Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-03-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 mars 1864 01 mars 1864
Description : 1864/03/01 (A9,N185)-1864/03/04. 1864/03/01 (A9,N185)-1864/03/04.
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203316h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/05/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 149
tres cubes de déblais, et doit, comme les précédentes,
être terminée dans quatre années.
Nous ajouterons que plusieurs autres entrepre-
neurs d'une grande notoriété, au point de vue de
l'expérience et de la puissance des moyens d'exécu-
tion, sont de retour de l'isthme, où ils ont étudié les
travaux de la portion du canal maritime comprise
entre le lac Timsah et la mer Rouge, et des sou-
missions sérieuses nous donnent la confiance que la
totalité de ces travaux pourra être très-prochaine-
ment donnée à l'entreprise avec fixation du même
délai. (Vif mouvement de satisfaction.)
La fin de 18G7 marquerait donc l'ouverture du
canal maritime à la grande navig'ation. (Applaudis-
sements et acclamations.)
Le système des entreprises partielles à forfait, ap-
pliqué à la totalité des travaux, indépendamment de
la sécurité et de la rapidité d'exécution, aura encore
cette autre conséquence heureuse de nous permettre
de réaliser d'importantes simplifications et des éco-
nomies dans les services administratifs de l'Egypte,
et de supprimer successivement toutes les exploita-
tions accessoires qui, jusqu'à présent, étaient une
nécessité de notre situation. En ce qui concerne les
exploitations accessoires, nous sommes déjà entrés
résolument dans la voie des réductions. La flotte de
la Compagnie, par exemple, qui n'a plus de raison
d'être depuis que, grâce à la réputation acquise par
la rade de Port-Saïd, nous trouvons des navires à
affréter à des conditions raisonnables, sera bientôt
complètement supprimée. On profite de toutes les
occasions favorables pour désarmer et vendre suc-
cessivement les navires.
Il se présentera certainement des compétiteurs
parmi les entrepreneurs de dragages, pour l'exploi-
tation des grands ateliers de Port-Saïd.
Nous avons en ce moment à l'examen du Con-
seil une soumission sérieuse pour une entreprise
générale de tous les transports dans l'isthme.
Grâce au développement du commerce libre dans
tous nos campements, la Compagnie a pu réduire
progressivement ses opérations en ce qui concerne
la vente des denrées alimentaires, objets d'habille-
ment et de ménage, mobilier, etc., et elle pourra,
dans un bref délai, sans danger pour les intérêts
et pour la sécurité de la population déjà nom-
breuse de l'isthme, cesser désormais toutes les opé-
rations de cette nature.
Nous marchons donc à grands pas vers le moment
où la Compagnie, ayant donné tous ses travaux à
des entreprises, n'aura'plus à remplir que son rôle
naturel de direction et de surveillance, de telle sorte
qu'en même temps que l'on obtiendra la plus grande
somme de travaux utiles, on descendra uu minimum
des frais généraux. Ce ; résultat est l'objet de nos
constantes préoccupations. (Bravo! bravo! — Ap-
plaudissements prolongés.)
SITUATION GÉNÉRALE.
Notre rapport du 15 juillet de l'année dernière,
après avoir discuté les questions relatives à la note
turque du 6 avril, se terminait ainsi :
« Vous pouvez être complètement rassurés sur le
maintien de vos intérêts. Jamais nous ne consenti-
rons à les laisser péricliter.
» Nous ne prévoyons pas de nouvelles difficultés ;
mais s'il s'en présentait, le passé vous est garant
de l'avenir, et nous serions au besoin efficacement
protégés par le gouvernement de l'Empereur qui,
en agissant avec mesure, à propos et justice, sait
toujours appuyer ses démarches sur le droit, sur sa
propre force et sur celle de l'opinion publique. » (Ac-
clamations. — Vive l'Empereur 1)
Après la lecture du rapport, un membre de l'as-
semblée se leva, et dit que divers journaux étrangers
et français parlaient d'un traité fait avec le vice-roi
par lequel le salaire des ouvriers fournis à la Com-
pàgnie serait augmenté et le nombre des ouvriers
réduit.
Notre réponse a été celle-ci : « Nous avons un
contrat dont le rapport vous a exposé les clauses et
qui nous assure les travailleurs nécessaires à des
conditions déterminées. Il n'est nullement question
de modifier ou de changer aucune de ces condi-
tions.
» Nous vous avons dit que nous ne laisserions
jamais péricliter vos droits, vous pouvez rester en
pleine sécurité. »
Tel est l'engagement que nous avions pris envers
vous ; nous venons aujourd'hui vous demander si
nous avons été fidèles à notre promesse. (Oui! oui!
- Mouvemellt. — Applaudissements)
A l'époque de notre dernière réunion, nous venions
de passer plusieurs mois en Egypte. Vous vous rap-
pelez avec quel empressement et quelle loyauté le
nouveau vice-roi, S. A. Ismaïl, à son retour de Constan-
tinople, où il était allé recevoir l'investiture de son
suzerain, exécuta vis-à-vis de la Compagnie les en-
gagements de son prédécesseur, et les consacra, sans
aucune restriction ni réserve de ratification suze-
raine, par les deux conventions des 18 et 20 mars
1863 que vous avez revêtues de votre approbation.
Le sultan était lui-même venu en Egypte; sa pré-
sence n'avait rien changé à la situation de la Com-
pagnie ni à celle des travaux ; la note du G avril
était restée dans les cartons des chancelleries, et
c'était en toute sécurité que nous vous engagions
à partager notre confiance dans l'avenir, espérant
tres cubes de déblais, et doit, comme les précédentes,
être terminée dans quatre années.
Nous ajouterons que plusieurs autres entrepre-
neurs d'une grande notoriété, au point de vue de
l'expérience et de la puissance des moyens d'exécu-
tion, sont de retour de l'isthme, où ils ont étudié les
travaux de la portion du canal maritime comprise
entre le lac Timsah et la mer Rouge, et des sou-
missions sérieuses nous donnent la confiance que la
totalité de ces travaux pourra être très-prochaine-
ment donnée à l'entreprise avec fixation du même
délai. (Vif mouvement de satisfaction.)
La fin de 18G7 marquerait donc l'ouverture du
canal maritime à la grande navig'ation. (Applaudis-
sements et acclamations.)
Le système des entreprises partielles à forfait, ap-
pliqué à la totalité des travaux, indépendamment de
la sécurité et de la rapidité d'exécution, aura encore
cette autre conséquence heureuse de nous permettre
de réaliser d'importantes simplifications et des éco-
nomies dans les services administratifs de l'Egypte,
et de supprimer successivement toutes les exploita-
tions accessoires qui, jusqu'à présent, étaient une
nécessité de notre situation. En ce qui concerne les
exploitations accessoires, nous sommes déjà entrés
résolument dans la voie des réductions. La flotte de
la Compagnie, par exemple, qui n'a plus de raison
d'être depuis que, grâce à la réputation acquise par
la rade de Port-Saïd, nous trouvons des navires à
affréter à des conditions raisonnables, sera bientôt
complètement supprimée. On profite de toutes les
occasions favorables pour désarmer et vendre suc-
cessivement les navires.
Il se présentera certainement des compétiteurs
parmi les entrepreneurs de dragages, pour l'exploi-
tation des grands ateliers de Port-Saïd.
Nous avons en ce moment à l'examen du Con-
seil une soumission sérieuse pour une entreprise
générale de tous les transports dans l'isthme.
Grâce au développement du commerce libre dans
tous nos campements, la Compagnie a pu réduire
progressivement ses opérations en ce qui concerne
la vente des denrées alimentaires, objets d'habille-
ment et de ménage, mobilier, etc., et elle pourra,
dans un bref délai, sans danger pour les intérêts
et pour la sécurité de la population déjà nom-
breuse de l'isthme, cesser désormais toutes les opé-
rations de cette nature.
Nous marchons donc à grands pas vers le moment
où la Compagnie, ayant donné tous ses travaux à
des entreprises, n'aura'plus à remplir que son rôle
naturel de direction et de surveillance, de telle sorte
qu'en même temps que l'on obtiendra la plus grande
somme de travaux utiles, on descendra uu minimum
des frais généraux. Ce ; résultat est l'objet de nos
constantes préoccupations. (Bravo! bravo! — Ap-
plaudissements prolongés.)
SITUATION GÉNÉRALE.
Notre rapport du 15 juillet de l'année dernière,
après avoir discuté les questions relatives à la note
turque du 6 avril, se terminait ainsi :
« Vous pouvez être complètement rassurés sur le
maintien de vos intérêts. Jamais nous ne consenti-
rons à les laisser péricliter.
» Nous ne prévoyons pas de nouvelles difficultés ;
mais s'il s'en présentait, le passé vous est garant
de l'avenir, et nous serions au besoin efficacement
protégés par le gouvernement de l'Empereur qui,
en agissant avec mesure, à propos et justice, sait
toujours appuyer ses démarches sur le droit, sur sa
propre force et sur celle de l'opinion publique. » (Ac-
clamations. — Vive l'Empereur 1)
Après la lecture du rapport, un membre de l'as-
semblée se leva, et dit que divers journaux étrangers
et français parlaient d'un traité fait avec le vice-roi
par lequel le salaire des ouvriers fournis à la Com-
pàgnie serait augmenté et le nombre des ouvriers
réduit.
Notre réponse a été celle-ci : « Nous avons un
contrat dont le rapport vous a exposé les clauses et
qui nous assure les travailleurs nécessaires à des
conditions déterminées. Il n'est nullement question
de modifier ou de changer aucune de ces condi-
tions.
» Nous vous avons dit que nous ne laisserions
jamais péricliter vos droits, vous pouvez rester en
pleine sécurité. »
Tel est l'engagement que nous avions pris envers
vous ; nous venons aujourd'hui vous demander si
nous avons été fidèles à notre promesse. (Oui! oui!
- Mouvemellt. — Applaudissements)
A l'époque de notre dernière réunion, nous venions
de passer plusieurs mois en Egypte. Vous vous rap-
pelez avec quel empressement et quelle loyauté le
nouveau vice-roi, S. A. Ismaïl, à son retour de Constan-
tinople, où il était allé recevoir l'investiture de son
suzerain, exécuta vis-à-vis de la Compagnie les en-
gagements de son prédécesseur, et les consacra, sans
aucune restriction ni réserve de ratification suze-
raine, par les deux conventions des 18 et 20 mars
1863 que vous avez revêtues de votre approbation.
Le sultan était lui-même venu en Egypte; sa pré-
sence n'avait rien changé à la situation de la Com-
pagnie ni à celle des travaux ; la note du G avril
était restée dans les cartons des chancelleries, et
c'était en toute sécurité que nous vous engagions
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