Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 février 1857 25 février 1857
Description : 1857/02/25 (A2,N17). 1857/02/25 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306165
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
G8 L'ISTHME DE SUEZ,
la Porte, l'Angleterre, qui proGte seule de toutes ces conces-
sions, aurait bien mauvaise grâce à s'opposer encore à un
projet que des préventions peu justifiées ont pu seules retarder
jusqu'à présent.
La Correspondance lilhographiée des départements a re-
produit, dans sa feuille du 26 janvier dernier, une grande
partie de notre article du 25 sur l'expédition anglaise dans le
golfe Persique.
Le Nouvelliste-de lII/orseille du 27 janvier, en reproduisant
notre article sur les Enquêtes anglaises, Je fait précéder des
réflexions suivantes :
« Ce qu'il y a de singulier, c'est que le gouvernement qui
s'oppose au percement de l'isthme de Suez est précisément
celui d'une nation qui s'est occupée la première de ce projet,
et qui l'a, par plusieurs enquêtes successives, faites avec le
plus grand soin, rendu populaire dans toule l'Europe. Cette
contradiction s'explique d'autant moins, qu'elle est en désac-
cord complet avec l'opinion publique. Il est évident que, dans
cette circonstance, c'est l'opinion publique qui a raison; et le
journal l'Isthme de Suez le prouve d'une manière irréfutable
en remettant en lumière les résultats acquis et les faits offi- ,
ciellement constatés.
a Les difficultés qu'on soulève aujourd'hui ne sont pas nou-
velles ; elles ont été indiquées avec persévérance dans chaque
enquête, et toujours elles ont été reconnues chimériques. Il a
été prouvé surabondamment que le canal était exécutable et
que l'Angleterre avait le plus grand intérêt à ce qu'il fût exé-
cuté. Devant cette conclusion, il ne devrait plus y avoir de
mauvaise volonté, la question politique ayant été jugée contre
ceux qui s'en étaient fait un argument d'opposition.
» Le gouvernement anglais doit comprendre aujourd'hui
combien une communication directe avec ses possessions
indiennes lui serait avantageuse, si une nouvelle guerre écla-
tait avec les États voisins, et s'il se trouvait encore obligé d'en-
voyer dans ces parages des forces auxiliaires. »
La Franche-Comté, organe politique des départements de
l'Est, a publié, dans son numéro du 25 janvier, un article
trèséludjé" sous ce titre : Le chemin de fer de l'Euphrate et
le canal de Suez. L'auteur, M. Meyer, donne hautement la
préférence au canal de Suez ; et voici les objections qu'il fait
au chemin de l'Euphrate :
« Deux difficultés principales semblent en effet s'opposer,
dans le cas particulier, au système d'une voie ferrée. Il en-
traîne tout d'abord deux transbordements et quatre manuten-
tions successives de la marchandise; vice radical lorsqu'il
s'agit d'une communication commerciale aussi importante que
celle de l'Europe avec l'Inde. Ce système occasionnerait, en
temps, en argent, en avaries de toute nature, des pertes
incalculables qui rendraient, pour la plupart des cargaisons,
la route du Cap préférable à celle de l'Euphrate ; car les con-
ditions de vitesse, très-importantes pour le transport des voya-
geurs et des correspondances, le sont beaucoup moins pbur le
-transport des marchandises.
» La seconde difficulté est celle-ci. Les navires à voiles ne
peuvent pénétrer dans les mers de la Chine et de l'Inde, ou
en sortir qu'à raide de la mousson. Pendant six mois on peut
gagner ces parages, mais on ne peut en revenir; le contraire
a lieu pendant les six autres mois. De sorte qu'un bâtiment
parti de Rangoun ou de Calcutta au commencement de la
mousson d'éié serait forcé d'attendre à Bassorah , à Karak
ou à Buschir, le retour de la mousson d'hiver. Cette objection
capitale a été formulée par M. Talabot, dans la question du
chemin de fer d'Alexandrie. Elle s'applique parfaitement à la
question du chemin de fer de l'Euphrate. »
On ne peut admettre, avec la Franche-Comté, la parfaite
justesse de ces considérations ; les deux objections sont très-
fondées ; mais elles n'ont pas toute la portée qu'on leur sup-
pose. Nous croyons, nous aussi, que le chemin de fer de
l'Euphrate ne pourra servir au transport des marchandises,
comme l'ont si bien démontré les journaux de Bombay et de
Calcultn ; et voilà pourquoi nous sommes très-loin devoir
dans le chemin de fer de l'Euphrate une concurrence au canal
de Suez, malgré une apparence assez spécieuse. Mais le che-
min de fer de l'Euphrate, s'il se fait, transportera des voya-
geurs, et c'est déjà beaucoup. Plus il y aura d'Européens dans
l'Inde, plus l'Inde produira; plus aussi le tonnage des mar-
chandises destinées au canal de Suez s'accroîtra du même
coup.
En second lieu, l'objection tirée des moussons n'est vraie
que pour les navires à voiles ; elle n'a aucune force pour les
navires à vapeur. Or, pour ces longues traversées, l'hélice
tend de jour -en jour à devenir le propulseur auxiliaire des
bâtiments ; et cette transformation se fait même avec une
telle rapidité quelle sera peut-être accomplie totalement avant
que le canal de Suez soit ouvert.
Mais , quoi qu'il en soit de ces deux questions des transbor-
dements et des moussons, nous n'en remercions pas moins
notre confrère de la Franche-Comté de l'appui qu'il nous
prête et de la sympathie si intelligente qu'il montre pour notre
projet.
Le Phocéen de Marseille a, dans son numéro du 25 jan-
vier, reproduit la conclusion du Rapport de la Commission
internationale. On se- rappelle que cette conclusion résume les
points les plus essentiels du projet, et indique quelques-unes
des conséquences que doit avoir l'ouverture du canal de Suez.
La Commission internationale a même touché indirectement
à la partie politique de la question ; et ces considérations
sérieuses, propagées par la presse des départements, ne peu- ■
vent qu'éclairer de plus en plus l'opinion publique.
L'Estafette du 30 janvier a reproduit l'article du Constitu-
tionnel sur l'opposition de quelques hommes d'État anglais à
l'ouverture de l'isthme de Suez. L'Estafette approuve tous les
principes de cet article et se les approprie en les résumant.
Le Journal d'Indre-et-Loire (Tours, 30 janvier) a repro-
duit aussi l'article du Constitutionnel.
Le Sémaphore de Marseille du 28 janvier, en reproduisant
notre article sur la malle d'Australie, le fait suivre des ré-
flexions suivantes sur l'activité commerciale de l'Angleterre :
CI Il faut bien s'incliner devant cette prodigieuse puissance
d'expansion qui infiltre la race anglo-saxonne dans toutes les
parties du monde et la destine peut-être à la domination uni-
verselle; car, enfin, les Etats-Unis, les Indes, l'Australie,
l'Océanie ne sont-ils pas encore l'Angleterre ? Les Indes et
l'Australie pourront un jour, comme l'Amérique septentrio-
nale, se séparer des Iles Britanniques ; cette séparation sera
violente ou consentie, suivant que la métropole sera mal ou
bien inspirée; mais il est probable, pour ne pas dire certain,
qu'elle se fera. Cela importe peu à la civilisation de l'huma-
nité; car la séparation ne détruira pas les qualités de la race,
nous en prenons à témoins les Américains du Nord. D'ailleurs,
les liens qui unissent l'Angleterre à ses colonies sont tellement
relâchés qu'ils se rompraient sans secousse. Le self-govern-
ment, qui constitue le régime de la colonie anglaise, est pres-
que de l'indépendance absolue, et l'on ne comprendrait pas
pourquoi les colons tenteraient de s'affranchir d'une subor-
dination aussi légère. - J. A. Marquis. » -
Le Messager du Midi de Montpellier a, dans son numéro
la Porte, l'Angleterre, qui proGte seule de toutes ces conces-
sions, aurait bien mauvaise grâce à s'opposer encore à un
projet que des préventions peu justifiées ont pu seules retarder
jusqu'à présent.
La Correspondance lilhographiée des départements a re-
produit, dans sa feuille du 26 janvier dernier, une grande
partie de notre article du 25 sur l'expédition anglaise dans le
golfe Persique.
Le Nouvelliste-de lII/orseille du 27 janvier, en reproduisant
notre article sur les Enquêtes anglaises, Je fait précéder des
réflexions suivantes :
« Ce qu'il y a de singulier, c'est que le gouvernement qui
s'oppose au percement de l'isthme de Suez est précisément
celui d'une nation qui s'est occupée la première de ce projet,
et qui l'a, par plusieurs enquêtes successives, faites avec le
plus grand soin, rendu populaire dans toule l'Europe. Cette
contradiction s'explique d'autant moins, qu'elle est en désac-
cord complet avec l'opinion publique. Il est évident que, dans
cette circonstance, c'est l'opinion publique qui a raison; et le
journal l'Isthme de Suez le prouve d'une manière irréfutable
en remettant en lumière les résultats acquis et les faits offi- ,
ciellement constatés.
a Les difficultés qu'on soulève aujourd'hui ne sont pas nou-
velles ; elles ont été indiquées avec persévérance dans chaque
enquête, et toujours elles ont été reconnues chimériques. Il a
été prouvé surabondamment que le canal était exécutable et
que l'Angleterre avait le plus grand intérêt à ce qu'il fût exé-
cuté. Devant cette conclusion, il ne devrait plus y avoir de
mauvaise volonté, la question politique ayant été jugée contre
ceux qui s'en étaient fait un argument d'opposition.
» Le gouvernement anglais doit comprendre aujourd'hui
combien une communication directe avec ses possessions
indiennes lui serait avantageuse, si une nouvelle guerre écla-
tait avec les États voisins, et s'il se trouvait encore obligé d'en-
voyer dans ces parages des forces auxiliaires. »
La Franche-Comté, organe politique des départements de
l'Est, a publié, dans son numéro du 25 janvier, un article
trèséludjé" sous ce titre : Le chemin de fer de l'Euphrate et
le canal de Suez. L'auteur, M. Meyer, donne hautement la
préférence au canal de Suez ; et voici les objections qu'il fait
au chemin de l'Euphrate :
« Deux difficultés principales semblent en effet s'opposer,
dans le cas particulier, au système d'une voie ferrée. Il en-
traîne tout d'abord deux transbordements et quatre manuten-
tions successives de la marchandise; vice radical lorsqu'il
s'agit d'une communication commerciale aussi importante que
celle de l'Europe avec l'Inde. Ce système occasionnerait, en
temps, en argent, en avaries de toute nature, des pertes
incalculables qui rendraient, pour la plupart des cargaisons,
la route du Cap préférable à celle de l'Euphrate ; car les con-
ditions de vitesse, très-importantes pour le transport des voya-
geurs et des correspondances, le sont beaucoup moins pbur le
-transport des marchandises.
» La seconde difficulté est celle-ci. Les navires à voiles ne
peuvent pénétrer dans les mers de la Chine et de l'Inde, ou
en sortir qu'à raide de la mousson. Pendant six mois on peut
gagner ces parages, mais on ne peut en revenir; le contraire
a lieu pendant les six autres mois. De sorte qu'un bâtiment
parti de Rangoun ou de Calcutta au commencement de la
mousson d'éié serait forcé d'attendre à Bassorah , à Karak
ou à Buschir, le retour de la mousson d'hiver. Cette objection
capitale a été formulée par M. Talabot, dans la question du
chemin de fer d'Alexandrie. Elle s'applique parfaitement à la
question du chemin de fer de l'Euphrate. »
On ne peut admettre, avec la Franche-Comté, la parfaite
justesse de ces considérations ; les deux objections sont très-
fondées ; mais elles n'ont pas toute la portée qu'on leur sup-
pose. Nous croyons, nous aussi, que le chemin de fer de
l'Euphrate ne pourra servir au transport des marchandises,
comme l'ont si bien démontré les journaux de Bombay et de
Calcultn ; et voilà pourquoi nous sommes très-loin devoir
dans le chemin de fer de l'Euphrate une concurrence au canal
de Suez, malgré une apparence assez spécieuse. Mais le che-
min de fer de l'Euphrate, s'il se fait, transportera des voya-
geurs, et c'est déjà beaucoup. Plus il y aura d'Européens dans
l'Inde, plus l'Inde produira; plus aussi le tonnage des mar-
chandises destinées au canal de Suez s'accroîtra du même
coup.
En second lieu, l'objection tirée des moussons n'est vraie
que pour les navires à voiles ; elle n'a aucune force pour les
navires à vapeur. Or, pour ces longues traversées, l'hélice
tend de jour -en jour à devenir le propulseur auxiliaire des
bâtiments ; et cette transformation se fait même avec une
telle rapidité quelle sera peut-être accomplie totalement avant
que le canal de Suez soit ouvert.
Mais , quoi qu'il en soit de ces deux questions des transbor-
dements et des moussons, nous n'en remercions pas moins
notre confrère de la Franche-Comté de l'appui qu'il nous
prête et de la sympathie si intelligente qu'il montre pour notre
projet.
Le Phocéen de Marseille a, dans son numéro du 25 jan-
vier, reproduit la conclusion du Rapport de la Commission
internationale. On se- rappelle que cette conclusion résume les
points les plus essentiels du projet, et indique quelques-unes
des conséquences que doit avoir l'ouverture du canal de Suez.
La Commission internationale a même touché indirectement
à la partie politique de la question ; et ces considérations
sérieuses, propagées par la presse des départements, ne peu- ■
vent qu'éclairer de plus en plus l'opinion publique.
L'Estafette du 30 janvier a reproduit l'article du Constitu-
tionnel sur l'opposition de quelques hommes d'État anglais à
l'ouverture de l'isthme de Suez. L'Estafette approuve tous les
principes de cet article et se les approprie en les résumant.
Le Journal d'Indre-et-Loire (Tours, 30 janvier) a repro-
duit aussi l'article du Constitutionnel.
Le Sémaphore de Marseille du 28 janvier, en reproduisant
notre article sur la malle d'Australie, le fait suivre des ré-
flexions suivantes sur l'activité commerciale de l'Angleterre :
CI Il faut bien s'incliner devant cette prodigieuse puissance
d'expansion qui infiltre la race anglo-saxonne dans toutes les
parties du monde et la destine peut-être à la domination uni-
verselle; car, enfin, les Etats-Unis, les Indes, l'Australie,
l'Océanie ne sont-ils pas encore l'Angleterre ? Les Indes et
l'Australie pourront un jour, comme l'Amérique septentrio-
nale, se séparer des Iles Britanniques ; cette séparation sera
violente ou consentie, suivant que la métropole sera mal ou
bien inspirée; mais il est probable, pour ne pas dire certain,
qu'elle se fera. Cela importe peu à la civilisation de l'huma-
nité; car la séparation ne détruira pas les qualités de la race,
nous en prenons à témoins les Américains du Nord. D'ailleurs,
les liens qui unissent l'Angleterre à ses colonies sont tellement
relâchés qu'ils se rompraient sans secousse. Le self-govern-
ment, qui constitue le régime de la colonie anglaise, est pres-
que de l'indépendance absolue, et l'on ne comprendrait pas
pourquoi les colons tenteraient de s'affranchir d'une subor-
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