Presse et revues
32 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1857 10 octobre 1857
Description : 1857/10/10 (A2,N32). 1857/10/10 (A2,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530631v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
436 L'ISTHME DE SUEZ,
»
apprécie la manifestation des Conseils généraux de l'Empire,
et il y attache la plus grande importance.
Le Journal du Havre du 19 septembre reproduit notre ar-
ticle du 10 septembre intitulé : Une leçon pour lord Pal-
merston.
La Gazette du Languedoc (Toulouse, 25 septembre) re-
produit en partie l'article excellent de M. P. Dubois dans le
Constitutionnel sur les vœux des Conseils généraux en fa-
veur du canal de Suez.
Le Nouvelliste de Marseille du 27 septembre, contient l'ar-
ticle suivant, que nous citons avec plaisir.
« Nous lisons dans le journal de Ylsthme de Suez, que
nous venons de recevoir, les votes d'un certain nombre de
Conseils généraux en faveur du canal de jonction de la mer
Rouge et de la Méditerranée. Tous respirent une conviction
profonde et demandent instamment que ce projet soit prompte-
ment réalisé. Après les volontés des Conseils généraux, vien-
nent les délibérations des Chambres de commerce de l'Empire,
parmi lesquelles nous sommes heureux de distinguer celle de
la Chambre de commerce de Marseille, que nous allons re-
produire. (Suit cette adresse.)
» Le Conseil municipal de notre ville s'est rendu, sur la même
question, l'interprète du sentiment public et a placé son vœu
sous la protection du gouvernement.
» Les hommes de la science ne se lassent pas d'offrir à
M. de Lesseps leur concours sympathique et leur appui.
L'année dernière, le Congrès scientifique réuni à la Rochelle,
se déclarait, à l'unanimité, pour le percement de l'isthme.
Cette année, le même Congrès, réuni à Grenoble, a renouvelé
sa résolution. »
Le Nouvelliste cite le vote du congrès scientifique; puis il
ajoute :
« Ainsi, à tous les degrés de l'opinion publique, on ne ren-
contre qu'une même pensée, c'est que l'entreprise de M. de Les-
seps est une œuvre d'intérêt général, qui appelle toute la sol-
licitude des gouvernements.
» Il y a longtemps que nous avions prévu cette manifestation
solennelle qui, fortifiant celle de la presse de tous les pays,
isole lord Palmerston dans son opposition systématique et
traça ssière.
» Nous n'avons plus aucun doute maintenant sur le résultat
que nous avons plus d'une fois pressenti. Le canal de Suez se
fera avec ou sans l'approbation de lord Palmerston. Il se fera,
parce qu'il n'est pas au pouvoir d'un homme d'État, ni même
d'un gouvernement, de neutraliser une force qui procède
d'une volonté collective. »
Signé : BLANCHARD.
L'Investigateur, journal de l'Institut historique, a reproduit
dans son numéro de juillet, la lettre de M. Ferd. de Lesseps
aux Chambres de commerce et aux associations commerciales
de l'Angleterre. Cette reproduction est accompagnée d'une
lettre très-flatteuse de MM. Barbier, vice-président, et Renzi,
secrétaire de l'Institut historique, à M. Ferd. de Lesseps.
Le Courrier du commerce du 20 septembre analyse dans
un article de M. A. Duport, la réponse de la Commission in-
ternationale au discours de M. Stephenson.
Le Droit financier du 19 septembre analyse les vœux des
Conseils généraux de l'Empire français.
La Bourse du 19 septembre publie la nomenclature des
Conseils généraux qui à cette date avaient voté en faveur du
canal de Suez.
Le Moniteur industriel du 24 septembre contient dans son
supplément sur le canal de Suez plusieurs articles qui peuvent
nous intéresser, d'abord un article intitulé : Le chemin de la
vallée de l'Euphrate; puis un autre article intitulé : Le canal
de Suez et l'empire des Indes. L'auteur M. P. B. Darnis,
s'occupe ensuite du bruit qui a couru sur l'occupation possible
de Djeddah par les Anglais après l'occupation de Périm. Un
autre article présente une appréciation résumée de l'état ac-
tuel des affaires anglaises.
Le Moniteur industriel donne en outre un extrait de la bro-
chure de M. Gérebtzoff dont nous avons nous-mêmes emprunté
un passage relatif à l'isthme de Suez; et il continue la publi-
cation du rapport de M. le baron Charles Dupin.
Le Moniteur industriel du 1er octobre reproduit d'après
notre journal les délibérations de plusieurs Chambres de
commerce, en les faisant précéder de réflexions, pour montrer
la haute importance de ces délibérations et de celles des Con-
seils généraux.
Il En lisant ces délibérations mûries et consciencieuses, dit
le Moniteur industriel, nous avons senti un vif mouvement de
satisfaction pour notre esprit national. Sans doute l'on y a
parlé de l'avantage spécial que la France aurait à retirer de
cette conception; mais partout la pensée s'est immédiatement
élevée à une sphère supérieure; c'est de l'intérêt du monde,
c'est du progrès de la civilisation en général que nos Conseils
se sont surtout occupés. Dans leurs considérations, ils ont sur-
tout envisagé l'œuvre d'utilité universelle, et c'est au nom de
l'humanité entière qu'ils ont appelé sur elle le concours des
gouvernements et des peuples. C'est une belle et involontaire
leçon pour ces systèmes égoïstes qui, se retranchant dans leur
propre âpreté, n'hésitent pas à sacrifier le genre humain à
leurs préjugés ou à leurs jalousies. C'est une noble fidélité à
ces traditions de la France, qui, à toutes les époques, a mis
ses intérêts et sa grandeur en commun et non à part des in-
térêts des autres peuples. C'est en outre pour un ministre
voisin un désavœu de plus de sa politique d'exclusion et de
monopole, si contraire à l'esprit du siècle et si peu d'accord
avec le fracas de ses démonstrations libérales.
» Nous ajoutons aussi que c'est la main tendue au peuple
anglais, la main de l'alliance véritablement civilisatrice et gé-
néreuse, qui convoque toutes les nations au partage de ses
bienfaits et n'entend en exclure personne. C'est là l'alliance
telle que nous la comprenons et telle que la France l'accepte,
tandis qu'elle rejetterait loin d'elle celle qui n'aurait d'autres
bases que la défiance réciproque et la confiscation du droit des
nationalités. »
Le Aloniteur industriel publie ensuite d'autres articles origi-
naux : Les renforts de l'Inde, Le gouvernement Egyptien en
Angleterre, Premiers élans de l'activité française en vue du
canal de Suez, Liberté de la mer Rouge. Il a reproduit enfin
le toast de M. Conrad à Walkenburg, tel que nous l'avons
donné dans notre dernier numéro.
Le Moniteur de la flotte (23 septembre) regarde les évé-
nements affreux qui se passent dans les Indes comme devant
avoir pour conséquence nécessaire l'ouverture de l'isthme de
Suez.
Dans son numéro du 28 septembre, le Moniteur de la
flotte apprécie les votes des Chambres de commerce de l'Em-
pire français.
Le Moniteur de la flotte, qui vient (3 octobre) d'accroître son
format et sa publicité, inaugure son changement en ce qui nous
concerne par un article sur l'état actuel de la question du canal
de Suez. Le Moniteur de la flotte promet à ses abonnés de
continuer à les entretenir régulièrement de notre grande en-
»
apprécie la manifestation des Conseils généraux de l'Empire,
et il y attache la plus grande importance.
Le Journal du Havre du 19 septembre reproduit notre ar-
ticle du 10 septembre intitulé : Une leçon pour lord Pal-
merston.
La Gazette du Languedoc (Toulouse, 25 septembre) re-
produit en partie l'article excellent de M. P. Dubois dans le
Constitutionnel sur les vœux des Conseils généraux en fa-
veur du canal de Suez.
Le Nouvelliste de Marseille du 27 septembre, contient l'ar-
ticle suivant, que nous citons avec plaisir.
« Nous lisons dans le journal de Ylsthme de Suez, que
nous venons de recevoir, les votes d'un certain nombre de
Conseils généraux en faveur du canal de jonction de la mer
Rouge et de la Méditerranée. Tous respirent une conviction
profonde et demandent instamment que ce projet soit prompte-
ment réalisé. Après les volontés des Conseils généraux, vien-
nent les délibérations des Chambres de commerce de l'Empire,
parmi lesquelles nous sommes heureux de distinguer celle de
la Chambre de commerce de Marseille, que nous allons re-
produire. (Suit cette adresse.)
» Le Conseil municipal de notre ville s'est rendu, sur la même
question, l'interprète du sentiment public et a placé son vœu
sous la protection du gouvernement.
» Les hommes de la science ne se lassent pas d'offrir à
M. de Lesseps leur concours sympathique et leur appui.
L'année dernière, le Congrès scientifique réuni à la Rochelle,
se déclarait, à l'unanimité, pour le percement de l'isthme.
Cette année, le même Congrès, réuni à Grenoble, a renouvelé
sa résolution. »
Le Nouvelliste cite le vote du congrès scientifique; puis il
ajoute :
« Ainsi, à tous les degrés de l'opinion publique, on ne ren-
contre qu'une même pensée, c'est que l'entreprise de M. de Les-
seps est une œuvre d'intérêt général, qui appelle toute la sol-
licitude des gouvernements.
» Il y a longtemps que nous avions prévu cette manifestation
solennelle qui, fortifiant celle de la presse de tous les pays,
isole lord Palmerston dans son opposition systématique et
traça ssière.
» Nous n'avons plus aucun doute maintenant sur le résultat
que nous avons plus d'une fois pressenti. Le canal de Suez se
fera avec ou sans l'approbation de lord Palmerston. Il se fera,
parce qu'il n'est pas au pouvoir d'un homme d'État, ni même
d'un gouvernement, de neutraliser une force qui procède
d'une volonté collective. »
Signé : BLANCHARD.
L'Investigateur, journal de l'Institut historique, a reproduit
dans son numéro de juillet, la lettre de M. Ferd. de Lesseps
aux Chambres de commerce et aux associations commerciales
de l'Angleterre. Cette reproduction est accompagnée d'une
lettre très-flatteuse de MM. Barbier, vice-président, et Renzi,
secrétaire de l'Institut historique, à M. Ferd. de Lesseps.
Le Courrier du commerce du 20 septembre analyse dans
un article de M. A. Duport, la réponse de la Commission in-
ternationale au discours de M. Stephenson.
Le Droit financier du 19 septembre analyse les vœux des
Conseils généraux de l'Empire français.
La Bourse du 19 septembre publie la nomenclature des
Conseils généraux qui à cette date avaient voté en faveur du
canal de Suez.
Le Moniteur industriel du 24 septembre contient dans son
supplément sur le canal de Suez plusieurs articles qui peuvent
nous intéresser, d'abord un article intitulé : Le chemin de la
vallée de l'Euphrate; puis un autre article intitulé : Le canal
de Suez et l'empire des Indes. L'auteur M. P. B. Darnis,
s'occupe ensuite du bruit qui a couru sur l'occupation possible
de Djeddah par les Anglais après l'occupation de Périm. Un
autre article présente une appréciation résumée de l'état ac-
tuel des affaires anglaises.
Le Moniteur industriel donne en outre un extrait de la bro-
chure de M. Gérebtzoff dont nous avons nous-mêmes emprunté
un passage relatif à l'isthme de Suez; et il continue la publi-
cation du rapport de M. le baron Charles Dupin.
Le Moniteur industriel du 1er octobre reproduit d'après
notre journal les délibérations de plusieurs Chambres de
commerce, en les faisant précéder de réflexions, pour montrer
la haute importance de ces délibérations et de celles des Con-
seils généraux.
Il En lisant ces délibérations mûries et consciencieuses, dit
le Moniteur industriel, nous avons senti un vif mouvement de
satisfaction pour notre esprit national. Sans doute l'on y a
parlé de l'avantage spécial que la France aurait à retirer de
cette conception; mais partout la pensée s'est immédiatement
élevée à une sphère supérieure; c'est de l'intérêt du monde,
c'est du progrès de la civilisation en général que nos Conseils
se sont surtout occupés. Dans leurs considérations, ils ont sur-
tout envisagé l'œuvre d'utilité universelle, et c'est au nom de
l'humanité entière qu'ils ont appelé sur elle le concours des
gouvernements et des peuples. C'est une belle et involontaire
leçon pour ces systèmes égoïstes qui, se retranchant dans leur
propre âpreté, n'hésitent pas à sacrifier le genre humain à
leurs préjugés ou à leurs jalousies. C'est une noble fidélité à
ces traditions de la France, qui, à toutes les époques, a mis
ses intérêts et sa grandeur en commun et non à part des in-
térêts des autres peuples. C'est en outre pour un ministre
voisin un désavœu de plus de sa politique d'exclusion et de
monopole, si contraire à l'esprit du siècle et si peu d'accord
avec le fracas de ses démonstrations libérales.
» Nous ajoutons aussi que c'est la main tendue au peuple
anglais, la main de l'alliance véritablement civilisatrice et gé-
néreuse, qui convoque toutes les nations au partage de ses
bienfaits et n'entend en exclure personne. C'est là l'alliance
telle que nous la comprenons et telle que la France l'accepte,
tandis qu'elle rejetterait loin d'elle celle qui n'aurait d'autres
bases que la défiance réciproque et la confiscation du droit des
nationalités. »
Le Aloniteur industriel publie ensuite d'autres articles origi-
naux : Les renforts de l'Inde, Le gouvernement Egyptien en
Angleterre, Premiers élans de l'activité française en vue du
canal de Suez, Liberté de la mer Rouge. Il a reproduit enfin
le toast de M. Conrad à Walkenburg, tel que nous l'avons
donné dans notre dernier numéro.
Le Moniteur de la flotte (23 septembre) regarde les évé-
nements affreux qui se passent dans les Indes comme devant
avoir pour conséquence nécessaire l'ouverture de l'isthme de
Suez.
Dans son numéro du 28 septembre, le Moniteur de la
flotte apprécie les votes des Chambres de commerce de l'Em-
pire français.
Le Moniteur de la flotte, qui vient (3 octobre) d'accroître son
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concerne par un article sur l'état actuel de la question du canal
de Suez. Le Moniteur de la flotte promet à ses abonnés de
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