Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1858 10 novembre 1858
Description : 1858/11/10 (A3,N58). 1858/11/10 (A3,N58).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203104m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
570 L'ISTHME DE SUEZ, mhhgredi 10 novembrb*
auprès du Sultan avait fait clairement connaître son opinion
personnelle sur la question. Il attendait, pour donner cours
& ses dispositions favorables, les instructions conformes de
son gouvernement, et le cabinet Derby, qui déjà s'était ré-
servé dans la séance du 1er juin, qui n'avait demandé que le
temps d'une plus ample réflexion, doit sentir toute la faiblesse
que lui vaudrait une plus longue résistance, dans la prochaine
session, devant les attaques des chefs du parti libéral, de qui
dépend son existence, il doit être anxieux d'en finir avec
cette menaçante difficulté.
» D'ailleurs, comme nous l'avons plusieurs fois fait ob-
server, les nouveaux intérêts que l'Angleterre vient de se con-
stituer du côté de la Chine lui font un besoin urgent de cette
communication, qui la rapproche de 3,000 lieues du théâtre
de son antagonisme avec la Russie dans ces parages, Il est
seulement étonnant que ce besoin n'ait pas été plus tôt compris,
et qu'il lui ait fallu la contrainte des événements pour pénétrer
dans l'esprit éclairé des hommes distingués qui dirigent le
cabinet de Londres. Aujourd'hui la situation parle d'elle-
même, et le peuple comme le gouvernement anglais ne
peuvent manquer d'obéir à l'empire de ses nécessités. »
Voici ensuite comment le Moniteur industriel apprécie la
portée et l'esprit des réceptions triomphales décernées à M. de
Lesseps :
» En présence des sentiments suscités et exprimés dans le
monde à propos du percement de l'isthme de Suez, du concours
si généreux et si vif de la presse universelle, des sympathies ar-
dentes qu'a soulevées sous ses pas le promoteur de cette grande
entreprise, parmi tant de nations si diverses de mœurs, d'in-
térêts, de coutumes et de civilisation , il est consolant de con-
stater l'esprit de notre époque, l'intelligence et le discernement
avec lesquels les peuples savent reconnaître et apprécier les
services rendus avec courage et désintéressement à la cause
générale de l'humanité. Jamais cette disposition de notre
temps ne s'est plus caractéristiquement manifestée que dans
les hommages rendus par toutes les classes des populations et
par toutes les populations distinctes à M. Ferdinand de
Lesseps. Cet homme n'apparaissait au milieu d'elles qu'escorté
de son idée, de sa probité et de sa persévérance. Comme le
fait observer avec éloquence l'écrivain espagnol que nous ci-
tons plus bas, M. de Lesseps ne se présentait point aux foules
qui l'ont adopté comme un drapeau, entouré des prestiges de
la puissance, les mains pleines de grâces et de faveurs, éblouis-
sant les yeux par des pompes royales ; il n'était que le mo-
deste initiateur d'une pensée féconde, utile à tous, commune à
tous, sans exception ni privilège, et l'acclamation spontanée
de l'opinion universelle, le témoignage et l'assentiment de la
pensée publique ont communiqué à son projet plus d'ascen-
dant et plus de force que s'il était fondé sur le bras des armées
et sur toute l'autorité du pouvoir matériel. L'opinion est tou-
jours la reine du monde, et la reine du monde a souveraine-
ment décrété que l'isthme de Suez serait percé.
» Nous ne sommes point à la suite d'un homme; quel qu'il
soit, et quel que soit son mérite, nous n'aimerions pas à
nous faire les comparses d'un triomphateur. Nous portons
sans doute autant de respect que d'estime à M. Ferdinand de
Lesseps; mais ici pour nous la personne disparaît, et nous
n'apercevons que la glorification du progrès et de l'idée. Non,
ce n'est point à un individu , quel qu'il soit, que ces magni-
fiques hommages sont rendus. Il y a sa part sans doute, mais
ils émanent d'un sentiment encore plus élevé et plus grave.
Ils attestent la profondeur des convictions autant que l'inten-
sité des besoins qui polissent l'humanité vers ce rapproche-
ment des deux hémisphère; ils attestent aussi l'opportunité
et la maturité de cette conception. L'histoire ne nous four-
nit pas un autre exemple de cet élan fraternel et unanime
des nations entraînées comme par un courant électrique à
s'unir et à se grouper autour d'un simple particulier, pour lui
donner la force nécessaire à réaliser un projet ouvrant de
nouvelles perspectives à la religion , au commerce, à la diffu-
sion des lumières, au bien-être général. C'est là un symptôme
heureux et inconnu jusqu'ici, et c'est à ce point de vue que
nous aimons à nous appesantir sur ces manifeslations, qui
sont comme l'aurore de la bienveillance universelle, de la so-
lidarité et de la paix entre les peuples.
» Le public connaît aujourd'hui les tristes intrigues aux-
quelles lord Stratford de Redcliffe est allé se livrer à Constan-
tinople. En empruntant à ce sujet les informations fournies à
plusieurs journaux quotidiens par leurs correspondants, le
Moniteur industriel retrace le parallèle suivant entre le pro-
pagateur et les adversaires trop connus de la pensée du canal
de Suez.
» Tandis que le promoteur du canal de l'isthme de Suez
parcourait les rives occidentales de la Méditerranée, accueilli
par les sympathiques hommages de toutes les classes intelli-
gentes, escorté par les acclamations des peuples, de l'autre
côté de cette même mer, le plus ardent et le plus implacable
adversaire de l'entreprise, le second et l'ami de lord Palmer-
ston dans cette scandaleuse croisade, lord Stratford de Red-
cliffe partait lui-même de Constantinople, après y avoir en-
core une fois semé le trouble et la désunion. Plusieurs jour-
naux, le Constitutionnel, la Presse, l'Univers, nous four-
nissent de copieuses relations de ses. faits et gestes. Nous
reproduisons celles du Constitutionnel et de l'Univers, car
elles paraissent contenir un grand enseignement public et
trancher nettement le caractère qui distingue les ennemis et
les partisans du percement de l'isthme.
» Partout où M. Ferdinand de Lesseps a porté ses pas, à
Odessa comme à Barcelone, à Trieste et à Marseille, comme
à Alexandrie, il n'a excité que des sentiments d'allégresse,
de bienveillance, de confraternité nationale. En même temps,
lord Stratford apparaît sur les bords du Bosphore; sa pré-
sence est l'objet d'un malaise et d'une inquiétude universels.
Il voudrait appeler les membres du gouvernement autour de
sa puissance déchue; il ne rencontre que la froideur. Il vou-
drait obtenir des manifestations populaires, il ne recueille que
la répugnance et l'abandon. Il se met à l'œuvre, et c'est pour
semer la désunion et la défiance entre le Sultan et ses minis-
tres, entre l'ambassade d'Angleterre et l'ambassade de France.
Il trouve que l'alliance anglo-française est encore trop so-
lide; il cherche à la relâcher davantage et à la briser, s'il se
pouvait. Il ébranle le cabinet; il fomente des craintes dans
l'esprit du Sultan; il provoque de son mieux des dissenti-
ments et des orages diplomatiques; il cherche, en un mot, à
défaire à Constantinople tout le bien qu'ont pu y produire le
bon accord entre sir Henri Bulwer et M. Thouvenel, et la
tendance si expressive des nations, à l'entente et au travail
pacifique. C'est sur ces manœuvres qu'il fonde l'espoir de la
renaissance de son pouvoir et de celui de lord Palmerston.
Cette attitude nous paraît définir très-clairement les deux po-
litiques qui sont en présence dans l'affaire du canal de Suez.
» D'un côté, une politique de conciliation; de l'autre, une
politique d'acrimonie. Partout où se présente le promoteur du
canal, il est un missionnaire de concorde et de paix; partout
où lord Stratford peut exercer une influence, il se fait le
missionnaire de la discorde et de la guerre. Devant l'un, les
populations se lèvent souriantes et joyeuses; devant l'autre, les
populations se retirent inquiètes et effrayées. C'est que lord
auprès du Sultan avait fait clairement connaître son opinion
personnelle sur la question. Il attendait, pour donner cours
& ses dispositions favorables, les instructions conformes de
son gouvernement, et le cabinet Derby, qui déjà s'était ré-
servé dans la séance du 1er juin, qui n'avait demandé que le
temps d'une plus ample réflexion, doit sentir toute la faiblesse
que lui vaudrait une plus longue résistance, dans la prochaine
session, devant les attaques des chefs du parti libéral, de qui
dépend son existence, il doit être anxieux d'en finir avec
cette menaçante difficulté.
» D'ailleurs, comme nous l'avons plusieurs fois fait ob-
server, les nouveaux intérêts que l'Angleterre vient de se con-
stituer du côté de la Chine lui font un besoin urgent de cette
communication, qui la rapproche de 3,000 lieues du théâtre
de son antagonisme avec la Russie dans ces parages, Il est
seulement étonnant que ce besoin n'ait pas été plus tôt compris,
et qu'il lui ait fallu la contrainte des événements pour pénétrer
dans l'esprit éclairé des hommes distingués qui dirigent le
cabinet de Londres. Aujourd'hui la situation parle d'elle-
même, et le peuple comme le gouvernement anglais ne
peuvent manquer d'obéir à l'empire de ses nécessités. »
Voici ensuite comment le Moniteur industriel apprécie la
portée et l'esprit des réceptions triomphales décernées à M. de
Lesseps :
» En présence des sentiments suscités et exprimés dans le
monde à propos du percement de l'isthme de Suez, du concours
si généreux et si vif de la presse universelle, des sympathies ar-
dentes qu'a soulevées sous ses pas le promoteur de cette grande
entreprise, parmi tant de nations si diverses de mœurs, d'in-
térêts, de coutumes et de civilisation , il est consolant de con-
stater l'esprit de notre époque, l'intelligence et le discernement
avec lesquels les peuples savent reconnaître et apprécier les
services rendus avec courage et désintéressement à la cause
générale de l'humanité. Jamais cette disposition de notre
temps ne s'est plus caractéristiquement manifestée que dans
les hommages rendus par toutes les classes des populations et
par toutes les populations distinctes à M. Ferdinand de
Lesseps. Cet homme n'apparaissait au milieu d'elles qu'escorté
de son idée, de sa probité et de sa persévérance. Comme le
fait observer avec éloquence l'écrivain espagnol que nous ci-
tons plus bas, M. de Lesseps ne se présentait point aux foules
qui l'ont adopté comme un drapeau, entouré des prestiges de
la puissance, les mains pleines de grâces et de faveurs, éblouis-
sant les yeux par des pompes royales ; il n'était que le mo-
deste initiateur d'une pensée féconde, utile à tous, commune à
tous, sans exception ni privilège, et l'acclamation spontanée
de l'opinion universelle, le témoignage et l'assentiment de la
pensée publique ont communiqué à son projet plus d'ascen-
dant et plus de force que s'il était fondé sur le bras des armées
et sur toute l'autorité du pouvoir matériel. L'opinion est tou-
jours la reine du monde, et la reine du monde a souveraine-
ment décrété que l'isthme de Suez serait percé.
» Nous ne sommes point à la suite d'un homme; quel qu'il
soit, et quel que soit son mérite, nous n'aimerions pas à
nous faire les comparses d'un triomphateur. Nous portons
sans doute autant de respect que d'estime à M. Ferdinand de
Lesseps; mais ici pour nous la personne disparaît, et nous
n'apercevons que la glorification du progrès et de l'idée. Non,
ce n'est point à un individu , quel qu'il soit, que ces magni-
fiques hommages sont rendus. Il y a sa part sans doute, mais
ils émanent d'un sentiment encore plus élevé et plus grave.
Ils attestent la profondeur des convictions autant que l'inten-
sité des besoins qui polissent l'humanité vers ce rapproche-
ment des deux hémisphère; ils attestent aussi l'opportunité
et la maturité de cette conception. L'histoire ne nous four-
nit pas un autre exemple de cet élan fraternel et unanime
des nations entraînées comme par un courant électrique à
s'unir et à se grouper autour d'un simple particulier, pour lui
donner la force nécessaire à réaliser un projet ouvrant de
nouvelles perspectives à la religion , au commerce, à la diffu-
sion des lumières, au bien-être général. C'est là un symptôme
heureux et inconnu jusqu'ici, et c'est à ce point de vue que
nous aimons à nous appesantir sur ces manifeslations, qui
sont comme l'aurore de la bienveillance universelle, de la so-
lidarité et de la paix entre les peuples.
» Le public connaît aujourd'hui les tristes intrigues aux-
quelles lord Stratford de Redcliffe est allé se livrer à Constan-
tinople. En empruntant à ce sujet les informations fournies à
plusieurs journaux quotidiens par leurs correspondants, le
Moniteur industriel retrace le parallèle suivant entre le pro-
pagateur et les adversaires trop connus de la pensée du canal
de Suez.
» Tandis que le promoteur du canal de l'isthme de Suez
parcourait les rives occidentales de la Méditerranée, accueilli
par les sympathiques hommages de toutes les classes intelli-
gentes, escorté par les acclamations des peuples, de l'autre
côté de cette même mer, le plus ardent et le plus implacable
adversaire de l'entreprise, le second et l'ami de lord Palmer-
ston dans cette scandaleuse croisade, lord Stratford de Red-
cliffe partait lui-même de Constantinople, après y avoir en-
core une fois semé le trouble et la désunion. Plusieurs jour-
naux, le Constitutionnel, la Presse, l'Univers, nous four-
nissent de copieuses relations de ses. faits et gestes. Nous
reproduisons celles du Constitutionnel et de l'Univers, car
elles paraissent contenir un grand enseignement public et
trancher nettement le caractère qui distingue les ennemis et
les partisans du percement de l'isthme.
» Partout où M. Ferdinand de Lesseps a porté ses pas, à
Odessa comme à Barcelone, à Trieste et à Marseille, comme
à Alexandrie, il n'a excité que des sentiments d'allégresse,
de bienveillance, de confraternité nationale. En même temps,
lord Stratford apparaît sur les bords du Bosphore; sa pré-
sence est l'objet d'un malaise et d'une inquiétude universels.
Il voudrait appeler les membres du gouvernement autour de
sa puissance déchue; il ne rencontre que la froideur. Il vou-
drait obtenir des manifestations populaires, il ne recueille que
la répugnance et l'abandon. Il se met à l'œuvre, et c'est pour
semer la désunion et la défiance entre le Sultan et ses minis-
tres, entre l'ambassade d'Angleterre et l'ambassade de France.
Il trouve que l'alliance anglo-française est encore trop so-
lide; il cherche à la relâcher davantage et à la briser, s'il se
pouvait. Il ébranle le cabinet; il fomente des craintes dans
l'esprit du Sultan; il provoque de son mieux des dissenti-
ments et des orages diplomatiques; il cherche, en un mot, à
défaire à Constantinople tout le bien qu'ont pu y produire le
bon accord entre sir Henri Bulwer et M. Thouvenel, et la
tendance si expressive des nations, à l'entente et au travail
pacifique. C'est sur ces manœuvres qu'il fonde l'espoir de la
renaissance de son pouvoir et de celui de lord Palmerston.
Cette attitude nous paraît définir très-clairement les deux po-
litiques qui sont en présence dans l'affaire du canal de Suez.
» D'un côté, une politique de conciliation; de l'autre, une
politique d'acrimonie. Partout où se présente le promoteur du
canal, il est un missionnaire de concorde et de paix; partout
où lord Stratford peut exercer une influence, il se fait le
missionnaire de la discorde et de la guerre. Devant l'un, les
populations se lèvent souriantes et joyeuses; devant l'autre, les
populations se retirent inquiètes et effrayées. C'est que lord
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