Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-11-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 novembre 1858 01 novembre 1858
Description : 1858/11/01 (T4,N11)-1858/11/30. 1858/11/01 (T4,N11)-1858/11/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665781h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
Iiî7
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — NOVEMBRE 1858.
1K
arrosée par les canaux de Bartellon, de Morénas et de la ville; en
somme, la superficie irrigable du département de l'Isère qui pourrait
être de plus de 20,000 hectares, atteignait à peine 4,000 hectares,
il y a douze ans.
DÉPARTEMENT DES HAUTES-ALPES. — Dans les Hautes-Alpes, il résulte
d'un mémoire de M. FARNAUD, sur les irrigations de ce Département,
qu'en 1821 il existait dans les trois arrondissements de Briançon, Gap
etEmbrun un total de 744 petits canaux, arrosant ensemble 13,246 hec-
tares. Ces petits canaux, ayant généralement moins de 1 mètre de lar-
geur sur des longueurs très-variables, sont possédés par des communes,
des associations et des particuliers.
CANAL DE DONZÈRE OU DE PIERRELATTE.— Le canal de Donzère. est
«ne dérivation du Rhône dans le département de laDrôme. Depuis 1693,
époque à laquelle sa première autorisation fut accordée, il était resté
inachevé par suite de difficultés de diverses natures, lorsqu'on 1841
une ordonnance royale du 8 juin a autorisé la compagnie du chemin de
fer de Pierrelatte à exécuter les travaux projetés par elle et approuvés
-depuis par l'administration;
Le canal est disposé pour une portée moyenne de 8 à 9 mètres cubes,
c'est-à-dire qu'il pourrait irriguer au moins 8,000 hectares-dé la plaine
qui longe le Rhône, à partir de Montélimart.
DÉPARTEMENT DU VAR. — Dans le département du Var, trois dériva-
tions principales sont pratiquées sur le cours de la Nortuby : l'une, qui
arrose le territoire de Draguignan et qui remonte à une époque très-
ancienne; la seconde, qui existe sur les territoires de la Motte et de
Muy, date de 1536; enfin, la troisième, qui fertilise le territoire de
Traus, a été ouverte en 1801. En ajoutant à ces canaux d'autres petits
récemment autorisés, ou arrive à une superficie de 3,654 hectares régu-
lièrement arrosés dans le département du Var.
FONTAINE DE VAU CLUSE. — La fontaine de Vaucluse, ou la Sorgue,
qui sort des flancs d'un rocher calcaire, doit sa réputation tant aux sou-
venirs de LAURE et de PÉTRARQUE qu'à son débit extraordinaire qui, dans
les temps d'étiage, est, annéécommune, de 13 mètres cubes par seconde.
Son eau est limpide et fait opposition avec celle de la Durance, qui est
louche et chargée d'un limon en suspension; de là vient que, dans le
département de Vaucluse, on distingue, avant tout, deux espèces d'irri-
gations, l'une à l'eau trouble et l'autre à l'eau claire.
M. CONTE, ingénieur des Ponts et Chaussées, dans une notice remar-
quable insérée aux Annales des Ponts et Chaussées (novembre et dé-
cembre 1850), a fait connaître avec beaucoup de détail la situation des
irrigations dans l'arrondissement d'Avignon, non-seulement sous le
rapport de l'opération en elle-même, mais encore sous celui désorga-
nisation administrative, ce qui n'est pas le moins essentiel. Après avoir
relevé l'importance des diverses branches de la Sorgue au point de vue
industriel, il présente ainsi le tableau des terrains irrigués :
QUANTITES .IRRIGUÉES
BÉS1GNATION. "' """
par par roues
prises d'eau. hydrauliques.
Branche de Vile et canal de Vaucluse... ........ 1.438' 1 lo'.OO
Branche de Vellerdn 2.050 11 .60
Brandies diverses. -. 74 2 .50
Totaux. 3.SC2h 24h.00
3.586"
Un fait très-remarquable et dont nous avons déjà parlé est le peu de
valeur attaché aux irrigations des eaux claires de la Sorgue, compara-
tivement à celles pratiquées avec les eaux de la Durance. Nous répéte-
rons que celle différence d'action semble tenir à la nature des eaux, et
qu'il faudrait, pour s'en rendre compte, faire des analyses complètes et
répétées. M. CONTE nous a donné à cet égard quelques détails intéres-
sants! ainsi les foins des prairies de la Sorgue sont moins recherchés
que ceux de la Durance , et l'on présume dans le pays qu'ils sont plus
aigres, mot qui peut tout aussi bien vouloir dire acides, durs et difficiles
à mâcher. Des propriétaires de prairies à Avignon aiment mieux arroser
avec ceux de la Durance qui leur coûtent 18 francs, qu'avec celles de-
là Sorgue qui ne leur reviennent qu'à 3'. 50. Il y a mieux : ils payent
les deux arrosages pour prévoir le cas où la Durance leur manquerait
par un accident imprévu, mais ils ne se servent pas de la Sorgue et
payent seulement pour constater' leur droit. Outre là différence: entré;
la nature des eaux, M. CONTE pense.que deuxcaiusescôntribuent^à ces*,
résultats: d'abord,, les eaux de la Sorgue qui sortent de la fontaine;
à 10°, et ont 19" à Avignon, sont plus froides: que., celles de; la' Du-
rance qui présentent 23° à 26°; or il peut bien se faire que raction de;
ces eaux sur. des plantes chauffées à 32° détermine; des réactions sem^
blables à celles que les animaux éprouvent en pareille circonstance",.
D'un autre côté, les eaux de la Durance arrivant chargées de limon sur
les prairies peuvent rendre le: sol plus compacte et empêcher Vem
traîneraent des fumiers: qui, même dans le cas où ils se dissoudraient
seraient remplacés par le limon. Il serait très-intéressant d'étudier
avec soin le phénomène dont nous nous occupons; il y a làdes matéi
riarjx précieux pour éclairer laquestkm des irrigations qui, sous bieK
des rapports, est encore dans l'obscurité.
CANAUX, DÉRIVÉS DE: LA RIVE: DROITE DE: LA DURANCE. — Les casaux:
d'arrosage dérivés de la Durance sont très-nombreux et très-impior7-
tants; il y ena sur la rive droite et sur la rive gauche. Nous news oceu*
perons d'abord des premiers ; les principaux sont :
1° Le canal du Gabedan neuf et du plan oriental ;
2° Le canal d& Saint-Julien:;
3° Le canal Crillon ;
4° Le canal Durançole ou: des hospices d'Avignon ;
5° Le canal de M. de.Cambis;
6° Le canal de l'association de Gamp-Rambaud:;
7° Le canal de Brillanne ;
8° Le canal de liste;
9° Le canal de Carpentrasj
10° Le canal de Gadenet.
CANAUX ANCIENS DU DÉPARTEMENT DE: VAirctr/SE...—Sauf lecanal de;
Brillanne, qui est dans le département des Basses- Alpes, quLdate de 1493^
qui a été reconstitué le 11 décembre 1837, et qui, avec un: débit de
2 mètres cubes:, peut arroser 2,000 hectares au:prix:de 31f.25 p:ar
hectare, tous les canaux qui. préeèdeat sont dans le Département de
Vaucluse.
Les six premiers existent depuis longtemps, et lès trois.derniers sont
tout à fait nouveaux.
Le canal de Saint-Julien, date du.xin 0 sièee; il:a.28,700 mètresdé
longueur, et 2,400 mètres jusqu'aux: inartelières de sûreté depuis la.
prise d'eau. Il fournit l'eau au. canal: du:Gabedan:vieux:; sa.poriéë;esfe.
de 4m.69 et pourrait fournir et au delà aux.surfaces.engagées clans l'as-
sociation qui sont-de.3,247 hectares. Le prix:de; revient,de l'arrosage;
est annuellement de 10 à 12 fr. l'hectare. Le canal..de~Saint-Julifîn-est
administré par. un syndicat nommé par. les intéressés. Les prises dîeau:
sont ouvertes chaque année depuis le-1er avril, jusqu'au. 5 octobre.-.
Chaque propriétaire: a le droit de preDdreles eaux àleur passage-dans;
les-fossés de distribution, et cela sans règle, aucune.
Le canal du Cabedan neuf, dont la concession à la.cornrmine d'Avi-
gnon date de 1738;, a une portée, de. plus de 2.mètres* et. correspondra:
1,196 hectares de terrains associés pour l'irrigation.
Le prix de l'arrosage est plus élevé: que: pour Ie.caiial.de.Samtr-.Jut--
lien, le double environ.
Le. canal Grillon fut construit en 1785, par le duc de. Crillon; lia:
une portée de 2 mètres cubes et correspond:à,2,Q0Û:bectar,es.:de ter-
rains engagés. Le prix de l'arrosage est de-23*. 44- Lecanal,, qui. avait.
coûté 600,000 fr. à la famille Crillon., a été, vendu 300,000 fr, aune;
compagnie qui le possède aujourd'hui, et qui complète les distributions.
pour étendre les irrigations.
Le canal de la Durançole fut établi en vertu d'une concession faite.
en 1229; sa portée est de lm.60 : le nombre d'hectares arrosés est de
lm.118 dont les f profitent des irrigations (1); le nombre désintéressés-:
est de 530. Les prix de l'arrosage sont variables :: les uns sont nuls:,: les:
autres de 14£.05 par hectare etlesautresde 19^.19; si^par de nouveaux;
canaux de distribution, on étendait l'arrosage, les nouvelies-so.uscrip--
tions seraient de 23f.44 par hectare.
Le canal de M. de Cambisqui.se rapporte à .1,200 hectares-.da terres.:-
et seulement à quatre propriétaires-, n'est, presque pas utilisé,-parce:
qu'il nianque de canaux secondaires et de fossés: de distribution. Si^au:
lieu de concerner la grande propriété, ce canal, se rapportait: comme:
les autres à la propriété morcelée, il produirait certainement davan-
tage.
L'association de Camp-Rambaud est surtout remarquable; par une ;
bonne organisation; elle fait contraste avec celle du canal de Canïbis:
par le grand nombre de propriétaires,, eu égard à la surface; le nombre-..
(1) Toutes les surfaces engagées dans une association ne sont,pas., arrosées chaque-
année, cela dépend des cul tu resj. mais pour payer, il faut des,arrosages complétas ,
ainsi Tonne donne rien nour l'arrosage éverstael comme celui. dfls,cén5ales,..deB.-terses..=
non ensemencées, etc.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — NOVEMBRE 1858.
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arrosée par les canaux de Bartellon, de Morénas et de la ville; en
somme, la superficie irrigable du département de l'Isère qui pourrait
être de plus de 20,000 hectares, atteignait à peine 4,000 hectares,
il y a douze ans.
DÉPARTEMENT DES HAUTES-ALPES. — Dans les Hautes-Alpes, il résulte
d'un mémoire de M. FARNAUD, sur les irrigations de ce Département,
qu'en 1821 il existait dans les trois arrondissements de Briançon, Gap
etEmbrun un total de 744 petits canaux, arrosant ensemble 13,246 hec-
tares. Ces petits canaux, ayant généralement moins de 1 mètre de lar-
geur sur des longueurs très-variables, sont possédés par des communes,
des associations et des particuliers.
CANAL DE DONZÈRE OU DE PIERRELATTE.— Le canal de Donzère. est
«ne dérivation du Rhône dans le département de laDrôme. Depuis 1693,
époque à laquelle sa première autorisation fut accordée, il était resté
inachevé par suite de difficultés de diverses natures, lorsqu'on 1841
une ordonnance royale du 8 juin a autorisé la compagnie du chemin de
fer de Pierrelatte à exécuter les travaux projetés par elle et approuvés
-depuis par l'administration;
Le canal est disposé pour une portée moyenne de 8 à 9 mètres cubes,
c'est-à-dire qu'il pourrait irriguer au moins 8,000 hectares-dé la plaine
qui longe le Rhône, à partir de Montélimart.
DÉPARTEMENT DU VAR. — Dans le département du Var, trois dériva-
tions principales sont pratiquées sur le cours de la Nortuby : l'une, qui
arrose le territoire de Draguignan et qui remonte à une époque très-
ancienne; la seconde, qui existe sur les territoires de la Motte et de
Muy, date de 1536; enfin, la troisième, qui fertilise le territoire de
Traus, a été ouverte en 1801. En ajoutant à ces canaux d'autres petits
récemment autorisés, ou arrive à une superficie de 3,654 hectares régu-
lièrement arrosés dans le département du Var.
FONTAINE DE VAU CLUSE. — La fontaine de Vaucluse, ou la Sorgue,
qui sort des flancs d'un rocher calcaire, doit sa réputation tant aux sou-
venirs de LAURE et de PÉTRARQUE qu'à son débit extraordinaire qui, dans
les temps d'étiage, est, annéécommune, de 13 mètres cubes par seconde.
Son eau est limpide et fait opposition avec celle de la Durance, qui est
louche et chargée d'un limon en suspension; de là vient que, dans le
département de Vaucluse, on distingue, avant tout, deux espèces d'irri-
gations, l'une à l'eau trouble et l'autre à l'eau claire.
M. CONTE, ingénieur des Ponts et Chaussées, dans une notice remar-
quable insérée aux Annales des Ponts et Chaussées (novembre et dé-
cembre 1850), a fait connaître avec beaucoup de détail la situation des
irrigations dans l'arrondissement d'Avignon, non-seulement sous le
rapport de l'opération en elle-même, mais encore sous celui désorga-
nisation administrative, ce qui n'est pas le moins essentiel. Après avoir
relevé l'importance des diverses branches de la Sorgue au point de vue
industriel, il présente ainsi le tableau des terrains irrigués :
QUANTITES .IRRIGUÉES
BÉS1GNATION. "' """
par par roues
prises d'eau. hydrauliques.
Branche de Vile et canal de Vaucluse... ........ 1.438' 1 lo'.OO
Branche de Vellerdn 2.050 11 .60
Brandies diverses. -. 74 2 .50
Totaux. 3.SC2h 24h.00
3.586"
Un fait très-remarquable et dont nous avons déjà parlé est le peu de
valeur attaché aux irrigations des eaux claires de la Sorgue, compara-
tivement à celles pratiquées avec les eaux de la Durance. Nous répéte-
rons que celle différence d'action semble tenir à la nature des eaux, et
qu'il faudrait, pour s'en rendre compte, faire des analyses complètes et
répétées. M. CONTE nous a donné à cet égard quelques détails intéres-
sants! ainsi les foins des prairies de la Sorgue sont moins recherchés
que ceux de la Durance , et l'on présume dans le pays qu'ils sont plus
aigres, mot qui peut tout aussi bien vouloir dire acides, durs et difficiles
à mâcher. Des propriétaires de prairies à Avignon aiment mieux arroser
avec ceux de la Durance qui leur coûtent 18 francs, qu'avec celles de-
là Sorgue qui ne leur reviennent qu'à 3'. 50. Il y a mieux : ils payent
les deux arrosages pour prévoir le cas où la Durance leur manquerait
par un accident imprévu, mais ils ne se servent pas de la Sorgue et
payent seulement pour constater' leur droit. Outre là différence: entré;
la nature des eaux, M. CONTE pense.que deuxcaiusescôntribuent^à ces*,
résultats: d'abord,, les eaux de la Sorgue qui sortent de la fontaine;
à 10°, et ont 19" à Avignon, sont plus froides: que., celles de; la' Du-
rance qui présentent 23° à 26°; or il peut bien se faire que raction de;
ces eaux sur. des plantes chauffées à 32° détermine; des réactions sem^
blables à celles que les animaux éprouvent en pareille circonstance",.
D'un autre côté, les eaux de la Durance arrivant chargées de limon sur
les prairies peuvent rendre le: sol plus compacte et empêcher Vem
traîneraent des fumiers: qui, même dans le cas où ils se dissoudraient
seraient remplacés par le limon. Il serait très-intéressant d'étudier
avec soin le phénomène dont nous nous occupons; il y a làdes matéi
riarjx précieux pour éclairer laquestkm des irrigations qui, sous bieK
des rapports, est encore dans l'obscurité.
CANAUX, DÉRIVÉS DE: LA RIVE: DROITE DE: LA DURANCE. — Les casaux:
d'arrosage dérivés de la Durance sont très-nombreux et très-impior7-
tants; il y ena sur la rive droite et sur la rive gauche. Nous news oceu*
perons d'abord des premiers ; les principaux sont :
1° Le canal du Gabedan neuf et du plan oriental ;
2° Le canal d& Saint-Julien:;
3° Le canal Crillon ;
4° Le canal Durançole ou: des hospices d'Avignon ;
5° Le canal de M. de.Cambis;
6° Le canal de l'association de Gamp-Rambaud:;
7° Le canal de Brillanne ;
8° Le canal de liste;
9° Le canal de Carpentrasj
10° Le canal de Gadenet.
CANAUX ANCIENS DU DÉPARTEMENT DE: VAirctr/SE...—Sauf lecanal de;
Brillanne, qui est dans le département des Basses- Alpes, quLdate de 1493^
qui a été reconstitué le 11 décembre 1837, et qui, avec un: débit de
2 mètres cubes:, peut arroser 2,000 hectares au:prix:de 31f.25 p:ar
hectare, tous les canaux qui. préeèdeat sont dans le Département de
Vaucluse.
Les six premiers existent depuis longtemps, et lès trois.derniers sont
tout à fait nouveaux.
Le canal de Saint-Julien, date du.xin 0 sièee; il:a.28,700 mètresdé
longueur, et 2,400 mètres jusqu'aux: inartelières de sûreté depuis la.
prise d'eau. Il fournit l'eau au. canal: du:Gabedan:vieux:; sa.poriéë;esfe.
de 4m.69 et pourrait fournir et au delà aux.surfaces.engagées clans l'as-
sociation qui sont-de.3,247 hectares. Le prix:de; revient,de l'arrosage;
est annuellement de 10 à 12 fr. l'hectare. Le canal..de~Saint-Julifîn-est
administré par. un syndicat nommé par. les intéressés. Les prises dîeau:
sont ouvertes chaque année depuis le-1er avril, jusqu'au. 5 octobre.-.
Chaque propriétaire: a le droit de preDdreles eaux àleur passage-dans;
les-fossés de distribution, et cela sans règle, aucune.
Le canal du Cabedan neuf, dont la concession à la.cornrmine d'Avi-
gnon date de 1738;, a une portée, de. plus de 2.mètres* et. correspondra:
1,196 hectares de terrains associés pour l'irrigation.
Le prix de l'arrosage est plus élevé: que: pour Ie.caiial.de.Samtr-.Jut--
lien, le double environ.
Le. canal Grillon fut construit en 1785, par le duc de. Crillon; lia:
une portée de 2 mètres cubes et correspond:à,2,Q0Û:bectar,es.:de ter-
rains engagés. Le prix de l'arrosage est de-23*. 44- Lecanal,, qui. avait.
coûté 600,000 fr. à la famille Crillon., a été, vendu 300,000 fr, aune;
compagnie qui le possède aujourd'hui, et qui complète les distributions.
pour étendre les irrigations.
Le canal de la Durançole fut établi en vertu d'une concession faite.
en 1229; sa portée est de lm.60 : le nombre d'hectares arrosés est de
lm.118 dont les f profitent des irrigations (1); le nombre désintéressés-:
est de 530. Les prix de l'arrosage sont variables :: les uns sont nuls:,: les:
autres de 14£.05 par hectare etlesautresde 19^.19; si^par de nouveaux;
canaux de distribution, on étendait l'arrosage, les nouvelies-so.uscrip--
tions seraient de 23f.44 par hectare.
Le canal de M. de Cambisqui.se rapporte à .1,200 hectares-.da terres.:-
et seulement à quatre propriétaires-, n'est, presque pas utilisé,-parce:
qu'il nianque de canaux secondaires et de fossés: de distribution. Si^au:
lieu de concerner la grande propriété, ce canal, se rapportait: comme:
les autres à la propriété morcelée, il produirait certainement davan-
tage.
L'association de Camp-Rambaud est surtout remarquable; par une ;
bonne organisation; elle fait contraste avec celle du canal de Canïbis:
par le grand nombre de propriétaires,, eu égard à la surface; le nombre-..
(1) Toutes les surfaces engagées dans une association ne sont,pas., arrosées chaque-
année, cela dépend des cul tu resj. mais pour payer, il faut des,arrosages complétas ,
ainsi Tonne donne rien nour l'arrosage éverstael comme celui. dfls,cén5ales,..deB.-terses..=
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