Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-09-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 septembre 1858 01 septembre 1858
Description : 1858/09/01 (T4,N9)-1858/09/30. 1858/09/01 (T4,N9)-1858/09/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665779f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
105
NOUVELLES ANNALES DE LA. CONSTRUCTION. —;4e ANNÉE. — SEPTEMBRE 1858.
106
W 9.— &tyttmbve 1858.
PL. 37, 38, 39, 40.
Avis.
A: partir, du mois de Septembre: 1858, le texte desmonvelles An-
nales de la Construction comprendra toujours 2 feuilles par
livraison. >
Sommaire.. :
TEXTE. —Projets et propositions utiles. — 42. Communication électrique
entre les divers ports de mer français..—43/Mùltiplîcation des prairies artificielles.
— 44. Création de villages.départementaux en Algérie.,—.45.' Les routes en empier-
rement à fond de sable. — Chronique. — Travaux de Paris. — Pont du quai d'Or-
say. — Colonne en fonte dûjpuïtS'de Grenelle. — École communale'de la Roquette.—
Travaux des Départements.—Affaires courantes du mois.:d'août 1.8.58..—Pont de
Chelîes sur la Marné (Sèinè-et-Mame). — Bourse de Lyon. — Rue impériale de :Lyon.
— La rade et le bassin à flot de Cherbourg. — Travaux du canal de Saint-Quentin. —
Tour-signal du Cassidaigne.,— Sondages artésiens dans la subdivision de; Bàtna (Al-
gérie). — Travaux publics et privés dans les tribus.algériennes..r— Travaux de, l'É-
tranger.—Le télégraphe transatlantique-. — Nouveau câble sous-marin de Boulogne
à Folkstone. —Télégraphe électrique .d'Alexandrie aux Indes,-par la mer Rouge..-^'
Notes et documents. — Grande estacade et pont en bois sur la Marne, de l'em-
branchement du. Camp de Chalons ( suite•).— Cintres mobiles employés à la construc-
tion, du grand égoùt-galerie. du. boulevard.de,Sébasto.pol.tPl..37.-38).-^- Chemin de,
fer mobile du Camp de Chalons (PI. 39'). — Jetées à claire-voie en bois des ports d'Os-
tende, deTrouville, de Dunkerque et de Calais (PI. 40). — Beraedes Chemins
de 1er.— Les chemins xle fer économiques, par M. SAiiLES, Ingénieur des Ponts et
Chaussées. — Chemin de fer de Lisieux à Hpnfleur. — Ctiemin.de fer direct de Saint-
Denis à Greil.—Mines de la Seybouse (Algérie). —Ligne de l'Estramadure (Portugal).
Revue Agricole. — Drainage des terrains.des hospices de Provins, par MM, OPPER-
MANN et "ViANNE. — Défrichement des. landes,, de Bretagne. —:B,e*iie Bibliogra-
phique. — Manuel de la navigation.de la Seine, par M. EMMERY, Ingénieur des Ponts
et Chaussées.
Plégout-galerie du boulevard de Sébastopol.
"39. Chemin de fer mobile du camp de Chalons.
40. Jetées à claire-voie en bois des ports d'Ostende, de Trouville, de Dunkerque et
de Calais. '
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
4». Communication électrique
entre les divers ports de mer français.
il est question depuis longtemps de mettre en communication élec-
trique tous les ports de mer français, tant sur l'Océan que sûr la Médi-
diterranée, soit au moyen de fils aériens, soit par des câbles sous-
marins.
On étudie, en ce moment même, la jonction électrique du Havre à
Honneur à l'aide d'un câble qui partirait de la pointe des Neiges pour
aller s'émerger sur la plage de Honneur., entre ce port et le village de
Saint-Sauveur.
Il est évident que,.pour le commerce de cabotage et pour toutes les
relations industrielles si nombreuses entre les différents ports de mer,
ce moyen de communication instantanée serait de,la plus grande
utilité.
On saurait à chaque instant, d'un port de mêr à l'autre, le mouve-
ment d'entrée et de sortie des navires, la place disponible dans les
magasins, l'état de la mer, la situation des affaires, la nature des arri-
vages, ou des expéditions des principales maisons, etc.
G- A. OPPEEMANN.
Paris.—1" septembre. 185S.
.43. Multiplication des prairies artificielles.
On ne saurait trop, insister sur Futilité qu'il y^aurait pour l'agricul-
ture française d'augmenter le nombre et l'étendue des prairies natu-
relles,ou artificielles, par rapport; aux terres arables proprement dites.
L'Angleterre peut nourrir, par hectare moyen cinqfois plus de bes-
tiaux que laiErance, et produire ainsi cinq ;fois plus d'engrais et cinq
fois plus de viande, parce que le rapport des prairies aux terres
arables y est de 1 à L, tandis qu'en France il n'est que de |, à 1.
On voit que la proportion est rigoureuse.
C. 63.
La base de toute agriculture^ rationnelle est la production abon-
dante et économique des engrais.
Aussi la production-moyenne du blé par hectare en France n'est
guère que de 10 f hectolitre^ tandis qu'en Angleterre elle de 25 hecto-
litres; soit plus du double. *
Que nos agriculteurs cherchent donc à remédier à ce mal.
Il y a lieu d'introduire dans' les assolements adoptés pour les terrés
arables françaises une proportion plus grande de foin ; de luzerne et de
betteraves.
Ily a lieu d'entretenir, dans toutes les propriétés, même de moyenne
importance, une proportion de prairies naturelles- plus- grande que
celle que l'on y trouve à présent.
-•■;•■ 'ED.'-VIANNE,
/. Directeur de la C'e G1'd'Entreprise'
des. Travaux agricoles. . .
44. Création de Village» départementaux en, Algérie.
Réunir dans une même colonie des habitants provenant d'une même
ville ou d'un même département de France, est une idée qui a déjàélé
présentée plusieurs fois comme un moyen de faciliter, beaucoup la co-
lonisation algérienne.
. On peut admettre, en effet, qu'il y aura bien plus de chances d'unité
et de, bonne harmonie dans une population homogène obtenue par ce
moyen, que dans une population mixte décomposable en fractions de
divers pays pu de divers départements, et qui deviennent aisément hos-
tiles les unes aux autres.
Nous croyons donc utile d'appeler l'attention sur cet objet, qui peut
avoir son importance en ce moment où l'on,s'occupe d'une organisation
définitive de notre colonie africaine.
Il suffirait que l'administration de chaque département prît l'initia-
tive d'une mesure de ce. genre, en sollicitant, pour les émigrants placés,
sous sa protection, une: circonscription territoriale déterminée, et en
engageant, par des facilités ou des privilèges spéciaux, les émigrants
deson cercle d'action à s]y rendre de préférence.
On trouverait, dans cette combinaison, le double avantage d'appeler;
plus directement la sollicitude des maires, et des préfets de France sur:
certaines localités algériennes, et, en même temps, on encouragerait
l'émigration du trop plein de la population des villes françaises par la
certitude de.retrouver au loin les relations, les moeurs et les usages de
là mère-patrie.
45. Les Boutes en empierrement à fond de sanle. ;
On a établi avec succès, dans plusieurs départements.et en Algérie,
des routes en empierrement à fond de sable de 0ra.20 environ d'é-
paisseur.
La couche d'empierrement superposée à-ce'lit de sable présente une
épaisseur de 0oe. 15 environ.
Pour qu'une telle route réussisse bien,i il faut que: le sable soit em-
prisonné dans une forme limitée aux deux côtés de la route par des
banquettes en terre ou par; des trottoirs. ,
Sans cela les eaux pourraient en entraîner une partie, et des tasse-
ments inégaux (flaches) pourraient se produire sur .les côtés de la
chaussée.
Mais quand le sable est bien enfermé entre l'empierrement, le sous-
sol et les deux côtés du chemin, il forme.une base excellente qui ré-
partît la pression des roues, et du pied des chevaux coniquemenl sur
une assez grande surface, et l'on a constaté que l'usure de ce genre de
chaussée était beaucoup moins rapide, et leur entretien bien moins oné-
reux que celui des.routes à empierrement directement posé sur..un,sol;
peu résistant
'"..'..'..■ G.-A. QPPERMANN.
, Paris.— 1" septembre 1858.
1858. — 14
NOUVELLES ANNALES DE LA. CONSTRUCTION. —;4e ANNÉE. — SEPTEMBRE 1858.
106
W 9.— &tyttmbve 1858.
PL. 37, 38, 39, 40.
Avis.
A: partir, du mois de Septembre: 1858, le texte desmonvelles An-
nales de la Construction comprendra toujours 2 feuilles par
livraison. >
Sommaire.. :
TEXTE. —Projets et propositions utiles. — 42. Communication électrique
entre les divers ports de mer français..—43/Mùltiplîcation des prairies artificielles.
— 44. Création de villages.départementaux en Algérie.,—.45.' Les routes en empier-
rement à fond de sable. — Chronique. — Travaux de Paris. — Pont du quai d'Or-
say. — Colonne en fonte dûjpuïtS'de Grenelle. — École communale'de la Roquette.—
Travaux des Départements.—Affaires courantes du mois.:d'août 1.8.58..—Pont de
Chelîes sur la Marné (Sèinè-et-Mame). — Bourse de Lyon. — Rue impériale de :Lyon.
— La rade et le bassin à flot de Cherbourg. — Travaux du canal de Saint-Quentin. —
Tour-signal du Cassidaigne.,— Sondages artésiens dans la subdivision de; Bàtna (Al-
gérie). — Travaux publics et privés dans les tribus.algériennes..r— Travaux de, l'É-
tranger.—Le télégraphe transatlantique-. — Nouveau câble sous-marin de Boulogne
à Folkstone. —Télégraphe électrique .d'Alexandrie aux Indes,-par la mer Rouge..-^'
Notes et documents. — Grande estacade et pont en bois sur la Marne, de l'em-
branchement du. Camp de Chalons ( suite•).— Cintres mobiles employés à la construc-
tion, du grand égoùt-galerie. du. boulevard.de,Sébasto.pol.tPl..37.-38).-^- Chemin de,
fer mobile du Camp de Chalons (PI. 39'). — Jetées à claire-voie en bois des ports d'Os-
tende, deTrouville, de Dunkerque et de Calais (PI. 40). — Beraedes Chemins
de 1er.— Les chemins xle fer économiques, par M. SAiiLES, Ingénieur des Ponts et
Chaussées. — Chemin de fer de Lisieux à Hpnfleur. — Ctiemin.de fer direct de Saint-
Denis à Greil.—Mines de la Seybouse (Algérie). —Ligne de l'Estramadure (Portugal).
Revue Agricole. — Drainage des terrains.des hospices de Provins, par MM, OPPER-
MANN et "ViANNE. — Défrichement des. landes,, de Bretagne. —:B,e*iie Bibliogra-
phique. — Manuel de la navigation.de la Seine, par M. EMMERY, Ingénieur des Ponts
et Chaussées.
Pl
"39. Chemin de fer mobile du camp de Chalons.
40. Jetées à claire-voie en bois des ports d'Ostende, de Trouville, de Dunkerque et
de Calais. '
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
4». Communication électrique
entre les divers ports de mer français.
il est question depuis longtemps de mettre en communication élec-
trique tous les ports de mer français, tant sur l'Océan que sûr la Médi-
diterranée, soit au moyen de fils aériens, soit par des câbles sous-
marins.
On étudie, en ce moment même, la jonction électrique du Havre à
Honneur à l'aide d'un câble qui partirait de la pointe des Neiges pour
aller s'émerger sur la plage de Honneur., entre ce port et le village de
Saint-Sauveur.
Il est évident que,.pour le commerce de cabotage et pour toutes les
relations industrielles si nombreuses entre les différents ports de mer,
ce moyen de communication instantanée serait de,la plus grande
utilité.
On saurait à chaque instant, d'un port de mêr à l'autre, le mouve-
ment d'entrée et de sortie des navires, la place disponible dans les
magasins, l'état de la mer, la situation des affaires, la nature des arri-
vages, ou des expéditions des principales maisons, etc.
G- A. OPPEEMANN.
Paris.—1" septembre. 185S.
.43. Multiplication des prairies artificielles.
On ne saurait trop, insister sur Futilité qu'il y^aurait pour l'agricul-
ture française d'augmenter le nombre et l'étendue des prairies natu-
relles,ou artificielles, par rapport; aux terres arables proprement dites.
L'Angleterre peut nourrir, par hectare moyen cinqfois plus de bes-
tiaux que laiErance, et produire ainsi cinq ;fois plus d'engrais et cinq
fois plus de viande, parce que le rapport des prairies aux terres
arables y est de 1 à L, tandis qu'en France il n'est que de |, à 1.
On voit que la proportion est rigoureuse.
C. 63.
La base de toute agriculture^ rationnelle est la production abon-
dante et économique des engrais.
Aussi la production-moyenne du blé par hectare en France n'est
guère que de 10 f hectolitre^ tandis qu'en Angleterre elle de 25 hecto-
litres; soit plus du double. *
Que nos agriculteurs cherchent donc à remédier à ce mal.
Il y a lieu d'introduire dans' les assolements adoptés pour les terrés
arables françaises une proportion plus grande de foin ; de luzerne et de
betteraves.
Ily a lieu d'entretenir, dans toutes les propriétés, même de moyenne
importance, une proportion de prairies naturelles- plus- grande que
celle que l'on y trouve à présent.
-•■;•■ 'ED.'-VIANNE,
/. Directeur de la C'e G1'd'Entreprise'
des. Travaux agricoles. . .
44. Création de Village» départementaux en, Algérie.
Réunir dans une même colonie des habitants provenant d'une même
ville ou d'un même département de France, est une idée qui a déjàélé
présentée plusieurs fois comme un moyen de faciliter, beaucoup la co-
lonisation algérienne.
. On peut admettre, en effet, qu'il y aura bien plus de chances d'unité
et de, bonne harmonie dans une population homogène obtenue par ce
moyen, que dans une population mixte décomposable en fractions de
divers pays pu de divers départements, et qui deviennent aisément hos-
tiles les unes aux autres.
Nous croyons donc utile d'appeler l'attention sur cet objet, qui peut
avoir son importance en ce moment où l'on,s'occupe d'une organisation
définitive de notre colonie africaine.
Il suffirait que l'administration de chaque département prît l'initia-
tive d'une mesure de ce. genre, en sollicitant, pour les émigrants placés,
sous sa protection, une: circonscription territoriale déterminée, et en
engageant, par des facilités ou des privilèges spéciaux, les émigrants
deson cercle d'action à s]y rendre de préférence.
On trouverait, dans cette combinaison, le double avantage d'appeler;
plus directement la sollicitude des maires, et des préfets de France sur:
certaines localités algériennes, et, en même temps, on encouragerait
l'émigration du trop plein de la population des villes françaises par la
certitude de.retrouver au loin les relations, les moeurs et les usages de
là mère-patrie.
45. Les Boutes en empierrement à fond de sanle. ;
On a établi avec succès, dans plusieurs départements.et en Algérie,
des routes en empierrement à fond de sable de 0ra.20 environ d'é-
paisseur.
La couche d'empierrement superposée à-ce'lit de sable présente une
épaisseur de 0oe. 15 environ.
Pour qu'une telle route réussisse bien,i il faut que: le sable soit em-
prisonné dans une forme limitée aux deux côtés de la route par des
banquettes en terre ou par; des trottoirs. ,
Sans cela les eaux pourraient en entraîner une partie, et des tasse-
ments inégaux (flaches) pourraient se produire sur .les côtés de la
chaussée.
Mais quand le sable est bien enfermé entre l'empierrement, le sous-
sol et les deux côtés du chemin, il forme.une base excellente qui ré-
partît la pression des roues, et du pied des chevaux coniquemenl sur
une assez grande surface, et l'on a constaté que l'usure de ce genre de
chaussée était beaucoup moins rapide, et leur entretien bien moins oné-
reux que celui des.routes à empierrement directement posé sur..un,sol;
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'"..'..'..■ G.-A. QPPERMANN.
, Paris.— 1" septembre 1858.
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