Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
328 L'ISTHME DE SUEZ, VEMDIIEDI 25 JUIN.
« L'accord touchant de M. Disraeli et de lôrd Palmerston
pour combattre un projetdont l'exécution est réclamée par nos
Conseils généraux et par la presse tout entière, exprimant
l'opinion unanime de la nation , cet accord de deux hommes
d'Etat rivaux et ennemis, lorsqu'il s'agit de contre-carrer les
plans conçus par la France dans l'intérêt général, est telle-
ment significatif qu'il est inutile d'y ajouter des commen-
taires.
» Nous devons protester toutefois contre les paroles de
M. Disraeli, affirmant, devant la Chambre des Communes,
que la France ne s'est jamais prononcée pour ce projet. C'est
là une de ces monstrueuses inexactitudes dans lesquelles un
homme d'État ne devrait jamais tomber. Que le gouverne-
ment frauçais ne se soit jamais prononcé officiellement, c'est
vrai. Il n'avait pas à le faire. Mais tout le monde sait que, cé-
dant aux vœux exprimés par le pays, le gouvernement de
l'Empereur accorde toutes ses sympathies au projet de M. de
Lesseps, et le seconde dans les limites du possible. »
Cn. ROnIN.
Le Vœu national, Metz, 4 juin, répond à l'article du Times
sur l'Egypte et sur l'occupation de Périm, puis il ajoute ;
« Est-ce qu'il peut y avoir un mépris plus patent, plus au-
dacieux de la souveraineté du Sultan? C'est en même temps
une violation de ses droits et une usurpation de son terri-
toire. Les auteurs du projet de canalisation de l'islhme de
Suez n'ont pas procédé de la sorte. Loin de méconnaître
l'autorité de la Sublime-Porle et d'attenter à son indépen-
dance, ils se sont adressés au gouvernement ottoman. Qu'ils
aient fait valoir auprès de lui toutes les légitimes influences
dont le concours leur a été promis, c'est tout simple ; mais ils
n'ont pas été au delà. On le voit assez, puisqu'ils attendent
encore la décision de Sa Hautesse.
» Peut-être étaient-ils fondés à espérer un succès plus
prompt. La France, en effet, s'intéresse vivement à leur pro-
jet; et à qui appartient-il plus qu'à elle d'obtenir l'assenti-
ment des conseillers du Sultan à une œuvre dont le caractère
européen est devant ses yeux le titre le plus éclatant et le
meilleur? Si la somme des sacrifices accomplis et des services
rendus doit être la mesure du crédit dont les diverses puis-
sances jouissent à Constantinople, assurément la France peut
avec juste raison prétendre à être dans une plus haute es-
time et dans une considération plus grande que l'Angleterre. »
MORE AU.
La Sentinelle toulonnaise du 2 juin analyse l'article de
M. P. Dubois, du Constitutionnel, sur l'Egypte, en ré-
ponse à l'article du Times.
L'Ami de l'Ordre, Amiens, 5 juin , analyse les divers arti-
cles de la Gazette de France sur le rejet de la motion de
M. Roebuck, et y'donne son entière approbation.
Le Journal de l'Ain, Bourg, 4 juin, annonce le retour de
M. Ferd. de Lesseps, et analyse la discussion du 1er juin à la
Chambre des Communes.
On lit dans le Courrier de la Vienne, Poitiers, 5 juin, les
réflexions suivantes, après une analyse de la discussion du
1er juin dans la Chambre des Communes :
u Lord Palmerston a fait valoir de nouveau les deux argu-
ments qu'il avait déjà opposés au projet de M. de Lesseps :
le canal de Suez établirait une séparation entre la Turquie et
l'Egypte ; il serait une menace contre les possessions an-
glaises de l'Inde. On comprend que le premier argument n'est
mis en avant que pour couvrir le second. En fait, c'est le
seul intérêt de l'Angleterre qui ne permet pas que la grande
voie projetée soit ouverte au commerce du monde. »
Le Messager du Midi, Montpellier, 3 juin , fait les ré-
flexions suivantes sur la discussion où M. Disraëli et lord
Palmerston se sont trouvés d'accord pour combattre le canal
de Suez :
« Les personnages de la politique anglaise se hàtent peu
d'accorder leurs actes avec leurs déclarations sur la cordialité
des rapports de l'Angleterre avec la France. Hier, une bonne
occasion se présentait au Parlement de nous donner un té-
moignage sincère de sympathie, ou tout au moins de condes-
cendance amicale : il s'agissait d'une motion de M. Roebuck,
tendant à faire déclarer que, dans la question du percement
de l'isthme de Suez, l'Angleterre n'influencerait pas le gouver-
nement ottoman et le laisserait libre de prononcer selon qu'il
jugerait convenable. Lord Palmerston et M. Disraeli, qui se
battaient la veille, se sont subitement trouvés d'accord, de la
manière la plus touchante, pour repousser la motion Roe-
bllck, Une majorité considérable, 290 voix contre 62, leur a
donné raison. La question du percement de l'isthme de Suez,
qui n'est pas une petite question, ne saurait donc compter
désormais au nombre des questions importantes sur lesquelles
nous serions d'accord avec l'Angleterre. Nous verrons ce qui
se passera au sujet des autres affaires pendantes; si l'Angle-
terre ne devait pas s'y montrer plus déférente envers la
France, la cordialité de l'alliance, trop prônée par M. Dis-
raeli, pourrait passer aisément en fumée.
n Le Chancelier de l'Echiquier a prétendu que notre gou-
vernement n'a pas exprimé une opinion décidée au sujet du
percement de l'isthme de Suez. Il eût été plus exact de dire
que notre gouvernement n'a fait aucune démarche officielle,
et cela prouve en faveur de sa prudence et de sa réserve;
mais peut-on douter de sa pensée, peut-on douter au moins
du vœu de la France, lorsque l'on connaît les conclusions de
tous ses corps savants, ainsi que les délibérations de ses Con-
seils généraux et des Chambres de commerce de toutes ses
places importantes? L'échappatoire de M. Disraëli est indigne
d'un homme d'État sérieux. En attendant, le vote du Parle-
ment reste comme un témoignage patent de mauvais vou-
loir. D
Le Messager du Midi, Montpellier, 5 juin , analyse le vote
de la Chambre des Communes du 1er juin, et, après avoir si-
gnalé les discours de lord Palmerston , de M. Fitzgerald et de
M. Disraeli, il ajoute :
« En résumé, l'Angleterre, parlant par l'organe de son
premier corps délibérant, a déclaré qu'elle ne veut pas du
percement de l'isthme de Suez, parce qu'il lui semble défavo-
rable à ses intérêts. Nous ne saurions avoir la prétention de
contredire ce jugement : les Anglais doivent connaître mieux
que personne ce qui est pour ou contre leurs intérêts. Nous
admettons donc, bien qu'on n'en donne aucune preuve, que
l'établissement du canal de Suez serait nuisible aux intérêts
anglais; mais alors, comme le reste de l'Europe s'est prononcé
très-catégoriquement pour le projet de M. de Lesseps, la
question se pose ainsi : Faut-il sacrifier les intérêts de l'Eu-
rope à ceux de l'Angleterre? Les Anglais sont puissants ; ce-
pendant ils ne sauraient avoir raison contre tout le monde, et
il nous semble que leurs politiques ne suivent guère les;
règles de la prudence dans leurs rapports internationaux. »
Le Messager du Midi, 9 juin, reproduit la lettre de
M. Ferd. de Lesseps à M. Charles Manby, et l'accompagne de
quelques réflexions pour montrer que l'opposition faite par
le Cabinet anglais au canal de Suez rend cette entreprise de
plus en plus populaire sur le continent.
L'Opinion du Midi, Nimes, 6 juin , rend compte de la dis-
cussion du 1er juin dans la Chambre des Communes sur la
motion de M. Roebuck.
« L'accord touchant de M. Disraeli et de lôrd Palmerston
pour combattre un projetdont l'exécution est réclamée par nos
Conseils généraux et par la presse tout entière, exprimant
l'opinion unanime de la nation , cet accord de deux hommes
d'Etat rivaux et ennemis, lorsqu'il s'agit de contre-carrer les
plans conçus par la France dans l'intérêt général, est telle-
ment significatif qu'il est inutile d'y ajouter des commen-
taires.
» Nous devons protester toutefois contre les paroles de
M. Disraeli, affirmant, devant la Chambre des Communes,
que la France ne s'est jamais prononcée pour ce projet. C'est
là une de ces monstrueuses inexactitudes dans lesquelles un
homme d'État ne devrait jamais tomber. Que le gouverne-
ment frauçais ne se soit jamais prononcé officiellement, c'est
vrai. Il n'avait pas à le faire. Mais tout le monde sait que, cé-
dant aux vœux exprimés par le pays, le gouvernement de
l'Empereur accorde toutes ses sympathies au projet de M. de
Lesseps, et le seconde dans les limites du possible. »
Cn. ROnIN.
Le Vœu national, Metz, 4 juin, répond à l'article du Times
sur l'Egypte et sur l'occupation de Périm, puis il ajoute ;
« Est-ce qu'il peut y avoir un mépris plus patent, plus au-
dacieux de la souveraineté du Sultan? C'est en même temps
une violation de ses droits et une usurpation de son terri-
toire. Les auteurs du projet de canalisation de l'islhme de
Suez n'ont pas procédé de la sorte. Loin de méconnaître
l'autorité de la Sublime-Porle et d'attenter à son indépen-
dance, ils se sont adressés au gouvernement ottoman. Qu'ils
aient fait valoir auprès de lui toutes les légitimes influences
dont le concours leur a été promis, c'est tout simple ; mais ils
n'ont pas été au delà. On le voit assez, puisqu'ils attendent
encore la décision de Sa Hautesse.
» Peut-être étaient-ils fondés à espérer un succès plus
prompt. La France, en effet, s'intéresse vivement à leur pro-
jet; et à qui appartient-il plus qu'à elle d'obtenir l'assenti-
ment des conseillers du Sultan à une œuvre dont le caractère
européen est devant ses yeux le titre le plus éclatant et le
meilleur? Si la somme des sacrifices accomplis et des services
rendus doit être la mesure du crédit dont les diverses puis-
sances jouissent à Constantinople, assurément la France peut
avec juste raison prétendre à être dans une plus haute es-
time et dans une considération plus grande que l'Angleterre. »
MORE AU.
La Sentinelle toulonnaise du 2 juin analyse l'article de
M. P. Dubois, du Constitutionnel, sur l'Egypte, en ré-
ponse à l'article du Times.
L'Ami de l'Ordre, Amiens, 5 juin , analyse les divers arti-
cles de la Gazette de France sur le rejet de la motion de
M. Roebuck, et y'donne son entière approbation.
Le Journal de l'Ain, Bourg, 4 juin, annonce le retour de
M. Ferd. de Lesseps, et analyse la discussion du 1er juin à la
Chambre des Communes.
On lit dans le Courrier de la Vienne, Poitiers, 5 juin, les
réflexions suivantes, après une analyse de la discussion du
1er juin dans la Chambre des Communes :
u Lord Palmerston a fait valoir de nouveau les deux argu-
ments qu'il avait déjà opposés au projet de M. de Lesseps :
le canal de Suez établirait une séparation entre la Turquie et
l'Egypte ; il serait une menace contre les possessions an-
glaises de l'Inde. On comprend que le premier argument n'est
mis en avant que pour couvrir le second. En fait, c'est le
seul intérêt de l'Angleterre qui ne permet pas que la grande
voie projetée soit ouverte au commerce du monde. »
Le Messager du Midi, Montpellier, 3 juin , fait les ré-
flexions suivantes sur la discussion où M. Disraëli et lord
Palmerston se sont trouvés d'accord pour combattre le canal
de Suez :
« Les personnages de la politique anglaise se hàtent peu
d'accorder leurs actes avec leurs déclarations sur la cordialité
des rapports de l'Angleterre avec la France. Hier, une bonne
occasion se présentait au Parlement de nous donner un té-
moignage sincère de sympathie, ou tout au moins de condes-
cendance amicale : il s'agissait d'une motion de M. Roebuck,
tendant à faire déclarer que, dans la question du percement
de l'isthme de Suez, l'Angleterre n'influencerait pas le gouver-
nement ottoman et le laisserait libre de prononcer selon qu'il
jugerait convenable. Lord Palmerston et M. Disraeli, qui se
battaient la veille, se sont subitement trouvés d'accord, de la
manière la plus touchante, pour repousser la motion Roe-
bllck, Une majorité considérable, 290 voix contre 62, leur a
donné raison. La question du percement de l'isthme de Suez,
qui n'est pas une petite question, ne saurait donc compter
désormais au nombre des questions importantes sur lesquelles
nous serions d'accord avec l'Angleterre. Nous verrons ce qui
se passera au sujet des autres affaires pendantes; si l'Angle-
terre ne devait pas s'y montrer plus déférente envers la
France, la cordialité de l'alliance, trop prônée par M. Dis-
raeli, pourrait passer aisément en fumée.
n Le Chancelier de l'Echiquier a prétendu que notre gou-
vernement n'a pas exprimé une opinion décidée au sujet du
percement de l'isthme de Suez. Il eût été plus exact de dire
que notre gouvernement n'a fait aucune démarche officielle,
et cela prouve en faveur de sa prudence et de sa réserve;
mais peut-on douter de sa pensée, peut-on douter au moins
du vœu de la France, lorsque l'on connaît les conclusions de
tous ses corps savants, ainsi que les délibérations de ses Con-
seils généraux et des Chambres de commerce de toutes ses
places importantes? L'échappatoire de M. Disraëli est indigne
d'un homme d'État sérieux. En attendant, le vote du Parle-
ment reste comme un témoignage patent de mauvais vou-
loir. D
Le Messager du Midi, Montpellier, 5 juin , analyse le vote
de la Chambre des Communes du 1er juin, et, après avoir si-
gnalé les discours de lord Palmerston , de M. Fitzgerald et de
M. Disraeli, il ajoute :
« En résumé, l'Angleterre, parlant par l'organe de son
premier corps délibérant, a déclaré qu'elle ne veut pas du
percement de l'isthme de Suez, parce qu'il lui semble défavo-
rable à ses intérêts. Nous ne saurions avoir la prétention de
contredire ce jugement : les Anglais doivent connaître mieux
que personne ce qui est pour ou contre leurs intérêts. Nous
admettons donc, bien qu'on n'en donne aucune preuve, que
l'établissement du canal de Suez serait nuisible aux intérêts
anglais; mais alors, comme le reste de l'Europe s'est prononcé
très-catégoriquement pour le projet de M. de Lesseps, la
question se pose ainsi : Faut-il sacrifier les intérêts de l'Eu-
rope à ceux de l'Angleterre? Les Anglais sont puissants ; ce-
pendant ils ne sauraient avoir raison contre tout le monde, et
il nous semble que leurs politiques ne suivent guère les;
règles de la prudence dans leurs rapports internationaux. »
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M. Ferd. de Lesseps à M. Charles Manby, et l'accompagne de
quelques réflexions pour montrer que l'opposition faite par
le Cabinet anglais au canal de Suez rend cette entreprise de
plus en plus populaire sur le continent.
L'Opinion du Midi, Nimes, 6 juin , rend compte de la dis-
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