Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1857 10 novembre 1857
Description : 1857/11/10 (A2,N34). 1857/11/10 (A2,N34).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530633p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. -181
son pays; cependant avec une patience que tout le monde doit
apprécier, il a attendu de longs mois cette ratification de son
suzerain. Cette patience lui fait beaucoup d'honneur. Si la
ratification tardait encore longtem ps, on ne devrait pas s'éton-
ner, ni en faire un reproche à personne, si cette patiente dé-
férence de l'Europe cessait enfin. Il n'est pas dans la nature
humaine de supporter sans désappointement la frustration
d'un plan favori et bien mûri, que feraient avorter les théories
iniques de quelques gens qui s'instituent les conseillers de la
Porte. Cependant toutes ces considérations et la conviction du
Sultan lui-même des avantages commerciaux du canal pro-
duiront enfin leur effet; et M. de Lesseps aura la satisfaction
de voir ses efforts ardents et persévérants récompensés non-
seulement par la ratification de son plan, mais aussi par le
magnifique spectacle de riches bâtiments traversant le désert
sur les eaux du canal. »
Nous remercions le Morning CAronicle de ce nouveau té-
moignage de sympathie dont nous sommes sincèrement tou-
chés. La fermeté de ce langage en égale la raison; et nous
pensons qu'il n'y a point de réponse acceptable à une telle
argumentation.
Le Standard donne les nouvelles suivantes d'Egypte, rela-
tives au passage des troupes anglaises se rendant dans l'Inde.
« Le Pacha, lorsque la demande de passage lui a été faite,
a exprimé le regret que l'Angleterre, des le début, n'eût pas
profité de la voie de l'Egypte pour le transport des troupes,
son intention étant de faciliter et non d'entraver leur marche.
Maintenant que le chemin de fer est ouvert au commerce par
le désert jusqu'à la station n° 72, à la distance de 23 milles
ou environ de Suez, on pense que des trains partant toutes les
six heures d'Alexandrie et portant chacun mille hommes avec
armes et bagages, transporteraient les passagers à la station,
dans douze heures et sans fatigue. Les hommes peuvent aisé-
ment faire ensuite le reste de la distance en six heures, la
route étant bonne et présentant une pente inclinée vers la mer.
On peut toujours se procurer des chameaux pour le transport
des armes et des provisions, en les commandant d'avance. »
Le Daily News du 22 octobre publie la lettre d'un Anglais,
qui s'occupe surtout de la manière dont la Compagnie des
Indes et le gouvernement anglais ont fait usage jusqu'ici des
immenses forces navales de la Grande-Bretagne dans les évé-
nements récents de l'Inde. Voici en quelques mots le raisonne-
ment de l'auteur de cette lettre : La Compagnie est déjà chargée
d'assez de responsabilité pour que l'on puisse lui épargner le
reproche d'avoir occasionné les énormes retards des envois de
troupes par la route de l'Océan; elle a négligé un des moyens
les plus ordinaires de tout conquérant, savoir, la navigation
intérieure sur les immenses fleuves de l'Inde. Les conséquences
fâcheuses de cette négligence se sont déjà fait ressentir d'une
manière déplorable; et on a perdu ainsi la meilleure occasion
du monde pour s'assurer, ou, dans les circonstances actuelles,
pour reconquérir la domination sur cet immense pays. Car
presque toutes les villes et ports militaires de quelque impor-
tance sont situés immédiatement sur les fleuves, ou du moins
dans le plus proche voisinage. De quelle immense utilité ne
serait pas ici un corps de ces vaillants marins anglais con-
damnés à l'oisiveté par suite de l'imprévoyance de l'Amirauté?
On prétend qu'il faudrait des hommes; mais certes il n'en
manque pas; car d'après les tableaux publiés en 1853 par
M. Spackman sur les ressources de la marine royale pour des
matelots en cas de nécessité, le nombre des marins employés
dans la marine marchande s'élève à 210,198, et ceux qui sont
employés dans la pèche du hareng , du saumon et autres
poissons, à 220,000, ce qui fait un total de 430,198 marins,
auxquels il faut encore ajouter 30 à 40,000 Anglais engagés
dans le service américain. Une nation commcrcante comme
la nation anglaise devrait savoir combiner les services de
l'armée et de la flotte; mais toute la faute en est, suivant le
journal anglais, à l'indolence et à l'ignorance du 1 bureau de
1 Amirauté, qui doit être réorganisé avant tout. Dans la dernière
guerre contre la Russie, ce n'est qu'à l'action personnelle du
commandant en chef que nous devions la présence d'une
brigade navale dans la Crimée; et aujourd'hui c'est lord Elgin
qui par son influence personnelle a fait organiser une force
navale, faible mais très-utile, sur le Gange.
M. D. A. Lange s'exprime ainsi dans une lettre au Buil-
ding News du 30 octobre, en réponse à une lettre précédente
qu'avait publiée ce journal, et qui était signée de M. Leslie
Sutton, qui, tout en attaquant l'entreprise du canal de Suez sur
quelques points, désapprouve cependant la politique de lord
Palmerston :
« M. Sutlon observe avec justesse, dit M. Lange, que" nous
devrions insister pour que lord Palmerston et son gouverne-
ment ne mettent aucun obstacle entre la Porte et M. F. de
Lesseps. » On ne peut contredire cette observation.
« L'Angleterre est justement fière de sa position élevée, et on
nous dit que sa grandeur et sa prospérité suffisent pour la dé-
dommager de l'isolement où elle se trouve en Europe. Cette
position nous permet indubitablement de juger les autres na-
tions sans passion et avec impartialité; mais le faisons-nous?
Ne sommes-nous pas souvent aveuglés par notre agrandisse-
ment et nos succès? et ne sommes-nous pas enclins à exiger des
autres cette sympathie que nous ne rendons pas? Notre poli-
tique étrangère est-elle faite pour l'obtenir? Nous en voulons
à nos voisins, parce que nous croyons qu'ils ressentent une
satisfaction intérieure de la cessation temporaire de notre pou-
voir aux Indes, et qu'ils cachent à peine leur joie causée par
le coup qui a frappé notre puissance. Mais en est-il ainsi? Je
répète qu'il serait plus conforme aux circonstances actuelles
d'attribuer ce manque de sympathie, qui se serait manifesté
dans des circonstances ordinaires, à un sentiment d'irritation,
si follement excité par l'indiscrétion de lord Palmerston.
» Mais après tout, il est très-déplorable de voir ces animo-
sités nationales dans ces jours de progrès éclairé. Le rapide
développement intellectuel de toute l'Europe a indubitable-
ment formé les esprits des hommes instruits sur le même
moule, et on peut dire avec raison qu'il y a au fond un
sentiment commun à tous ces hommes. Ils peuvent avoir des
principes différents de gouvernement; mais ils sont aussi sym-
pathiques, aussi charitables, aussi nobles de sentiments que
nous prétendons l'être; et à mesure que la condition morale
et sociale du monde fera des progrès, nous arriverons certai-
nement à une époque où tous les sentiments d'antagonisme
national feront place à une fusion qui unira les intérêts
communs de l'humanité, et qui renversera ces barrières si
hostiles à son bien-être général. Il serait en effet très-regret-
table si le succès d'une entreprise universelle qui a pour but
le développement du commerce du monde, et à laquelle
toutes les nations sont appelées à prendre part, devait être
entravé par des tentatives pareilles à celles de votre corres-
pondant, pour refuser aux promoteurs du projet le respect dû
aux motifs de leurs efforts pour sa réalisation. »
Le Liverpool Courrier du 21 octobre reproduit presque en-
tièrement une brochure intéressante qui vient de paraître en
Angleterre sous ce titre : « Le c hemin de fer en Egypte. » Le
but de cet opuscule est de rassurer en quelque sorte le com-
merce sur les conséquences que le chemin de fer peut avoir
sur les transports par mer. L'auteur n'a pas de peine à prou-
son pays; cependant avec une patience que tout le monde doit
apprécier, il a attendu de longs mois cette ratification de son
suzerain. Cette patience lui fait beaucoup d'honneur. Si la
ratification tardait encore longtem ps, on ne devrait pas s'éton-
ner, ni en faire un reproche à personne, si cette patiente dé-
férence de l'Europe cessait enfin. Il n'est pas dans la nature
humaine de supporter sans désappointement la frustration
d'un plan favori et bien mûri, que feraient avorter les théories
iniques de quelques gens qui s'instituent les conseillers de la
Porte. Cependant toutes ces considérations et la conviction du
Sultan lui-même des avantages commerciaux du canal pro-
duiront enfin leur effet; et M. de Lesseps aura la satisfaction
de voir ses efforts ardents et persévérants récompensés non-
seulement par la ratification de son plan, mais aussi par le
magnifique spectacle de riches bâtiments traversant le désert
sur les eaux du canal. »
Nous remercions le Morning CAronicle de ce nouveau té-
moignage de sympathie dont nous sommes sincèrement tou-
chés. La fermeté de ce langage en égale la raison; et nous
pensons qu'il n'y a point de réponse acceptable à une telle
argumentation.
Le Standard donne les nouvelles suivantes d'Egypte, rela-
tives au passage des troupes anglaises se rendant dans l'Inde.
« Le Pacha, lorsque la demande de passage lui a été faite,
a exprimé le regret que l'Angleterre, des le début, n'eût pas
profité de la voie de l'Egypte pour le transport des troupes,
son intention étant de faciliter et non d'entraver leur marche.
Maintenant que le chemin de fer est ouvert au commerce par
le désert jusqu'à la station n° 72, à la distance de 23 milles
ou environ de Suez, on pense que des trains partant toutes les
six heures d'Alexandrie et portant chacun mille hommes avec
armes et bagages, transporteraient les passagers à la station,
dans douze heures et sans fatigue. Les hommes peuvent aisé-
ment faire ensuite le reste de la distance en six heures, la
route étant bonne et présentant une pente inclinée vers la mer.
On peut toujours se procurer des chameaux pour le transport
des armes et des provisions, en les commandant d'avance. »
Le Daily News du 22 octobre publie la lettre d'un Anglais,
qui s'occupe surtout de la manière dont la Compagnie des
Indes et le gouvernement anglais ont fait usage jusqu'ici des
immenses forces navales de la Grande-Bretagne dans les évé-
nements récents de l'Inde. Voici en quelques mots le raisonne-
ment de l'auteur de cette lettre : La Compagnie est déjà chargée
d'assez de responsabilité pour que l'on puisse lui épargner le
reproche d'avoir occasionné les énormes retards des envois de
troupes par la route de l'Océan; elle a négligé un des moyens
les plus ordinaires de tout conquérant, savoir, la navigation
intérieure sur les immenses fleuves de l'Inde. Les conséquences
fâcheuses de cette négligence se sont déjà fait ressentir d'une
manière déplorable; et on a perdu ainsi la meilleure occasion
du monde pour s'assurer, ou, dans les circonstances actuelles,
pour reconquérir la domination sur cet immense pays. Car
presque toutes les villes et ports militaires de quelque impor-
tance sont situés immédiatement sur les fleuves, ou du moins
dans le plus proche voisinage. De quelle immense utilité ne
serait pas ici un corps de ces vaillants marins anglais con-
damnés à l'oisiveté par suite de l'imprévoyance de l'Amirauté?
On prétend qu'il faudrait des hommes; mais certes il n'en
manque pas; car d'après les tableaux publiés en 1853 par
M. Spackman sur les ressources de la marine royale pour des
matelots en cas de nécessité, le nombre des marins employés
dans la marine marchande s'élève à 210,198, et ceux qui sont
employés dans la pèche du hareng , du saumon et autres
poissons, à 220,000, ce qui fait un total de 430,198 marins,
auxquels il faut encore ajouter 30 à 40,000 Anglais engagés
dans le service américain. Une nation commcrcante comme
la nation anglaise devrait savoir combiner les services de
l'armée et de la flotte; mais toute la faute en est, suivant le
journal anglais, à l'indolence et à l'ignorance du 1 bureau de
1 Amirauté, qui doit être réorganisé avant tout. Dans la dernière
guerre contre la Russie, ce n'est qu'à l'action personnelle du
commandant en chef que nous devions la présence d'une
brigade navale dans la Crimée; et aujourd'hui c'est lord Elgin
qui par son influence personnelle a fait organiser une force
navale, faible mais très-utile, sur le Gange.
M. D. A. Lange s'exprime ainsi dans une lettre au Buil-
ding News du 30 octobre, en réponse à une lettre précédente
qu'avait publiée ce journal, et qui était signée de M. Leslie
Sutton, qui, tout en attaquant l'entreprise du canal de Suez sur
quelques points, désapprouve cependant la politique de lord
Palmerston :
« M. Sutlon observe avec justesse, dit M. Lange, que" nous
devrions insister pour que lord Palmerston et son gouverne-
ment ne mettent aucun obstacle entre la Porte et M. F. de
Lesseps. » On ne peut contredire cette observation.
« L'Angleterre est justement fière de sa position élevée, et on
nous dit que sa grandeur et sa prospérité suffisent pour la dé-
dommager de l'isolement où elle se trouve en Europe. Cette
position nous permet indubitablement de juger les autres na-
tions sans passion et avec impartialité; mais le faisons-nous?
Ne sommes-nous pas souvent aveuglés par notre agrandisse-
ment et nos succès? et ne sommes-nous pas enclins à exiger des
autres cette sympathie que nous ne rendons pas? Notre poli-
tique étrangère est-elle faite pour l'obtenir? Nous en voulons
à nos voisins, parce que nous croyons qu'ils ressentent une
satisfaction intérieure de la cessation temporaire de notre pou-
voir aux Indes, et qu'ils cachent à peine leur joie causée par
le coup qui a frappé notre puissance. Mais en est-il ainsi? Je
répète qu'il serait plus conforme aux circonstances actuelles
d'attribuer ce manque de sympathie, qui se serait manifesté
dans des circonstances ordinaires, à un sentiment d'irritation,
si follement excité par l'indiscrétion de lord Palmerston.
» Mais après tout, il est très-déplorable de voir ces animo-
sités nationales dans ces jours de progrès éclairé. Le rapide
développement intellectuel de toute l'Europe a indubitable-
ment formé les esprits des hommes instruits sur le même
moule, et on peut dire avec raison qu'il y a au fond un
sentiment commun à tous ces hommes. Ils peuvent avoir des
principes différents de gouvernement; mais ils sont aussi sym-
pathiques, aussi charitables, aussi nobles de sentiments que
nous prétendons l'être; et à mesure que la condition morale
et sociale du monde fera des progrès, nous arriverons certai-
nement à une époque où tous les sentiments d'antagonisme
national feront place à une fusion qui unira les intérêts
communs de l'humanité, et qui renversera ces barrières si
hostiles à son bien-être général. Il serait en effet très-regret-
table si le succès d'une entreprise universelle qui a pour but
le développement du commerce du monde, et à laquelle
toutes les nations sont appelées à prendre part, devait être
entravé par des tentatives pareilles à celles de votre corres-
pondant, pour refuser aux promoteurs du projet le respect dû
aux motifs de leurs efforts pour sa réalisation. »
Le Liverpool Courrier du 21 octobre reproduit presque en-
tièrement une brochure intéressante qui vient de paraître en
Angleterre sous ce titre : « Le c hemin de fer en Egypte. » Le
but de cet opuscule est de rassurer en quelque sorte le com-
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