Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-10-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 octobre 1858 01 octobre 1858
Description : 1858/10/01 (A4,N10)-1858/10/31. 1858/10/01 (A4,N10)-1858/10/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657803
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
'121
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — h' ANNÉE. — OCTOBRE 1858.
122
Sommaire.
TEXTE. —Projets et propositions utiles.— 54. Création de Bibliothèques
secondaires dans les quartiers industriels et les faubourgs des grandes villes. — 55.
• Adoption de la charge d'épreuve minima de 200 kilogr. par mètre quarré pour les
ponts fixes économiques. — Chronique. — Travaux de Paris. — Reconstruction du
Pbnt au Change. — Déplacement des hospices de Paris. — Plantations de la place du
Châtelet. — Travaux des Déparlements. — Affaires courantes du mois de Sep-
tembre 1858. — Reconstruction du vieux pont de Lagny. — Nouveau Bassin à flot du
port du Havre. — Le développement des chemins vicinaux en France. — Travaux de
l'étranger. — Le câble transatlantique. — Notes et documents. — Note sur
l'injection des Bois par le procédé BOUCHERIE , et parallèle avec divers autres procédés
(PI. 41-42). — Nouveaux perfectionnements relatifs à la voie des chemins de fer, pré-
sentés par divers ingénieurs de la compagnie du Permanent Way à Londres (PI. 43).
•— Note sur les principaux Foyers fumivoreSj systèmes DUMÉRY, BEAWUMÉ , GUILLE-
MET et YUITTON (PL 44). — Revue des Chemins de 1er. — Chemin de fer des
Ardennes. — Chemin de fer de Paris à Tours, par Chateaudun et Vendôme. — Pont
sur le Rhin à Kehl.— Chemins de fer Portugais. —Berue Technologique. — Car-
reaux tubulaires en plâtre, par M. BLONDEL. —Fabrication spéciale de produits chi-
miques applicables à la construction, par MM. DUVAL et HIFFELSHEIM. — Revue Bi-
bliographique. — Les Annales Télégraphiques. — Deuxième édition du Traité élé-
mentaire des Chemins de fer, par M. Aug. PERDONNET, professeur à l'École centrale
des Arts et Manufactures. — Recherches expérimentales sur le mouvement de l'eau
dans les tuyaux, par M. A. DARCY, Inspecteur général des Ponts et Chaussées.
PIABICHES. — 41-42. Injection des bois par le procédé BOUCHERIE perfectionné.
43. Nouveaux perfectionnements relatifs à la voie des chemins de fer.
44. Foyers fumivores de MM. DUMÉRY, BEAUFUMÉ, GUILLEMET et VUITTON.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
5 & (1). Création de Biïsliotlaèfiues secondaires
dans les quartiers industriels et les faubourgs des grandes villes.-
L'ignorance et l'oisiveté pendant les jours de repos ou de chômage,
sont les deux plus grands fléaux que Ton puisse avoir à combattre dans
l'organisation du travail. Il n'est pas de moyens qu'il ne faille employer
pour détruire ces deux causes funestes d'ineonduite, pour répandre
l'instruction générale, et pour créer des occupations à la fois utiles et
agréables aux ouvriers pendant leurs heures de loisir.
Nous avons déjà parlé, dans une précédente proposition, de l'avan-
tage qu'il y aurait à enseigner les premières notions d'agriculture dans
les écoles primaires, afin d'éclairer et de développer le goût des tra-
vaux agricoles dans les campagnes, et dans toutes les régions de la société.
Les ouvriers des villes n'ont pas moins besoin, malgré leur degré
d'instruction relativement supérieur, d'augmenter encore la somme de
leurs connaissances, et de remplir utilement les intervalles de leur travail.
Pour cela, il serait très-désirable de voir s'établir dans les principaux
quartiers industriels et dans les faubourgs des grandes villes, des Bi-
bliothèques secondaires composées mi-partie d'ouvrages littéraires et
mi-partie d'ouvrages industriels.
Ces établissements devraient être assez vastes pour contenir deux ou
trois cents lecteurs.
Ils offriraient aux ouvriers désoeuvrés le soir ou le dimanche un
passe-temps gratuit, en même temps qu'un abri paisible contre les
mauvais temps ou les froids de l'hiver.
Les catalogues, complétés par tous les ouvrages nouveaux qui se-
raient admis par une commission d'examen, seraient assez étendus
pour comprendre 10 à 15 mille volumes.
On y trouverait les livres d'agrément et les traités scientifiques qui
font trop souvent défaut aux grandes bibliothèques.
La surveillance serait faite par quelques aides-bibliothécaires, qui
excluraient, après récidive, les hommes trop bruyants ou trop portés au
sommeil.
Il faudrait multiplier surtout les ouvrages illustrés, les recueils de
dessins, les vues des différents pays, les albums d'architecture, de ma-
chines, d'ornements ou d'histoire naturelle, et garnir toutes les parois
libres des salles par de grands tableaux coloriés qui représenteraient
les principales formes architectoniques, industrielles ou agricoles, avec
des désignations inscrites sur chaque objet,, sans légendes ni renvois.
Des recueils gratuits de dessins et des opuscules sur divers sujets
d'utilité générale pourraient être distribués aux lecteurs les plus assidus
(1) Pour la suite des numéros, voir le Portefeuille économique des Machines et
l'Album de l'Art industriel.
C. 65
comme une sorte d'encouragement et de récompense offerte à leur
bonne volonté.
C. A. OPPEBMANN.
Paris. — 1" octobre 1858.
55. Adoption de la charge d'épreuve miuisua de SOO le.
par mètre carré, pour les ponts fixes économiques.
■ Pour encourager et développer la substitution économique des ponts
fixes aux ponts suspendus, il est essentiel de ne pas imposer aux pre-
miers des conditions plus onéreuses qu'aux seconds.
Il est démontre que, pour les tôles et fers laminés ordinaires, la
charge de rupture par millimètre carré est généralement supérieure à
40 kilogrammes, et que le coefficient de 6 kilogrammes par millimètre
carré (y de la charge de rupture), admis par la plupart des cahiers
des charges de l'administration, pourrait être porté sans inconvénient '
à 8 et même à. 10, surtout pour les ponts des routes Impériales et dé-
partementales.
Pour les mêmes raisons, on doit admettre que la charge d'épreuve
de 200 kilogrammes par mètre carré, qui a toujours été imposée
jusqu'à présent pour les ponts suspendus et pour les ponts fixes écono-
miques, peut être maintenue comme limite inférieure des épreuves
à faire subir à ce genre de ponts.
Un pont métallique qui porte 200 kilog. de charge d'épreuve (au
coefficient de 6 kilog. par millimètre) peut supporter 1,400 kilog. pal-
mètre carré avant de se rompre.
Gela est plus que suffisant dans tous les cas, car la plus grande foulé
qui puisse s'amasser sur un pont ne représente que 5 personnes par
mètre carré, c'est-à-dire 300 kilogrammes de charge accidentelle.
En outre, les ponts fixes, en tôle ou en fer forgé, sont loin d'être expo-
sés aux mêmes causes de destruction que les câbles des ponts suspendus.
On peut repeindre et entretenir la surface d'une pièce de fer. On ne
peut pas pénétrer dans l'intérieur d'un câble, ni surtout en remplacer
les fils, sans démolir toute la-construction.
On peut admettre que, pour des ponts de route impériale, la charge
d'épreuve par mètre carré soit de 400 kilogrammes.
Mais pour les routes départementales et les chemins vicinaux t
200 kilogrammes sont plus que suffisants, surtout avec le maintien du
coefficient de 6 kilogrammes par millimètre carré.
Le mieux serait, sans doute, de laisser le plus de latitude possible pour
chaque cas particulier, et de décider par exemple que l'on appliquera,
d'une manière générale, le coefficient de 400 kilogrammes aux ponts
fixes des routes Impériales, et celui de 200 kilogrammes aux ponts
fixes des routes Départementales ou chemins vicinaux, sauf à porter
à 300 ou même à 400 kilogrammes la charge d'épreuve de ces der-
niers, dans les cas particuliers où ce surcroît d'épreuve serait jugé né-
cessaire.
C.Â. OPPEKMANN.
Paris. — 1" octobre 1858.
CHRONIQUE.
TRAVAUX DE PARIS.
Hecomstruetion du Posa* au CSiauge.
L'administration municipale va commencer la reconstruction du
Pont au Change dans l'axe de la place du Châtelet, pour en faire le
prolongement direct du boulevard de Sébastopol.
Le nouveau pont aura son débouché sur la place du Châtelet et con:
servera son emplacement actuel, mais il sera dépourvu des pans cou-
pés qui en facilitent aujourd'hui l'accès. Son nouvel axe, déjà tracé
sur le terrain, part du milieu du nouveau bâtiment de la Chambre des
notaires, située sur la place du Châtelet, entre la rue Saint-Denis et le
boulevard de Sébastopol; passe au milieu de la colonne du Palmier,
tout récemment déplacée et restaurée, et aboutit à un point situé sur lé
quai aux Fleurs, à 15 mètres du soubassement de la grille du pavillon
Nord-Est du Palais-de-Jnstice.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — h' ANNÉE. — OCTOBRE 1858.
122
Sommaire.
TEXTE. —Projets et propositions utiles.— 54. Création de Bibliothèques
secondaires dans les quartiers industriels et les faubourgs des grandes villes. — 55.
• Adoption de la charge d'épreuve minima de 200 kilogr. par mètre quarré pour les
ponts fixes économiques. — Chronique. — Travaux de Paris. — Reconstruction du
Pbnt au Change. — Déplacement des hospices de Paris. — Plantations de la place du
Châtelet. — Travaux des Déparlements. — Affaires courantes du mois de Sep-
tembre 1858. — Reconstruction du vieux pont de Lagny. — Nouveau Bassin à flot du
port du Havre. — Le développement des chemins vicinaux en France. — Travaux de
l'étranger. — Le câble transatlantique. — Notes et documents. — Note sur
l'injection des Bois par le procédé BOUCHERIE , et parallèle avec divers autres procédés
(PI. 41-42). — Nouveaux perfectionnements relatifs à la voie des chemins de fer, pré-
sentés par divers ingénieurs de la compagnie du Permanent Way à Londres (PI. 43).
•— Note sur les principaux Foyers fumivoreSj systèmes DUMÉRY, BEAWUMÉ , GUILLE-
MET et YUITTON (PL 44). — Revue des Chemins de 1er. — Chemin de fer des
Ardennes. — Chemin de fer de Paris à Tours, par Chateaudun et Vendôme. — Pont
sur le Rhin à Kehl.— Chemins de fer Portugais. —Berue Technologique. — Car-
reaux tubulaires en plâtre, par M. BLONDEL. —Fabrication spéciale de produits chi-
miques applicables à la construction, par MM. DUVAL et HIFFELSHEIM. — Revue Bi-
bliographique. — Les Annales Télégraphiques. — Deuxième édition du Traité élé-
mentaire des Chemins de fer, par M. Aug. PERDONNET, professeur à l'École centrale
des Arts et Manufactures. — Recherches expérimentales sur le mouvement de l'eau
dans les tuyaux, par M. A. DARCY, Inspecteur général des Ponts et Chaussées.
PIABICHES. — 41-42. Injection des bois par le procédé BOUCHERIE perfectionné.
43. Nouveaux perfectionnements relatifs à la voie des chemins de fer.
44. Foyers fumivores de MM. DUMÉRY, BEAUFUMÉ, GUILLEMET et VUITTON.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
5 & (1). Création de Biïsliotlaèfiues secondaires
dans les quartiers industriels et les faubourgs des grandes villes.-
L'ignorance et l'oisiveté pendant les jours de repos ou de chômage,
sont les deux plus grands fléaux que Ton puisse avoir à combattre dans
l'organisation du travail. Il n'est pas de moyens qu'il ne faille employer
pour détruire ces deux causes funestes d'ineonduite, pour répandre
l'instruction générale, et pour créer des occupations à la fois utiles et
agréables aux ouvriers pendant leurs heures de loisir.
Nous avons déjà parlé, dans une précédente proposition, de l'avan-
tage qu'il y aurait à enseigner les premières notions d'agriculture dans
les écoles primaires, afin d'éclairer et de développer le goût des tra-
vaux agricoles dans les campagnes, et dans toutes les régions de la société.
Les ouvriers des villes n'ont pas moins besoin, malgré leur degré
d'instruction relativement supérieur, d'augmenter encore la somme de
leurs connaissances, et de remplir utilement les intervalles de leur travail.
Pour cela, il serait très-désirable de voir s'établir dans les principaux
quartiers industriels et dans les faubourgs des grandes villes, des Bi-
bliothèques secondaires composées mi-partie d'ouvrages littéraires et
mi-partie d'ouvrages industriels.
Ces établissements devraient être assez vastes pour contenir deux ou
trois cents lecteurs.
Ils offriraient aux ouvriers désoeuvrés le soir ou le dimanche un
passe-temps gratuit, en même temps qu'un abri paisible contre les
mauvais temps ou les froids de l'hiver.
Les catalogues, complétés par tous les ouvrages nouveaux qui se-
raient admis par une commission d'examen, seraient assez étendus
pour comprendre 10 à 15 mille volumes.
On y trouverait les livres d'agrément et les traités scientifiques qui
font trop souvent défaut aux grandes bibliothèques.
La surveillance serait faite par quelques aides-bibliothécaires, qui
excluraient, après récidive, les hommes trop bruyants ou trop portés au
sommeil.
Il faudrait multiplier surtout les ouvrages illustrés, les recueils de
dessins, les vues des différents pays, les albums d'architecture, de ma-
chines, d'ornements ou d'histoire naturelle, et garnir toutes les parois
libres des salles par de grands tableaux coloriés qui représenteraient
les principales formes architectoniques, industrielles ou agricoles, avec
des désignations inscrites sur chaque objet,, sans légendes ni renvois.
Des recueils gratuits de dessins et des opuscules sur divers sujets
d'utilité générale pourraient être distribués aux lecteurs les plus assidus
(1) Pour la suite des numéros, voir le Portefeuille économique des Machines et
l'Album de l'Art industriel.
C. 65
comme une sorte d'encouragement et de récompense offerte à leur
bonne volonté.
C. A. OPPEBMANN.
Paris. — 1" octobre 1858.
55. Adoption de la charge d'épreuve miuisua de SOO le.
par mètre carré, pour les ponts fixes économiques.
■ Pour encourager et développer la substitution économique des ponts
fixes aux ponts suspendus, il est essentiel de ne pas imposer aux pre-
miers des conditions plus onéreuses qu'aux seconds.
Il est démontre que, pour les tôles et fers laminés ordinaires, la
charge de rupture par millimètre carré est généralement supérieure à
40 kilogrammes, et que le coefficient de 6 kilogrammes par millimètre
carré (y de la charge de rupture), admis par la plupart des cahiers
des charges de l'administration, pourrait être porté sans inconvénient '
à 8 et même à. 10, surtout pour les ponts des routes Impériales et dé-
partementales.
Pour les mêmes raisons, on doit admettre que la charge d'épreuve
de 200 kilogrammes par mètre carré, qui a toujours été imposée
jusqu'à présent pour les ponts suspendus et pour les ponts fixes écono-
miques, peut être maintenue comme limite inférieure des épreuves
à faire subir à ce genre de ponts.
Un pont métallique qui porte 200 kilog. de charge d'épreuve (au
coefficient de 6 kilog. par millimètre) peut supporter 1,400 kilog. pal-
mètre carré avant de se rompre.
Gela est plus que suffisant dans tous les cas, car la plus grande foulé
qui puisse s'amasser sur un pont ne représente que 5 personnes par
mètre carré, c'est-à-dire 300 kilogrammes de charge accidentelle.
En outre, les ponts fixes, en tôle ou en fer forgé, sont loin d'être expo-
sés aux mêmes causes de destruction que les câbles des ponts suspendus.
On peut repeindre et entretenir la surface d'une pièce de fer. On ne
peut pas pénétrer dans l'intérieur d'un câble, ni surtout en remplacer
les fils, sans démolir toute la-construction.
On peut admettre que, pour des ponts de route impériale, la charge
d'épreuve par mètre carré soit de 400 kilogrammes.
Mais pour les routes départementales et les chemins vicinaux t
200 kilogrammes sont plus que suffisants, surtout avec le maintien du
coefficient de 6 kilogrammes par millimètre carré.
Le mieux serait, sans doute, de laisser le plus de latitude possible pour
chaque cas particulier, et de décider par exemple que l'on appliquera,
d'une manière générale, le coefficient de 400 kilogrammes aux ponts
fixes des routes Impériales, et celui de 200 kilogrammes aux ponts
fixes des routes Départementales ou chemins vicinaux, sauf à porter
à 300 ou même à 400 kilogrammes la charge d'épreuve de ces der-
niers, dans les cas particuliers où ce surcroît d'épreuve serait jugé né-
cessaire.
C.Â. OPPEKMANN.
Paris. — 1" octobre 1858.
CHRONIQUE.
TRAVAUX DE PARIS.
Hecomstruetion du Posa* au CSiauge.
L'administration municipale va commencer la reconstruction du
Pont au Change dans l'axe de la place du Châtelet, pour en faire le
prolongement direct du boulevard de Sébastopol.
Le nouveau pont aura son débouché sur la place du Châtelet et con:
servera son emplacement actuel, mais il sera dépourvu des pans cou-
pés qui en facilitent aujourd'hui l'accès. Son nouvel axe, déjà tracé
sur le terrain, part du milieu du nouveau bâtiment de la Chambre des
notaires, située sur la place du Châtelet, entre la rue Saint-Denis et le
boulevard de Sébastopol; passe au milieu de la colonne du Palmier,
tout récemment déplacée et restaurée, et aboutit à un point situé sur lé
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