Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-03-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mars 1857 25 mars 1857
Description : 1857/03/25 (A2,N19). 1857/03/25 (A2,N19).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306180
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
lO(j L'ISTHAIE DE SUEZ,
— Le Railway-Times du 21 février donne un extrait du
compte rendu de la réunion annuelle de la Compagnie du
Scinde (Indes orientales). Nous empruntons à ce document les
passages suivants :
lA Toutes les rives des fleuves du Scinde sont couvertes de
cotonniers dont les produits ont été évalués, à Manchester,
de 6 pence 1/4 à 6 pence 1/2 la livre (65 à 70 centimes).
Les gisements de minerai de fer occupent une superficie de
135 milles; et d'après le rapport de M. Sowerby, publié par
le gouvernement indien, il paraîtrait que les forêts environ-
nantes fourniraient assez de combustible pour fabriquer
1,080,000 tonneaux de fer, ce qui est l'équivalent de la pro-
duction totale de l'Ecosse.
» En 1843-1844, avant la réunion du Scinde à la Com-
pagnie des Indes, les importations du Scinde s'élevaient à
121,000 livres slerl. ; les exportations à 1,010; ensemble
122,000 livres sterl. En 1847-1848, la valeur des impor-
tations atteignait le chiffre de 287,000 livres sterl.; les expor-
tations 154,000; ensemble 441,000 livres sterl. En 1851-
1852, la valeur des importations était de 489,000 livres sterl.;
les exportations 244,000 ; ensemble 733,000 livres sterl.
Enfin, en 1855-1856, la valeur des importations a été de
629,000 livres sterl.; les exportations 604,000 ; ensemble
1,233,000 livres sterl. ou 30,800,000 francs. »
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Le Hereford journal du 25 février 1857 a touché quelques
points nouveaux de la question du canal de Suez comparé au
chemin de fer de l'Euphrate. Nous donnons des fragments
de cet article :
« Nous avons déjà remarqué, dit le Hereford journal, que
l'on avait mis en lumière d'une manière plus qu'emphatique
la sollicitude du gouvernement anglais en faveur .du chemin
de fer de l'Euphrate. Voici les motifs sur lesquels reposent les
projets rivaux. En amenant le gouvernement turc à accorder
sa garantie non-seulement à un intérêt de 6 pour 100, mais
encore contre toute concurrence, on a soulevé la question de
savoir si une diplomatie astucieuse n'avait point par là créé
un obstacle formidable contre l'exécution du canal de Suez.
Ce projet, il est vrai, a l'approbation ou sanction du Pacha
d'Egypte et sa coopération même; mais son suzerain est le
Padischah (Sultan), qui jusqu'à présent n'a point accordé son
firman à l'acte de concession de S. A. le Vice-roi. Il y a en
outre un autre pas à faire pour l'exécution du canal, c'est une
entente parmi les nations maritimes de l'Europe , déclarant
le canal de Suez passage neutre et ouvert à toutes les nations.
On croit plutôt que l'on ne l'affirme que l'Angleterre hésiterait
à consentir à cette mesure Mais cette question est d'une
telle nature, à notre avis, que l'opinion publique pèsera d'un
poids formidable sur le gouvernement. Nous avons eu der-
nièrement des preuves trop palpables de l'opposition de notre
ambassadeur à Constantinople, et sans passer condamnation
sur lui, sans débats contradictoires, il serait peut-être aussi
bien que nous fussions renseignés sur les motifs de la préfé-
rence si marquée que l'on a montrée à un projet de commu-
nication qui est loin d'être aussi simple et aussi avantageux
que celui de Suez. Si les soupçons se continuent, et que le
motif réel de la guerre avec la Perse soit le résultat des désirs
caressés de s'emparer d'un port et d'une forteresse au fond du
golfe Persique, comme conséquence forcée du projet du
chemin de fer projeté qui doit traverser le désert de Syrie et
la vallée de l'Euphrate, on aura doublement raison d'exami-
ner sévèrement la politique de lord Stratford de Redcliffe.
v Comme affaire commerciale, les sympathies semblent être
en faveur du projet d'un canal maritime. Les frais de trans-
bordements si répétés sont une chance fatale au chemin de
fer projeté, qui ne lui permettront pas de s'emparer de l'im-
mense trafic avec les Indes. Ceux auxquels on fait appel pour
fournir le capital nécessaire, décideront eux-mêmes s'ils doi-
vent exiger la garantie pécuniaire d'un pays qui est dans une
position financière aussi connue que celle de la Turquie, dont
le gouvernement ne peut trouver de l'argent pour des besoins
domestiques qu'à des taux usuraires. Le canal comparé au
chemin de fer a en sa faveur le double avantage de la sim-
plicité et de la perfection. Quelle raison, en effet, y aurait-il,
examen fait du projet, pour qu'un navire quittant un port
d'Angleterre ne se rendît pas à Bombay à toute vapeur en
gagnant 5,000 milles sur le trajet actuel? Les sympathies de
S. A. le Vice-roi semblent aplanir tout ce qui concerne la
partie commerciale de l'entreprise; s'il existe quelque motif
légitime dans la politique internationale qui amène le gouver-
nement britannique à patroner le plan inférieur aux dépens
du projet plus avantageux, nous serions heureux que le public
en fût informé. »
La North and South shields Gazette, du 5 mars 1857, se
prononce de la manière la plus vive pour le projet du canal
maritime de Suez.
« L'intérêt anglais, dit-il, s'est pour ainsi dire soudaine-
ment éveillé sur le projet qui depuis quelque temps a été
placé sous les yeux de l'Europe pour l'ouverture d'un canal
par l'isthme de Suez. Ce projet avait paru plusieurs fois de-
vant le public, et c'est seulement depuis deux ans que M. F.
de Lesseps, un des hommes les plus éminents qu'ait produits
le corps consulaire en France, s'en est occupé. lia eu à lutter
contre de grandes difficultés, les unes résultant des intrigues
en Orient, les autres de la supposition défavorable que l'on
faisait contre la navigation dans la mer Rouge, et surtout
enfin de la nature du sol de l'isthme et de ses rivages. Il
existait des doutes sur le niveau des deux mers, ils ont été
levés ; des doutes sur la stabilité du sol de l'isthme , les explo-
rations des ingénieurs les ont détruits; des doutes sur la
question de savoir si le gouvernement égyptien accorderait sa
sanction, un décretcontenant les pouvoirs nécessaires pour faire
le canal, avec des conditions excessivement avantageuses pour
l'amélioration des terrains adjacents, y a répondu. Le doute
le plus sérieux cependant consistait dans l'idée que la décli-
vité du rivage à la baie de Péluse était si peu sensible que les
navires ne pourraient s'approcher. Pour mettre à néant toutes
ces craintes, M. de Lesseps a formé une commission d'ingé-
nieurs les plus habiles de toutes les nations. Les membres
anglais furent MM. Rendel et M'Clean. Le rapport de la Com-
mission déclare que l'isthme lui-même ou ses abords ne pré-
sentent à l'art de l'ingénieur aucune difficulté. On ne trouve
dans l'isthme aucune partie trop élevée, et quelques-unes
des portions du tracé se trouvent au-dessous du niveau de la
mer. La déclivité du rivage est moindre à Péluse qu'ailleurs ,
et on y remédiera par des jetées qui marqueront et prol fe-
ront l'entrée du canal, sans toutefois s'avancer bien loin en
mer. Plusieurs gouvernements européens ont donné leur as-
sentiment au projet; la Turquie d'abord. L'Autriche y a
identifié ses intérêts, et M. de Lesseps a trouvé des partisans
nombreux à Londres. Mais il reste la question de savoir ce
— Le Railway-Times du 21 février donne un extrait du
compte rendu de la réunion annuelle de la Compagnie du
Scinde (Indes orientales). Nous empruntons à ce document les
passages suivants :
lA Toutes les rives des fleuves du Scinde sont couvertes de
cotonniers dont les produits ont été évalués, à Manchester,
de 6 pence 1/4 à 6 pence 1/2 la livre (65 à 70 centimes).
Les gisements de minerai de fer occupent une superficie de
135 milles; et d'après le rapport de M. Sowerby, publié par
le gouvernement indien, il paraîtrait que les forêts environ-
nantes fourniraient assez de combustible pour fabriquer
1,080,000 tonneaux de fer, ce qui est l'équivalent de la pro-
duction totale de l'Ecosse.
» En 1843-1844, avant la réunion du Scinde à la Com-
pagnie des Indes, les importations du Scinde s'élevaient à
121,000 livres slerl. ; les exportations à 1,010; ensemble
122,000 livres sterl. En 1847-1848, la valeur des impor-
tations atteignait le chiffre de 287,000 livres sterl.; les expor-
tations 154,000; ensemble 441,000 livres sterl. En 1851-
1852, la valeur des importations était de 489,000 livres sterl.;
les exportations 244,000 ; ensemble 733,000 livres sterl.
Enfin, en 1855-1856, la valeur des importations a été de
629,000 livres sterl.; les exportations 604,000 ; ensemble
1,233,000 livres sterl. ou 30,800,000 francs. »
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Le Hereford journal du 25 février 1857 a touché quelques
points nouveaux de la question du canal de Suez comparé au
chemin de fer de l'Euphrate. Nous donnons des fragments
de cet article :
« Nous avons déjà remarqué, dit le Hereford journal, que
l'on avait mis en lumière d'une manière plus qu'emphatique
la sollicitude du gouvernement anglais en faveur .du chemin
de fer de l'Euphrate. Voici les motifs sur lesquels reposent les
projets rivaux. En amenant le gouvernement turc à accorder
sa garantie non-seulement à un intérêt de 6 pour 100, mais
encore contre toute concurrence, on a soulevé la question de
savoir si une diplomatie astucieuse n'avait point par là créé
un obstacle formidable contre l'exécution du canal de Suez.
Ce projet, il est vrai, a l'approbation ou sanction du Pacha
d'Egypte et sa coopération même; mais son suzerain est le
Padischah (Sultan), qui jusqu'à présent n'a point accordé son
firman à l'acte de concession de S. A. le Vice-roi. Il y a en
outre un autre pas à faire pour l'exécution du canal, c'est une
entente parmi les nations maritimes de l'Europe , déclarant
le canal de Suez passage neutre et ouvert à toutes les nations.
On croit plutôt que l'on ne l'affirme que l'Angleterre hésiterait
à consentir à cette mesure Mais cette question est d'une
telle nature, à notre avis, que l'opinion publique pèsera d'un
poids formidable sur le gouvernement. Nous avons eu der-
nièrement des preuves trop palpables de l'opposition de notre
ambassadeur à Constantinople, et sans passer condamnation
sur lui, sans débats contradictoires, il serait peut-être aussi
bien que nous fussions renseignés sur les motifs de la préfé-
rence si marquée que l'on a montrée à un projet de commu-
nication qui est loin d'être aussi simple et aussi avantageux
que celui de Suez. Si les soupçons se continuent, et que le
motif réel de la guerre avec la Perse soit le résultat des désirs
caressés de s'emparer d'un port et d'une forteresse au fond du
golfe Persique, comme conséquence forcée du projet du
chemin de fer projeté qui doit traverser le désert de Syrie et
la vallée de l'Euphrate, on aura doublement raison d'exami-
ner sévèrement la politique de lord Stratford de Redcliffe.
v Comme affaire commerciale, les sympathies semblent être
en faveur du projet d'un canal maritime. Les frais de trans-
bordements si répétés sont une chance fatale au chemin de
fer projeté, qui ne lui permettront pas de s'emparer de l'im-
mense trafic avec les Indes. Ceux auxquels on fait appel pour
fournir le capital nécessaire, décideront eux-mêmes s'ils doi-
vent exiger la garantie pécuniaire d'un pays qui est dans une
position financière aussi connue que celle de la Turquie, dont
le gouvernement ne peut trouver de l'argent pour des besoins
domestiques qu'à des taux usuraires. Le canal comparé au
chemin de fer a en sa faveur le double avantage de la sim-
plicité et de la perfection. Quelle raison, en effet, y aurait-il,
examen fait du projet, pour qu'un navire quittant un port
d'Angleterre ne se rendît pas à Bombay à toute vapeur en
gagnant 5,000 milles sur le trajet actuel? Les sympathies de
S. A. le Vice-roi semblent aplanir tout ce qui concerne la
partie commerciale de l'entreprise; s'il existe quelque motif
légitime dans la politique internationale qui amène le gouver-
nement britannique à patroner le plan inférieur aux dépens
du projet plus avantageux, nous serions heureux que le public
en fût informé. »
La North and South shields Gazette, du 5 mars 1857, se
prononce de la manière la plus vive pour le projet du canal
maritime de Suez.
« L'intérêt anglais, dit-il, s'est pour ainsi dire soudaine-
ment éveillé sur le projet qui depuis quelque temps a été
placé sous les yeux de l'Europe pour l'ouverture d'un canal
par l'isthme de Suez. Ce projet avait paru plusieurs fois de-
vant le public, et c'est seulement depuis deux ans que M. F.
de Lesseps, un des hommes les plus éminents qu'ait produits
le corps consulaire en France, s'en est occupé. lia eu à lutter
contre de grandes difficultés, les unes résultant des intrigues
en Orient, les autres de la supposition défavorable que l'on
faisait contre la navigation dans la mer Rouge, et surtout
enfin de la nature du sol de l'isthme et de ses rivages. Il
existait des doutes sur le niveau des deux mers, ils ont été
levés ; des doutes sur la stabilité du sol de l'isthme , les explo-
rations des ingénieurs les ont détruits; des doutes sur la
question de savoir si le gouvernement égyptien accorderait sa
sanction, un décretcontenant les pouvoirs nécessaires pour faire
le canal, avec des conditions excessivement avantageuses pour
l'amélioration des terrains adjacents, y a répondu. Le doute
le plus sérieux cependant consistait dans l'idée que la décli-
vité du rivage à la baie de Péluse était si peu sensible que les
navires ne pourraient s'approcher. Pour mettre à néant toutes
ces craintes, M. de Lesseps a formé une commission d'ingé-
nieurs les plus habiles de toutes les nations. Les membres
anglais furent MM. Rendel et M'Clean. Le rapport de la Com-
mission déclare que l'isthme lui-même ou ses abords ne pré-
sentent à l'art de l'ingénieur aucune difficulté. On ne trouve
dans l'isthme aucune partie trop élevée, et quelques-unes
des portions du tracé se trouvent au-dessous du niveau de la
mer. La déclivité du rivage est moindre à Péluse qu'ailleurs ,
et on y remédiera par des jetées qui marqueront et prol fe-
ront l'entrée du canal, sans toutefois s'avancer bien loin en
mer. Plusieurs gouvernements européens ont donné leur as-
sentiment au projet; la Turquie d'abord. L'Autriche y a
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