Presse et revues
32 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1857 10 novembre 1857
Description : 1857/11/10 (A2,N34). 1857/11/10 (A2,N34).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530633p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
482 L'ISTHME DE SUEZ,
ver que la voie ferrée ne pourra jamais faire une concurrence
sérieuse à la voie maritime.
Le Galignani's Messenger du 26 octobre reproduit l'article
du Morning Herald dont nous avons donné plus haut quel-
ques passages. Cet excellent article paraît avoir fait sensation
dans le public anglais.
Le Galignanis Messenger du 27 octobre reproduit une
partie de l'article du Constitutionnel, et il trouve que le ton
de cet article n'a pas la moindre mesure (most intemperate).
Le Messenger se trompe, et le Constitutionnel n'a pas eu une
expression excessive ni inconvenante dans la ferme déclara-
tion qu'il fait. Le journal anglais devrait reserver sa sévérité
pour des déclarations comme celles que lord Palmerston s'est
permises jusqu'à trois fois dans le sein du Parlement, devant
la Chambre des Communes.
Le Daily Advertiser de Boston du 28 septembre publie un
article sur les communications de l'Angleterre avec les Indes,
dans lequel il se prononce énergiquement en faveur de la
voie de Suez, soit pour la communication télégraphique, soit
pour l'établissement d'une grande route commerciale.
Le Javasche Courant du 15 août publie, d'après notre journal,
une longne notice sur les premiers meetings anglais, et une
autre sur les discussions au sein du Parlement concernant la
prise de possession de l'île Périm. Dans son numéro du
19 août, le même journal reproduit un article du Times fa-
vorable au canal, et que nous avons également communiqué
à nos lecteurs. Le numéro du 22 août contient la notice sur
la mer Rouge que nous avions empruntée au Railway Times.
Celui du 29 août donne en peu de mots le sens des déclara-
tions faites par lord Palmerston au sujet du canal, et le nu-
méro du 5 septembre reproduit l'analyse de notre journal sur
les interpellations de M. Berkeley.
On voit par ces articles des journaux de Java quel intérêt
excite dans les Indes Néerlandaises l'ouverture de l'isthme de
Suez.
Le Moniteur universel du 5 novembre a reproduit cette
dernière partie de l'article du Morning Clironicle.
Les journaux de Constantinople ont annoncé les résultats
connus des vœux des Conseils généraux et des Chambres de
commerce de l'Empire français. Ils ont reproduit spécialement
la délibération de la Chambre de commerce de Marseille.
La Gazette de Trieste du 19 octobre reproduit en partie
un excellent article de M. Fréd. Szarvady dans la Gazette de
Cologne sur le canal de Suez. Nos lecteurs connaissent cet ar-
ticle par l'analyse que nous en avons donnée dans notre der-
nier numéro.
La Gazette de Trieste du 22 octobre contient les considé-
rations suivantes sur un très-bon article du Bombay Times
en faveur du canal de Suez :
« Dans la crise actuelle des Indes orientales on pouvait bien
s'attendre à voir l'attention des résidents de ce pays se diriger
avec une nouvelle intensité sur le projet du canal de Suez.
Nous avons eu déjà l'occasion de citer des voix favorables à cette
entreprise; et nous trouvons aujourd'hui dans le Bombay Times
un nouvel article qui considère le projet de plusieurs côtés,
et qui, tout en déclarant ne pas être d'accord en tous points
avec le projet soumis au public du monde entier, désire ar-
demment sa réalisation à cause des grands avantages qui
doivent en résulter nécessairement pour les Indes orientales.
L'auteur n'entre pas plus profondément dans les objections
politiques de lord Palmerston; mais il pense que, si ce ministre
craignait que d'autres nations ne tirassent du canal de plus
grands avantages que l'Angleterre, on ferait mieux d'acheter
tout de suite la partie de l'Arabie appartenant à la Turquie.
Le Sultan céderait peut-être pour une somme de 80 à 100
millions tout le pays depuis le Nil jusqu'à la nouvelle fron-
tière du Kurdistan ; cet achat serait évidemment un bienfait
pour les populations et mettrait fin en même temps à la ja-
lousie des autres puissances.
Il Mais ce qui est plus sérieux dans cet article du Bombay
Times que cette proposition, c'est la réfutation des objections
de M. Stephenson. L'auteur les trouve vagues et sans au-
cune valeur, et il voit dans le projet du canal, auquel il donne
une immense préférence sur celui du chemin de l'Euphrate,
qui n'est d'aucune utilité en comparaison du canal, une vé-
ritable question vitale pour l'Angleterre, les Indes et le
monde commercial entier. »
La Gazette de Cologne du 3 novembre exprime, dans un
article de M. Szarvady, les meilleures espérances pour la
réussite des longs et persévérants efforts de M. de Lesseps.
A l'appui des manifestations unanimes de toute l'Europe,
s'ajoute encore celui de la presse des Indes, qui réclame éner-
giquement l'exécution du canal. La Gazette compte de plus
sur le gouvernement de France, en face des résolutions si
pressantes des Chambres de commerce et des Conseils géné-
raux, et l'auteur de cet article conclut ainsi :
« Les désirs les plus vifs du pays, l'appui le plus em-
pressé de l'opinion publique dans toute l'Europe, les dis-
positions favorables des gouvernements seront bien assez forts
pour renverser la résistance non pas de l'Angleterre, mais
de deux hommes d'Etat anglais. Il est impossible que l'Eu-
rope entière ait assez de résignation pour manifester son
impuissance d'une manière si éclatante, uniquement pour ne
pas fâcher lord Palmerston et lord Redcfiffe. Il faut plutôt
croire que le jour du succès est arrivé, et qu'il y a tout lieu
d'espérer que M. de Lesseps ne reviendra pas de Constanti-
nople sans la ratification du projet du canal défendu par lui
avec tant de persévérance. La Porte ne peut avoir oublié tout
à fait les obligations qu'elle a envers la France; et Reschid-
Pacha, dans une occasion antérieure, a déjà déclaré qu'il
suffirait d'une démarche officielle pour écarter tous les ob-
stacles opposés à Constantinople au canal de Suez. n
La Gazette de Cologne du 3 novembre reproduit l'article
du Constitutionnel du 26 octobre de M. P. Dubois, l'article
du Moniteur de la Flotte sur la rapidité des communications
avec l'Inde, et une notice géographique sur l'île Périm.
Voici quelques réflexions que nous trouvons dans le
Nouvelliste de Hambourg, publiant une lettre de Paris,
26 octobre : « L'affaire du canal de Suez est entrée dans une
nouvelle phase, ce qui ne peut être attribué qu'à la résistance
de lord Palmerston. M. de Lesseps a reçu de la part de plu-
sieurs gouvernements des avis officieux, qui lui conseillent de
plaider son affaire à Constantinople même auprès de la
Porte. Tous les gouvernements de l'Europe seraient prêts à
favoriser l'entreprise. Les gouvernements amis de l'Angleterre,
en s'appuyant sur l'opinion du commerce et du peuple an-
glais, sauraient également combattre la résistance de lord
Redcliffe. M. de Lesseps partira, dit-on, dans quelques jours
pour Constantinople, et on espère généralement qu'il ne re-
viendra pas sans la ratification du Sultan. »
Le lllanderer, la Presse de Vienne, le Volhszeitung de
Berlin, le Bürsen-Halle de Hambourg , le Borsenzeitung de
Berlin, l'Eidyenossensche Zeitung de Zurich, et le Newe
Botterdamsche Courant, s'expriment de la même manière à
peu près que le Nouvelliste de Hambourg.
La Gazette de Ferrare du 20 octobre continue les analyses
si bien faites et si intéressantes de M. G. M. Dozoli de tous les
ver que la voie ferrée ne pourra jamais faire une concurrence
sérieuse à la voie maritime.
Le Galignani's Messenger du 26 octobre reproduit l'article
du Morning Herald dont nous avons donné plus haut quel-
ques passages. Cet excellent article paraît avoir fait sensation
dans le public anglais.
Le Galignanis Messenger du 27 octobre reproduit une
partie de l'article du Constitutionnel, et il trouve que le ton
de cet article n'a pas la moindre mesure (most intemperate).
Le Messenger se trompe, et le Constitutionnel n'a pas eu une
expression excessive ni inconvenante dans la ferme déclara-
tion qu'il fait. Le journal anglais devrait reserver sa sévérité
pour des déclarations comme celles que lord Palmerston s'est
permises jusqu'à trois fois dans le sein du Parlement, devant
la Chambre des Communes.
Le Daily Advertiser de Boston du 28 septembre publie un
article sur les communications de l'Angleterre avec les Indes,
dans lequel il se prononce énergiquement en faveur de la
voie de Suez, soit pour la communication télégraphique, soit
pour l'établissement d'une grande route commerciale.
Le Javasche Courant du 15 août publie, d'après notre journal,
une longne notice sur les premiers meetings anglais, et une
autre sur les discussions au sein du Parlement concernant la
prise de possession de l'île Périm. Dans son numéro du
19 août, le même journal reproduit un article du Times fa-
vorable au canal, et que nous avons également communiqué
à nos lecteurs. Le numéro du 22 août contient la notice sur
la mer Rouge que nous avions empruntée au Railway Times.
Celui du 29 août donne en peu de mots le sens des déclara-
tions faites par lord Palmerston au sujet du canal, et le nu-
méro du 5 septembre reproduit l'analyse de notre journal sur
les interpellations de M. Berkeley.
On voit par ces articles des journaux de Java quel intérêt
excite dans les Indes Néerlandaises l'ouverture de l'isthme de
Suez.
Le Moniteur universel du 5 novembre a reproduit cette
dernière partie de l'article du Morning Clironicle.
Les journaux de Constantinople ont annoncé les résultats
connus des vœux des Conseils généraux et des Chambres de
commerce de l'Empire français. Ils ont reproduit spécialement
la délibération de la Chambre de commerce de Marseille.
La Gazette de Trieste du 19 octobre reproduit en partie
un excellent article de M. Fréd. Szarvady dans la Gazette de
Cologne sur le canal de Suez. Nos lecteurs connaissent cet ar-
ticle par l'analyse que nous en avons donnée dans notre der-
nier numéro.
La Gazette de Trieste du 22 octobre contient les considé-
rations suivantes sur un très-bon article du Bombay Times
en faveur du canal de Suez :
« Dans la crise actuelle des Indes orientales on pouvait bien
s'attendre à voir l'attention des résidents de ce pays se diriger
avec une nouvelle intensité sur le projet du canal de Suez.
Nous avons eu déjà l'occasion de citer des voix favorables à cette
entreprise; et nous trouvons aujourd'hui dans le Bombay Times
un nouvel article qui considère le projet de plusieurs côtés,
et qui, tout en déclarant ne pas être d'accord en tous points
avec le projet soumis au public du monde entier, désire ar-
demment sa réalisation à cause des grands avantages qui
doivent en résulter nécessairement pour les Indes orientales.
L'auteur n'entre pas plus profondément dans les objections
politiques de lord Palmerston; mais il pense que, si ce ministre
craignait que d'autres nations ne tirassent du canal de plus
grands avantages que l'Angleterre, on ferait mieux d'acheter
tout de suite la partie de l'Arabie appartenant à la Turquie.
Le Sultan céderait peut-être pour une somme de 80 à 100
millions tout le pays depuis le Nil jusqu'à la nouvelle fron-
tière du Kurdistan ; cet achat serait évidemment un bienfait
pour les populations et mettrait fin en même temps à la ja-
lousie des autres puissances.
Il Mais ce qui est plus sérieux dans cet article du Bombay
Times que cette proposition, c'est la réfutation des objections
de M. Stephenson. L'auteur les trouve vagues et sans au-
cune valeur, et il voit dans le projet du canal, auquel il donne
une immense préférence sur celui du chemin de l'Euphrate,
qui n'est d'aucune utilité en comparaison du canal, une vé-
ritable question vitale pour l'Angleterre, les Indes et le
monde commercial entier. »
La Gazette de Cologne du 3 novembre exprime, dans un
article de M. Szarvady, les meilleures espérances pour la
réussite des longs et persévérants efforts de M. de Lesseps.
A l'appui des manifestations unanimes de toute l'Europe,
s'ajoute encore celui de la presse des Indes, qui réclame éner-
giquement l'exécution du canal. La Gazette compte de plus
sur le gouvernement de France, en face des résolutions si
pressantes des Chambres de commerce et des Conseils géné-
raux, et l'auteur de cet article conclut ainsi :
« Les désirs les plus vifs du pays, l'appui le plus em-
pressé de l'opinion publique dans toute l'Europe, les dis-
positions favorables des gouvernements seront bien assez forts
pour renverser la résistance non pas de l'Angleterre, mais
de deux hommes d'Etat anglais. Il est impossible que l'Eu-
rope entière ait assez de résignation pour manifester son
impuissance d'une manière si éclatante, uniquement pour ne
pas fâcher lord Palmerston et lord Redcfiffe. Il faut plutôt
croire que le jour du succès est arrivé, et qu'il y a tout lieu
d'espérer que M. de Lesseps ne reviendra pas de Constanti-
nople sans la ratification du projet du canal défendu par lui
avec tant de persévérance. La Porte ne peut avoir oublié tout
à fait les obligations qu'elle a envers la France; et Reschid-
Pacha, dans une occasion antérieure, a déjà déclaré qu'il
suffirait d'une démarche officielle pour écarter tous les ob-
stacles opposés à Constantinople au canal de Suez. n
La Gazette de Cologne du 3 novembre reproduit l'article
du Constitutionnel du 26 octobre de M. P. Dubois, l'article
du Moniteur de la Flotte sur la rapidité des communications
avec l'Inde, et une notice géographique sur l'île Périm.
Voici quelques réflexions que nous trouvons dans le
Nouvelliste de Hambourg, publiant une lettre de Paris,
26 octobre : « L'affaire du canal de Suez est entrée dans une
nouvelle phase, ce qui ne peut être attribué qu'à la résistance
de lord Palmerston. M. de Lesseps a reçu de la part de plu-
sieurs gouvernements des avis officieux, qui lui conseillent de
plaider son affaire à Constantinople même auprès de la
Porte. Tous les gouvernements de l'Europe seraient prêts à
favoriser l'entreprise. Les gouvernements amis de l'Angleterre,
en s'appuyant sur l'opinion du commerce et du peuple an-
glais, sauraient également combattre la résistance de lord
Redcliffe. M. de Lesseps partira, dit-on, dans quelques jours
pour Constantinople, et on espère généralement qu'il ne re-
viendra pas sans la ratification du Sultan. »
Le lllanderer, la Presse de Vienne, le Volhszeitung de
Berlin, le Bürsen-Halle de Hambourg , le Borsenzeitung de
Berlin, l'Eidyenossensche Zeitung de Zurich, et le Newe
Botterdamsche Courant, s'expriment de la même manière à
peu près que le Nouvelliste de Hambourg.
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