette occasion, il mentionne une
pension de 600 livres accordee, grâce
aux démarches de la favorite, à un cheva-
lier de Thamin, garde du corps du prince
<( pour assurer la subsistance de son fils
unique* (Arch. nat., décision du 2 mai
!78$).Ce nom de Thamin ne serait-il pas
le nom déformé de M de Thiman, ce ca-
pitaine au régiment de Provence, dont
parle Mme de Campestfe ?
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jet d'une étude ou d'une analyse dans
une publication française ?
On sait d'autre part que le manuscrit
intégral du De ~c/«M<~ a été déposé au
British Museum par Robert Ross, exécu-
teur testamentaire de Wilde, et ne devait
être publie qu'en to6o. 11 ne fut connu
que par le procès intenté par lord Dou-
glas à Arthur Ransone. Sait-on quelles
raisons donna Ross pour justifier la non.
publication du manuscrit et son verse-
ment aux archives royales? P. L.
La vérité sur Etienne Dotet.
L'auteur d'un livre récent intitulé La Sa-
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rement dans un journal du matin un ar-
ticle intitulé 6/M martyr du ~<"< Mw-
mun, dans lequel il s'attache à démontrer
qu'Ettenne Uolet n'a pas été un martyr
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ralement, mais un homosexuel et un
assassin. Il aurait été condamné au der-
nier supplice pour avoir, le }t décembre
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nom de Guillot Compaing, qu'il avait
attiré dans son logis.
Cette question a déjà été posée, sous
une forme plus générale, dans le numéro
du to mai t88~ de l'/H<~m-a<~ (XXIl,
a6t), sans qu'une réponse y ait jamais
été faite.
Désireux d'éclaircir ce problème, ie
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été motivée par !e crime dont il était
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tieux et la mise en vente de livres prohi.
bés qui lui était également reprochés, ou
encore par tous ces griefs à ta fol;.
Du CLOS DES ÏROËNES.
Mme de ThioMB, dite « madame
Gustave », favorite du comte de
Provence. Les historiens n'attribuent
au comte de Provence plus tard Louis XV!
que deux favorites, la comtesse de Batbt
avant la Révotutton et pendant l'émigra-
tion, puis, à partir de t8a:, la comtesse
du Cayla. D'après les curieux M~motMt
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remment cette autobiographiste rap-
porte que, sous l'Empire, elle eut l'occa-
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dame Gustave et qui pratiquait l'espion-
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à Londres, où elle se rendait de temps
à autre pour tes voir. Etie aurait con-
fié à Mme de Campestre qu'elle se nom-
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était l'épouse d'un capitaine qui sous
Louis XVI, avait appartenu au régiment
de Monsieur, depuis régiment de Pro-
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Elle ajoutait que Monsieur avait eu des
bontés pour elle et que dès avant t'émi-
gration, ellc avait été remplacée par Mme
de Balbi dans les bonnes grâces du prince,
qui lui avait néanmoins conservé sa con-
fiance et l'employait à recueillir pour lui
des renseignements sur l'esprit public en
prane« et à porter des plis secrets aux
atfidés royalistes qui conspiraient contre
Napoléon.
D.tns son ouvrage sur la comtesse de
Baibi (Paris,Emile Paul,taoo,!n-8<' jésus),
notre regretté confrère le vicomte de
Reiset ne fait aucune allusion à cette pre-
mière favorite du comte de Provence et
prétend que, lorsque celui ci distingua
Mme de Balbi, « ses bonnes fortunes
n'avaient été jusque-tà que de banales
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fort obligeante, employait très tréquem-
ment son crédit auprès du prince pour
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et, à cette occasion, il mentionne une
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aux démarches de la favorite, à un cheva-
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<( pour assurer la subsistance de son fils
unique* (Arch. nat., décision du 2 mai
!78$).Ce nom de Thamin ne serait-il pas
le nom déformé de M de Thiman, ce ca-
pitaine au régiment de Provence, dont
parle Mme de Campestfe ?
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