Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-05-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mai 1858 01 mai 1858
Description : 1858/05/01 (T4,N5)-1858/05/31. 1858/05/01 (T4,N5)-1858/05/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657714
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
It9
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. —4' ANNÉE. — MAI 1858.
50
tX 0 5. — Mai 1858.
PL. 21, 22, 23, 24.
Sommaire. V /',7fr;"' ' '"-■'/
TEXTES. — Projets et propositions utiles. —^£l[%rafcpa3ué du système
des poids • et mesures. —28. Ventilation artificielle des théâtres: — 29. Élargisse-
ment des couloirs dans les étages inférieurs des salles de spectacle, et augmentation
du nombre des portés de dégagement. — Chronique. — Travaux de Paris. — Inau-
guration du boulevard de Sébastopol. — Mémoire présenté par M. Haussmann, Préfet
de la Seine, au sujet des nouveaux percements à exécuter dans la ville de Paris. —
Halles centrales. — Pont Saint-Michel.— Démolition de la pompe Notre-Dame. —
Bois de Boulogne. — Puits artésien de Passy. — Travaux des Départements. — Af-
faires courantes du mois d'avril 1858. — Département du Doubs. — lïotes et
documents. — Robinet-Vanne dé Bordeaux. — Remplacement des réservoirs d'air
des conduites d'eau, par des régulateurs à poids et à soupape. — Appareil de lessivage
et blanchisserie perfectionnée, système RENÉ DDVOIR. — Bévue des chemins de
fer; _ Chemin de fer des Ardennes. — Chemin de fer de Lyon à Genève; inaugu-
ration de la section de Seyssel à Genève. — Revue agricole. — Moyens pratiques
pour déterminer l'écartement des drains, par M. ED. YIANNE, Directeur de la O gé-
nérale du Drainage économique. — Bévue Bibliographique. — Traité théorique
et pratique de la construction des Ponts métalliques, par MM. L. Motmos et C. PRON-
NIER. — Irrigations et Dessèchements du département de la Haute-Garonne, par
M. MAITROT DE VARENNE , Ingénieur en ' chef des Ponts et Chaussées. — L'Art de dé-
couvrir les Sources, par M. l'abbé PARAMELLE: — BAUERNFEIND. Modèles de dessin
pourla construction des routes et des chemins de fer. — BECKER..Manuel de l'art de
flngénieur. — VON ETZEL. Ponts et Viaducs des chemins de fer Suisses. — GRAMM.
L'architecte. — Dessins et modèles de cottages, villas et maisons de campagne. V
Bévue des publications périodiques étrangères.— Revista de Obràs pù-
blicas. — Revista Minera. •
■ PJLAWCHES. — 21-22. Robinet-Vanne de Bordeaux. — 23. Appareil de Lessivage
par circulation, système René DDVOIR. — 24. Ensemble d'une Blanchisserie, perfec-
tionnée , système René DDVOIR.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
»7(1). — Uniformité du système des poids et mesures.
Vote pour l'adoption du Mètre en Angleterre et en Autriche.
Dernièrement a eu lieu à Londres un grand meeting de l'association
internationale, formée dans le but de répandre chez tous les peuples
l'uniformité dans le système des poids, mesures: et monnaies.
La réunion s'est faite chez le docteur. HODGKIN, dans Bedford Square.
: M. J. YOTES a ouvert la séance en donnant lecture d'un travail sur
la cinquième question des considérations préliminaires : Quelle est la
meilleure unité de longueur?
Le mètre, malgré son inexactitude, peut-il satisfaire aux besoins de
la géographie et du commerce ?
Ce travail très-intéressant a donné lieurà une grande discussion sur
les conclusions.
Le docteur ALEXANDER, M. ATHERNON, le docteur HODGKIN, M. MEC-
KINS et le professeur LEVI ont pris part à cette discussion, qui a conduit
à l'adoption des mesures suivantes :
« L'inexactitude minime du mètre n'a aucune importance dans la
pratique. Son adoption par les nations ne peut être remise en question,
et doit être considérée comme bien préférable à l'adoption de toute
autre unité de longueur. »
Cette décision a une grande importance, parce que l'Angleterre est
le pays qui a toujours été le plus opposé à l'adoption du système mé-
trique. ' -
Une déclaration semblable a été faite récemment par la société des
ingénieurs civils d'Autriche.
C. A. OPPERMANN.
Paris. —leI mai 1858.
S8. — Ventilation artificielle des théâtres
au moyen de bouches d'air en cristal, alimentées par des ventilateurs
à force centrifuge, du des machines soufflantes mues par la vapeur.
Au moment où il s'agit de reconstruire plusieurs théâtres des.bou-
■■ (1) Pour la suite des numéros, voir le Portefeuille économique des Machines et
IMbum de l'Art industriel. ■
G. 56
levards de Paris, par suile du percement d'une grande avenue entre le
Château-d'Eau et la barrière du Trône, il est bon d'appeler l'attention
des architectes sur un des plus graves inconvénients qui aient été si-
gnalés dans la construction des salles de spectacle modernes :
C'est l'insuffisance évidente de leur ventilation.
En hiver, la grande différence qui existe entre la température exté-
rieure et celle de la salle, peut servir, à la rigueur, pour donner lieu à
un appel d'air énergique, elle vent froid qui afflue par la scène et par
les couloirs, peut maintenir dans les loges un degré de fraîcheur suf-
fisant.
Mais en été, le courant dû à la différence de densité de l'air chaud
et de l'air froid diminue beaucoup de masse et de vitesse, et le séjour
des salles de spectacle devient, à certains moments, un. supplice into-
lérable.
Pour remédier à cet état de choses de la manière la plus complète et
la plus efficace, il faudrait établir, en dehors de chaque salle, ou dans
un compartiment spécial, un ventilateur assez puissant pour déplacer,
plusieurs fois en une soirée, le volume d'air contenu dans la salle.
On sait qu'il suffit d'une force relativement très-faible pour mettre
eh mouvement d'énormes masses de gaz.
Une machine à vapeur d'une force très-limitée, et quelquefois un
simple manégè à un cheval, pourra distribuer aisément dans tous les
points du parterre et des loges, un air pur pris au dehors du bâti-
ment.
L'afflux permanent de cet air respirable chassera de la manière la
plus complète l'atmosphère viciée de l'intérieur. .',.''.'
Des régulateurs mis à la disposition du public dans les principales
loges et devant les fauteuils et stalles d'orchestre, pourraient permettre
de modérer à volonté la quantité d'air que l'on voudrait recevoir. ,
C. Ar. OPPERMANN.
Paris. — 1" mai 1868.
29.—Elargissement des couloirs
dans les étages inférieurs des salles de spectacle. — Augmentation
du nombre des portes de dégagement.
Puisque nous parlons des salles de spectacle, profitons de cette oc-
casion pour signaler un autre inconvénient non moins grand de leur
distribution intérieure.
C'est l'identité de la largeur des couloirs à tous les'étages, tandis.que
le flot du public, qui s'y presse au moment de la sortie, s'augmente
évidemment, dans les, étages inférieurs, d'une manière proportionnelle
et croissante. '"
Il faudrait, pour établir les dégagements dans un système plus com-
mode et plus rationnel, faire avancer graduellement vers la salle la'
cloison de pourtour qui sépare les loges inférieures des couloirs, et
faire porter tout le poids de la foule, au moyen de traverses en fer,
sur le mur extérieur d'une part, et, d'autre part, sur des colonnettes
montant verticalement de l'arrière des loges inférieures à l'avant des
loges supérieures.
Il faudrait, en même temps, établir extérieurement, et tout autour,
du théâtre, en regard des deux premiers étages au moins, des galeries
de dégagement spéciales qui seraient interrompues par trois ou quatre
escaliers de descente, au lieu de deux, ou souvent d'un seul.
Enfin, chaque escalier de descente devrait aboutir directement à un
groupe de portes de dégagement.
Ce n'est qu'à de telles conditions qu'on évitera les encombrements
de chaque soir, et les accidents bien plus graves encore que pourraient
produire une panique ou un incendie.
C. A. OPPERMANN.
Paris, r—l" mai 1858.
1858. — 7
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. —4' ANNÉE. — MAI 1858.
50
tX 0 5. — Mai 1858.
PL. 21, 22, 23, 24.
Sommaire. V /',7fr;"' ' '"-■'/
TEXTES. — Projets et propositions utiles. —^£l[%rafcpa3ué du système
des poids • et mesures. —28. Ventilation artificielle des théâtres: — 29. Élargisse-
ment des couloirs dans les étages inférieurs des salles de spectacle, et augmentation
du nombre des portés de dégagement. — Chronique. — Travaux de Paris. — Inau-
guration du boulevard de Sébastopol. — Mémoire présenté par M. Haussmann, Préfet
de la Seine, au sujet des nouveaux percements à exécuter dans la ville de Paris. —
Halles centrales. — Pont Saint-Michel.— Démolition de la pompe Notre-Dame. —
Bois de Boulogne. — Puits artésien de Passy. — Travaux des Départements. — Af-
faires courantes du mois d'avril 1858. — Département du Doubs. — lïotes et
documents. — Robinet-Vanne dé Bordeaux. — Remplacement des réservoirs d'air
des conduites d'eau, par des régulateurs à poids et à soupape. — Appareil de lessivage
et blanchisserie perfectionnée, système RENÉ DDVOIR. — Bévue des chemins de
fer; _ Chemin de fer des Ardennes. — Chemin de fer de Lyon à Genève; inaugu-
ration de la section de Seyssel à Genève. — Revue agricole. — Moyens pratiques
pour déterminer l'écartement des drains, par M. ED. YIANNE, Directeur de la O gé-
nérale du Drainage économique. — Bévue Bibliographique. — Traité théorique
et pratique de la construction des Ponts métalliques, par MM. L. Motmos et C. PRON-
NIER. — Irrigations et Dessèchements du département de la Haute-Garonne, par
M. MAITROT DE VARENNE , Ingénieur en ' chef des Ponts et Chaussées. — L'Art de dé-
couvrir les Sources, par M. l'abbé PARAMELLE: — BAUERNFEIND. Modèles de dessin
pourla construction des routes et des chemins de fer. — BECKER..Manuel de l'art de
flngénieur. — VON ETZEL. Ponts et Viaducs des chemins de fer Suisses. — GRAMM.
L'architecte. — Dessins et modèles de cottages, villas et maisons de campagne. V
Bévue des publications périodiques étrangères.— Revista de Obràs pù-
blicas. — Revista Minera. •
■ PJLAWCHES. — 21-22. Robinet-Vanne de Bordeaux. — 23. Appareil de Lessivage
par circulation, système René DDVOIR. — 24. Ensemble d'une Blanchisserie, perfec-
tionnée , système René DDVOIR.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
»7(1). — Uniformité du système des poids et mesures.
Vote pour l'adoption du Mètre en Angleterre et en Autriche.
Dernièrement a eu lieu à Londres un grand meeting de l'association
internationale, formée dans le but de répandre chez tous les peuples
l'uniformité dans le système des poids, mesures: et monnaies.
La réunion s'est faite chez le docteur. HODGKIN, dans Bedford Square.
: M. J. YOTES a ouvert la séance en donnant lecture d'un travail sur
la cinquième question des considérations préliminaires : Quelle est la
meilleure unité de longueur?
Le mètre, malgré son inexactitude, peut-il satisfaire aux besoins de
la géographie et du commerce ?
Ce travail très-intéressant a donné lieurà une grande discussion sur
les conclusions.
Le docteur ALEXANDER, M. ATHERNON, le docteur HODGKIN, M. MEC-
KINS et le professeur LEVI ont pris part à cette discussion, qui a conduit
à l'adoption des mesures suivantes :
« L'inexactitude minime du mètre n'a aucune importance dans la
pratique. Son adoption par les nations ne peut être remise en question,
et doit être considérée comme bien préférable à l'adoption de toute
autre unité de longueur. »
Cette décision a une grande importance, parce que l'Angleterre est
le pays qui a toujours été le plus opposé à l'adoption du système mé-
trique. ' -
Une déclaration semblable a été faite récemment par la société des
ingénieurs civils d'Autriche.
C. A. OPPERMANN.
Paris. —leI mai 1858.
S8. — Ventilation artificielle des théâtres
au moyen de bouches d'air en cristal, alimentées par des ventilateurs
à force centrifuge, du des machines soufflantes mues par la vapeur.
Au moment où il s'agit de reconstruire plusieurs théâtres des.bou-
■■ (1) Pour la suite des numéros, voir le Portefeuille économique des Machines et
IMbum de l'Art industriel. ■
G. 56
levards de Paris, par suile du percement d'une grande avenue entre le
Château-d'Eau et la barrière du Trône, il est bon d'appeler l'attention
des architectes sur un des plus graves inconvénients qui aient été si-
gnalés dans la construction des salles de spectacle modernes :
C'est l'insuffisance évidente de leur ventilation.
En hiver, la grande différence qui existe entre la température exté-
rieure et celle de la salle, peut servir, à la rigueur, pour donner lieu à
un appel d'air énergique, elle vent froid qui afflue par la scène et par
les couloirs, peut maintenir dans les loges un degré de fraîcheur suf-
fisant.
Mais en été, le courant dû à la différence de densité de l'air chaud
et de l'air froid diminue beaucoup de masse et de vitesse, et le séjour
des salles de spectacle devient, à certains moments, un. supplice into-
lérable.
Pour remédier à cet état de choses de la manière la plus complète et
la plus efficace, il faudrait établir, en dehors de chaque salle, ou dans
un compartiment spécial, un ventilateur assez puissant pour déplacer,
plusieurs fois en une soirée, le volume d'air contenu dans la salle.
On sait qu'il suffit d'une force relativement très-faible pour mettre
eh mouvement d'énormes masses de gaz.
Une machine à vapeur d'une force très-limitée, et quelquefois un
simple manégè à un cheval, pourra distribuer aisément dans tous les
points du parterre et des loges, un air pur pris au dehors du bâti-
ment.
L'afflux permanent de cet air respirable chassera de la manière la
plus complète l'atmosphère viciée de l'intérieur. .',.''.'
Des régulateurs mis à la disposition du public dans les principales
loges et devant les fauteuils et stalles d'orchestre, pourraient permettre
de modérer à volonté la quantité d'air que l'on voudrait recevoir. ,
C. Ar. OPPERMANN.
Paris. — 1" mai 1868.
29.—Elargissement des couloirs
dans les étages inférieurs des salles de spectacle. — Augmentation
du nombre des portes de dégagement.
Puisque nous parlons des salles de spectacle, profitons de cette oc-
casion pour signaler un autre inconvénient non moins grand de leur
distribution intérieure.
C'est l'identité de la largeur des couloirs à tous les'étages, tandis.que
le flot du public, qui s'y presse au moment de la sortie, s'augmente
évidemment, dans les, étages inférieurs, d'une manière proportionnelle
et croissante. '"
Il faudrait, pour établir les dégagements dans un système plus com-
mode et plus rationnel, faire avancer graduellement vers la salle la'
cloison de pourtour qui sépare les loges inférieures des couloirs, et
faire porter tout le poids de la foule, au moyen de traverses en fer,
sur le mur extérieur d'une part, et, d'autre part, sur des colonnettes
montant verticalement de l'arrière des loges inférieures à l'avant des
loges supérieures.
Il faudrait, en même temps, établir extérieurement, et tout autour,
du théâtre, en regard des deux premiers étages au moins, des galeries
de dégagement spéciales qui seraient interrompues par trois ou quatre
escaliers de descente, au lieu de deux, ou souvent d'un seul.
Enfin, chaque escalier de descente devrait aboutir directement à un
groupe de portes de dégagement.
Ce n'est qu'à de telles conditions qu'on évitera les encombrements
de chaque soir, et les accidents bien plus graves encore que pourraient
produire une panique ou un incendie.
C. A. OPPERMANN.
Paris, r—l" mai 1858.
1858. — 7
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