Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1857 25 janvier 1857
Description : 1857/01/25 (A2,N15). 1857/01/25 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530614b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
2i L'ISTHME DE SUEZ,
responde à Aden aveè la malle indienne de l'Overland. Les
malles régulières de Londres pour Maurice partiront désor-
mais les 20 et 26 de chaque mois; et des malles supplé-
mentaires, pour profiter des occasions à Aden, partiront de
Southampton le 4, et de Marseille le 10.
— On a, par une lettre de Panama du 15 novembre, des
nouvelles de l'arrivée dans ce port de M. le comte du Bouzet,
gouverneur de l'Océanie et de la Calédonie. Après trois jours
de relâche à Saint-Thomas et six jours sur l'isthme, il a pour-
suivi sa route par Callao, où il s'embarquera sur un bâtiment
de la nation afin de gagner Taïti.
Il y a en ce moment à Panama l'agent d'une compagnie
anglaise qui se propose d'établir une ligne d'Angleterre en
Australie par Panama. Elle est liée d'intérêt avec la Royal-
Mail steamer packet company qui a déjà fait le service de
Sopthampton à Panama. Bien que le gouvernement anglais
ait passé un contrat pour le transport des dépêches pour
l'Australie avec une. entreprise liée d'intérêt avec la Compa-
gnie Péninsulaire, qui ira les chercher à la pointe de Galle
tous les mois, où elles arrivent par Suez, la nouvelle com-
pagnie, qui veut se former et qui se propose d'avoir des pa-
quebots bimensuels, espère avoir l'appui du gouvernement
britannique et établir d'ici à un an ou quinze mois son nou-
veau service. Taîti se trouve, dans ce projet, sur l'itinéraire,
mais à l'aller seulement. Le centre des opérations de la Com-
pagnie doit être la Nouvelle-Zélande, au port de Wellington,
situé dans le détroit de Cook. De là, elle rayonnera sur Mel-
bourne et Sydney. Ces deux villes trouvent fort incommode de
n'avoir qu'un départ mensuel et d'être obligées d'envoyer leurs
dépêches à Adélaïde (Australie du Sud), pays si éloigné de la
Nouvelle-Zélande, qui gagnera le plus aux nouvelles commu-
nications.
— Le tonnage pour le port de Londres en novembre 1856
a été pour les entrées de 755,705 tonneaux, et pour les
sorties de 750,111 ; en 1855, les entrées n'étaient que de
648,985, et les sorties de 681,106; en 1854, 605,265 et
567,017. L'augmentation a surtout porté sur les navires an-
glais et américains.
Le cabotage durant le même mois de novembre et pour le
même port s'est élevé à 1,100,000 tonneaux à peu près, tant
à l'entrée qu'à la sortie.
Ces chiffres peuvent donner quelque idée du mouvement
prodigieux qui a lieu dans le port de Londres. -Nous pourrons
bientôt avoir les chiffres de l'année entière.
— Le grand mouvement commercial et maritime de Rot-
terdam est toujours dirigé sur les Indes. Ce part possède en-
viron 200 navires d'une jauge officielle collective de plus de
100,000 tonneaux, spécialement construits pour la navigation
au delà du Cap et pour les affrètements de la Société de com-
merce. Il est arrivé de ces parages, en 1855, 114 navires d'un
tonnage moyen d'au moins 600 tonneaux, savoir : de Java,
84; de. Sumatra, 3; de l'Inde anglaise, 21, avec riz; de
Ceylan, 1, avec café; de Manille, 2, avec sucre; de Chine
ambre de commerce de Rotterdam fait
av commerce de Rotterdam fait
~< nce des quantités de denrées co l onia l es
t~*~ de. cha q ue ann é e, et cette circonstance
1 t! a e ttlté des ra p ports de ce pays avec les
"A" its rAméritlue du Sud. Quant à la Guyane
hollaK^gjffi*fres avec cette colonie sont entre les mains
du commerce (T Amster d am, et que l ques essais faits nar IPS
- - Il --- ---
maisons de cette ville ne paraissent pas avoir donné de bons
résultats, puisque le nombre des bâtiments arrivés de Suri-
nam, quelque minime qu'il ait été en 1854, a encore diminué
en 1855.
Rotterdam est sans contredit actuellement la ville la plus
prospère de la Hollande; et cette année, en particulier, malgré
la cherté des denrées alimentaires, malgré la rareté du numé-
raire, le mouvement de progression de sa prospérité matérielle
ne s'est pas ralenti. Aussi Rotterdam, qui en 1849 renfermait
à peine 80,000 âmes, compte-t-elle, d'après le dernier recen-
sement, au lep janvier 1856, 96,740 habitants. Ce nombre
n'était que de 95,128 au 1er janvier 1855.
— On trouve les détails qui suivent sur le tarif des Indes
néerlandaises et sur les relations de la Hollande avec le Japon,
dans une lettre écrite de la- Haye, 1er décembre 1856 :
(1 Le ministre des colonies a reconnu la nécessité de sou-
mettre les tarifs coloniaux à une révision. Il y procédera gra-
duellement, en modifiant d'abord les droits de sortie. Le gou-
verneur général des Indes doit faire à ce sujet des propositions
qui sont attendues.
» L'empire du Japon, sentant qu'il ne pouvait maintenir
contre le commerce européen son système traditionnel d'exclu-
sion, a demandé des conseils au gouvernement néerlandais.
- Il a invoqué son concours pour créer une marine de guerre
sur le pied européen, et obtenir tous les moyens d'être initié
à l'art des constructions navales, à l'art militaire, à la méca-
nique, au commerce, à l'industrie.
» Le gouvernement néerlandais a vu dans cette demande
l'occasion d'étendre ses relations avec cet empire, et en même
temps de travailler à un intérêt général. Un pyroscaphe, por-
tant une vingtaine de canons, sera envoyé à Désima dans le
courant de janvier.
» Le commerce néerlandais avec le Japon était jusqu'ici
entre les mains de fermiers. Le gouvernement a cru devoir
renoncer à ce système et faire le commerce lui-même, en
désintéressant les fermiers actuels par une indemnité de
300,000 florins ou 636,000 francs. »
— Les dernières nouvelles de Calcutta, 22 novembre, an-
noncent un redoublement d'activité dans les expéditions de ce
port. On y avait chargé surtout des quantités considérables
de riz pour Londres et Liverpool. Le fret était pour ces deux
villes de 3 livres 15 schellings à 3 livres 10 schellings par ton-
neau. Les affaires avec l'Amérique s'accroissaient de jour en
jour.
— La population européenne de l'Australie était au 31 dé-
cembre 1855 de 319,379 âmes, et au 30 juin 1856 de 331,348.
On a dû faire un nouveau recensement à la fin de décembre
dernier. Dans les neuf premiers mois de l'année, les impor-
tations se montaient à 8,752,602 livres sterl. contre 6,951,328.
En 1856, proportion gardée, les importations s'élevèrent pour
l'année entière à plus de 300 millions de francs. Les exporta-
tions doivent être beaucoup plus fortes. Ce qu'il y a de remar-
quable, c'est que le commerce de la laine a beaucoup dimi-
nué, de 12 à 15,000 balles, représentant près de 5 millions
de livres sterl. Le travail, sans doute, aura été vivement dé-
tourné vers les mines d'or.
On avait terminé presque partout les lignes de télégraphie
électrique pour relier les points principaux de la colonie. Les
bras manquent toujours, et le prix de la main d'oeuvre tend
sans cesse à s'accroître.' On découvre aussi constamment des
mines d'or, de cuivre, de manganèse, etc. L'or vaut à Mel-
bourne 3 livres 15 ou 17 schellings par once. La ville de Vic-
toria prend de plus en plus de l'importance; et elle tend A
devenir le foyer commercial de toute la colonie. C'est sa posi-
tion centrale qui lui donne cet avantage.
- Les Chinois résidant à Victoria (Australie) sont assez
a
responde à Aden aveè la malle indienne de l'Overland. Les
malles régulières de Londres pour Maurice partiront désor-
mais les 20 et 26 de chaque mois; et des malles supplé-
mentaires, pour profiter des occasions à Aden, partiront de
Southampton le 4, et de Marseille le 10.
— On a, par une lettre de Panama du 15 novembre, des
nouvelles de l'arrivée dans ce port de M. le comte du Bouzet,
gouverneur de l'Océanie et de la Calédonie. Après trois jours
de relâche à Saint-Thomas et six jours sur l'isthme, il a pour-
suivi sa route par Callao, où il s'embarquera sur un bâtiment
de la nation afin de gagner Taïti.
Il y a en ce moment à Panama l'agent d'une compagnie
anglaise qui se propose d'établir une ligne d'Angleterre en
Australie par Panama. Elle est liée d'intérêt avec la Royal-
Mail steamer packet company qui a déjà fait le service de
Sopthampton à Panama. Bien que le gouvernement anglais
ait passé un contrat pour le transport des dépêches pour
l'Australie avec une. entreprise liée d'intérêt avec la Compa-
gnie Péninsulaire, qui ira les chercher à la pointe de Galle
tous les mois, où elles arrivent par Suez, la nouvelle com-
pagnie, qui veut se former et qui se propose d'avoir des pa-
quebots bimensuels, espère avoir l'appui du gouvernement
britannique et établir d'ici à un an ou quinze mois son nou-
veau service. Taîti se trouve, dans ce projet, sur l'itinéraire,
mais à l'aller seulement. Le centre des opérations de la Com-
pagnie doit être la Nouvelle-Zélande, au port de Wellington,
situé dans le détroit de Cook. De là, elle rayonnera sur Mel-
bourne et Sydney. Ces deux villes trouvent fort incommode de
n'avoir qu'un départ mensuel et d'être obligées d'envoyer leurs
dépêches à Adélaïde (Australie du Sud), pays si éloigné de la
Nouvelle-Zélande, qui gagnera le plus aux nouvelles commu-
nications.
— Le tonnage pour le port de Londres en novembre 1856
a été pour les entrées de 755,705 tonneaux, et pour les
sorties de 750,111 ; en 1855, les entrées n'étaient que de
648,985, et les sorties de 681,106; en 1854, 605,265 et
567,017. L'augmentation a surtout porté sur les navires an-
glais et américains.
Le cabotage durant le même mois de novembre et pour le
même port s'est élevé à 1,100,000 tonneaux à peu près, tant
à l'entrée qu'à la sortie.
Ces chiffres peuvent donner quelque idée du mouvement
prodigieux qui a lieu dans le port de Londres. -Nous pourrons
bientôt avoir les chiffres de l'année entière.
— Le grand mouvement commercial et maritime de Rot-
terdam est toujours dirigé sur les Indes. Ce part possède en-
viron 200 navires d'une jauge officielle collective de plus de
100,000 tonneaux, spécialement construits pour la navigation
au delà du Cap et pour les affrètements de la Société de com-
merce. Il est arrivé de ces parages, en 1855, 114 navires d'un
tonnage moyen d'au moins 600 tonneaux, savoir : de Java,
84; de. Sumatra, 3; de l'Inde anglaise, 21, avec riz; de
Ceylan, 1, avec café; de Manille, 2, avec sucre; de Chine
ambre de commerce de Rotterdam fait
av commerce de Rotterdam fait
~< nce des quantités de denrées co l onia l es
t~*~ de. cha q ue ann é e, et cette circonstance
1 t! a e ttlté des ra p ports de ce pays avec les
"A" its rAméritlue du Sud. Quant à la Guyane
hollaK
du commerce (T Amster d am, et que l ques essais faits nar IPS
- - Il --- ---
maisons de cette ville ne paraissent pas avoir donné de bons
résultats, puisque le nombre des bâtiments arrivés de Suri-
nam, quelque minime qu'il ait été en 1854, a encore diminué
en 1855.
Rotterdam est sans contredit actuellement la ville la plus
prospère de la Hollande; et cette année, en particulier, malgré
la cherté des denrées alimentaires, malgré la rareté du numé-
raire, le mouvement de progression de sa prospérité matérielle
ne s'est pas ralenti. Aussi Rotterdam, qui en 1849 renfermait
à peine 80,000 âmes, compte-t-elle, d'après le dernier recen-
sement, au lep janvier 1856, 96,740 habitants. Ce nombre
n'était que de 95,128 au 1er janvier 1855.
— On trouve les détails qui suivent sur le tarif des Indes
néerlandaises et sur les relations de la Hollande avec le Japon,
dans une lettre écrite de la- Haye, 1er décembre 1856 :
(1 Le ministre des colonies a reconnu la nécessité de sou-
mettre les tarifs coloniaux à une révision. Il y procédera gra-
duellement, en modifiant d'abord les droits de sortie. Le gou-
verneur général des Indes doit faire à ce sujet des propositions
qui sont attendues.
» L'empire du Japon, sentant qu'il ne pouvait maintenir
contre le commerce européen son système traditionnel d'exclu-
sion, a demandé des conseils au gouvernement néerlandais.
- Il a invoqué son concours pour créer une marine de guerre
sur le pied européen, et obtenir tous les moyens d'être initié
à l'art des constructions navales, à l'art militaire, à la méca-
nique, au commerce, à l'industrie.
» Le gouvernement néerlandais a vu dans cette demande
l'occasion d'étendre ses relations avec cet empire, et en même
temps de travailler à un intérêt général. Un pyroscaphe, por-
tant une vingtaine de canons, sera envoyé à Désima dans le
courant de janvier.
» Le commerce néerlandais avec le Japon était jusqu'ici
entre les mains de fermiers. Le gouvernement a cru devoir
renoncer à ce système et faire le commerce lui-même, en
désintéressant les fermiers actuels par une indemnité de
300,000 florins ou 636,000 francs. »
— Les dernières nouvelles de Calcutta, 22 novembre, an-
noncent un redoublement d'activité dans les expéditions de ce
port. On y avait chargé surtout des quantités considérables
de riz pour Londres et Liverpool. Le fret était pour ces deux
villes de 3 livres 15 schellings à 3 livres 10 schellings par ton-
neau. Les affaires avec l'Amérique s'accroissaient de jour en
jour.
— La population européenne de l'Australie était au 31 dé-
cembre 1855 de 319,379 âmes, et au 30 juin 1856 de 331,348.
On a dû faire un nouveau recensement à la fin de décembre
dernier. Dans les neuf premiers mois de l'année, les impor-
tations se montaient à 8,752,602 livres sterl. contre 6,951,328.
En 1856, proportion gardée, les importations s'élevèrent pour
l'année entière à plus de 300 millions de francs. Les exporta-
tions doivent être beaucoup plus fortes. Ce qu'il y a de remar-
quable, c'est que le commerce de la laine a beaucoup dimi-
nué, de 12 à 15,000 balles, représentant près de 5 millions
de livres sterl. Le travail, sans doute, aura été vivement dé-
tourné vers les mines d'or.
On avait terminé presque partout les lignes de télégraphie
électrique pour relier les points principaux de la colonie. Les
bras manquent toujours, et le prix de la main d'oeuvre tend
sans cesse à s'accroître.' On découvre aussi constamment des
mines d'or, de cuivre, de manganèse, etc. L'or vaut à Mel-
bourne 3 livres 15 ou 17 schellings par once. La ville de Vic-
toria prend de plus en plus de l'importance; et elle tend A
devenir le foyer commercial de toute la colonie. C'est sa posi-
tion centrale qui lui donne cet avantage.
- Les Chinois résidant à Victoria (Australie) sont assez
a
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530614b/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530614b/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530614b/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530614b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530614b
Facebook
Twitter