Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-08-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 août 1857 01 août 1857
Description : 1857/08/01 (A3,N8)-1857/08/31. 1857/08/01 (A3,N8)-1857/08/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577511t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
m
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — AOUT 1857.
100
ploi du fumier ordinaire, en supposant que pour correspondre à la
quantité d'engrais liquide indiquée plus haut, on mette de 50 à 64 mil-
liers métriques de fumier par hectare, on arrive aux chiffres sui-
vants (1).:
1. Chargement de 60 à 80 voitures de fumier (à 850
kil. chaque) en comptant qu'un journalier, à lf.12, en
charge 10 par jour 7f.72 à 8f.96
2. Répandage du fumier, en comptant une femme
à 0f.625 pour 10 voitures " 3f.75 à • 5f.»
3. Frais moyens de transport 36f.» à 45f.»
Total des frais 47f.47 à 58f.96
Mais, comme cette dernière fumure dure au moins trois ans, les
frais annuels ne-seraient plus que de 16 fr. à 19'.50, ou, en moyenne,
d'environ 17f.50, c'est-à-dire à peu près moitié des frais occasionnés
par le système Chadwick. Celui-ci coûterait donc annuellement et par
hectare environ 17 fr. de plus que la méthode ordinaire. Est-il néces-
saire d'ajouter que cette faible différence disparaît complètement devant
le chiffre si élevé des augmentations de rendement en fourrages et en
racines qu'on obtient par ce système, augmentation telle, que cette mé-
thode serait encore d'un avantage manifeste, dût cette différence être
quatre fois plus forte ?
Influence du sol sur l'engrais liquide. — On a reconnu que toutes les
plantes ne profitent pas, dans une égale mesure, de l'engrais liquide.
Il importe de savoir s'il n'en est pas de même pour les diverses natures
de sol.
En Angleterre, on assure que l'engrais liquide convient également
à toutes les terres, depuis l'argile tenace jusqu'au sable.
Mais, si l'on passe aux faits, on voit que presque toutes les exploita-
lions anglaises et écossaises où le système CHADWICK est appliqué, ont
ce qu'on appelle une terre franche ou limon, également éloignée de
l'argile et du sable. La ferme de Pont-Kerry, à M. ROMILLY, est la
seule qui ait un sol compacte, et encore ne l'est-il pas, à beaucoup
près, autant que certaines argiles terreuses qu'on rencontre sur plusieurs
points de l'Angleterre. Cette opinion n'est donc pas basée sur des ob-
servations positives. Elle paraît être purement théorique et déduite des
expériences de M. "VYAY.
Ces expériences, ont en effet, démontré que l'argile possède à un haut
degré la propriété de s'emparer et d'emmagasiner, en quelque sorte,
les substances fertilisantes de l'engrais. Mais la terre franche a égale-
ment cette faculté ; celle-ci, d'ailleurs, n'est pas la seule circonstance à
considérer. Si, sous ce rapport, l'engrais liquide conviendrait à l'argile,
sous un autre rapport, fort important, il ne remplirait pas les conditions
voulues d'une bonne culture. On sait, en effet, que l'argile veut, avant
tout, être parfaitement ameublie. Or le fumier, et surtout le fumier
pailleux, est un moyen d'ameublissement d'autant plus avantageux et
plus puissant, qu'il prolonge son action pendant plusieurs années. Il
n'en est pas de même de l'engrais liquide. Quant aux terres très-sablon-
neuses, il est à croire qu'elles ne se trouveraient pas mieux que l'argile
de la fumure à l'engrais liquide, par suite de leur trop grande per-
méabilité et de leur impuissance à retenir les substances fertilisantes de-
l'engrais.
Le système Chadwick peut-il occasionner, à la longue, l'appauvrisse-
ment du sol? — Ce système n'existe encore, dans la plupart des exploi-
tations qui l'ont adopté, que depuis quatre ou cinq ans. La ferme de
Leiscard seule fait exception sous ce rapport. L'expérience, jusqu'à ce
jour, tendrait à prouver que nulle part la faculté productive du sol n'a
subi une diminution. On assure, au contraire, avoir remarqué qu'elle
s'était accrue d'année en année.
Pour l'avenir, on ne peut émettre que des conjectures. Il est pro-
bable, cependant, que là où l'engrais ne contiendra que les excréments
liquides et solides du bétail, et où la paille sera vendue ou employée à
des usages autres qu'à la confection des engrais, après une série d'an-
nées, on s'apercevra d'une diminution dans la fertilité du sol, parce que
les substances minérales contenues dans la paille feront défaut. Mais,
partout où la paille entrera dans la composition de l'engrais, on ne
peut prévoir aucun changement dans la puissance productive du sol par
le fait de l'emploi exclusif de l'engrais liquide. D'ailleurs, de nouvelles
expériences de MM. YERDEIL et RISSLER, permettent de croire que ce
danger est peu à craindre dans toutes les terres contenant une quantité
suffisante de silice, c'est-à-dire dans l'immense majorité des terres
arables.
Disons, en terminant, que si le système Chadwick a donné lieu à
quelques exagérations, à des espérances qui ne se sont pas toujours réali-
sées, on ne peut cependant lui refuser une grande portée et un bel ave-
nir. Pour se convaincre des avantages qu'il présente, il suffirait, du
(1) Nous avons conserve les chiiires de 1 auteur; mais nous devons faire observer
qu'ils se rapportent à l'Allemagne et qu'ils sont très-inférieurs à ce qu'ils seraient dans
la plus grande partie de la France. L. M.
reste, de ce fait, que la plupart de ceux qui l'ont adopté sont de simples
fermiers, en général bons calculateurs, comme tous les Anglais, et qui
cependant n'ont pas craint d'avoir recours à leurs propriétaires, en leur
payant une rente élevée, ou d'emprunter, à de gros intérêts, pour intro-
duire dans leurs exploitations un système qui tranche d'une manière
si complète avec le mode ordinaire de culture dans la Grande-Bretagne.
L. MOLL.
(Journal d'Agriculture pratique.)
Charrette à engrais liquide de Vhompson.
Les Anglais ont inventé des distributeurs d'engrais liquides fort ingé-
nieux, mais la plupart très-compliqués et surtout très-coûteux. Nous
nous réservons de faire connaître plus tard les plus parfaits de ces
instruments ; aujourd'hui nous nous contenterons de présenter aux agri-
culteurs l'appareil exposé en 1856 au Concours universel de Paris, par
M. THOMPSON, fabricant d'instruments d'agriculture à Lewes (Sussex),
et dont le principal avantage consiste à pouvoir être exécuté facilement.
Il consiste en une charrette ordinaire dont le fond, muni de charnières
sur les côtés, s'ouvre comme une porte à deux battants, et se replie sur
les ridelles, découvrant ainsi l'essieu, qui est ployé de manière à s'adapter
à la forme bombée du tonneau. Sur le devant se trouve un de ces appa-
reils que portent la plupart des charrettes à un cheval de l'Angleterre,
et qui servent à faire varier le centre de gravité de la charge ; il a ici
une autre destination encore : à mesure que le tonneau se vide, on élève
le devant de la charrette pour faciliter l'écoulement du liquide; cet ap-
pareil remplit ici l'office de la cale que nous mettons dans nos caves
sous les tonneaux en vidange. A l'arrière, une caisse percée de trous
équidistants est suspendue au-dessous du robinet par une double chaîne
accrochée à des tringles mobiles placées de chaque côté de la char-
rette. La dimension des trous par lesquels s'échappe l'engrais liquide se
règle au moyen d'une petite vanne, qui sert aussi à en boucher entiè-
rement une partie lorsqu'on veut répandre l'engrais en lignes. Dans les
terrains en pente, il n'y a qu'à allonger ou raccourcir la chaîne d'un
des côtés pour conserver à la caisse sa position horizontale. Le robinet
placé à l'arrière du tonneau règle l'écoulement du liquide.
Lorsqu'on veut employer la charrette à l'ordinaire, il suffit d'enlever
le tonneau et la caisse qui est suspendue à l'arrière, et de rabattre le
fond ; l'établissement de ce distributeur est donc fort peu coûteux, et
tout cultivateur qui possède un tombereau peut à peu de frais se pro -
curer une charrette à engrais liquides en imitant cette disposition, qui
offre du reste l'avantage de n'être aucunement sujette aux engorge-
ments. F. DE GUAITA.
(Journal d'Agriculture pratique.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
lie Nouveau Portefeuille de l'Ingénieur des Chemins
de fer, par MM. A. PERDONNET et C. POLONCEAU (chez Vor Dalmont,
49, quai des Augustins, et Lacroix-Comon, éditeur, 15, quai Malaquais).
— Prix : 60 fr. par an.
(Voir les Annales de la Construction de Mars 1857.)
La 3e livraison du Portefeuille de M. PERDONNET, vient de paraître.
Cette livraison est encore plus remarquable que les deux premières
par l'intérêt des matières qu'elle contient, et par-la parfaite exécution
de ses planches.
Elle contient notamment :
L'élévation générale, la coupe en long, la charpente et tous les détails
de la gare de Strasbourg.
Le plan d'ensemble des ateliers et de la gare aux marchandises de la
Villette.
Les élévations générales des viaducs de Nogent et de Cbaumont.
La planche qui représente les chapiteaux ornés de la belle colon-
nade d'entrée de la gare de l'Est, est traitée avec un soin et un goût
irréprochables par M. GUIGUET, l'habile graveur de ce bel ouvrage.
Monographie du Château d'Meideïherg, par M. RODOLPHE
PFNOR. Collection de 20 planches paraissant par livraisons successives,
chez l'auteur, 25, rue.Saint-Sulpice. —Prix de chaque livraison de
2 planches, 3 fr. L'ouvrage complet, 30 fr.
Les Monographies des édifices remarquables ont été de tous temps,
les ouvrages rédigés et gravés avec le plus de soin, édités avec le plus
d'art et de luxe.
Les monuments périront, mais les ouvrages spéciaux qui les auront
décrits dans tous leurs détails, parla plume et par le burin, leur sur-
vivront et permettront aux générations futures d'y puiser toujours en-
core des modèles et des inspirations.
L'ouvrage de M. PFNOR est un des plus beaux et des plus soigneuse-
ment exécutés qui aient encore paru en ce genre.
Indépendamment de l'intérêt naturel qui s'attache à la description
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — AOUT 1857.
100
ploi du fumier ordinaire, en supposant que pour correspondre à la
quantité d'engrais liquide indiquée plus haut, on mette de 50 à 64 mil-
liers métriques de fumier par hectare, on arrive aux chiffres sui-
vants (1).:
1. Chargement de 60 à 80 voitures de fumier (à 850
kil. chaque) en comptant qu'un journalier, à lf.12, en
charge 10 par jour 7f.72 à 8f.96
2. Répandage du fumier, en comptant une femme
à 0f.625 pour 10 voitures " 3f.75 à • 5f.»
3. Frais moyens de transport 36f.» à 45f.»
Total des frais 47f.47 à 58f.96
Mais, comme cette dernière fumure dure au moins trois ans, les
frais annuels ne-seraient plus que de 16 fr. à 19'.50, ou, en moyenne,
d'environ 17f.50, c'est-à-dire à peu près moitié des frais occasionnés
par le système Chadwick. Celui-ci coûterait donc annuellement et par
hectare environ 17 fr. de plus que la méthode ordinaire. Est-il néces-
saire d'ajouter que cette faible différence disparaît complètement devant
le chiffre si élevé des augmentations de rendement en fourrages et en
racines qu'on obtient par ce système, augmentation telle, que cette mé-
thode serait encore d'un avantage manifeste, dût cette différence être
quatre fois plus forte ?
Influence du sol sur l'engrais liquide. — On a reconnu que toutes les
plantes ne profitent pas, dans une égale mesure, de l'engrais liquide.
Il importe de savoir s'il n'en est pas de même pour les diverses natures
de sol.
En Angleterre, on assure que l'engrais liquide convient également
à toutes les terres, depuis l'argile tenace jusqu'au sable.
Mais, si l'on passe aux faits, on voit que presque toutes les exploita-
lions anglaises et écossaises où le système CHADWICK est appliqué, ont
ce qu'on appelle une terre franche ou limon, également éloignée de
l'argile et du sable. La ferme de Pont-Kerry, à M. ROMILLY, est la
seule qui ait un sol compacte, et encore ne l'est-il pas, à beaucoup
près, autant que certaines argiles terreuses qu'on rencontre sur plusieurs
points de l'Angleterre. Cette opinion n'est donc pas basée sur des ob-
servations positives. Elle paraît être purement théorique et déduite des
expériences de M. "VYAY.
Ces expériences, ont en effet, démontré que l'argile possède à un haut
degré la propriété de s'emparer et d'emmagasiner, en quelque sorte,
les substances fertilisantes de l'engrais. Mais la terre franche a égale-
ment cette faculté ; celle-ci, d'ailleurs, n'est pas la seule circonstance à
considérer. Si, sous ce rapport, l'engrais liquide conviendrait à l'argile,
sous un autre rapport, fort important, il ne remplirait pas les conditions
voulues d'une bonne culture. On sait, en effet, que l'argile veut, avant
tout, être parfaitement ameublie. Or le fumier, et surtout le fumier
pailleux, est un moyen d'ameublissement d'autant plus avantageux et
plus puissant, qu'il prolonge son action pendant plusieurs années. Il
n'en est pas de même de l'engrais liquide. Quant aux terres très-sablon-
neuses, il est à croire qu'elles ne se trouveraient pas mieux que l'argile
de la fumure à l'engrais liquide, par suite de leur trop grande per-
méabilité et de leur impuissance à retenir les substances fertilisantes de-
l'engrais.
Le système Chadwick peut-il occasionner, à la longue, l'appauvrisse-
ment du sol? — Ce système n'existe encore, dans la plupart des exploi-
tations qui l'ont adopté, que depuis quatre ou cinq ans. La ferme de
Leiscard seule fait exception sous ce rapport. L'expérience, jusqu'à ce
jour, tendrait à prouver que nulle part la faculté productive du sol n'a
subi une diminution. On assure, au contraire, avoir remarqué qu'elle
s'était accrue d'année en année.
Pour l'avenir, on ne peut émettre que des conjectures. Il est pro-
bable, cependant, que là où l'engrais ne contiendra que les excréments
liquides et solides du bétail, et où la paille sera vendue ou employée à
des usages autres qu'à la confection des engrais, après une série d'an-
nées, on s'apercevra d'une diminution dans la fertilité du sol, parce que
les substances minérales contenues dans la paille feront défaut. Mais,
partout où la paille entrera dans la composition de l'engrais, on ne
peut prévoir aucun changement dans la puissance productive du sol par
le fait de l'emploi exclusif de l'engrais liquide. D'ailleurs, de nouvelles
expériences de MM. YERDEIL et RISSLER, permettent de croire que ce
danger est peu à craindre dans toutes les terres contenant une quantité
suffisante de silice, c'est-à-dire dans l'immense majorité des terres
arables.
Disons, en terminant, que si le système Chadwick a donné lieu à
quelques exagérations, à des espérances qui ne se sont pas toujours réali-
sées, on ne peut cependant lui refuser une grande portée et un bel ave-
nir. Pour se convaincre des avantages qu'il présente, il suffirait, du
(1) Nous avons conserve les chiiires de 1 auteur; mais nous devons faire observer
qu'ils se rapportent à l'Allemagne et qu'ils sont très-inférieurs à ce qu'ils seraient dans
la plus grande partie de la France. L. M.
reste, de ce fait, que la plupart de ceux qui l'ont adopté sont de simples
fermiers, en général bons calculateurs, comme tous les Anglais, et qui
cependant n'ont pas craint d'avoir recours à leurs propriétaires, en leur
payant une rente élevée, ou d'emprunter, à de gros intérêts, pour intro-
duire dans leurs exploitations un système qui tranche d'une manière
si complète avec le mode ordinaire de culture dans la Grande-Bretagne.
L. MOLL.
(Journal d'Agriculture pratique.)
Charrette à engrais liquide de Vhompson.
Les Anglais ont inventé des distributeurs d'engrais liquides fort ingé-
nieux, mais la plupart très-compliqués et surtout très-coûteux. Nous
nous réservons de faire connaître plus tard les plus parfaits de ces
instruments ; aujourd'hui nous nous contenterons de présenter aux agri-
culteurs l'appareil exposé en 1856 au Concours universel de Paris, par
M. THOMPSON, fabricant d'instruments d'agriculture à Lewes (Sussex),
et dont le principal avantage consiste à pouvoir être exécuté facilement.
Il consiste en une charrette ordinaire dont le fond, muni de charnières
sur les côtés, s'ouvre comme une porte à deux battants, et se replie sur
les ridelles, découvrant ainsi l'essieu, qui est ployé de manière à s'adapter
à la forme bombée du tonneau. Sur le devant se trouve un de ces appa-
reils que portent la plupart des charrettes à un cheval de l'Angleterre,
et qui servent à faire varier le centre de gravité de la charge ; il a ici
une autre destination encore : à mesure que le tonneau se vide, on élève
le devant de la charrette pour faciliter l'écoulement du liquide; cet ap-
pareil remplit ici l'office de la cale que nous mettons dans nos caves
sous les tonneaux en vidange. A l'arrière, une caisse percée de trous
équidistants est suspendue au-dessous du robinet par une double chaîne
accrochée à des tringles mobiles placées de chaque côté de la char-
rette. La dimension des trous par lesquels s'échappe l'engrais liquide se
règle au moyen d'une petite vanne, qui sert aussi à en boucher entiè-
rement une partie lorsqu'on veut répandre l'engrais en lignes. Dans les
terrains en pente, il n'y a qu'à allonger ou raccourcir la chaîne d'un
des côtés pour conserver à la caisse sa position horizontale. Le robinet
placé à l'arrière du tonneau règle l'écoulement du liquide.
Lorsqu'on veut employer la charrette à l'ordinaire, il suffit d'enlever
le tonneau et la caisse qui est suspendue à l'arrière, et de rabattre le
fond ; l'établissement de ce distributeur est donc fort peu coûteux, et
tout cultivateur qui possède un tombereau peut à peu de frais se pro -
curer une charrette à engrais liquides en imitant cette disposition, qui
offre du reste l'avantage de n'être aucunement sujette aux engorge-
ments. F. DE GUAITA.
(Journal d'Agriculture pratique.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
lie Nouveau Portefeuille de l'Ingénieur des Chemins
de fer, par MM. A. PERDONNET et C. POLONCEAU (chez Vor Dalmont,
49, quai des Augustins, et Lacroix-Comon, éditeur, 15, quai Malaquais).
— Prix : 60 fr. par an.
(Voir les Annales de la Construction de Mars 1857.)
La 3e livraison du Portefeuille de M. PERDONNET, vient de paraître.
Cette livraison est encore plus remarquable que les deux premières
par l'intérêt des matières qu'elle contient, et par-la parfaite exécution
de ses planches.
Elle contient notamment :
L'élévation générale, la coupe en long, la charpente et tous les détails
de la gare de Strasbourg.
Le plan d'ensemble des ateliers et de la gare aux marchandises de la
Villette.
Les élévations générales des viaducs de Nogent et de Cbaumont.
La planche qui représente les chapiteaux ornés de la belle colon-
nade d'entrée de la gare de l'Est, est traitée avec un soin et un goût
irréprochables par M. GUIGUET, l'habile graveur de ce bel ouvrage.
Monographie du Château d'Meideïherg, par M. RODOLPHE
PFNOR. Collection de 20 planches paraissant par livraisons successives,
chez l'auteur, 25, rue.Saint-Sulpice. —Prix de chaque livraison de
2 planches, 3 fr. L'ouvrage complet, 30 fr.
Les Monographies des édifices remarquables ont été de tous temps,
les ouvrages rédigés et gravés avec le plus de soin, édités avec le plus
d'art et de luxe.
Les monuments périront, mais les ouvrages spéciaux qui les auront
décrits dans tous leurs détails, parla plume et par le burin, leur sur-
vivront et permettront aux générations futures d'y puiser toujours en-
core des modèles et des inspirations.
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