Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1857 10 août 1857
Description : 1857/08/10 (A2,N28). 1857/08/10 (A2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530627z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 319
Bien évidemment non ; et ce qui, en ce moment, ferait le plus
de plaisir à l'Angleterre, ce serait que la France consentit il
augmenter le nombre des bâtiments de guerre dont se com-
pose sa station navale dans les eaux chinoises, Les difficultés
avec lesquelles l'Angleterre se débat en Asie sont d'origine
purement asiatique. C'est contre une réaction des nationalités
indigènes, vaincues ou subordonnées par les armes ou l'aâ,
cendant moral de l'Angleterre, que celle-ci doit défendre ses
conquêtes matérielles et l'influence qui en a été la consé-
quence. Or, qui ne comprend que plus l'Angleterre pourra
rapprocher les distances qui séparent le foyer de sa puissance
en Europe de ses plus lointains rayonnements en Asie, plus
elle augmentera ses moyens de défense et d'agression ? Suppo.
sans le canal de Suez exécuté en ce moment; les 20,000 hommes
de troupes qui doivent être envoyés d'Angleterre dans l'Inde
seraient rendus sur le terrain de l'action dans la moitié moins
de temps que par I& voie du cap de Bonne-Espérance. Si le
plus grand capitaine des temps modernes a pu dire qu'à la
guerre les minutes sont tout, qu'aurait-il dit des mois qui for-
ment la différence entre les deux routes de l'Inde par Suez ou
par le cap de Bonne-Espérance ?
Il Ainsi une sage et prévoyante politique, loin d'inspirer à
lord Palmerston des appréhensions pour la stabilité de l'em"
pire anglo-indien par suite de l'ouverture du canal maritime
de Suez, devrait lui faire considérer cette œuvre comme le
moyen le plus puissant de consolidation de la puissance bri-
tannique dans ces parages éloignés.
» Mais, quelle que soit l'importance de la question poli-
tique qui se rattache, pour l'Angleterre, au percement de
l'isthme de Suez, l'intérêt commercial qu'elle a à l'accom plis-
sement de ce grand travail dépasse de beaucoup l'intérêt po-
litique.
» On se bat bien encore un peu en plein dix-neuvième
siècle; mais on se bat moins que par le passé, et il faut es-
pérer qu'on finira par ne plus se battre du tout. La concur-
rence commerciale remplacera le combat à main armée ; et,
dans cette lutte ardente, l'avantage restera, non au plus fort,
mais au plus habile, à celui qui se trouvera dans les meil-
leures conditions pour vendre et acheter. L'Angleterre, qui,
comme puissance militaire, doit reconnaître des égaux, sinon
des maîtres, dans la vieille Europe, y possède, comme puis-
sance commerciale, une incontestable supériorité. Mais si
parmi les pavillons marchands de l'Europe il n'y en a pas
qui puissent le disputer au pavillon britapnique, il y a de
l'autre côté de l'Atlantique une nation qui possède le génie
des affaires et de la spéculation, et qui, dès à présent, fait
au commerce anglais mIe concurrence sérieuse sur tous les
marchés du globe. Nouveau venu sur les côtes de la Chine, le
commerce des Etats-Unis le cède de peu en importance au
commerce anglais; dans cinq ans d'ici, il l'égalera; dans dix
ans, il le surpassera. Eh bien, l'Angleterre n'a peut-être qu'un
moyen pour soutenir la concurrence américaine sur les mar-
chés de la Chine, c'est de donner un concours énergique au
percement de l'isthme de Suez. Ses navires, ses chinamen et
ses indiamen gagnant une économie de temps de moitié, pour
la traversée entre Londres, Canton ou Singapore, sur lesclip-
pers américains, qui continueront de prendre la route du cap de
Bonne-Espérance, se donneront un avantage positif, qui n'ira
pas jusqu'à éteindre la concurrence américaine, il n'y faut
pas songer, mais qui contribuera du moins à rétablir l'équi-
libre que l'entreprise américaine tend incessamment à rompre
au profit des États-Unis.
» Nous ignorons si ces considérations sont entrées pour
quelque chose dans l'appui énergique que les principales villes
industrielles et commerciales de l'Angleterre ont donné au
projet de M. Ferd. de Lesseps; toujours est-il qu'elles de-
vraient faire cesser instantanément l'opposition qu'un ministre
de la reine fait à une œuvre qui est, pour l'ascendant militaire
et commercial de l'Angleterre doublement menacé, une prqw
videntielle planche de salut. E, MOUTTET. Il
Le Moniteur industriel du 23 juillet réfute avec énergie le
second discours de lord Palmerston , en réponse à M. Grjffiths.
Le Moniteur industriel du 26 juillet apprécie d'une manière
très-juste et très-sévère l'attitude de lord Palmerston dans
l'affaire du canal de Suez et dans l'affaire du chemin de l'Eq.
phrate. L'auteur, M. Darnis, remarque avec raison qu'en
même temps que le Premier Ministre semble accuser la France
d'ambition, il montre dans la manière dont il veut exécuter
le chemin de l'Euphrate une violence de procédés 'qui ne
tient compte ni de l'empire turc ni de l'Europe. Ces considé-
rations sont très-sérieuses, et nous engageons nos lecteurs à
les lire dans le journal même qui les publie.
L'Observateur, journal qui paraît deux fois par semaine
(Paris, 22 juillet), s'élève contre l'opposition que lord Pgl,
merston fait au canal de Suez,
L'Univers du 22 juillet reproduit la lettre que nous a adressée
M. Jomard, membre de l'Institut, sur l'île Périm.
'La Gazette de France du 26 juillet cite, pour réfuter lord
Palmerston, des extraits de la Gazette du Midi et du Alémo.
rial de la Loire, que nous avons cités nous-même. Les ré.
ponses de ces deux journaux sont en effet très-fortes, comme
nos lecteurs ont pu s'en assurer.
L'Union du 20 juillet trouve que les arguments de lord Pal*
merston contre le canal de Suez sont « singulièrement faU
bles. » Elle constate d'ailleurs que cette question excite en
Angleterre le plus vif intérêt ; et elle donne tout au long les
déclarations répétées du Premier Ministre contre une entre-
prise qui a pour elle l'assentiment unanime de l'Europe, y
compris maintenant le peuple anglais lui-même.
Le Lloyd français du 15 juillet revient sur la lettre de
M. Ferd. de Lesseps aux Chambres de commerce d'Angleterre.
L'auteur de l'article, M. Esprit Privât, oppose la modération
de cette lettre aux expressions inconvenantes dont lord Pal-
merston s'est servi.
La Patrie du 19 juillet publie dans son bulletin politique
les réflexions suivantes :
« La réponse si digne, et selon nous si concluante, de
M. Ferd. de Lesseps, aux attaques de lord Palmerston contre
le projet du percement de l'isthme de Suez, paraît avoir dé-
cidé le Premier Lord de la Trésorerie à entretenir encore la
Chambre des Communes de cette question. Si ses nouvelles
observations ne nous semblent pas plus justes, elles ont été
du moins présentées sous une forme plus convenable. Lord
Palmerston a laissé cette fois de côté les étranges arguments
tirés de l'intérêt de la Turquie et de celui de l'Angleterre. Il a
voulu seulement établir que le canal projeté à travers l'isthme
de Suez ne ferait pas ses frais.
» Nous ne sommes pas en mesure de discuter ici cette opi-
nion, que M. Stephenson est venu appuyer. Mais ne peut-on
lui opposer victorieusement celle des nombreux ingénieurs,
choisis chez toutes les nations maritimes, et qui, d'après les
plans et devis établis à plusieurs reprises avec un soin ex-
trême, ont estimé que l'affaire offrait, sous le rapport finan-
cier, des avantages considérables? Ces témoignages d'hommes
très-compétents auraient dû, ce nous semble, rendre lord
Palmerston plus réservé dans ses affirmations. Il y a lieu, au
reste, de s'étonner qu'un premier ministre s'élève avec autant
d'opiniâtreté contre une entreprise pour laquelle les fonda-
Bien évidemment non ; et ce qui, en ce moment, ferait le plus
de plaisir à l'Angleterre, ce serait que la France consentit il
augmenter le nombre des bâtiments de guerre dont se com-
pose sa station navale dans les eaux chinoises, Les difficultés
avec lesquelles l'Angleterre se débat en Asie sont d'origine
purement asiatique. C'est contre une réaction des nationalités
indigènes, vaincues ou subordonnées par les armes ou l'aâ,
cendant moral de l'Angleterre, que celle-ci doit défendre ses
conquêtes matérielles et l'influence qui en a été la consé-
quence. Or, qui ne comprend que plus l'Angleterre pourra
rapprocher les distances qui séparent le foyer de sa puissance
en Europe de ses plus lointains rayonnements en Asie, plus
elle augmentera ses moyens de défense et d'agression ? Suppo.
sans le canal de Suez exécuté en ce moment; les 20,000 hommes
de troupes qui doivent être envoyés d'Angleterre dans l'Inde
seraient rendus sur le terrain de l'action dans la moitié moins
de temps que par I& voie du cap de Bonne-Espérance. Si le
plus grand capitaine des temps modernes a pu dire qu'à la
guerre les minutes sont tout, qu'aurait-il dit des mois qui for-
ment la différence entre les deux routes de l'Inde par Suez ou
par le cap de Bonne-Espérance ?
Il Ainsi une sage et prévoyante politique, loin d'inspirer à
lord Palmerston des appréhensions pour la stabilité de l'em"
pire anglo-indien par suite de l'ouverture du canal maritime
de Suez, devrait lui faire considérer cette œuvre comme le
moyen le plus puissant de consolidation de la puissance bri-
tannique dans ces parages éloignés.
» Mais, quelle que soit l'importance de la question poli-
tique qui se rattache, pour l'Angleterre, au percement de
l'isthme de Suez, l'intérêt commercial qu'elle a à l'accom plis-
sement de ce grand travail dépasse de beaucoup l'intérêt po-
litique.
» On se bat bien encore un peu en plein dix-neuvième
siècle; mais on se bat moins que par le passé, et il faut es-
pérer qu'on finira par ne plus se battre du tout. La concur-
rence commerciale remplacera le combat à main armée ; et,
dans cette lutte ardente, l'avantage restera, non au plus fort,
mais au plus habile, à celui qui se trouvera dans les meil-
leures conditions pour vendre et acheter. L'Angleterre, qui,
comme puissance militaire, doit reconnaître des égaux, sinon
des maîtres, dans la vieille Europe, y possède, comme puis-
sance commerciale, une incontestable supériorité. Mais si
parmi les pavillons marchands de l'Europe il n'y en a pas
qui puissent le disputer au pavillon britapnique, il y a de
l'autre côté de l'Atlantique une nation qui possède le génie
des affaires et de la spéculation, et qui, dès à présent, fait
au commerce anglais mIe concurrence sérieuse sur tous les
marchés du globe. Nouveau venu sur les côtes de la Chine, le
commerce des Etats-Unis le cède de peu en importance au
commerce anglais; dans cinq ans d'ici, il l'égalera; dans dix
ans, il le surpassera. Eh bien, l'Angleterre n'a peut-être qu'un
moyen pour soutenir la concurrence américaine sur les mar-
chés de la Chine, c'est de donner un concours énergique au
percement de l'isthme de Suez. Ses navires, ses chinamen et
ses indiamen gagnant une économie de temps de moitié, pour
la traversée entre Londres, Canton ou Singapore, sur lesclip-
pers américains, qui continueront de prendre la route du cap de
Bonne-Espérance, se donneront un avantage positif, qui n'ira
pas jusqu'à éteindre la concurrence américaine, il n'y faut
pas songer, mais qui contribuera du moins à rétablir l'équi-
libre que l'entreprise américaine tend incessamment à rompre
au profit des États-Unis.
» Nous ignorons si ces considérations sont entrées pour
quelque chose dans l'appui énergique que les principales villes
industrielles et commerciales de l'Angleterre ont donné au
projet de M. Ferd. de Lesseps; toujours est-il qu'elles de-
vraient faire cesser instantanément l'opposition qu'un ministre
de la reine fait à une œuvre qui est, pour l'ascendant militaire
et commercial de l'Angleterre doublement menacé, une prqw
videntielle planche de salut. E, MOUTTET. Il
Le Moniteur industriel du 23 juillet réfute avec énergie le
second discours de lord Palmerston , en réponse à M. Grjffiths.
Le Moniteur industriel du 26 juillet apprécie d'une manière
très-juste et très-sévère l'attitude de lord Palmerston dans
l'affaire du canal de Suez et dans l'affaire du chemin de l'Eq.
phrate. L'auteur, M. Darnis, remarque avec raison qu'en
même temps que le Premier Ministre semble accuser la France
d'ambition, il montre dans la manière dont il veut exécuter
le chemin de l'Euphrate une violence de procédés 'qui ne
tient compte ni de l'empire turc ni de l'Europe. Ces considé-
rations sont très-sérieuses, et nous engageons nos lecteurs à
les lire dans le journal même qui les publie.
L'Observateur, journal qui paraît deux fois par semaine
(Paris, 22 juillet), s'élève contre l'opposition que lord Pgl,
merston fait au canal de Suez,
L'Univers du 22 juillet reproduit la lettre que nous a adressée
M. Jomard, membre de l'Institut, sur l'île Périm.
'La Gazette de France du 26 juillet cite, pour réfuter lord
Palmerston, des extraits de la Gazette du Midi et du Alémo.
rial de la Loire, que nous avons cités nous-même. Les ré.
ponses de ces deux journaux sont en effet très-fortes, comme
nos lecteurs ont pu s'en assurer.
L'Union du 20 juillet trouve que les arguments de lord Pal*
merston contre le canal de Suez sont « singulièrement faU
bles. » Elle constate d'ailleurs que cette question excite en
Angleterre le plus vif intérêt ; et elle donne tout au long les
déclarations répétées du Premier Ministre contre une entre-
prise qui a pour elle l'assentiment unanime de l'Europe, y
compris maintenant le peuple anglais lui-même.
Le Lloyd français du 15 juillet revient sur la lettre de
M. Ferd. de Lesseps aux Chambres de commerce d'Angleterre.
L'auteur de l'article, M. Esprit Privât, oppose la modération
de cette lettre aux expressions inconvenantes dont lord Pal-
merston s'est servi.
La Patrie du 19 juillet publie dans son bulletin politique
les réflexions suivantes :
« La réponse si digne, et selon nous si concluante, de
M. Ferd. de Lesseps, aux attaques de lord Palmerston contre
le projet du percement de l'isthme de Suez, paraît avoir dé-
cidé le Premier Lord de la Trésorerie à entretenir encore la
Chambre des Communes de cette question. Si ses nouvelles
observations ne nous semblent pas plus justes, elles ont été
du moins présentées sous une forme plus convenable. Lord
Palmerston a laissé cette fois de côté les étranges arguments
tirés de l'intérêt de la Turquie et de celui de l'Angleterre. Il a
voulu seulement établir que le canal projeté à travers l'isthme
de Suez ne ferait pas ses frais.
» Nous ne sommes pas en mesure de discuter ici cette opi-
nion, que M. Stephenson est venu appuyer. Mais ne peut-on
lui opposer victorieusement celle des nombreux ingénieurs,
choisis chez toutes les nations maritimes, et qui, d'après les
plans et devis établis à plusieurs reprises avec un soin ex-
trême, ont estimé que l'affaire offrait, sous le rapport finan-
cier, des avantages considérables? Ces témoignages d'hommes
très-compétents auraient dû, ce nous semble, rendre lord
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