Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1857 25 janvier 1857
Description : 1857/01/25 (A2,N15). 1857/01/25 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530614b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 27
se passe autour d'elles. Les personnes qui évoquent le terrible
fantôme de guerres intestines pour la protection des ouvriers
anglais oif français établis en Égypte ont évidemment négligé
de lire l'acte de concession du canal de l'isthme de Suez du
Vice-roi, et qui a été publié il y a quinze mois environ. Sij au
lieu de se lancer dans les futurs contingents et de baser là-dessus
les pronostics les plus effrayants, ces personnes s'étaient donné
la peine de lire le second article de l'acte de concession, elles au-
raient vu qu'il n'a jamais été question d'introduire en Egypte des
travailleurs européens; d'abord parce que les ouvriers européens
exigeraient une trop forte dépense, et ensuite parce que, pen-
dant la plus grande partie de l'année, la chaleur en Egypte ne
- permettrait pas aux Européens d'exécuter des travaux de la
nature de ceux qu'exige le creusement du canal. Ensuite, dans
un pays où les indigènes sont heureux d'être occupés pour un
salaire de 8 deniers par jour, les ouvriers français ou anglais
ne sauraient trouver la terre promise. Il n'est pas moins ab-
surde de croire que l'établissement de quelques familles à
Péluse ou à Suez doit nécessairement entraîner l'occupation
de l'Egypte, soit par la France, soit par l'Angleterre. Constan-
tinople renferme une forte population européenne, et Smyrne
est surnommée par les Turcs Smyrne des Francs. Mais jamais
ni l'Angleterre ni la France n'ont pensé à s'emparer de Con-
• stantinople ou de Smyrne, pour protéger plus efficacement
quelques centaines de Pérotes ou de Smyrniens (sujets orien-
taux malgré leur nom), qui se trouvent placés sous la juridic-
tion des consuls français ou anglais.
» Ceux qui désirent réellement voir l'Egypte continuer à
être placée sous l'administration du gouvernement hérédi-
taire des princes qui l'ont sauvée de la misère et de la barbarie,
doivent désirer ardemment la canalisation de l'isthme de Suez,
qui placera l'Egypte et le canal maritime de l'Orient sous la
garantie des grandes puissances européennes. Les hommes
d'Etat qui cherchent à faire échouer ce projet sous le pré-
texte de dangers chimériques, peuvent être soupçonnés de
chercher tout autre chose que la neutralité de l'Egypte. »
Nous n'avons rien à ajouter à cette argumentation si forte
et si claire. Nous espérons qu'à Glascow on la jugera comme
nous la jugeons ici. On s'y intéresse très-vivement au succès
de notree entreprise; et, comme les relations de cette grande
ville avec l'Inde et l'Asie sont très-nombreuses et très impor-
tantes, on y peut apprécier mieux qu'ailleurs tout l'avantage
d'une route plus rapide et plus sûre avec les populations asia-
tiques.
Le Railway-Times a reproduit plusieurs articles de notre
numéro du 10 janvier dernier.
La Gazette de Jltladrid, journal officiel, a publié dans ses
numéros des 1er; 7, 16, 21, 27, 30 octobre, 6 et 12 novembre,
une série d'articles de M. Pedro Brado y Torres. Ce travail,
qui est dédié à M. le duc de San Miguel, est la traduction des
articles que M. Louis Figuier a publiés dans la Presse. M. Pedro
Brado y Torres, si nous nous en rapportons à un journal ita-
lien, est un officier de l'armée espagnole. Nous le remercions
de la sympathie qu'il montre à notre entreprise ; et nous pen-
sons que la traduction qu'il a pris la peine de faire éclairera
beaucoup le public espagnol sur la question du canal de Suez.
Le Times a publié dernièrement un article sur l'ouverture
de l'isthme de Panama, dont il s'est montré très-zélé partisan.
Le Diario de Barcelone a traduit cet .article 'dans son nu-
méro du 24 décembre 1856, et il fait suivre cette traduction
des réflexions suivantes :
« Deux motifs nous ont décidé à reproduire l'article précé-
dent, publié par le Times, sur le projet du percement d'un
canal maritime dans l'isthme de Darien :
« D'abord, parce que cette entreprise offre un intérêt assez
élevé pour mériter que nous mettions nos lecteurs au cou-
rant de ce qu'imprime à ce sujet un journal aussi haut placé
que celui-là; - ,
9 Ensuite, parce que nous avons été étonné de l'enthou-
siasme avec lequel notre collègue britannique plaide l'union
de la mer Pacifique et de l'Atlantique, et de la bienveillance
avec laquelle jl désire voir considérer cette question, qui in-
téresse l'humanité. Oui, nous sommes étonné de son ènthou-
siasme, qui lui fait regarder comme des ouvrages peu im-
portants des travaux de percement d'un tunnel de trois milles
de longueur pour un canal maritime, tandis qu'il laisse dans
l'oubli le projet qui tend à mêler les eaux de la mer Rouge
à celles de la Méditerranée, et à procurer ainsi le moyen le
plus efficace pour porter en Orient la civilisation occiden-
tale.
» Pour nous, de même que nous ne nous opposons pas à
l'exécution du chemin. de fer de l'Euphrate, nous ne mettons
aucune entrave à celle du colossal projet, si tant est qu'il
puisse être exécuté, que patronne en ce moment le Times.
Cependant, tout en lui faisant plus de concessions que nous
ne devrions peut-être lui en faire, nous ne saurions hésiter
à déclarer que l'ouverture du canal de Suez mérite, autant
que celle de l'isthme de Darien, que « les hommes de toutes
Il les nations réunissent et combinent leurs efforts et leurs
» intérêts, afin d'entreprendre une œuvre d'utilité uni ver-
» selle. » Pour fortifier notre opinion, nous avons celle de
toirte la presse continentale, qui se manifeste d'une manière
si explicite et si unanime.
» Cependant, ce sont de vains efforts que ceux qui sont
tentés en Angleterre pour ouvrir aux peuples européens une
voie plus courte et plus rapide que celle qui est offerte par le
Bosphore égyptien avec la Chine et l'Australie, ainsi qu'avec
les iles de l'archipel Indien.
« Quelque puissante que soit une nation, il ne lui est pas
permis de modifier la configuration du globe que nous habi-
tons; et les organes de la publicité ne sauraient empêcher
que les journaux des autres nations ne fassent ressortir,
comme nous le faisons aujourd'hui, la contradiction flagrante
dans laquelle se laissent tomber, cédant en cela à de vieilles
préoccupations, des hommes politiques doués ordinairement.
d'une appréciation très-juste. Il
Le Diario de Barcelone du 3 et du 8 janvier a reproduit
plusieurs de nos articles, entre autres celui qui est relatif au
Rapport de la Commission internationale.
Le Journal de Constantinople du 25 décembre a reproduit
notre article du 10 sur le commerce d'Alep et le chemin de
fer de l'Euphrate. Nous avions nous-même emprunté ces
renseignements à l'International, journal hebdomadaire qui
se publie à Londres en anglais et en français.
La Presse d'Orient du 25 décembre a donné des extraits
de la brochure dont nous avons parlé nous-même, et qui f a
pour titre : Note sur le chemin de fer de Constanlinople t à
Bassorahpar Alexandrette; et elle a fait précéder ces extraits
des considérations suivantes :
« L'auteur de cette brochure présente son projet comme
une œuvre de conciliation entre le canal de Suez et le chemin
de fer de la vallée de l'Euphrate. Il avoue que rien ne saurait
remplacer le canal de Suez. Mais, outre l'opposition de l'An-
gleterre, à l'égard de laquelle on doit, dit-il, ménager sans
impatience l'avénement de l'avenir, et ne pas le lui imposer
comme une brusque dépossession ; outre cette opposition,
disons-nous, il croit que tout n'est pas prêt pour le perce-
se passe autour d'elles. Les personnes qui évoquent le terrible
fantôme de guerres intestines pour la protection des ouvriers
anglais oif français établis en Égypte ont évidemment négligé
de lire l'acte de concession du canal de l'isthme de Suez du
Vice-roi, et qui a été publié il y a quinze mois environ. Sij au
lieu de se lancer dans les futurs contingents et de baser là-dessus
les pronostics les plus effrayants, ces personnes s'étaient donné
la peine de lire le second article de l'acte de concession, elles au-
raient vu qu'il n'a jamais été question d'introduire en Egypte des
travailleurs européens; d'abord parce que les ouvriers européens
exigeraient une trop forte dépense, et ensuite parce que, pen-
dant la plus grande partie de l'année, la chaleur en Egypte ne
- permettrait pas aux Européens d'exécuter des travaux de la
nature de ceux qu'exige le creusement du canal. Ensuite, dans
un pays où les indigènes sont heureux d'être occupés pour un
salaire de 8 deniers par jour, les ouvriers français ou anglais
ne sauraient trouver la terre promise. Il n'est pas moins ab-
surde de croire que l'établissement de quelques familles à
Péluse ou à Suez doit nécessairement entraîner l'occupation
de l'Egypte, soit par la France, soit par l'Angleterre. Constan-
tinople renferme une forte population européenne, et Smyrne
est surnommée par les Turcs Smyrne des Francs. Mais jamais
ni l'Angleterre ni la France n'ont pensé à s'emparer de Con-
• stantinople ou de Smyrne, pour protéger plus efficacement
quelques centaines de Pérotes ou de Smyrniens (sujets orien-
taux malgré leur nom), qui se trouvent placés sous la juridic-
tion des consuls français ou anglais.
» Ceux qui désirent réellement voir l'Egypte continuer à
être placée sous l'administration du gouvernement hérédi-
taire des princes qui l'ont sauvée de la misère et de la barbarie,
doivent désirer ardemment la canalisation de l'isthme de Suez,
qui placera l'Egypte et le canal maritime de l'Orient sous la
garantie des grandes puissances européennes. Les hommes
d'Etat qui cherchent à faire échouer ce projet sous le pré-
texte de dangers chimériques, peuvent être soupçonnés de
chercher tout autre chose que la neutralité de l'Egypte. »
Nous n'avons rien à ajouter à cette argumentation si forte
et si claire. Nous espérons qu'à Glascow on la jugera comme
nous la jugeons ici. On s'y intéresse très-vivement au succès
de notree entreprise; et, comme les relations de cette grande
ville avec l'Inde et l'Asie sont très-nombreuses et très impor-
tantes, on y peut apprécier mieux qu'ailleurs tout l'avantage
d'une route plus rapide et plus sûre avec les populations asia-
tiques.
Le Railway-Times a reproduit plusieurs articles de notre
numéro du 10 janvier dernier.
La Gazette de Jltladrid, journal officiel, a publié dans ses
numéros des 1er; 7, 16, 21, 27, 30 octobre, 6 et 12 novembre,
une série d'articles de M. Pedro Brado y Torres. Ce travail,
qui est dédié à M. le duc de San Miguel, est la traduction des
articles que M. Louis Figuier a publiés dans la Presse. M. Pedro
Brado y Torres, si nous nous en rapportons à un journal ita-
lien, est un officier de l'armée espagnole. Nous le remercions
de la sympathie qu'il montre à notre entreprise ; et nous pen-
sons que la traduction qu'il a pris la peine de faire éclairera
beaucoup le public espagnol sur la question du canal de Suez.
Le Times a publié dernièrement un article sur l'ouverture
de l'isthme de Panama, dont il s'est montré très-zélé partisan.
Le Diario de Barcelone a traduit cet .article 'dans son nu-
méro du 24 décembre 1856, et il fait suivre cette traduction
des réflexions suivantes :
« Deux motifs nous ont décidé à reproduire l'article précé-
dent, publié par le Times, sur le projet du percement d'un
canal maritime dans l'isthme de Darien :
« D'abord, parce que cette entreprise offre un intérêt assez
élevé pour mériter que nous mettions nos lecteurs au cou-
rant de ce qu'imprime à ce sujet un journal aussi haut placé
que celui-là; - ,
9 Ensuite, parce que nous avons été étonné de l'enthou-
siasme avec lequel notre collègue britannique plaide l'union
de la mer Pacifique et de l'Atlantique, et de la bienveillance
avec laquelle jl désire voir considérer cette question, qui in-
téresse l'humanité. Oui, nous sommes étonné de son ènthou-
siasme, qui lui fait regarder comme des ouvrages peu im-
portants des travaux de percement d'un tunnel de trois milles
de longueur pour un canal maritime, tandis qu'il laisse dans
l'oubli le projet qui tend à mêler les eaux de la mer Rouge
à celles de la Méditerranée, et à procurer ainsi le moyen le
plus efficace pour porter en Orient la civilisation occiden-
tale.
» Pour nous, de même que nous ne nous opposons pas à
l'exécution du chemin. de fer de l'Euphrate, nous ne mettons
aucune entrave à celle du colossal projet, si tant est qu'il
puisse être exécuté, que patronne en ce moment le Times.
Cependant, tout en lui faisant plus de concessions que nous
ne devrions peut-être lui en faire, nous ne saurions hésiter
à déclarer que l'ouverture du canal de Suez mérite, autant
que celle de l'isthme de Darien, que « les hommes de toutes
Il les nations réunissent et combinent leurs efforts et leurs
» intérêts, afin d'entreprendre une œuvre d'utilité uni ver-
» selle. » Pour fortifier notre opinion, nous avons celle de
toirte la presse continentale, qui se manifeste d'une manière
si explicite et si unanime.
» Cependant, ce sont de vains efforts que ceux qui sont
tentés en Angleterre pour ouvrir aux peuples européens une
voie plus courte et plus rapide que celle qui est offerte par le
Bosphore égyptien avec la Chine et l'Australie, ainsi qu'avec
les iles de l'archipel Indien.
« Quelque puissante que soit une nation, il ne lui est pas
permis de modifier la configuration du globe que nous habi-
tons; et les organes de la publicité ne sauraient empêcher
que les journaux des autres nations ne fassent ressortir,
comme nous le faisons aujourd'hui, la contradiction flagrante
dans laquelle se laissent tomber, cédant en cela à de vieilles
préoccupations, des hommes politiques doués ordinairement.
d'une appréciation très-juste. Il
Le Diario de Barcelone du 3 et du 8 janvier a reproduit
plusieurs de nos articles, entre autres celui qui est relatif au
Rapport de la Commission internationale.
Le Journal de Constantinople du 25 décembre a reproduit
notre article du 10 sur le commerce d'Alep et le chemin de
fer de l'Euphrate. Nous avions nous-même emprunté ces
renseignements à l'International, journal hebdomadaire qui
se publie à Londres en anglais et en français.
La Presse d'Orient du 25 décembre a donné des extraits
de la brochure dont nous avons parlé nous-même, et qui f a
pour titre : Note sur le chemin de fer de Constanlinople t à
Bassorahpar Alexandrette; et elle a fait précéder ces extraits
des considérations suivantes :
« L'auteur de cette brochure présente son projet comme
une œuvre de conciliation entre le canal de Suez et le chemin
de fer de la vallée de l'Euphrate. Il avoue que rien ne saurait
remplacer le canal de Suez. Mais, outre l'opposition de l'An-
gleterre, à l'égard de laquelle on doit, dit-il, ménager sans
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comme une brusque dépossession ; outre cette opposition,
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