Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
VENDREDI 25 JUIN. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 331
» Nous publierons, dans notre prochain numéro, une réfu-
tation pleine d'énergie de M. de Lesseps, pour démentir les
assertions complètement erronées qui ont été avancées dans
les dernières discussions de la Chambre des Communes. »
La Gazette de France du 4 juin consacre un long article
de M. G. Janicot à l'appréciation du vote de la Chambre des
Communes sur le canal de Suez. La Gazette désespère qu'on
puisse vaincre l'opposition anglaise, et elle conseille à l'Europe
de passer outre. Elle fait remarquer cependant que des hommes
très-considérables du Parlement ont voté en faveur de la mo-
tion de M. Roebuck.
La Gazette de France, journal de l'appel au peuple, Paris,
6 juin, fait une revue des journaux de Paris et de Londres
qui ont parlé de la discussion de la Chambre des Communes.
Elle cite notamment le Times et le Daily-News, le Siècle et le
Journal des Débats. La Gazette de France, qui ne croit pas
que le canal de Suez doive être utile à l'Angleterre, semble
par suite donner raison aux orateurs qui l'ont combattu. A
ces assertions, on peut opposer l'opinion d'hommes aussi con-
sidérables et aussi patriotes que MU. Gladstone, Roebuck,
Milner Gibson, Bright et lord John Russell.
Le Siècle du 5 juin rend compte de la séance du ltr juin à
la Chambre des Communes; et citant une partie de l'article .du
Journal des Débats, il adhère complétement aux opinions qui
y sont émises.
Voici l'analyse que le Journal des Débats du 8 juin a faite
de la lettre de M. Ferdinand de Lesseps à M. Charles Manby,
en réponse à M. R. Stephenson :
« Nous avons reçu de M. Ferdinand de Lesseps la copie
d'une lettre qu'il vient d'adresser à Londres à AI. Charles
Manby, ingénieur anglais, secrétaire de la Commission inter-
nationale pour le percement de l'isthme de Suez. Le but de
cette lettre est de rectifier les assertions de M. Robert Ste-
phenson, fils du célèbre ingénieur, dans la discussion qui a
eu lieu mardi dernier à la Chambre des Communes, sur la
question relative au canal de Suez. On doit se rappeler que
dans une discussion précédente, qui remonte à l'année der-
nière, M. Stephenson avait prétendu que la construction d'un
canal à travers l'isthme de Suez était matériellement impos-
sible. Tout le monde sait que, sur ce point capital, M. Ste-
phenson est en désaccord complet avec la Commission scien-
tifique internationale, composée d'ingénieurs européens,
qui, après un voyage d'étude et d'exploration fait sur les
lieux, a catégoriquement établi, dans un rapport publié
depuis deux ans, que l'ouverture d'un canal entre Suez et
Péluse était non-seulement possible, mais facile. Il est bon
d'ajouter que cette commision comptait dans son sein trois
ingénieurs anglais, qui jouissent dans leur pays d'une réputa-
tion justement acquise, MM. Rendel, Mac-Clean et Charles
Manby. Cependant lord Palmerston et M. Disraëli se sont
successivement appuyés sur l'opinion et sur l'autorité de
M. Stephenson pour combattre une entreprise à laquelle on
sait que le gouvernement anglais se montre systématiquement
hostile. Dans ces derniers temps, l'assertion de M. Stephen-
son a été péremptoirement réfutée dans plusieurs documents
qui ont été livrés à la publicité. Nous citerons notamment
un Mémoire rédigé par M. Paléocapa, ingénieur, ministre
des travaux publics en Piémont, et membre de la Commis-
sion internationale; un autre Mémoire de M. Conrad, ingé-
nieur hollandais, président de la même Commission; enfin,
un second rapport fait par M. Charles Dupin à l'Académie
des sciences de Paris.
» Tel était l'état de la question au moment de la nouvelle
discussion qui vient d'avoir lieu dans la Chambre des Com-
munes, sur la motion de M. Roebuck. On a donc été surpris
de voir M. Stephenson, qui a pris de nouveau la parole dans
cette discussion, reproduire les arguments qu'il avait déjà
présentés, sans tenir aucun compte des documents qui les
avaient réduits à leur juste valeur. On a dû être encore plus
surpris de voir M. Stephenson affirmer que deux des ingé-
nieur anglais, membres de la Commission internationale,
M. Rendel et M. Mac-Clean , n'avaient pas approuvé le pro-
jet proposé pour le percement de l'isthme de Suez, et que
l'un de ces ingénieurs, M. Rendel, qui est mort l'année der-
nière, n'avait pas signé le rapport élaboré par cette Com-
mission. C'est cette assertion que M. de Lesseps relève éner-
giquement dans la lettre qu'il vient d'adresser à M. Charles
Manby. Il établit nettement que si M. Rendel, empêché par
la maladie, n'avait pu se rendre en Égypte avec les autres
membre de la Commission, il avait donné son adhésion, en
parfaite connaissance de cause, au travail de cette Commis-
sion, et qu'en signe de cette adhésion son nom avait été
maintenu parmi ceux de tous les autres commissaires qui
ont signé le rapport. Quant à M. Mac-Clean, M. de Lesseps
rappelle que cet ingénieur, outre le concours complet et per-
sonnel qu'il a prêté soit au voyage, soit aux divers travaux
de la Commission, a lui-même apposé sa signature sur le
document le plus essentiel, c'est-à-dire sur le rapport som-
maire présenté le 2 janvier 1856 au Vice-roi d'Egypte, et où
l'on trouve les conclusions suivantes :
« Le canal direct de Suez vers le golfe de Péluse est donc
l'unique solution du problème de la jonction de la mer Rouge
et de la Méditerranée; l'exécution en est facile, le succès as-
suré, les résultats immenses pour le commerce du monde. »
» Dans la même lettre, M. de Lesseps annonce qu'il dé-
montrera les erreurs dans lesquelles sont tombés d'autres
orateurs, en prétendant que les gouvernements de Turquie et
d'Autriche étaient opposés au projet dont il s'agit et que le
gouvernement français n'avait pas donné son adhésion expli-
cite à cette entreprise. » Louis ALLOLRY.
Le Moniteur industriel du 10 juin, outre l'article développé
dont nous avons cité plus haut divers passages, en publie
aussi plusieurs autres sur le canal de Suez. D'abord il signale,
d'après les journaux anglais, le refus qu'a fait M. Disraëli,
dans la séance du 3 juin , de déposer sur le bureau de la
Chambre la correspondance relative au canal de Suez. Puis
dans un autre article intitulé : Première à AI. Steplzenson,
il commence à réfuter le discours de l'ingénieur anglais dans
la séance du 1er juin. Il cite ensuite la lettre de M. Ferd.
de Lesseps à M. Charles Manby. Dans un autre article
M. P. B-s Darnis donne l'article du Times, que nous avons
publié aussi dans notre dernier numéro , et il le fait précéder
des réflexions suivantes :
Avis à l'Europe et à la Turquie.
« Nous avons parlé dans notre dernier numéro d'un article
publié par le Times en mai dernier, et nous en avons promis
la reproduction textuelle. Nous ne connaissons pas de meil-
leur moyen d'éclairer l'Europe et le monde sur les extrava-
gantes pensées poursuivies par la politique de lord Palmer-
ston et de ses adeptes, que de lui soumettre simplement les
naïvetés et les aveux de son principal organe. Cet article a
excité à Paris une vive polémique. Il a été l'objet de com-
mentaires verts et mérités dans le Constitutionnel, la Patrie,
la Gazette de France, le Journal des Débats, la Presse, le
Courrier de Paris et dans un grand nombre de journaux des
départements. Notre première ambition est de le conserver
dans nos colonnes et de le placer sous les yeux du public.
» Nous publierons, dans notre prochain numéro, une réfu-
tation pleine d'énergie de M. de Lesseps, pour démentir les
assertions complètement erronées qui ont été avancées dans
les dernières discussions de la Chambre des Communes. »
La Gazette de France du 4 juin consacre un long article
de M. G. Janicot à l'appréciation du vote de la Chambre des
Communes sur le canal de Suez. La Gazette désespère qu'on
puisse vaincre l'opposition anglaise, et elle conseille à l'Europe
de passer outre. Elle fait remarquer cependant que des hommes
très-considérables du Parlement ont voté en faveur de la mo-
tion de M. Roebuck.
La Gazette de France, journal de l'appel au peuple, Paris,
6 juin, fait une revue des journaux de Paris et de Londres
qui ont parlé de la discussion de la Chambre des Communes.
Elle cite notamment le Times et le Daily-News, le Siècle et le
Journal des Débats. La Gazette de France, qui ne croit pas
que le canal de Suez doive être utile à l'Angleterre, semble
par suite donner raison aux orateurs qui l'ont combattu. A
ces assertions, on peut opposer l'opinion d'hommes aussi con-
sidérables et aussi patriotes que MU. Gladstone, Roebuck,
Milner Gibson, Bright et lord John Russell.
Le Siècle du 5 juin rend compte de la séance du ltr juin à
la Chambre des Communes; et citant une partie de l'article .du
Journal des Débats, il adhère complétement aux opinions qui
y sont émises.
Voici l'analyse que le Journal des Débats du 8 juin a faite
de la lettre de M. Ferdinand de Lesseps à M. Charles Manby,
en réponse à M. R. Stephenson :
« Nous avons reçu de M. Ferdinand de Lesseps la copie
d'une lettre qu'il vient d'adresser à Londres à AI. Charles
Manby, ingénieur anglais, secrétaire de la Commission inter-
nationale pour le percement de l'isthme de Suez. Le but de
cette lettre est de rectifier les assertions de M. Robert Ste-
phenson, fils du célèbre ingénieur, dans la discussion qui a
eu lieu mardi dernier à la Chambre des Communes, sur la
question relative au canal de Suez. On doit se rappeler que
dans une discussion précédente, qui remonte à l'année der-
nière, M. Stephenson avait prétendu que la construction d'un
canal à travers l'isthme de Suez était matériellement impos-
sible. Tout le monde sait que, sur ce point capital, M. Ste-
phenson est en désaccord complet avec la Commission scien-
tifique internationale, composée d'ingénieurs européens,
qui, après un voyage d'étude et d'exploration fait sur les
lieux, a catégoriquement établi, dans un rapport publié
depuis deux ans, que l'ouverture d'un canal entre Suez et
Péluse était non-seulement possible, mais facile. Il est bon
d'ajouter que cette commision comptait dans son sein trois
ingénieurs anglais, qui jouissent dans leur pays d'une réputa-
tion justement acquise, MM. Rendel, Mac-Clean et Charles
Manby. Cependant lord Palmerston et M. Disraëli se sont
successivement appuyés sur l'opinion et sur l'autorité de
M. Stephenson pour combattre une entreprise à laquelle on
sait que le gouvernement anglais se montre systématiquement
hostile. Dans ces derniers temps, l'assertion de M. Stephen-
son a été péremptoirement réfutée dans plusieurs documents
qui ont été livrés à la publicité. Nous citerons notamment
un Mémoire rédigé par M. Paléocapa, ingénieur, ministre
des travaux publics en Piémont, et membre de la Commis-
sion internationale; un autre Mémoire de M. Conrad, ingé-
nieur hollandais, président de la même Commission; enfin,
un second rapport fait par M. Charles Dupin à l'Académie
des sciences de Paris.
» Tel était l'état de la question au moment de la nouvelle
discussion qui vient d'avoir lieu dans la Chambre des Com-
munes, sur la motion de M. Roebuck. On a donc été surpris
de voir M. Stephenson, qui a pris de nouveau la parole dans
cette discussion, reproduire les arguments qu'il avait déjà
présentés, sans tenir aucun compte des documents qui les
avaient réduits à leur juste valeur. On a dû être encore plus
surpris de voir M. Stephenson affirmer que deux des ingé-
nieur anglais, membres de la Commission internationale,
M. Rendel et M. Mac-Clean , n'avaient pas approuvé le pro-
jet proposé pour le percement de l'isthme de Suez, et que
l'un de ces ingénieurs, M. Rendel, qui est mort l'année der-
nière, n'avait pas signé le rapport élaboré par cette Com-
mission. C'est cette assertion que M. de Lesseps relève éner-
giquement dans la lettre qu'il vient d'adresser à M. Charles
Manby. Il établit nettement que si M. Rendel, empêché par
la maladie, n'avait pu se rendre en Égypte avec les autres
membre de la Commission, il avait donné son adhésion, en
parfaite connaissance de cause, au travail de cette Commis-
sion, et qu'en signe de cette adhésion son nom avait été
maintenu parmi ceux de tous les autres commissaires qui
ont signé le rapport. Quant à M. Mac-Clean, M. de Lesseps
rappelle que cet ingénieur, outre le concours complet et per-
sonnel qu'il a prêté soit au voyage, soit aux divers travaux
de la Commission, a lui-même apposé sa signature sur le
document le plus essentiel, c'est-à-dire sur le rapport som-
maire présenté le 2 janvier 1856 au Vice-roi d'Egypte, et où
l'on trouve les conclusions suivantes :
« Le canal direct de Suez vers le golfe de Péluse est donc
l'unique solution du problème de la jonction de la mer Rouge
et de la Méditerranée; l'exécution en est facile, le succès as-
suré, les résultats immenses pour le commerce du monde. »
» Dans la même lettre, M. de Lesseps annonce qu'il dé-
montrera les erreurs dans lesquelles sont tombés d'autres
orateurs, en prétendant que les gouvernements de Turquie et
d'Autriche étaient opposés au projet dont il s'agit et que le
gouvernement français n'avait pas donné son adhésion expli-
cite à cette entreprise. » Louis ALLOLRY.
Le Moniteur industriel du 10 juin, outre l'article développé
dont nous avons cité plus haut divers passages, en publie
aussi plusieurs autres sur le canal de Suez. D'abord il signale,
d'après les journaux anglais, le refus qu'a fait M. Disraëli,
dans la séance du 3 juin , de déposer sur le bureau de la
Chambre la correspondance relative au canal de Suez. Puis
dans un autre article intitulé : Première à AI. Steplzenson,
il commence à réfuter le discours de l'ingénieur anglais dans
la séance du 1er juin. Il cite ensuite la lettre de M. Ferd.
de Lesseps à M. Charles Manby. Dans un autre article
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publié aussi dans notre dernier numéro , et il le fait précéder
des réflexions suivantes :
Avis à l'Europe et à la Turquie.
« Nous avons parlé dans notre dernier numéro d'un article
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gantes pensées poursuivies par la politique de lord Palmer-
ston et de ses adeptes, que de lui soumettre simplement les
naïvetés et les aveux de son principal organe. Cet article a
excité à Paris une vive polémique. Il a été l'objet de com-
mentaires verts et mérités dans le Constitutionnel, la Patrie,
la Gazette de France, le Journal des Débats, la Presse, le
Courrier de Paris et dans un grand nombre de journaux des
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