Presse et revues
24 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1857 10 décembre 1857
Description : 1857/12/10 (A2,N36). 1857/12/10 (A2,N36).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530635h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES-DEUX MERS. 309
cc Quoi qu'il en soit, si réellement les affaires privées sont
la seule cause du retour en Angleterre de lord Redcliffe, con-
venez que cet ambassadeur a bien mal choisi son moment
pour quitter Constantinople , où la question du percement de
l'isthme de Suez vient ajouter aujourd'hui aux complications
résultant de l'organisation des Princi pautés. a
Le Courrier de Nantes du 2 décembre reproduit, d'après
le Moniteur universel, la correspondance de Trieste datée du
18 novembre et adressée à la Gazette de Vienne.
Le Journal de Rennes du 2 décembre fait les réflexions sui-
vantes :
Il La principale nouvelle du jour, si elle se confirme,
c'est celle de la remise à la Sublime Porte d'une note de
M. Thouvenel, demandant officiellement l'assentiment de la
Turquie pour le percement de l'isthme de Suez. L'Indépen-
dance belge, qui a donné cette nouvelle, est quelquefois bien
informée, mais souvent aussi elle a été dans le cas de démentir
ce qu'elle avait annoncé. Il convient donc d'attendre la confir-
mation de ce fait très-grave. Si "la France prend réellement
sous sa protection cette grande œuvre, que va dire ou faire
lord Palmerston, qui s'y est montré si hostile? a
La Gazette de Lyon du l" décembre, ainsi que le Vœu na-
tional (Metz), 2 décembre, reproduisent et commentent le pas-
sage de l'Indépendance belge snr la note de M. Thouvenel.
L'Opinion du Midi (Nîmes), 2 décembre, donne aussi la
même nouvelle, dont elle se réjouit.
L'Écho de Vésone du 1er décembre, trouve de très-bon au-
gure les progrès récents qu'a faits la question du canal de Suez :
les votes de nos Conseils généraux et Chambres de commerce,
et la réception qui a accueilli M. de Lesseps à Vienne et à
Trieste.
Le Courrier du Gers du 1er décembre faisait des réflexions
analogues et tout aussi favorables.
La Semaine commerciale (Marseille), 3 décembre, publie un
article intitulé : Rapidité des communications avec l'Inde par
le canal de Suez. Elle donne aussi des détails statistiques cu-
rieux sur le commerce des Indes avant l'insurrection et sur
celui de Java.
Le Courrier de Paris, 23 novembre, cite l'article de la
Gazette officielle de Vérone sur la réception de M. Ferd. de
Lesseps à Trieste.
- Le Crédit financier et le Messager ont rendu compte de
la réception faite à M. Ferd. de Lesseps à Vienne et à Trieste.
Le Courrier du Commerce, Paris, 22 novembre, reproduit
l'adresse du clergé de Syrie et de Palestine à M. Ferd. de
Lesseps.
Le Moniteur industriel du 26 novembre contient comme
d'ordinaire dans son supplément plusieurs articles relatifs au
canal de Suez. Dans un premier article il donne de « nouveaux
détails sur la manifestation de Vienne », et après avoir appré-
cié la politique de lord Palmerston, il reproduit la lettre de
notre correspondant de Vienne que nous avons publiée dans
notre dernier numéro. Il reproduit aussi l'article de la Gazette
officielle de Vienne qui rend compte du banquet offert à
M. de Lesseps. Dans un troisième article, le Moniteur indus-
triel s'occupe de la manifestation de Trieste, et il insiste spécia-
lement sur le toast porté par le consul général de Turquie et
par le gouverneur de la ville. M. P.- B-s Darnis réfute aussi
dans un article intitulé : Londres et Vienne, les insinuations
d'un correspondant d'un journal anglais qui présente lè han'L
quet du 11 novembre sous des couleurs inexactes. Enfin dans
deux derniers articles, le Moniteur industriel traite du passage
des troupes anglaises par l'Egypte à l'occasion d'un discours
de sir Robert Peel, et de l'agitation dans les possessions
anglaises de la mer Rouge.
Le Moniteur industriel du 3 décembre contient plusieurs
articles relatifs au canal de Suez : Situation à Constantinople,
La note de M. Thouvenel, Départ de lord Strattford pour l'An-
gleterre, Le délai dans l'envoi des troupes dans les IndesL, Les
difficultés du chemin de fer de l'Euphrate. Le Moniteur ip-
dustriel reproduit, ainsi que nous le ferons plus tard, l'excel-
lent travail de M. Chemin Dupontès sur Suez.
Le Moniteur industriel pense que l'action de la France
peut beaucoup à Constantinople, et il voit un premier gage
de cette action dans la note que le bruit public attribue &
M. Thouvenel. Il reproduit, en ce qui concerne le passage des
troupes anglaises par l'Egypte, un long article du Morning
Herald, que nous aurions également communiqué à nos lec-
teurs si nous ne leur donnions déjà celui du Daily-News, qui
est dans le même sens. Enfin, quant aux difficultés du che-
min de l'Euphrate, le Moniteur industriel cite, d'après la
Presse dorient, de nouveaux faits qui prouvent combien la
contrée qu'aurait dû traverser le chemin de fer est peu sûre.
Dans notre dernier numéro, nous avons donné le récit de la
catastrophe arrivée à la grande caravane de Bagdad, et nos
lecteurs ont pu se faire une idée de ce que sont ces pays
inhospitaliers. Il ne paraît plus d'ailleurs que depuis les dé-
clarations de lord Palmerston dans le Parlement on songe
encore au chemin de l'Euphrate. Du moins cette question est
ajournée pour longtemps.
Le Spectateur (ancienne Assemblée nationale) termine ainsi
un article très-remarquable sur les principautés danubiennes :
« Mais enfin la question va se décider. Elle sera résolue
peut-être avant la fin de cette année, ou au plus tard dans le
premier mois de celle où nous entrerons dans quelques se-
maines. Alors nous verrons peut-être s'effacer toute trace des
difficultés actuelles; la situation pourra être en quelque sorte
renouvelée, et, si nous savons choisir notre terrain, il nous sera
facile sans doute de réparer les échecs qu'a subis notre poli-
tique. Réchid-Pacba ne veut point passer pour un protégé
de l'Angleterre; il a à cœur, dit-on, de montrer les sympathies
dont il est animé pour la France et l'estime particulière qu'il a
pour son gouvernement. Sachons lui fournir l'occasion d'en
donner quelque preuve éclatante.
Il Il est une question qui depuis assez longtemps déjà oc-
cupe le monde civilisé, question tout à la fois géographique,
politique et commerciale, en faveur de laquelle se sont pro-
noncés, dans tous les pays, les hommes d'Etat les plus émi-
nents, les corps savants, le commerce, les gouvernements,-et
qui se trouve arrêtée à Constantinople par d'aveugles préven-
tions qu'exploite l'Angleterre au profit d'un monopole injusti-
fiable : c'est celle du canal de Suez. Que la France prenne cette
question en main et la fasse triompher de toutes les résis-
tances. Sans se montrer indifférente à ce qui se passe sur le
Danube, qu'elle fasse revivre la protection dont elle couvrait
les catholiques de Syrie et de Palestine, protection un peu
oubliée peut-être au milieu des derniers événements. Voilà"
pour elle d'éclatantes occasions de manifester son influence,
et pour Réchid-Pacha de montrer qu'il n'est pas le protégé
et l'instrument démord Strattford de Redcliffe.-A. Letellier. n
Le Moniteur de la flotte du 22 novembre essaye d'apprécier
les conséquences politiques de la réception faite à M. de
Lesseps à Vienne. Il montre quel peut être le rôle de l'Au-
cc Quoi qu'il en soit, si réellement les affaires privées sont
la seule cause du retour en Angleterre de lord Redcliffe, con-
venez que cet ambassadeur a bien mal choisi son moment
pour quitter Constantinople , où la question du percement de
l'isthme de Suez vient ajouter aujourd'hui aux complications
résultant de l'organisation des Princi pautés. a
Le Courrier de Nantes du 2 décembre reproduit, d'après
le Moniteur universel, la correspondance de Trieste datée du
18 novembre et adressée à la Gazette de Vienne.
Le Journal de Rennes du 2 décembre fait les réflexions sui-
vantes :
Il La principale nouvelle du jour, si elle se confirme,
c'est celle de la remise à la Sublime Porte d'une note de
M. Thouvenel, demandant officiellement l'assentiment de la
Turquie pour le percement de l'isthme de Suez. L'Indépen-
dance belge, qui a donné cette nouvelle, est quelquefois bien
informée, mais souvent aussi elle a été dans le cas de démentir
ce qu'elle avait annoncé. Il convient donc d'attendre la confir-
mation de ce fait très-grave. Si "la France prend réellement
sous sa protection cette grande œuvre, que va dire ou faire
lord Palmerston, qui s'y est montré si hostile? a
La Gazette de Lyon du l" décembre, ainsi que le Vœu na-
tional (Metz), 2 décembre, reproduisent et commentent le pas-
sage de l'Indépendance belge snr la note de M. Thouvenel.
L'Opinion du Midi (Nîmes), 2 décembre, donne aussi la
même nouvelle, dont elle se réjouit.
L'Écho de Vésone du 1er décembre, trouve de très-bon au-
gure les progrès récents qu'a faits la question du canal de Suez :
les votes de nos Conseils généraux et Chambres de commerce,
et la réception qui a accueilli M. de Lesseps à Vienne et à
Trieste.
Le Courrier du Gers du 1er décembre faisait des réflexions
analogues et tout aussi favorables.
La Semaine commerciale (Marseille), 3 décembre, publie un
article intitulé : Rapidité des communications avec l'Inde par
le canal de Suez. Elle donne aussi des détails statistiques cu-
rieux sur le commerce des Indes avant l'insurrection et sur
celui de Java.
Le Courrier de Paris, 23 novembre, cite l'article de la
Gazette officielle de Vérone sur la réception de M. Ferd. de
Lesseps à Trieste.
- Le Crédit financier et le Messager ont rendu compte de
la réception faite à M. Ferd. de Lesseps à Vienne et à Trieste.
Le Courrier du Commerce, Paris, 22 novembre, reproduit
l'adresse du clergé de Syrie et de Palestine à M. Ferd. de
Lesseps.
Le Moniteur industriel du 26 novembre contient comme
d'ordinaire dans son supplément plusieurs articles relatifs au
canal de Suez. Dans un premier article il donne de « nouveaux
détails sur la manifestation de Vienne », et après avoir appré-
cié la politique de lord Palmerston, il reproduit la lettre de
notre correspondant de Vienne que nous avons publiée dans
notre dernier numéro. Il reproduit aussi l'article de la Gazette
officielle de Vienne qui rend compte du banquet offert à
M. de Lesseps. Dans un troisième article, le Moniteur indus-
triel s'occupe de la manifestation de Trieste, et il insiste spécia-
lement sur le toast porté par le consul général de Turquie et
par le gouverneur de la ville. M. P.- B-s Darnis réfute aussi
dans un article intitulé : Londres et Vienne, les insinuations
d'un correspondant d'un journal anglais qui présente lè han'L
quet du 11 novembre sous des couleurs inexactes. Enfin dans
deux derniers articles, le Moniteur industriel traite du passage
des troupes anglaises par l'Egypte à l'occasion d'un discours
de sir Robert Peel, et de l'agitation dans les possessions
anglaises de la mer Rouge.
Le Moniteur industriel du 3 décembre contient plusieurs
articles relatifs au canal de Suez : Situation à Constantinople,
La note de M. Thouvenel, Départ de lord Strattford pour l'An-
gleterre, Le délai dans l'envoi des troupes dans les IndesL, Les
difficultés du chemin de fer de l'Euphrate. Le Moniteur ip-
dustriel reproduit, ainsi que nous le ferons plus tard, l'excel-
lent travail de M. Chemin Dupontès sur Suez.
Le Moniteur industriel pense que l'action de la France
peut beaucoup à Constantinople, et il voit un premier gage
de cette action dans la note que le bruit public attribue &
M. Thouvenel. Il reproduit, en ce qui concerne le passage des
troupes anglaises par l'Egypte, un long article du Morning
Herald, que nous aurions également communiqué à nos lec-
teurs si nous ne leur donnions déjà celui du Daily-News, qui
est dans le même sens. Enfin, quant aux difficultés du che-
min de l'Euphrate, le Moniteur industriel cite, d'après la
Presse dorient, de nouveaux faits qui prouvent combien la
contrée qu'aurait dû traverser le chemin de fer est peu sûre.
Dans notre dernier numéro, nous avons donné le récit de la
catastrophe arrivée à la grande caravane de Bagdad, et nos
lecteurs ont pu se faire une idée de ce que sont ces pays
inhospitaliers. Il ne paraît plus d'ailleurs que depuis les dé-
clarations de lord Palmerston dans le Parlement on songe
encore au chemin de l'Euphrate. Du moins cette question est
ajournée pour longtemps.
Le Spectateur (ancienne Assemblée nationale) termine ainsi
un article très-remarquable sur les principautés danubiennes :
« Mais enfin la question va se décider. Elle sera résolue
peut-être avant la fin de cette année, ou au plus tard dans le
premier mois de celle où nous entrerons dans quelques se-
maines. Alors nous verrons peut-être s'effacer toute trace des
difficultés actuelles; la situation pourra être en quelque sorte
renouvelée, et, si nous savons choisir notre terrain, il nous sera
facile sans doute de réparer les échecs qu'a subis notre poli-
tique. Réchid-Pacba ne veut point passer pour un protégé
de l'Angleterre; il a à cœur, dit-on, de montrer les sympathies
dont il est animé pour la France et l'estime particulière qu'il a
pour son gouvernement. Sachons lui fournir l'occasion d'en
donner quelque preuve éclatante.
Il Il est une question qui depuis assez longtemps déjà oc-
cupe le monde civilisé, question tout à la fois géographique,
politique et commerciale, en faveur de laquelle se sont pro-
noncés, dans tous les pays, les hommes d'Etat les plus émi-
nents, les corps savants, le commerce, les gouvernements,-et
qui se trouve arrêtée à Constantinople par d'aveugles préven-
tions qu'exploite l'Angleterre au profit d'un monopole injusti-
fiable : c'est celle du canal de Suez. Que la France prenne cette
question en main et la fasse triompher de toutes les résis-
tances. Sans se montrer indifférente à ce qui se passe sur le
Danube, qu'elle fasse revivre la protection dont elle couvrait
les catholiques de Syrie et de Palestine, protection un peu
oubliée peut-être au milieu des derniers événements. Voilà"
pour elle d'éclatantes occasions de manifester son influence,
et pour Réchid-Pacha de montrer qu'il n'est pas le protégé
et l'instrument démord Strattford de Redcliffe.-A. Letellier. n
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